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herciv

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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. Forcément quand ils auront dévalué il faudra un budget deux fois plus important.
  2. Détail du projet de LPM : Le gouvernement prévoit de porter le budget des armées à 43,94 milliards d’euros en 2023 PAR LAURENT LAGNEAU · 26 SEPTEMBRE 2022 Sans surprise, après les annonces faites cet été par le président Macron ainsi que par le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, et conformément à la trajectoire financière définie par l’actuelle Loi de programmation militaire [LPM], le budget de la mission « Défense » augmentera bien de 3 milliards d’euros en 2023, ce qui portera son montant [hors pensions] à 43,9 milliards d’euros. Le ministère de l’Économie et des Finances ne donne pas le détail des livraisons et des commandes prévues l’an prochain, si n’est qu’il évoque la réception de 13 Rafale [l’armée de l’Air et de l’Espace n’en a plus reçu depuis quatre ans…], de trois avions ravitailleurs A330 MRTT Phénix, de deux A400M « Atlas », d’un sous-marin nucléaire d’attaque [SNA] de type Barracuda [qui sera le Duguay-Trouin], d’un satellite de télécommunications Syracuse IV, de 18 chars Leclerc modernisés et de 280 blindés du programme SCORPION. « Des engagements importants sont prévus, notamment pour le développement du programme Rafale, la conception du futur porte-avions de nouvelle génération [PA-NG] ou encore le déploiement du Système de lutte anti-mines futur [SLAMF] », précise Bercy. En outre, il est aussi prévu de notifier des marchés pluriannels concernant le maintien en condition opérationnelle [MCO] des A400M, des avions légers de surveillance et de reconnaissance « Vador » et des frégates de défense et d’intervention [FTI]. Plus généralement, les grands programmes d’armement seront financés à hauteur de 8,5 milliards d’euros [soit +5,6% par rapport à 2022] tandis que les dépenses de MCO augmenteront de 12,4% [soit +550 millions] pour atteindre 5 milliards d’euros afin de « renforcer l’efficacité des matériels de guerre ». La dissuasion bénéficiera d’une hausse de 6% de ses crédits, ce qui se justifie par les programmes de modernisation en cours [sous-marin nucléaire lanceur d’engins de 3e génération, missile ASN4G, etc]. Au total, elle représentera 13% du budget de la mission Défense. S’agissant de l’effectif du ministère des Armées, celui va gagner 1547 postes, dont 45 seront destinés au Service industriel de l’aéronautique [SIAé]. « Les effectifs auront augmenté de 4’087 ETP [Équivalents temps plein] entre 2017 et 2023, respectant ainsi la cible sur 2019-2023 de +3’000 ETP fixée par la LPM », souligne le ministère de l’Économie et des Finances. Par ailleurs, et alors qu’une nouvelle LPM est en cours d’élaboration, il est à noter que Bercy s’attend à ce que le montant du budget des armées atteigne 46,94 milliards d’euros en 2024, puis 50 milliards d’euros en 2025. Cela étant, si elle est conforme aux annonces faites par l’exécutif, cette hausse significative des crédits de la mission « Défense » risque cependant d’être amoindrie par celle du « coût des facteurs » [énergie par exemple]. D’autant plus que l’inflation devrait être de 4,2% en moyenne, selon l’estimation des services de Bercy. L’actuel LPM prévoit ce cas de figure. La « mission Défense bénéficiera de mesures financières de gestion », voire de « crédits supplémentaires ouverts en construction budgétaire », afin de « couvrir les volumes nécessaires à la préparation et à l’activité opérationnelle des forces », précise en effet son article 5
  3. Je rappel juste que l'électricité numérique nucléaire pourrait rapporter un peu de sous cet hivers... Je soupçonne les autorités françaises de soutenir du bout des lèvres ces coopérations énergétiques.
  4. Un article à la fois fouillé et un peu provocateur sur l'opportunité pour la Chine d'envahir Taïwan : https://nationalinterest.org/feature/china’s-closing-window-opportunity-taiwan-204972 La fenêtre d’opportunité de la Chine se ferme sur Taiwan Xi Jinping doit faire son geste d’ici une génération, avant que l’Inde en pleine croissance, les coûts écologiques induits par le changement climatique, la faiblesse démographique ou même la poursuite de la libéralisation politique en Chine ne mettent Taïwan hors de portée. par Julian Spencer-Churchill La politique d’ambiguïté stratégique maintenue par les États-Unis vis-à-vis du statut de Taïwan est une absurdité qui a perdu son objectif initial d’éloigner la Chine communiste de l’Union soviétique. Ce n’est pas une déclaration subtile, comme le prétendent ses partisans du gouvernement américain, destinée à préserver la paix parce qu’elle fait appel à un équilibre politique imaginaire. Taïwan possède toutes les propriétés souhaitables d’un pays qui mérite la protection étroite de ses alliés : c’est une démocratie très libérale, un élément clé du système économique mondial et un bouchon géostratégique contre l’accès facile de la Chine communiste à l’océan Pacifique. CONTENU SPONSORIS Pratiquement toutes les grandes guerres ont été déclenchées par des dirigeants soucieux de fermer de manière irréversible des fenêtres d’opportunité. S’appuyant sur les histoires diplomatiques d’A.J.P. Taylor, le professeur Dale Copeland de l’Université de Virginie a écrit dans son livre de 2000, The Origins of Major Power War, que cette peur a provoqué la décision de l’Allemagne d’arrêter son déclin relatif à la Russie dans les Première et Seconde Guerres mondiales. L’attaque d’Israël contre l’Égypte en 1956 a été motivée par le calcul préventif de répondre avant que Le Caire n’assimile pleinement les armes qu’il avait importées de Tchécoslovaquie. L’attaque du Pakistan contre l’Inde en 1965 a été motivée par une occasion finale de résoudre le conflit du Cachemire avant que l’accumulation de Delhi (une réponse à son tour à la défaite de l’Inde par la Chine dans sa guerre de 1962) éclipse Islamabad. L’invasion de l’Iran par l’Irak en 1980 exploitait un bref moment de faiblesse iranienne causé par la révolution islamique de 1979 de ce dernier, pour remédier à l’imposition à Bagdad des termes durs de l’Accord d’Alger de 1975, par Téhéran. De même, le secrétaire général du Parti communiste chinois (PCC), Xi Jinping, fait face à de multiples fenêtres d’opportunités qui se ferment. À long terme, la croissance de la Chine est près de la moitié de celle de l’Inde, un concurrent majeur en Asie, et Pékin fait face à un déclin séculaire de son taux de croissance économique. Avec le temps, la population en âge de travailler de la Chine devrait diminuer de 35 millions et elle est confrontée à des défis écologiques redoutables qui menacent sa sécurité alimentaire. À court terme, Xi est confronté au réarmement de Taïwan; de lourds investissements de Washington dans l’US Air Force, la Navy et les Marines; et la coalescence progressive d’une alliance anti-chinoise sur le littoral du Pacifique. Xi n’est pas non plus susceptible de se déplacer contre Taïwan avant de consolider son troisième mandat, qui pourrait prendre quelques mois, si les autres factions du PCC le permettent. Xi fait également face à une forte incitation à agir avant de perdre son allié russe dans une révolution de couleur, qui pourrait avoir été accélérée par l’invasion de l’Ukraine par le président russe Vladimir Poutine en février 2022. La perte de la Russie affectera négativement l’approvisionnement de Pékin en combustibles fossiles et en nourriture non liés au golfe Persique, nécessaires à la survie de la Chine face à un blocus naval américain prolongé. Dans un tel scénario, Pékin pourrait également perdre ses partenariats avec le Kazakhstan et la Biélorussie, voir Moscou s’installer carrément dans le camp indien et s’éloigner de nombreux alliés clients de l’ère soviétique russe, comme la Syrie et Cuba. Cependant, un blocus chinois ou une invasion de Taïwan dépend de trois autres capacités que la Chine s’efforce rapidement de résoudre. Premièrement, la Chine doit être en mesure de dominer suffisamment son plateau continental pour exclure les sous-marins américains et alliés, ce qui nécessite une refonte majeure de sa capacité de guerre anti-sous-marine. Deuxièmement, la Chine doit augmenter la puissance de son armée de l’air dans la mesure où elle pourrait atteindre indéfiniment la suprématie aérienne sur et autour de Taiwan. Troisièmement, la Chine travaille fébrilement à la constitution de son arsenal nucléaire. Dans une confrontation entre deux grandes puissances, l’invasion de l’Ukraine par Poutine a démontré qu’un grand arsenal nucléaire ne neutralise pas automatiquement l’arsenal de l’autre puissance. Si la Russie avait obtenu beaucoup plus de succès dans son invasion de l’Ukraine, en particulier de l’Ukraine occidentale, il y avait une forte probabilité d’une intervention terrestre de l’OTAN sous l’égide nucléaire américaine. La théorie du paradoxe stabilité-instabilité, qui soutient que les arsenaux nucléaires sécurisés de deuxième frappe des puissances antagonistes s’annulent mutuellement, ne semble pas être en vigueur là où il y a des enjeux territoriaux majeurs en danger. C’est un problème pour la Chine, qui avait initialement envisagé d’intervenir contre Taïwan sous le parapluie nucléaire protecteur de son « minimum de dissuasion » beaucoup plus petit. La Chine suivait la logique du stratège nucléaire américain Bernard Brodie, qui soutenait que la menace dévastatrice d’un arsenal nucléaire, même petit, aurait suffi à forcer une pause dans l’esprit des décideurs d’une grande puissance nucléaire. Il semble maintenant que la domination de l’escalade, la menace annoncée qu’en cas d’escalade nucléaire, une partie sera en mesure d’infliger beaucoup plus de dégâts qu’une autre, est une condition préalable à une invasion stratégique. Dans le cas de la Chine, la domination de l’escalade sera vitale pour négocier avec succès une évasion si son invasion faiblit et que ses forces se retrouvent coincées sur une plage taïwanaise, comme les Anglo-États-Unis. à la plage d’Anzio en Italie en 1944. Contrairement à la guerre de Corée de 1950-53 ou aux crises du détroit de Taiwan de 1954 et 1958, lorsque la Chine bénéficiait nominalement du parapluie nucléaire soviétique, dans une attaque contre Taïwan maintenant, Pékin sera entièrement seul. Pékin est conscient que la dissuasion nucléaire actuelle de la Chine est vulnérable à une première frappe américaine. Sur ses 116 missiles balistiques intercontinentaux, dix DF-4 ne peuvent pas atteindre la partie continentale des États-Unis, vingt DF-5 sont à carburant liquide et non protégés par des silos, soixante-deux à combustible solide et lancés sur alerte DF-31 ne peuvent atteindre que la côte ouest des États-Unis. En fait, les vingt-quatre DF-41 mobiles sont le seul système capable d’atteindre l’ensemble des États-Unis continentaux. Cependant, il existe de nombreuses preuves que les missiles terrestres mobiles sont particulièrement vulnérables à l’ère de la surveillance par drone. Pour y remédier, la Chine développe également une dissuasion en silo d’une capacité de 300 missiles, qui sera prête d’ici 2024. La Chine achève son huitième sous-marin lanceur de missiles balistiques de classe Jin (SNLE), chacun transportant douze missiles JL-2, équipés à leur tour d’une seule ogive de 1 mégatonne ou jusqu’à huit ogives plus petites pour un maximum théorique de 768 ogives. Cependant, à partir de sa base d’opérations à Sanya sur l’île de Hainan, la flotte chinoise de SNLE ne peut pas couvrir l’ensemble du continent américain sans s’aventurer considérablement en dehors de la mer de Chine méridionale. La moitié nord de la mer de Chine méridionale est dangereusement peu profonde pour les opérations du SNLE, tandis que la moitié sud de la mer de Chine méridionale est compromise par la présence de patrouilles sous-marines hostiles, comme celle de la marine américaine. Parce que le milieu plus lourd de l’eau amplifie les ondes de choc des explosifs, les sous-marins peuvent être désactivés par des charges de profondeur nucléaires à des kilomètres de distance, ce qui rend la mer de Chine méridionale trop petite un bastion pour les SNLE. Les SNLE Jin sont également trop compromis acoustiquement pour pouvoir s’aventurer dans l’océan Pacifique sans la protection d’une flotte de surface. Il est possible que la Russie accueille la flotte chinoise de SNLE dans son bastion de la mer d’Okhotsk, où elle déploie actuellement ses propres SNLE, mais cela dépend de l’alignement de Moscou au moment du conflit sur Taïwan. La Chine est en train de mettre au point le SNLE de type 096, qui vise à remédier à ces limitations de performance. La Chine n’a pas non plus de réponse à la stratégie américaine de dissuasion conventionnelle contre l’arsenal nucléaire d’un adversaire. En cas d’invasion conventionnelle soviétique de l’Europe occidentale, les Marines des États-Unis et de leurs alliés avaient prévu de rechercher et de détruire la flotte de sous-marins lanceurs de missiles balistiques de l’Union soviétique dans la mer de Barents et la mer d’Okhotsk. L’Union soviétique, cherchant à achever sa conquête blindée de l’Allemagne de l’Ouest, des Dardanelles, du golfe Persique et d’Hokkaido avant que le déclenchement de la guerre nucléaire tactique ne ralentisse son avance, avait une forte incitation à ne pas répondre par des armes nucléaires. Parce que Pékin sait que sa flotte de SNLE et ses armes nucléaires au sol seraient ciblées et détruites au début d’un conflit à Taïwan, il est confronté à un dilemme « utilisez-le ou perdez-le », qu’il ne peut résoudre tant qu’il ne peut pas imposer une menace similaire à l’arsenal nucléaire américain. Cela nécessiterait que la Chine dispose d’une marine d’envergure mondiale, y compris un réseau mondial de bases amies fournissant un soutien à une grande flotte de sous-marins à propulsion nucléaire d’attaque silencieuse. Actuellement, la Chine compte cinquante-huit sous-marins, dont seulement six sont nucléaires. En comparaison, l’URSS avait 300 sous-marins, même si elle n’a jamais atteint la capacité de chasser les SNLE américains à travers les océans du monde. Xi Jinping est pris entre une multitude de fenêtres d’opportunités compensatoires. Il a besoin d’un minimum de consolidation politique pour pouvoir supporter les conséquences de la provocation d’un blocus commercial et peut-être naval américain, une réponse attendue à une tentative chinoise de prendre Taïwan. Il doit agir assez tôt avant que le régime de Poutine ne soit abattu par la jeune génération russe. Il a besoin d’une force aérienne et navale robuste capable de résister à l’attrition, tout en protégeant la dissuasion nucléaire de la Chine. Et il doit faire son geste d’ici une génération, avant qu’une Inde croissante, les coûts écologiques induits par le changement climatique, la faiblesse démographique ou même une libéralisation politique plus poussée en Chine ne mettent Taïwan hors de portée.
  5. Des négociation seraient en cour avec la Norvège pour plafonner le prix d'achat du Gaz. Gaz : l'Union européenne négocie avec la Norvège un prix plafonné « Une négociation est en cours avec la Norvège pour faire baisser le prix du gaz acheté aux Norvégiens », a révélé Pascal Canfin, président de la commission Environnement au Parlement européen, qui espère « un atterrissage cette semaine » sur ce sujet. Partout, en Europe, les gouvernements cherchent des solutions pour s'affranchir de la dépendance au gaz russe.Écoutez cet articlePowered byETX Studio 00:00/05:16 latribune.fr 26 Sept 2022, 8:19 L'Union européenne demande à la Norvège de plafonner le prix de vente de son gaz, Oslo se dit « sceptique ». (Crédits : Reuters) Du gaz norvégien pour remplacer le gaz russe en Europe. Mais à quel prix ? C'est la question que pose l'eurodéputé Pascal Canfin, alors que la flambée des prix remplit les caisses de la Norvège, devenue, avec la guerre en Ukraine, le premier fournisseur de l'Europe de gaz naturel liquéfié (GNL) à la place de la Russie. Une place dont elle tire profit. En août, le pays scandinave a dégagé un excédent commercial record, frôlant les 20 milliards d'euros. Lire aussiGaz : le bond des livraisons à l'Europe remplit les caisses de la Norvège « On partage à peu près tout avec la Norvège, les valeurs, la démocratie, l'opposition à Poutine... sauf la rente du gaz », a fait valoir ce dimanche sur France Inter l'eurodéputé Pascal Canfin. Parce que ça nous coûte à peu près 100 milliards d'euros d'aller acheter du gaz en Norvège, et eux ça leur rapporte. Donc il est assez légitime de se mettre d'accord sur un prix maximum. » Pour l'élu, « à nous, Européens, on demande toujours d'être solidaires... Très bien, mais a-t-on le droit de temps en temps d'exiger de nos partenaires qu'ils soient solidaires avec nous? En l'occurrence c'est le moment historique : on a besoin que la Norvège, premier fournisseur de gaz, et l'Europe, premier client, soient solidaires. Donc une négociation est en cours, je ne sais pas si ça va marcher, l'objectif est d'avoir un prix maximum ». Oslo, par la voix de son premier ministre, s'est dit « sceptique » sur ce plafonnement du prix. Le Premier ministre norvégien, Jonas Gahr Støre, s'est en effet dit récemment « sceptique » à l'égard d'un plafonnement du prix du gaz. « Nous abordons les discussions avec l'esprit ouvert mais nous sommes sceptiques à l'égard d'un prix maximum pour le gaz. (...) Un prix maximum ne changera rien au problème fondamental, à savoir qu'il y a trop peu de gaz en Europe.» Lire aussi : Gaz : la Norvège, premier pays fournisseur de l'Europe à la place de la Russie, s'oppose au plafonnement des prix Pour Oslo, un éventuel plafonnement du prix du gaz importé risque de détourner de l'Europe des livraisons de gaz naturel liquéfié (GNL), facilement transportable et dont les fournisseurs pourraient être tentés d'aller voir ailleurs. Les autorités norvégiennes estiment aussi qu'il revient aux groupes pétroliers et à leurs clients en Europe de négocier eux-mêmes les termes de leurs contrats et de privilégier ceux à long terme, aux prix fixes et donnant donc plus de visibilité, que ceux au comptant (spot), dont les prix varient. « Ce n'est pas le gouvernement norvégien qui vend le gaz. Ce sont les entreprises. Et, en principe, ce ne sont pas non plus les autorités européennes qui achètent le gaz », avait dit le Premier ministre norvégien, Jonas Gahr Støre, oubliant de dire que l'Etat norvégien détenait 67% d'Equinor, le principal fournisseur de gaz du pays. Avoir aussi une discussion avec l'Algérie Pour Pascal Canfin, secrétaire général délégué du parti présidentiel français Renaissance, « le pays suivant, c'est l'Algérie, dont on est maintenant un très gros client sur le gaz. Ce sera plus difficile, mais je pense que cette discussion doit avoir lieu. Et ensuite les Etats-Unis, pareil ». La Pologne pointe du doigt « une prédation indirecte de la guerre déclenchée par Poutine » Sans attendre un éventuel plafonnement sur les prix, la Pologne a annoncé la signature d'un accord de long terme entre Equinor et le gazier polonais PGNiG pour la fourniture de gaz norvégien à la Pologne via un gazoduc sur le point d'être inauguré. Cela « se traduira par un renforcement significatif de la sécurité énergétique de notre pays », a commenté la directrice générale de PGNiG, Iwona Waksmundzka-Olejniczak, citée dans un communiqué commun. Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki avait effectué une visite à Oslo en mars en vue de développer la coopération énergétique entre les deux pays. Deux mois plus tard, le chef du gouvernement avait appelé les Norvégiens à « partager ces bénéfices exceptionnels », pointant du doigt « une prédation indirecte de la guerre déclenchée par Poutine ». L'Allemagne se tourne vers les Emirats arabes unis Très dépendante au gaz russe, l'Allemagne diversifie ses approvisionnements. Après avoir déjà signé des accords d'approvisionnement avec le Qatar, un accord a été signé ce dimanche avec Abou Dhabi à l'occasion d'une visite du chancelier allemand Olaf Scholz dans le Golfe. L'accord prévoit l'exportation d'une cargaison de gaz naturel liquéfié (GNL) vers l'Allemagne à la fin de 2022, puis la fourniture de quantités supplémentaires en 2023. L'agence Wam fait aussi état d'une livraison directe de diesel réalisée en septembre et d'un accord pour fournir jusqu'à 250.000 tonnes par mois de diesel pour 2023. Le dirigeant allemand se dit déterminé à ne plus jamais dépendre d'un seul fournisseur d'énergie : « Avec les investissements que nous réalisons en Allemagne et qui se concrétiseront progressivement l'année prochaine, nous disposerons en effet d'une infrastructure d'importation de gaz qui fera que nous ne dépendrons plus directement d'un fournisseur spécifique à l'autre bout du pipeline. Nous devons aussi faire en sorte que la production de gaz liquéfié dans le monde soit suffisamment avancée pour que la forte demande puisse être satisfaite sans avoir à nous rabattre sur les capacités de production en Russie utilisées jusqu'à présent ». Il a aussi jugé « important » la signature d'un contrat de 1,5 milliard de dollars entre le Qatar et TotalEnergies pour le développement du plus grand champ de gaz naturel au monde.
  6. herciv

    Drone aérien

    A mais tout dépend de ce qu'on appel de la video. GST permet par exemple de transformer une série d'image JPEG totalement indépendante en un flux video. Bref on peut faire de la vidéo avec par exemple une image par seconde. Tout dépend de ce qu'on veut regarder.
  7. Les allemands toujours incapable de prendre en compte des logiques autres que la leur : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/transitions-ecologiques/l-hydrogene-vert-attise-les-tensions-franco-allemande-sur-le-nucleaire-933965.html
  8. herciv

    Drone aérien

    ca dépend du codec
  9. herciv

    Drone aérien

    Ton réseau doit avoir une architecture capable de collecter tous les flux vidéo qui vont seront traité par les unites qui en ont besoins mais ce faisant tous les flux video peuvent être récupérés civil et mili. traitement par simple soustraction d'image de référence devrait être suffisant pour réduire le flux. Tiens trouvé çà sur opex360 : La Direction générale de l’armement teste AVATAR, un mini-drone armé d’un fusil d’assaut HK-416 http://www.opex360.com/2022/09/25/la-direction-generale-de-larmement-teste-avatar-un-mini-drone-arme-dun-fusil-dassaut-hk-416/
  10. herciv

    Drone aérien

    Bof. Vouloir traiter en l'air c'est savoir par avance ce que tu cherche.
  11. Voilà début de la razpouttiza pour les deux camps.
  12. herciv

    Drone aérien

    Moi je ne compliquerai pas le projet en mettant les moyens de traitement dans le drone. Eventuellement dans une station sol mettre du prétraitement.
  13. herciv

    Drone aérien

    Tu as besoin surtout de connaitre les position relatives des chacun de tes drones, ce que tu peux avoir si tes drones peuvent se caler par rapport à des amers fixes. Le GPS n'est utile qu'en mer.
  14. herciv

    Drone aérien

    Tu peux faire ta couche basse depuis le sol avec un simple mât.
  15. herciv

    Drone aérien

    Ca veut dire qu'entre la définition de la capacité et sa mise en oeuvre il va y avoir un peu de travail mais ce n'est pas pour autant la preuve que çà n'est pas possible. Créer un maillage permanent de ton territoire à différentes altitudes en mettant des drones capables de voir à 10 km peut se justifier complètement en temps de guerre. Entretenir une telle capacité en temps de paix peut se faire sur des territoires restreints. La mise en réseau est une nécessitée pour : - avoir des triangulations - assurer les trackings - assurer la résilience - assurer une SITAC complète et réactive. Ce que font les Ukrainiens c'est de la veille à l''échelle des unités mais les flux vidéo peuvent facilement être collectés pour être utilisé à l'échelon central.
  16. herciv

    Drone aérien

    Ben c'est évident. En gros voir les méchants aérien progresser et diriger les feux grâce à de simples caméras mises en réseau ... Ben oui c'est aussi ce qui met à mal pas mal de stratégies de pénétration de l'espace aérien. Je ne parle pas que de TBA. Tous réseaux de drones volant au-dessus des nuages peut arriver au même résultat en moyenne ou haute altitude. D'après mes propres simulations il faudrait une caméra tous les 20 kilomètres. Ce réseau permet d'assurer la veille, l'identification, le tracking et la SITAC à l'échelle d'un territoire.
  17. Même si je pense que la pression des pneus peut être ajustée pour passer quelques pièges de la razpoutitsa, j'aimerais avoir le retex concernant les limites de l'exercice.
  18. "" Si tu veux bien je met çà ici. Parce qu'il y a un peu plus que de la propagande dans ce texte. Ce qui gène les Russes avec le CAESAR c'est sa mobilité. Le 6x6 serait de par sa taille un vrai avantage non seulement parce qu'il est aérotransportable, traintransportable mais aussi et sûrement parce qu'il peut emprunter des chemins moins bien carrosés, parce qu'il peut se promener dans des villes avec moins de difficultés que des 8x8. ET cette mobilité/maniabilité le rend moins facile à spotter. De leur côté, Moscou et les séparatistes pro-russes répètent que ce sont les occidentaux et les armes qu'ils fournissent qui prolongent le conflit. « En ce moment, l'ennemi utilise activement le calibre 155, et ça, c'est l'artillerie des pays de l'OTAN, affirme un officier russe. Des canons américains M777 sont utilisés, des canons automoteurs français sur roues sont utilisés. D'ailleurs, le canon français est pour nous l'un des plus dangereux en raison de sa maniabilité. L'artillerie, quand elle est remorquée, a un temps de déploiement plus long, on peut la frapper, mais le Caesar est très maniable et pour nous, il est difficile à combattre. Peut-être que s'il se met à pleuvoir, ça deviendra compliqué pour les Ukrainiens d'utiliser leur artillerie occidentale, mais ils essaieront d'autres moyens. Peut-être utiliseront-ils des chars. Par exemple, le char T-72 qui est capable de tirer à une distance allant jusqu'à dix kilomètres. Reste l'emploi sur un sol détrempé. Il faut attendre un peu.
  19. herciv

    Le Rafale arrive en Grèce

    Le Rafale est prêt à plonger dans la bataille - Le Rafale a reçu la certification "capacité opérationnelle totale". Pentapostagma TV 128 k abonnés Le septième Rafale arrive début octobre Peur et terreur de l'autre côté de la mer Égée pour le Rafale Le Rafale est considéré comme l'avion qui fera entrer les gardes de la mer Égée dans une nouvelle ère. Plus de vidéos sur Pentapostagma TV : https://www.youtube.com/channel/UCdso... ======== Les Rafale sont considérés comme l'avion qui fera entrer les gardes de la mer Égée dans une nouvelle ère. Bimoteur, doté de capacités de manœuvre bien supérieures, équipé d'armes qui donneront l'avantage aux Icariens, le Rafale est une attraction pour les pilotes grecs de Top Gun et une force de dissuasion pour les adversaires. Les créateurs du Rafale affirment que leur avion de combat, bien qu'il ne puisse être considéré comme purement furtif, ce qui est actuellement le cas des avions de combat américains F-35 et F-22, dont seul le premier est exporté en dehors des États-Unis, comporte de nombreux éléments qui le rendent difficile à détecter, tels que des matériaux de construction extérieurs, une conception spéciale de l'entrée d'air des moteurs, etc. Les Turcs semblent particulièrement inquiets, car plusieurs d'entre eux affirment que les chasseurs français qui seront acquis par l'armée de l'air grecque sont supérieurs aux F-16 turcs, puisqu'il s'agit d'appareils de quatrième génération. ==Une certification importante Selon la rubrique "Vimatodotis" du célèbre journal "to Vima", elle explique l'expression "capacité opérationnelle totale" largement utilisée dans l'armée de l'air, l'OTAN et la stratégie de défense en général. Qu'est-ce que cela signifie ? "Disponibilité opérationnelle totale". Une certification aussi importante a été accordée au Rafale grec, après neuf mois d'entraînement continu des pilotes dans le ciel grec et de tests de l'avion de combat. Mais ce qui compte, c'est qu'à partir de lundi, les Rafale pourront être utilisés dans toutes les missions qui leur seront confiées, "fermant ainsi la porte à toute menace", comme l'a déclaré le Premier ministre en janvier dernier lorsque les six premiers Rafale ont atterri à Tanagra. Ils peuvent se déverser dans la mer Égée et partout où cela est nécessaire, montrant ainsi leur supériorité. À la fin du mois, début octobre, le septième Rafale, flambant neuf, arrivera et sera peut-être accueilli aux frontières de la FIR d'Athènes par les dirigeants politiques du ministère de la défense nationale. Le ministre Nikos Panagiotopoulos et le chef des forces armées, le général Konstantinos Floros, seront à Chypre le 1er octobre pour représenter le gouvernement et les forces armées à l'occasion de l'anniversaire de la fondation de la République de Chypre et assisteront au défilé. Il s'agira de la première parade depuis la levée complète de l'embargo sur les armes par les États-Unis. ==Rafale prêt à combattre : peur et terreur de l'autre côté de la mer Égée Le Rafale améliore encore l'équilibre de la puissance aérienne dans la mer Égée et en Méditerranée orientale, car il accroît la capacité de l'AP à opérer à une plus grande distance et à menacer les chasseurs turcs à distance, avant même qu'ils ne soient détectés par la force aérienne du voisin. Les pilotes grecs de l'avion supersonique français s'entraînent quotidiennement et volent également dans la mer Égée, de jour comme de nuit, couvrant toutes sortes de missions. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
  20. Et si tout ce plan n'était pas tout simplement là dans le but d'empècher les australien d'accéder à un savoir-faire très spécifique ?
  21. La Chine prend ses distances avec la Russie : https://www.zonebourse.com/cours/devise/US-DOLLAR-RUSSIAN-ROUBL-2370597/actualite/Ukraine-La-Chine-appelle-a-faciliter-les-discussions-de-paix-41851976/?countview=0 Ukraine-La Chine appelle à faciliter les discussions de paix 24/09/2022 | 19:16 NATIONS UNIES, 24 septembre (Reuters) - La Chine soutient tous les efforts propices à la résolution pacifique de la "crise" en Ukraine, a déclaré samedi le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, devant l'Assemblée générale des Nations unies, ajoutant que la priorité absolue était de faciliter les discussions de paix. "La solution fondamentale consiste à répondre aux préoccupations légitimes de toutes les parties en matière de sécurité et à construire une architecture de sécurité équilibrée, efficace et durable", a déclaré Wang Yi dans son discours. Partenaire stratégique de la Russie, la Chine a maintenu sa position en critiquant les sanctions occidentales contre Moscou mais Pékin s'est abstenu d'approuver ou d'aider la campagne militaire russe. Le président russe Vladimir Poutine a dit la semaine dernière comprendre l'inquiétude de son homologue chinois Xi Jinping concernant la situation en Ukraine, tout en félicitant le dirigeant pour sa position "équilibrée" sur le conflit. Wang Yi a également déclaré que Pékin continuerait à œuvrer en faveur d'une "réunification pacifique" avec Taïwan et que la Chine devait combattre les "activités séparatistes indépendantistes" tout en prenant des mesures énergiques pour s'opposer à toute ingérence extérieure. "Ce n'est qu'en empêchant résolument les activités séparatistes que nous pourrons forger une véritable base pour la réunification pacifique. Ce n'est que lorsque la Chine sera complètement réunifiée qu'il pourra y avoir une paix durable dans le détroit de Taiwan", a encore déclaré le chef de la diplomatie chinoise. Le Secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, a déclaré vendredi à son homologue chinois, Wang Yi, que le maintien de la paix et de la stabilité à Taïwan, que la Chine considère comme partie intégrante de son territoire, était d'une importance vitale. (Reportage Michelle Nichols, Daphne Psaledakis et Humeyra Pamuk, version française Matthieu Protard)
  22. Mise au point des militaires français sur la valeur des aides à l'Ukraine par rapport à nos voisins. Ils ne sont pas content ... En gros refiler des matériels rincer jusqu'à l'OS et calculer leur valeur au prix du neuf est une blague. D'autre part la contribution opérationnelle n'est pas intégrer dans le calcul. Par exemple les E3 qui vole en permanence ... https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/defense/armement-qu-envoie-la-france-a-l-ukraine-par-rapport-aux-autres-pays_AN-202209230343.html Armement: qu'envoie la France à l'Ukraine par rapport aux autres pays? Il y a 8 h La France est pointée du doigt pour la faiblesse de son aide à l'Ukraine en matière d'armement. Selon François Heisbourg, membre de l'International Institute for Strategic Studies, elle serait en 9e position avec 1,4%. "Je suis tenté d’arrondir à 2 %, certaines de nos livraisons passant par d’autres voies" indique-t-il. Mais la France reste loin derrière les États-Unis (49%), la Pologne (22%), l’Allemagne (9%) ou l'Italie (3%). La France fournit des missiles antichars Milan ainsi que des canons Caesar à l'Ukraine pour l'aider à faire face à l'invasion russe© MBDA "J’ai eu l’occasion de bénéficier de données lors d’un récent déplacement au principal centre de distribution de l’aide militaire à l’Ukraine, situé en Pologne. Cette plateforme centralise l’effort des 48 pays occidentaux de ce qu’il est convenu d’appeler le groupe de Ramstein, auquel appartient la France", explique François Heisbourg dans un Point de vue publié dans Ouest France. Ces chiffres correspondent à ceux du Kiel Institute qui dans ses classements des pays qui aident l'Ukraine militairement, financièrement et en humanitaire, met la France en queue de peloton. Une "puissance d’équilibres" L'inquiétude de la faiblesse de ces envois repose, selon François Heisbourg sur le poids de la France en matière de défense européenne. "La France milite plus que tout autre en faveur de l’autonomie stratégique européenne. Mais que pesons-nous en la matière avec 2 % de l’effort commun des pays de l’UE et de l’Otan? Le président de la République a indiqué que la France était une 'puissance d’équilibres' (...), note cet expert. Récemment, Pierre Haroche, chercheur pour Institut de recherche stratégique de l'Ecole militaire, publiait dans Le Monde un appel à fournir à Kiev la réserve de cinquante chars Leclerc de l'armée française. Quelle valeur? Pour le général Pellistrandi, ces remarques sont loin de la réalité et font "bondir" les militaires français. Il rappelle l'envoi des 18 canons Caesar pris sur les stocks de l'armée de Terre qui n'en dispose plus que de 56. Le ministre des Armées Sébastien Lecornu a annoncé le déblocage d'un budget de 85 millions d'euros pour les remplacer. La France a aussi fourni des missiles Milan et Mistral, une soixantaine de VAB (véhicules avant blindés), des mines antichars HDP-2A2, des protections NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique) ou des lunettes de vision nocturnes de dernière génération. Elle doit également envoyer des canons tractés TRF1. "Quelle valeur a le matériel envoyé par chaque pays? Les T72 polonais sont anciens et ont été réparés. Idem pour les chars envoyés par l'Allemagne. Ils ne sont pas au prix d'un matériel neuf, de dernière génération ou en état de marche comme ceux que la France envoie", estime le général Pellistrandi. Mieux communiquer D'autre part, l'appui de la France ne se limite pas à une aide directe. Il est aussi constitué des unités terrestres et aériennes envoyées en Europe de l'Est, notamment en Roumanie, et des Awacs qui font du renseignement servant aux forces armées ukrainiennes. "La France joue un rôle essentiel dans la défense européenne en plus des engagements qu'elle a à l'étranger comme au Sahel, c'est un coût que supporte la France et que n'ont pas les autres pays européens", note le général Pellistrandi. Quant aux chars Leclerc, le général signale qu'il s'agit d'un stock stratégique nécessaire pour la formation, le remplacement en cas de problème et pour faire face à des imprévus. Les donner imposerait de fournir à la fois des formations longues et coûteuses et disposer de pièces pour réparer ceux qui seraient endommagées. La France devrait-elle plus communiquer sur l'aide qu'elle apporte à l'Ukraine? "Il est urgent dans ces conditions que la clarté soit faite sur l’ampleur de notre effort, si l’on veut éviter de nourrir les critiques ou, pis encore, de subir l’humiliation de ne plus être pris au sérieux", déclare François Heisbourg. Sur ce point, le général Pellistrandi le rejoint. "Nous ne communiquons peut-être pas assez, mais on ne peut pas nous reprocher de ne pas faire". La France se prépare à faire mieux et produire plus et plus vite. C'est le message adressé début septembre par le ministre des Armées, Sébastien Lecornu et attendu par les industriels de l'armement. Ensemble, ils ont annoncé leur volonté à s'engager et s'adapter à l'"économie de guerre" dans laquelle est entrée la France avec le conflit en Ukraine.
  23. Les projet de biométhane pourrait couvrir 3 à 4 % des besoins en gaz français. L'Etat en passe de débloquer 5,5TWh de projets de gaz renouvelable 23/09/2022 | 19:29 PARIS (Reuters) - Le ministère de la Transition énergétique a pris vendredi deux mesures réglementaires très attendues par les agriculteurs pour accroître la capacité de production de biométhane en France, redonnant un peu de souffle à une filière en berne à l'heure d'une crise énergétique majeure. Une première mesure vise à revaloriser les tarifs d'achat du biométhane des projets déposés à partir de 2020 pour tenir compte de l'inflation. Une deuxième mesure vise à allonger les délais de mise en service des projets qui ont pris du retard. Selon des données officielles, 920 projets avec une capacité totale de 18 térawattheures (TWh) par an sont actuellement en cours d'instruction ou en construction. La plupart de ces projets sont portés par des agriculteurs désireux de valoriser leurs déchets agricoles et de diversifier leur revenus. S'ils aboutissaient tous, ils pourraient représenter 3,7% de la consommation annuelle en gaz du pays. Il s'agit d'un taux non négligeable à l'heure où les pays européens cherchent à diversifier leurs approvisionnements en gaz face aux menaces de la Russie d'interrompre complètement ses livraisons, sur fond de guerre en Ukraine. Mais un peu moins de la moitié de ces projets ont un délai de mise en service qui expire dans les 12 prochains mois, selon le ministère. S'ils dépassent ce délai, ils ne bénéficieront plus des tarifs négociés avec l'Etat aussi longtemps que prévu, ce qui diminue leur rentabilité et risque de rendre leur financement plus difficile auprès des banques. A cela s'ajoute l'explosion des prix des matériaux de construction qui fait hésiter de nombreux agriculteurs. Dans ce contexte, seuls 20% des projets auraient vu le jour, dit-on au cabinet de la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, où l'on fait l'hypothèse qu'avec ces mesures, ce taux de réalisation sera porté à 30%. LES ACTEURS DU BIOMÉTHANE SATISFAITS Pour les acteurs du gaz renouvelable, ces mesures, qui étaient très attendues, envoient un signal fort. L'allongement des délais de mise en service pourrait notamment débloquer l'équivalent de 5,5 TWh par an entre 2023 et 2024. "C'est un vrai soulagement", réagit Louis Chevalier, un agriculteur de la Vienne qui a jusqu'à octobre pour bénéficier du tarif d'Etat sur une période de 15 ans. Bloqué par un recours déposé par les riverains, il attend une décision du tribunal administratif d'Orléans depuis deux ans et demi. Il bénéficie maintenant de 18 mois supplémentaires pour obtenir cette décision et achever, le cas échéant, la construction de son unité de méthanisation. L'arrêté indexant les tarifs d'achat sur l'inflation devrait également relancer le secteur. La filière est en décroissance depuis que le gouvernement a choisi de diminuer les tarifs d'achat en 2020 pour pousser les acteurs à se rentabiliser davantage. De 168 nouveaux projets déposés en 2020, on est passé à 72 en 2021 et 35 au premier semestre 2022. Selon Marc Schlienger, délégué général du Club biogaz ATEE, les tarifs augmenteraient de 10 à 11% par rapport à ceux de 2020-2021. "Cela va redonner du souffle", dit-il. Les acteurs du biométhane attendent maintenant d'être fixés sur les délais de contentieux, qui sont au coeur des blocages. Le ministère de la Transition énergétique dit travailler sur un décret pour plafonner les délais nécessaires aux juridictions pour rendre leur décision en cas de recours, en marge de son projet de loi d'accélération sur les énergies renouvelables. Ce délai serait de dix mois par étage de contentieux, soit au maximum deux ans et demi pour obtenir une décision finale, précise-t-on au cabinet de la ministre. Il a été décidé de maintenir à trois le nombre de juridictions qu'il est possible de saisir, contrairement au secteur éolien où le nombre de contentieux possible a été limité. "Ça a été un choix concerté", explique-t-on. "On était soucieux de préserver les droits de la défense."
  24. A force de croire que des politiques non conventionnelles vont résoudre tous les problèmes on fini par mettre son pays dans des impasses ... Exemple aux UK. La livre anglaise est à un plus bas de 38ans ... L"euro n'est pas au mieux non plus mais permet au moins d'acheter le pétrole à bon compte. Le dollar met à genoux l'euro et la livre, proche du plus bas niveau de son histoire 23/09/2022 | 20:36 Avec cours actualisés et commentaires d'analystes LONDRES (awp/afp) - Le dollar a lancé vendredi un nouvel assaut contre l'euro et la livre, qui s'est approchée du plus bas niveau de son histoire après la présentation, au Royaume-Uni, de mesures budgétaires jugées très coûteuses par le marché. La livre est descendue jusqu'à 1,0863 dollar pour la première fois depuis 1985, non loin du record absolu enregistré cette année-là, soit 1,0520 dollar. La devise britannique a perdu plus de 7% en dix jours, un mouvement d'une ampleur très rare sur le marché des changes. Le nouveau gouvernement britannique de Liz Truss a dévoilé vendredi une série de mesures de relance budgétaire, qui prévoient notamment la prise en charge d'une partie de la facture d'énergie des ménages et le renoncement à une série de hausses d'impôts. L'ensemble devrait contraindre le Royaume-Uni à emprunter 72 milliards de livres supplémentaires sur les marchés, ce qui inquiète les opérateurs. "Entre le Brexit, le retard de la Banque d'Angleterre pour remonter ses taux et maintenant la politique budgétaire, je pense que le Royaume-Uni restera dans l'Histoire comme une des pires gestions macroéconomiques d'un grand pays depuis longtemps", a accusé l'ancien secrétaire américain au Trésor, Larry Summers, qui voit potentiellement la livre atteindre la parité avec le dollar. "La livre sterling est en danger", a mis en garde George Saravelos, analyste chez Deutsche Bank, qui note que la devise chute alors même que les taux d'emprunt de la dette britannique augmentent, "ce qui est très rare dans une économie développée". "Nous nous inquiétons de voir la confiance des investisseurs dans le Royaume-Uni s'éroder rapidement", ajoute-t-il. "La probabilité d'un resserrement monétaire plus agressif" de la Banque d'Angleterre (BoE) "s'est élevée, avec les taux" britanniques, qui ont pris plus d'un demi-point en deux jours pour l'emprunt à 10 ans, au plus haut depuis début 2011, a commenté Craig Erlam, d'Oanda. "Vers la récession" La situation est telle que les cambistes évoquent désormais l'hypothèse d'une réunion d'urgence de la BoE, avec à la clef une hausse de taux anticipée, citée par Erik Nelson, de Wells Fargo. "Cela enverrait le mauvais message aux marchés", met en garde Christopher Vecchio, de DailyFX, car ces réunions non prévues "signifient que la situation est très tendue, dramatique." Si elle a été particulièrement malmenée, la livre sterling n'a pas été la seule à souffrir vendredi. L'euro est tombé à un nouveau plancher depuis 20 ans, à 0,9681 dollar pour un euro. La monnaie unique est de plus en plus mal positionnée face au billet vert, car "les inquiétudes s'accroissent" quant à la trajectoire économique du Vieux Continent, a souligné Joe Manimbo, de Convera. L'indice PMI Flash de S&P Global a mis en évidence, vendredi, un nouveau recul de l'activité économique en zone euro en septembre, à son plus bas niveau depuis 20 mois. Pour Joe Manimbo, c'est "un nouveau pas vers la récession". L'Europe pâtit de la comparaison avec l'économie des Etats-Unis, qui demeure vigoureuse, et avec la banque centrale américaine (Fed), qui a encore monté d'un cran la pression contre l'inflation mercredi. Les mouvements brutaux de vendredi "rappellent ce qui s'est passé au début de la pandémie en 2020, lorsque le monde paniquait à l'idée d'une récession mondiale", considère Christopher Vecchio. A l'époque, la dislocation des marchés avait été telle que la Fed était intervenue massivement pour les stabiliser. Mais cette fois, prévient l'analyste, elle n'a pas intérêt à agir. "La Fed voit le dollar fort comme une bénédiction", fait-il valoir. "Dans une certaine mesure, cela aide à protéger l'économie (américaine) contre les pressions inflationnistes." Quant à une intervention coordonnée entre plusieurs pays sur le marché des changes, "nous sommes entrés dans une ère de la dé-mondialisation, des intérêts concurrents, dans laquelle la volonté politique de faire quelque chose ensemble a grandement diminué", selon Christopher Vecchio.
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