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herciv

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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. Une qui est évidente ce sont les deux océans arctique et antartique. Mais on sait aussi déjà que la Chine ne compte pas resté absente de l'Atlantique et de la méditérannée. Je rappel que la Chine exploite le port du Pyrée et qu'elle n'a aucun intérêt à laisser tomber cette emprise. Pour l'instant il n'y a pas de conrte-exemple. Mais le risque c'est que en cas de conflit direct il ne peut pas y avoir de perdant ou c'est la catastrophe. Parce que le perdant risque de ne pas hésiter à engager le feu nucléaire. On court donc vers des conflits très long sans solution aucune. Le Koweit était OTAN ? Totalement. Mais c'est surtout une arme qui va avoir de grosses conséquences sur les flux commerciaux maritimes.
  2. Il est clair que cette décision là doit être cohérente avec les récentes annonces. Mais les bruits de couloir qu'on a eu il y a quelques mois sont encourageants.
  3. Le théâtre sera mondiales pas uniquement indo pacifique et ça se verra très vite sur les flux commerciaux.
  4. La première alliance ne se fera pas avec l'Inde. C'est une quasi certitude. La menace chinoise sur l'Inde bien qu'existante n'est pas existentielle. L'Inde à intérêt à rester non aligné et tout porte à croire que c'est bien le choix qu'elle a fait. l'Inde se pose de plus en plus comme un autre adversaire des Chinois mais aussi des USA avec leur propre agenda. Le théâtre sera mondiales pas uniquement indo pacifique
  5. L'articulation avec l'intimité stratégique avec les australien est le point que je n'ai pas encore compris dans les dernières déclaration de Macron. Pour les Rafales dans le pacifique par contre c'est cohérent. Indépendance ne veut pas dire désarmement.
  6. 1 - Parce que la nature a horreur du vide. Hors la Chine a une vision mondiale donc sur toute les mers du globe. 2 - D'autre part les US ne laisserons plus des puissance régionales émerger comme par exemple autour de la mer rouge. 3 - Les US seront aussi obligé de faire de la réassurance dans des zones comme la Méditerranée. Bref 6 d'un coup rien qu'en terme de permanence çà n'est pas faisable parce que pendant ce temps là les 6 autres sont à quai.
  7. Tu est dans le vrai mais ce faisant tu occultes une partie importante du discours. Macron affirme l'autonomie décisionnelle de la France par rapport au US et par rapport à l'OTAN. Cette affirmation place la France dans un cadre identique à celui d'à peu prêt la moitié de la planète. Celui du non alignement et de l'indépendance. Pour montrer notre force il ne faut pas simplement avoir une armée, il faut montrer qu'on n'est pas isolé et que notre position est celle qui donne le plus de perspective d'avenir à notre pays. La conséquence d'un tel choix c'est que la France va réfléchir à son modèle d'armée dans ce cadre. Nos armées devront être prêtes à s'engager autant au côté des Indiens que des US ou même seule même si l'uns ou l'autre n'est pas d'accord. C'est l'affirmation de l'indépendance de nos armée et de la continuité de nos investissements militaires. C'est autrement plus intéressant que l'annonce d'un budget exceptionnel de 100 milliard ou de la volonté de leadership dans la défense anti-aérienne, qui ne sont que quelques miettes d'un gâteau que les US pourront bientôt retirer en fonction de leur bonne volonté. Il y a de la cohérence et c'est autrement plus lisible pour nos partenaires africano-arabo-indo-pacifique. Je dirais que le puzzle se met en place et que la déclinaison pour notre BITD devrait suivre avec la prochaine LPM.
  8. Je cite ton lien parce que tu viens de comprendre que j'ai raison juste en le lisant : L'extraterritorialité du droit américain est le nom donné à l'ensemble des dispositions du droit américain qui peut être appliqué en-dehors des frontières des États-Unis à des personnes physiques ou à des personnes morales de pays tiers. Ca te force à parler de personne alors qu'au début tu parlais de citoyen. Maintenir un rang culturel est malgré tout un objectif étatique qu'on lie en général au Softpower. La pyramide de Maslow est, comme tout modèle, une approximation de la réalité. Elle est enseigné dans toute les universités comme une référence. Tu peux la discuter comme tu veux. Elle reste un modèle. Si tu veux discuté de ma vision de la France je viens d'écrire un post sur le sujet. Il ne devrait pas beaucoup te surprendre. Je suis très en phase avec les annonces de Macron.
  9. Encore une fois même la flotte US est limitée. 12 PA devant assurer une présence mondiale permanente. Au mieux les US ne pourront aligner que 2 PA simultanément en un point du globe.
  10. L'Allemagne va devoir vider ses caisses car elle ne pourra plus compter sur le commerce extérieure pour financer ses dépenses de réarmement. Elle aussi va devoir faire du déficit et faire face à des agitations sociales. La seule France a tiré 300 millions d'obus en 14-18 ... Le seule problème qu'on a c'est le timing. A-t'on le temps de basculer notre économie en économie de guerre ? Sûrement compte tenu de l'enlisement russe en Ukraine. Mais je dirais que çà n'est pas l'enjeu.
  11. Pas défaitiste. Back to real politick cf mon post ici :
  12. Soit on suit les anglo-saxons qui ne sont fiables sur rien même pas nos possessions outre-mer, soit on tient compte du bordel actuel pour réfléchir à notre position. Tu l'as dit plus d'une fois, notre allié allemand ne nous respecte pas, notre allié polonais ne nous respecte pas, nos alliés nord européens ne nous respectent pas. Pareil avec l'Espagne et l'Italie, la Suisse. On fait de la réassurance pour tous ces pays mais il n'y a aucun retour de balance juste une longue suite de coup de Jarnac. Nous sommes marginalisé en Europe ni plus ni moins. Il suffit de suivre le F-35 pour savoir à quel point on est à côté de la plaque. Il ne reste pas grand monde en Europe avec qui on peut travailler sur un pied d'égalité sans que çà se termine par une invocation des US. Ca c'est pour le constat. La vrai question c'est qu'est-ce qu'on fait maintenant. On rentre dans le rang ? On a été utilisé comme paillasson depuis très longtemps. Quelle garantie que çà ne va pas continuer : aucune bien évidemment et çà va se terminer par la marginalisation de notre industrie de défense et de tout notre appareil industriel avec lui. Regardes comment les allemands veulent qu'on mette à leur disposition notre territoire pour faire passer un gazoduc vers l'Espagne. Adopter une attitude franche de non alignement comme de nombreux pays l'ont déjà fait ? L'Inde par exemple, est-ce que elle compte se coucher devant la Chine pour autant ? Non évidemment. Si la Chine l'y contraint elle fera la guerre. Elle ne veut simplement pas se retrouver embarquées dans les aventures US avec le timing US. Elle veut garder son propre timing, ses propres intérêts. Pourquoi veux-tu qu'il en soit autrement pour nous ? Ce faisant économiquement, diplomatiquement, elle devient incontournable même par nos amis européens. Elle va donc accéder à un rang de puissance majeure. Et dans ces conditions elle va aussi devoir se constituer des alliés. Pourquoi pas nous ? Suis le Rafale. Il y a déjà une diplomatie liée dont l'adoption du rafale n'est que la partie émergée. Cette diplomatie c'est le non alignement. Alignement sur la Chine et la Russie ? Sans commentaire. Personne ne veut de çà en France et évidemment pas Macron. Reste à décliner ce non alignement dans la pratique envers nos "amis" de l'OTAN et de l'UE. Que fera-t'on si les US invoque l'OTAN à Taïwan ? Cette question tu peux la poser à tous les pays de l'OTAN, Allemagne en particuliers dont les débouchés économiques sont très largement chinois. D'un seul coup l'Allemagne devra renoncer à 100 milliard de revenu annuel. Ils n'ont pas encore intégré çà dans leur modèle mais çà va venir parce que exporter aux US ne sera pas une alternative. La seule possibilité c'est de convertir leur industrie en une industrie de guerre et de vendre en Europe ... Ce qui a commencé avec le discours de Scholz. Là où les allemands sont dans la panade c'est qu'ils vont être en concurrence directe avec l'industrie US. Ils vont donc devoir d'abord étouffer la concurrence italienne, espagnole, suédoise en espérant (à tord à mon avis) que l'espace créé ne soit pas combler par les l'industrie US. Le discours de SCHOLTZ met donc toute l'Europe face à ses contradictions. D'un côté il y a les US et leur puissance qui vont tâcher de capter tous les dividendes de la guerre. De l'autre il y a les miettes d'un gâteau qui ne sera plus mondial mais seulement européen pour les européens. L'Europe n'est là que pour servir de réservoir de viande fraiche pour les guerres US et son appauvrissement est la conséquence de ce modèle. Là-dedans La France va devoir jouer le rôle d'une alternative démontrant que l'Europe tout entière peut exister comme un bloc autonome non aligné. Ce jeux Macron a commencé à le mettre en place. Mais çà ne date pas d'aujourd'hui. Contrairement à l'Allemagne notre gâteau économique et diplomatique ne vas pas être restreint à la seule Europe. J'ai un frère vivant en Allemagne qui a une très bonne place dans une entreprise Indienne énorme (WIPRO) depuis quelques mois. Il est activé par le ministère des affaires étrangère comme relais ... Si tu suis ma pensée tu comprendras que ces mouvements vont être généralisés entre la France et beaucoup d'autres pays non européen. Macron est en train de mettre la France en état de marche et économiquement on souffre déjà moins que nos voisins et oui c'est grâce à quelques boucliers qui vont coûter chers à nos finances. Je peux t'assurer que les retour d'autres industriels que j'ai de mon frère sur les mesures misent en place par Macron sont excellents. Crois moi il y a de la cohérence dans tout cela. Le plan B est activé depuis longtemps. Mais est-ce que les critères de Maastricht vont résister à ce nouveau monde ? Non évidemment mais Maastricht c'est l'ancien monde. Celui où le gâteau était mondial. L'Europe va devoir être entièrement réinventée ou devenir un rêve.
  13. La France et l'Europe doivent bâtir une «indépendance géopolitique» par rapport au «duopole» sino-américain, a observé le chef d'État français. «Nous n'avons pas à être sommés de choisir», «nous devons partout pouvoir garder cette liberté d'action», a-t-il poursuivi. «Nous ne sommes pas prêts à avoir une stratégie de confrontation avec la Chine dans l'espace Indo-Pacifique (...). Nous ne sommes pas dans une logique confrontationnelle et nous ne considérons pas que des alliances qui ont été structurées pour certaines oppositions doivent s'étendre sur l'espace Indo-Pacifique», a-t-il encore répété devant les ambassadeurs français. Concernant les États-Unis, M. Macron a souligné la «forte» convergence de valeurs avec Washington. Mais «nous n'avons jamais été ni aligné ni vassalisé derrière quelque puissance que ce soit», a-t-il tranché.
  14. Aucune importance. On est marginalisé en Europe.
  15. EH bien. Je pensais bien que cette direction serait tentée mais elle va être difficile à tenir. C'est une annonce majeure. Mais c'est ce qui arrive à force de se faire marginalisé dans des alliances dans lesquelles on a pourtant été fondateur. - Elle nous rapproche de nombreux pays qui ont déjà choisi cette voie comme l'Inde ou les pays Arabes et probablement les pays d'Amérique du Sud ou d'Afrique - Mais elle nous éloigne de l'OTAN et de l'Europe qui ont choisi dans leur grande majorité les US. - Enfin elle propose une alternative à la volonté allemande de prendre le lead sur l'armement européen. La Grèce pourrait suivre parce qu'elle est très lié à la Chine et à L'Inde. Le F-35 n'étant qu'un moyen de la détourner de ces alliances. La Turquie vient d'affirmer le droit de l'Ukraine et donc son alignement sur les US.
  16. herciv

    La Force aérienne suisse

    Ils en sont tous capables sans aucun doute.
  17. Sud-est de Bakmut les russes avancent mais lentement :
  18. J'ai écouté le discours de Macron. Il rappelle essentiellement au chancelier qu'il reprend des idées portées par la France depuis longtemps. Macron s'assure simplement que le copyright n'est pas enregistré par Scholtz.
  19. herciv

    Marine sud-coréenne

    C"est xav qui a levé le premier le lièvre : https://www.thedrive.com/the-war-zone/south-korea-drops-aircraft-carrier-ambitions-doubles-down-on-submarines La Corée du Sud abandonne son projet de porte avion (et de f-35 B qui va avec ?) pour un programme de sous-marin plus ambitieux. es plans ambitieux de la Corée du Sud pour construire son premier porte-avions, connu sous le nom de CVX, semblent être sérieusement menacés, avec la nouvelle que le projet n’a pas été financé dans le cadre du budget de la défense proposé par le pays pour 2023. Cela soulève également des questions sur les plans de Séoul d’exploiter des chasseurs furtifs F-35B, mais devrait être une bonne nouvelle pour sa flotte de sous-marins, qui est destinée à recevoir plus de financement, y compris pour les sous-marins d’attaque de classe Dosan Ahn Changho capables de lancer des missiles balistiques. La confirmation que le CVX ne sera pas financé en 2023 est venue hier de Naval News, qui avait déjà prédit que le programme de porte-avions de la Corée du Sud pourrait être perdant dans le prochain budget de la défense. Un modèle du design CVX de Hyundai Heavy Industries (HHI), exposé à l’International Maritime Defense Industry Exhibition 2021 (MADEX 2021) l’année dernière. Capture d’écran YouTube La proposition de budget de la défense du gouvernement pour 2023 a été publiée mardi et appelle à un total de 57,1 billions de wons, soit environ 42,5 milliards de dollars, soit une augmentation de 4,6% par rapport à cette année. Le budget de la défense pour 2022 a été fixé à 54,6 billions de wons, soit environ 40,6 milliards de dollars. Sur le total de 2023, 17 000 milliards de wons (soit environ 12,7 milliards de dollars) sont alloués à de nouveaux programmes d’acquisition, soit une augmentation de deux pour cent, le reste devant être dépensé pour les coûts de fonctionnement quotidiens de l’armée, y compris les salaires et l’entretien. Vendredi, la proposition de budget sera soumise à l’approbation de l’Assemblée nationale. Le programme CVX est le perdant le plus médiatisé du budget proposé et semble être victime à la fois de l’évolution des priorités, compte tenu de la menace nucléaire nord-coréenne, et peut-être aussi de la portée de plus en plus ambitieuse de la conception du porte-avions lui-même. En particulier, cependant, la nouvelle administration présidentielle de Yoon Suk Yeol met l’accent sur des positions politiques significativement différentes de celles de son prédécesseur, y compris une approche plus belliciste envers la Corée du Nord. Auparavant, le programme LPX-II de la Corée du Sud prévoyait une conception de navire d’assaut amphibie élargie qui serait capable d’accueillir des jets F-35B à décollage court et à atterrissage vertical (STOVL), un peu comme les propres conceptions de la marine américaine. Un rendu antérieur du transporteur sud-coréen proposé, à l’époque encore connu sous le nom de LPX-II. Ministère sud-coréen de la Défense Plus récemment, le projet CVX a donné lieu à la conception d’un porte-avions remarquablement grand, comprenant des superstructures d’îles jumelles et une rampe de décollage « saut à ski », deux caractéristiques que l’on trouve dans la classe Queen Elizabeth de la Royal Navy britannique. Cette conception particulière, de Hyundai Heavy Industries (HHI), aurait été de 850 pieds de long, aurait eu une largeur de 200 pieds, aurait un déplacement à pleine charge d’environ 45 000 tonnes et aurait pu exploiter jusqu’à environ 20 F-35B. Parmi les autres caractéristiques notables de la conception de l’HHI, citons une zone de pont auxiliaire à l’arrière pour l’exploitation de petits drones à voilure tournante et un pont de puits adapté à partir duquel déployer des véhicules de surface sans pilote (USV) et des véhicules sous-marins sans pilote (UUV). Une autre proposition CVX, de Daewoo Shipbuilding & Marine Engineering (DSME), était un peu plus conventionnelle, sans la rampe de décollage sur la proue mais toujours avec une superstructure à deux îles. Ce navire de guerre aurait fait 860 pieds de long, 150 pieds de large, et aurait eu un déplacement d’environ 45 000 tonnes. Il aurait eu la capacité de 16 F-35B et six hélicoptères moyens simultanément. Un modèle du design CVX rival de DSME. Capture d’écran YouTube Ces deux conceptions CVX étaient considérablement plus grandes que l’hélicoptère actuel de la plate-forme d’atterrissage de classe Dokdo (LPH) de la marine de la République de Corée, qui mesure 652 pieds de long, 101 pieds de large et a un déplacement de 19 500 tonnes. Alors que ces deux conceptions CVX étaient basées sur des STOVL F-35B, il y avait même des signes que Séoul pourrait envisager un transporteur encore plus grand et plus performant, peut-être même équipé d’un pont incliné, d’une rampe de décollage et d’un équipement d’arrêt. Cela aurait permis des opérations de décollage court mais de récupération arrêtée (STOBAR), peut-être par une version navalisée du chasseur de nouvelle génération KF-21, ou des types de drones plus grands. De toute évidence, un transporteur de toute nature capable d’opérations aériennes à voilure fixe aurait été un nouveau développement important pour la Corée du Sud – et aussi un investissement colossal. Chacun des porte-avions de la classe Queen Elizabeth de la Royal Navy, par exemple, a coûté aux contribuables environ 2,3 milliards de livres sterling, soit environ 2,85 milliards de dollars, avec des coûts d’exploitation annuels d’environ 96 millions de livres sterling, soit 112 millions de dollars, sans tenir compte de l’aile aérienne. Dans le passé, le nouveau transporteur sud-coréen aurait un prix probable d’environ 1,83 milliard de dollars, ce qui semble très optimiste, et le coût des F-35B devrait être ajouté à ce puits. L’acquisition de 20 F-35B devrait coûter à Séoul environ 2,7 milliards de dollars. La Corée du Sud exploite déjà le décollage et l’atterrissage conventionnels F-35A, avec une commande de suivi qui devrait inclure des F-35B capables de transporter, Ici, des F-35A de l’US Air Force et de la Republic of Korea Air Force volent ensemble au-dessus de la Corée en juillet 2022. Photo de l’US Air Force par l’aviateur principal Trevor Gordnier Auparavant, les responsables de DSME avaient déclaré qu’un contrat de conception pour CVX pourrait être attribué en 2022 et qu’on s’attendait à ce que la Corée du Sud puisse même avoir un transporteur prêt à être mis en service d’ici le début des années 2030. Tout cela semble maintenant de plus en plus improbable, l’avenir de l’ensemble du projet de porte-avions semblant douteux, bien qu’il soit possible que la Corée du Sud puisse encore trouver une utilisation pour les F-35B, peut-être sur ses navires d’assaut amphibies à grand pont existants, bien qu’ils aient probablement besoin de modifications importantes. Il serait peut-être plus réaliste de les exploiter à partir de bases terrestres. Cela permettrait aux jets d’être dispersés pour survivre, en évitant les pistes qui seraient vulnérables aux frappes de missiles nord-coréens. En outre, les portées impliquées conviendraient au F-35B et la Corée du Sud bénéficierait de l’exploitation déjà du décollage et de l’atterrissage conventionnels F-35A. Outre le coût même, il semble que l’utilité d’un porte-avions soit de plus en plus remise en question, en particulier en ce qui concerne un conflit potentiel avec le Nord. Bien qu’il soit sans aucun doute un symbole impressionnant de la puissance maritime et qu’il aide à suivre le rythme de la Chine et du Japon, un porte-avions ne correspond pas nécessairement au soi-disant « système à trois axes » qui est de plus en plus promu comme un principe central de la posture de défense de Séoul sous la nouvelle administration. Le système à trois axes est destiné à développer une architecture de défense plus large qui peut mieux répondre à une éventuelle attaque nucléaire de la Corée du Nord. Tout d’abord, il y a l’élément de la chaîne de destruction qui est destiné à mener une frappe préventive contre les installations nucléaires et de missiles de Pyongyang pour défendre Séoul, si cela est jugé nécessaire. Deuxièmement, le réseau coréen de défense aérienne et antimissile est destiné à détruire les missiles balistiques nord-coréens ciblant le Sud une fois qu’ils ont été lancés. Troisièmement, il y a le programme coréen de punition et de représailles massives, ou KMPR, également connu sous le nom de réponse écrasante, un effort visant à développer des moyens de riposter contre la Corée du Nord, en utilisant des armes conventionnelles, si Pyongyang lançait une première frappe. Des gens regardent un écran de télévision montrant une émission d’information avec des images d’un essai de missile nord-coréen, dans une gare de Séoul le 25 mai 2022, après que la Corée du Nord a tiré trois missiles balistiques vers la mer du Japon. Photo de JUNG YEON-JE/AFP via Getty Images La flotte de sous-marins en développement rapide de Séoul devrait jouer un rôle majeur au sein de KMPR, le système à trois axes devant recevoir 5,3 billions de wons, soit environ 3,9 milliards de dollars de financement au total, soit une augmentation de 9,4% par rapport aux chiffres de 2022. Après tout, les derniers sous-marins d’attaque diesel-électriques de classe Dosan Ahn Changho de Séoul, également connus sous le nom de KSS-III, ont été conçus dès le départ pour fournir le type de capacité de frappe conventionnelle survivable que le plan KMPR exige. La cérémonie de mise en service du Dosan Ahn Changho, le 13 août 2021. Le Bien sûr, dans un conflit hypothétique avec la Corée du Nord, CVX pourrait également lancer des missions offensives à distance d’impasse en utilisant ses F-35 furtifs, bien que, comme The War Zone l’a souligné dans le passé, un porte-avions n’est pas le mieux adapté au type de campagne qui pourrait être menée contre le Nord. Selon la proposition de budget 2023, le programme de sous-marins KSS-III recevra 248,6 milliards de wons, soit environ 185 millions de dollars. La classe Dosan Ahn Changho place la Corée du Sud dans un groupe restreint de pays qui exploitent des sous-marins dotés d’une capacité de missile balistique lancé par sous-marin, ou SLBM. Fait inhabituel pour un SLBM, l’arme sud-coréenne a une ogive conventionnelle. Des essais d’éjection sous-marine réussis d’un SLBM du premier de ces sous-marins auraient été effectués pour la première fois vers septembre de l’année dernière. Ce sous-marin de première classe a été déployé en mer le mois dernier pour commencer sa première patrouille opérationnelle. Une vidéo officielle qui a été préparée pour la cérémonie de mise en service du Dosan Ahn Changho, le premier des bateaux KSS-III: La classe Dosan Ahn Changho est nettement plus grande que les sous-marins sud-coréens précédents, avec environ 3 800 tonnes immergées, et est équipée d’un système de propulsion indépendant de l’air à pile à combustible. Chacun des trois bateaux initiaux du lot I a une capacité de six tubes SLBM, bien que ceux-ci puissent également être chargés de missiles de croisière. Peu de détails sont connus sur le SLBM lui-même, qui est diversement nommé Hyunmoo 4-4 ou K-SLBM. Les rapports suggèrent que le missile a une portée de 311 miles et qu’il pourrait s’agir d’une variante navale du missile balistique Hyunmoo 2B. Le SLBM sud-coréen serait basé sur le missile balistique à courte portée hyunmoo 2B basé au sol. SIPA VIA AP Le SLBM n’est que l’un des nombreux programmes de missiles que Séoul a développés en réponse à l’expansion des capacités de missiles de la Corée du Nord. Bien que certaines d’entre elles soient des armes terrestres plus puissantes, un SLBM offre une option beaucoup plus résistante, ce qui est particulièrement important compte tenu du risque d’une frappe préventive du Nord. En général, les projets de missiles de Séoul ont été rendus possibles par la levée d’une série de restrictions antérieures sur la portée des missiles, qui existaient dans le cadre d’un accord bilatéral avec les États-Unis. Ces limites ont été entièrement supprimées en vertu d’un accord entre le président américain Joe Biden et l’ancien président sud-coréen Moon Jae-in. Les présidents Joe Biden et Moon Jae-in participent à une conférence de presse conjointe à la Maison Blanche le 21 mai 2021. Moon Jae-in a été le deuxième dirigeant mondial à être accueilli par Biden à la Maison Blanche. Photo par Anna Moneymaker/Getty Images De toute évidence, les missiles à longue portée en général, et les SLBM transportés par les sous-marins KSS-III, jouent carrément dans la doctrine KMPR. Si le Nord lançait une attaque nucléaire, la capacité de survie des sous-marins devrait permettre une réponse conventionnelle, même si des missiles terrestres ont peut-être déjà été retirés. De cette façon, les SLBM pourraient être ciblés contre des cibles du régime et des installations de commandement et de contrôle, les frappant avec beaucoup moins de préavis et plus de puissance cinétique qu’un barrage de missiles de croisière. Le fait que cette quasi-deuxième frappe existe devrait également aider à dissuader l’agression nord-coréenne. Il est important de noter que les sous-marins armés du porte-avions et du SLBM offriraient à la Corée du Sud des moyens de projeter sa puissance au-delà du contexte d’un conflit péninsulaire. Le projet de transporteur en particulier semblait concerner plus que la Corée du Nord, avec une pertinence également pour les contingences potentielles impliquant des rivaux régionaux comme la Chine et le Japon. La position apparemment changeante de la nouvelle administration à l’égard de la Chine pourrait également avoir contribué à la réduction du financement de CVX. Enfin, un porte-avions aurait également permis une participation plus importante à des manœuvres navales à grande échelle avec les États-Unis et d’autres, un peu comme les exercices qui se déroulent actuellement dans le Pacifique occidental. Contrairement à l’effort du porte-avions, cependant, le programme de sous-marins de Séoul semble être très en plein essor. Les bateaux du lot II de la classe Dosan Ahn Changho devraient augmenter la capacité slBM de six tubes à 10. Au-delà de cela, il y a également eu des discussions sur une éventuelle conception de sous-marin à propulsion nucléaire. Avec la suppression des restrictions précédentes sur les missiles, ces sous-marins (et les précédents) pourraient également être armés de nouveaux SLBM avec une portée considérablement plus grande. Et, bien que l’initiative KMPR soit actuellement basée sur les armes conventionnelles, il y a longtemps eu des spéculations selon lesquelles Séoul pourrait éventuellement s’engager à développer des ogives nucléaires. Les SLBM seraient un choix évident pour ceux-ci s’ils étaient poursuivis. Ce qui est particulièrement remarquable à propos du programme SLBM en plein essor de la Corée du Sud, c’est qu’il semble menacer rapidement d’éclipser celui du Nord. Alors que Pyongyang a fait défiler des SLBM dotés d’armes nucléaires sur une base assez régulière, ses efforts pour les mettre en œuvre dans le cadre d’une dissuasion maritime significative n’ont jusqu’à présent obtenu qu’un succès très limité. Le Pukguksong-5 SLBM nord-coréen, qui a été dévoilé lors d’un défilé en janvier 2021. Agence centrale de presse coréenne En plus de la capacité SLBM, qui pourrait également permettre à Séoul de réduire sa dépendance à l’égard des États-Unis en matière de dissuasion, les sous-marins peuvent également assumer de nombreux autres rôles dans un conflit potentiel avec la Corée du Nord, y compris des frappes chirurgicales à l’aide de missiles de croisière, la pose de mines, l’insertion de forces spéciales et, surtout, la chasse aux propres sous-marins armés slbm de la Corée du Nord, la classe Sinpo. À l’heure actuelle, il semble que Séoul ait décidé que les avantages d’une force sous-marine armée de SLBM l’emportent sur le potentiel d’un porte-avions, du moins pour l’instant.
  20. C'est une seconde source qui donne cette info. J'ai mis ce matin un autre lien parlant de la même chose.
  21. Un petit problème de backup à venir ? Zonebourse Le test de stress montre que l'Allemagne devrait prolonger la durée de vie de 2 centrales nucléaires - document 01/09/2022 | 20:30 Les résultats préliminaires d'un test de résistance du réseau électrique montrent que l'Allemagne devrait prolonger la durée de vie de deux de ses trois réacteurs nucléaires restants au-delà de la fin de l'année, a rapporté jeudi le journal allemand Handelsblatt, citant des sources industrielles. Les opérateurs du réseau ont procédé à des tests de résistance du système de transmission afin d'évaluer les risques d'une escalade de la crise de l'approvisionnement en gaz russe sur le réseau à l'approche de l'hiver, ainsi que l'utilité de prolonger la durée de vie des réacteurs nucléaires. La combustion du gaz a représenté 15,3 % de la production d'électricité allemande l'année dernière. Une source industrielle a confirmé à Reuters que deux des trois scénarios testés suggéraient qu'il était judicieux de prolonger la durée de vie des réacteurs nucléaires Isar II et Neckarwestheim II en Bavière et dans le Bade-Wurtemberg. Un porte-parole du ministère de l'économie a déclaré que les résultats finaux n'étaient pas encore connus, de sorte qu'aucune conclusion ne pouvait être tirée sur la question sur laquelle la coalition gouvernementale allemande est divisée. L'ancienne chancelière Angela Merkel a initié une législation visant à mettre fin à l'utilisation de l'énergie nucléaire d'ici la fin 2022 après la catastrophe nucléaire de Fukushima en 2011, avec une majorité d'électeurs en faveur. Mais les attitudes changent en raison des craintes d'une crise énergétique cet hiver suite à une baisse des livraisons de gaz russe - la coalition tripartite étant elle-même divisée sur la question. Les Verts en particulier ont résisté à la prolongation de la durée de vie des réacteurs nucléaires, le ministre de l'économie Robert Habeck affirmant que cette prolongation permettrait d'économiser tout au plus 2 % de la consommation de gaz. Mais les Libres Démocrates en particulier ont déclaré qu'il valait mieux prolonger la durée de vie pour une période limitée que de remettre en service des centrales au charbon.
  22. Les leçons de morale aux autres sont des habitudes diplomatiques chez tout le monde.
  23. Non tu n'as rien compris. L'extraterritorialité permet d'appliquer des règlements US en dehors des US mais sans qu'aucun citoyen US ne soit impliqué. https://www.clubic.com/disque-dur-memoire/stockage-en-ligne/actualite-435759-le-cloud-de-confiance-europeen-serait-en-realite-toujours-soumis-aux-lois-americaines.html Tu oublis le rang culturel Où as-tu vu ma vision biaisé des intérêts de la France ? Parce que il ne me semble pas l'avoir exposée. Tu connais la pyramide de Maslow ?
  24. C'est pour créer un point de négociation avec l'Allemagne et se mettre en situation d'exiger des contreparties. Le but est de montrer ses muscles.
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