Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

herciv

Members
  • Compteur de contenus

    20 384
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    66

Messages posté(e)s par herciv

  1. il y a 33 minutes, Lecteur de passage a dit :

    Avons-nous lu le même article ?

    "La légitimité d’un ordre collectif ne se décrète pas. Elle se construit historiquement, en faisant émerger des institutions capables d’édicter des principes et de produire des normes qui font autorité. C’est pour cela qu’il faut avant tout consolider les instances multilatérales et les juridictions internationales existantes. Malgré leur faiblesse actuelle, c’est en elles que se trouvent les solutions."

    Ok pour ces institution mais çà ne remplacera pas la politique. Ce sont les chefs politiques internationaux qui doivent agir. La CPI, la CIJ et l'ONU ne peuvent que leur donner des éléments de langage.

  2. Le 30/05/2024 à 17:33, Lecteur de passage a dit :

    Comment mettre fin au conflit israélo-palestinienne ?

    Ben... "tendre la joue gauche" peut-être au lieu de dire "œil pour œil, dent pour dent" ? J'entends déjà certains rire derrière leur clavier, mais si c'était la SEULE solution ?

    Entretien avec Bernard Perret, extraits :

    https://www.la-croix.com/debat/violence-met-tout-monde-danger-moral-2023-11-22-1201291840

    "Nous avons cru au progrès de la civilisation, non sans de bonnes raisons : l’extension de l’état de droit, les juridictions internationales et le développement des échanges économiques sont d’excellentes choses. Mais nous voyons aujourd’hui que la pacification du monde est fragile et que la violence peut tout balayer. Certains responsables politiques ont tendance à oublier que la défense de l’ordre international ne consiste pas à se déclarer du côté des bons contre les méchants. Il me faut le dire ici nettement : la violence n’est justifiable que dans la stricte mesure où elle est au service d’un ordre politique et juridique susceptible d’être reconnu comme juste et légitime par tous. Il ne faut surtout pas confondre cette idée avec celle de « guerre juste », au sens de « guerre morale » motivée par une vision particulière du bien, car rien ne dit que cette vision pourra servir de base à l’édification d’un monde pacifié. Or, le schéma de cet ordre juste et légitime n’est pas donné de manière évidente dans le cas du conflit israélo-palestinien. La légitimité d’un ordre collectif ne se décrète pas. Elle se construit historiquement, en faisant émerger des institutions capables d’édicter des principes et de produire des normes qui font autorité. C’est pour cela qu’il faut avant tout consolider les instances multilatérales et les juridictions internationales existantes. Malgré leur faiblesse actuelle, c’est en elles que se trouvent les solutions."

    "Distinguer le guerrier du terroriste est certes nécessaire pour tenter de civiliser la guerre, mais cette distinction est plus fragile et relative qu’on voudrait le croire. Toutes les guerres charrient leur lot d’atrocités. Quand Israël se pose comme « l’armée la plus morale du monde », cela crée beaucoup de confusion. On retrouve la rhétorique de George Bush, qui opposait le camp du bien à celui du mal. Une telle posture ne laisse aucune place au traitement politique des problèmes. Il y a là une ontologisation du camp du bien, qui est une manière typiquement occidentale de sacraliser la violence. Avec l’idée illusoire que nous, parce que nous serions « civilisés » ou « chrétiens », serions capables de faire un usage humain, modéré et rationnel de la violence. Nous devrions pourtant savoir que vaincre la violence est une entreprise beaucoup plus exigeante. Il faut, pour commencer, refuser d’en faire une source de sens."

    Je crois qu'il y a une erreur fondamentale dans cet article. Il pense que pour trouver une solution à ce conflit c'est à l'intérieur de Israël et des Palestiniens qu'on la trouvera ... puisqu'on parle de violence il y a une constante : elle a une inertie qui fait qu'on ne pourra pas reinhiber ces deux peuples d'un coup de baguette magique. 

    Pour moi la solution est extérieure. Comme pour l'Apartheid. La fin de l'Apartheid a été voulu par la communauté internationale parce que l'époque portait la non violence comme un fait politique majeure.

    Le problème c'est que tous les pays occidentaux qui avait portés cette non violence acceptent la violence d'Israël et de ce fait ont brouillé les cartes politiques.

    Heureusement la CPI et la CJI ont remis du sens dans ces actes. Maintenant il y a une réaffirmation que ces actes ne sont pas justifiables. Ca remet les politiques occidentaux face à leur responsabilité ... Oui mais voilà on parle comment à un chef d'état qui commet de tels actes ? Je pose la question parce que d'ici quelques mois on va peut-être aussi devoir parler à un homme accusé  au pénal qui pourrait bien prendre les rênes d'une super puissance bien aidé par cette condamnation.

    https://www.republicain-lorrain.fr/politique/2024/06/01/condamne-trump-leve-plus-de-50-millions-de-dollars-en-24-heures

    Pendant des années la politique occidental a consisté à dénoncer les crimes et délits de chefs d'état pour dénoncer les états voyous. Maintenant ces arguments ne seront plus utilisables si les voyous ne sont pas dénoncés même quand ils partis des rangs occidentaux.

    • Confus 1
  3. Le 30/05/2024 à 17:08, nemo a dit :

    Ce n'est pas qu'une question du "premier" parce que renvoyer dos à dos occupant et occupé ça laisse un très sale arrière gout. La question plutôt est qui à la main sur une issue politique à ce merdier sans fin? Au vu des dernières décennies la stratégie israélienne pour mettre fin au conflit (on est prié de ne pas rire au fond) a fait la preuve de son échec mais aussi pour beaucoup de son insincérité. Mettre en accusation Israël pour ses crimes au de là de la justice élémentaire c'est politiquement :

    Je ne pose jamais la question du premier dans ce conflit. Je demande toujours celui qui est le plus adulte. La réponse est évidemment Israël qui dispose d'un état. Normalement c'est à l'adulte de porter la responsabilité. de l'arrêt de ces massacres et de doter le peuple d'en face d'un état.

    • Upvote (+1) 2
  4. Il y a 2 heures, herciv a dit :

    En effet, les images du crash montrent l’avion décollant en mode Short Takeoff and Vertical Landing (STOVL) : des images de l’avion prises juste avant le crash et partagées sur les réseaux sociaux le montrent en position de nez pour un décollage STOVL, soulevant une poussière considérable sur la sortie en bout de piste.

    Maintenant je comprend que cette partie du post X est fausse. Les images qu'on a ne sont pas celle d'un décollage mais soit d'un passage bas soit d'une tentative d'atterrissage sur Albuquerque Dragway qui n'est absolument pas fait pour.

    On voit sur la première video que le pilote s'éjecte au tout dernier moment.

    • Merci (+1) 1
  5. il y a une heure, Boule75 a dit :

    Ca fleure bon l'erreur humaine : panne de moteur après ingestion massive de poussière lors d'un décollage sur piste non-nettoyée ?

    "opérations sur terrain rustique" qu'ils disaient : mais n'oubliez pas de balayer la piste avant.

    En tous cas la part humaine de cet accident va être regardée de près. Mais le choix du pilote de faire le kakou est sûrement un problème. Surtout que sur Goole earth on voit qu'il y a plein de piste qui sont à peine entretenue là-bas dont une qui longe la route.

    L'ingestion de sable c'est jamais bon.

    Je pense que sur Google map il a décollé (?) de la piste principale (KIRTLAND / SUNPORT) puis il s'est dérouté vers une piste qui s'apelle Albuquerque Dragway au sud de la piste civile. Si il a atterri là de toute façon il y a du sable partout. C'est possible que çà soit un problème d'entretien de la piste qui ne doit pas être utilisée tous les jours.

  6. Plusieurs info sur le crash.

    D'abord une video et ensuite des info que contredise le fait que l'avion était déjà en TR3. Il va fallloir attendre des info officiels pour savoir.

    https://x.com/TheAviationist/status/1796270564253774243?ref_src=twsrc^tfw|twcamp^tweetembed|twterm^1796270564253774243|twgr^379b2fbab2e58425984bd49cacde2632199addb2|twcon^s1_&ref_url=https%3A%2F%2Ftheaviationist.com%2F2024%2F05%2F30%2Ff-35b-crash-on-take-off-from-kirtland-afb-caught-on-camera%2F

    F-35B s’écrase au décollage de la base aérienne de Kirtland filmé

    30 mai 2024 Sécurité aérienne

    DAVID CENCIOTTI

    Nous avons obtenu des photographies intéressantes montrant les moments où le F-35B Lightning II s’est écrasé près d’Albuquerque.

    Le F-35B qui s’est écrasé le 28 mai 2024 au Nouveau-Mexique était piloté par un pilote de l’armée de l’air, selon les déclarations du F-35 Joint Program Office et de l’armée de l’air. Le pilote s’est éjecté à basse altitude et a subi des blessures graves, mais il est actuellement dans un état stable.

    Le pilote de l’armée de l’air pilotait le jet pour le compte de la Defense Contract Management Agency.

    Le F-35B avait initialement décollé de l’usine de fabrication de Lockheed Martin à Fort Worth, au Texas, et était en route vers la base aérienne d’Edwards en Californie, avec un arrêt de ravitaillement prévu à la base aérienne de Kirtland, au Nouveau-Mexique. L’accident s’est produit peu de temps après son départ de la base aérienne de Kirtland. L’incident s’est produit à 13h48, heure locale, juste à l’extérieur de la limite clôturée de la base aérienne internationale d’Albuquerque Sunport/Kirtland.

    Certains rapports en ligne non vérifiés suggèrent qu’au départ, le contrôle aérien a offert au F-35B une ascension rapide à 20 000 pieds, mais le pilote a refusé, déclarant qu’il avait promis d’effectuer un court décollage pour les observateurs sur la piste.

    En effet, les images du crash montrent l’avion décollant en mode Short Takeoff and Vertical Landing (STOVL) : des images de l’avion prises juste avant le crash et partagées sur les réseaux sociaux le montrent en position de nez pour un décollage STOVL, soulevant une poussière considérable sur la sortie en bout de piste. L’avion était en configuration STOVL complète, avec la porte du ventilateur de portance dorsal ouverte, les portes ventrales d’échappement des moteurs ouvertes et les élévons complètement déviés.

    Alex McCready a pris quelques photos en direct avec son iPhone du F-35B. Étant donné que la fonction Live Photos enregistre ce qui se passe 1,5 seconde avant et après que vous ayez pris une photo, les images fournissent une vue assez claire (de loin) de l’incident : vous pouvez voir l’avion à très basse altitude quelques instants avant que le pilote ne s’éjecte.

    Le F-35B piquait du nez, sur le point de toucher le sol. (Image courtoisie : Alex McCready)

    Puis, après l’éjection, l’avion a continué à voler sur une centaine de mètres avant de s’écraser au sol.

    Le F-35B sur le point de s’écraser après l’éjection du pilote (Image courtoisie : Alex McCready)

    Voici les Live Photos qui, ensemble, offrent un regard intéressant sur l’incident.

    L’avion qui s’est écrasé le 29 mai était un F-35 configuré Technology Refresh 2, livré en septembre 2023. C’était l’une des dernières TR-2 construites en raison de retards dans les essais de TR-3. L’avion, appartenant au gouvernement américain et piloté par un pilote gouvernemental, était transféré de Fort Worth, au Texas, à la base aérienne d’Edwards, en Californie, pour des modifications et des tests, avec un arrêt de ravitaillement à la base aérienne de Kirtland. La cause de l’accident est en cours d’examen par un bureau intérimaire de sécurité de l’armée de l’air.

    • Merci (+1) 2
  7. Il y a 5 heures, Colstudent a dit :

    Les Russes ne progressent plus vraiment , l'armée Ukrainienne qui manquait de tout retiens l'armée qui manque de rien, heureusement que c'est pas l'inverse ^^  Je ne doute pas que le front est loin d'être calme mais je pensais voir un point Ukrainien fléchir au vue des agitations sur une intervention de certain pays etc.... 

    Disons que le rythme de prise de nouveau village a diminué cette semaine contrairement à la semaine dernière ou c'était un tous les deux jours. Mais je ne suis pas sûr que la maille d'analyse journalière sot la bonne pour une guerre. Par exemple Les opération à Sumy n'ont toujours pas vraiment commencé et face à Kharkiv les russes n'ont pas jeté toutes leur force. Fin de semaine prochaine on pourra vraiment en juger mieux.

  8. Il y a 3 heures, Patrick a dit :

    Maintenant qu'a-t-on dû lâcher en échange de ça? Les fameux accords avec Rosatom sur les crayons hexagonaux destinés aux VVER d'Europe de l'Est?

    Comme ils disent, il a fallu sécuriser. J'imagine que ca veut dire avoir de temps pour trouver un plan B. 

    Ge ne doit pas être en grande forme financière pour laisser partir ça.

    • Upvote (+1) 1
  9. Ca se précise pour les Français en Ukraine.

    Super article de LAGNEAU.

    https://www.opex360.com/2024/05/30/paris-pourrait-prendre-la-tete-dune-coalition-pour-envoyer-des-instructeurs-militaires-en-ukraine/

    Révélation

    Paris pourrait prendre la tête d’une coalition pour envoyer des instructeurs militaires en Ukraine

    PAR LAURENT LAGNEAU · 30 MAI 2024

     

    Lors d’une conférence de presse donnée le 28 mai au côté du chancelier allemand, Olaf Scholz, le président Macron a estimé que l’on devait autoriser les forces ukrainiennes à utiliser les armes occidentales qui leur ont été livrées pour « neutraliser les sites militaires depuis lesquels l’Ukraine est agressée ». Et d’ajouter : « Si on leur dit : ‘vous n’avez pas le droit d’atteindre le point d’où sont tirés les missiles’, en fait on leur dit : ‘on vous livre des armes mais vous ne pouvez pas vous défendre’. Cependant, a-t-il nuancé, « on ne doit pas permettre de toucher d’autres cibles en Russie et évidemment des capacités civiles » car « nous ne voulons pas d’escalade ».

    Or, si elle est partagée par le Royaume-Uni et la Suède, cette position est contestée par les États-Unis ainsi que par plusieurs pays membres de l’Otan [et de l’Union européenne], comme l’Italie. Sur ce point, le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a souligné qu’il n’était pas forcément pertinent d’évoquer ouvertement cette question. « Il ne devrait pas y avoir de débat public sur ce qui est possible, sur ce qui est autorisé ou sur ce nous voulons voir ou non », a-t-il affirmé, en marge d’un déplacement à Sanitz, où il a visité une unité de défense aérienne de la Bundeswehr, le 29 mai.

    Par ailleurs, M. Pistorius a aussi exprimé son opposition à l’éventuel envoi d’instructeurs militaires allemands en Ukraine, en soutenant que les risques seraient « disproportionnés » par rapport à l’intérêt d’une telle opération. « C’est pourquoi ce n’est pas une option pour nous », a-t-il insisté.

    Mais là encore, tout le monde n’est pas sur la même longueur d’onde, comme en témoignent les réactions suscitées par les propos tenus à ce sujet par M. Macron, en février dernier, et qu’il a depuis répétés à plusieurs reprises. « Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre », avait-il dit.

    Depuis, cette idée a visiblement fait son chemin… Au point que, le 27 mai, le général Oleksandr Syrskyi, le chef d’état-major des forces armées ukrainiennes, a « vendu la mèche » en annonçant avoir « déjà signé les documents qui permettront » aux militaires français de « visiter nos centres de formation et de se familiariser avec leurs infrastructures et leur personnel ».

    Interrogé lors de la conférence de presse du 28 mai, M. Macron a fait valoir qu’il n’avait « pour habitude de commenter des rumeurs ou des décisions qui pourraient arriver », avant d’évoquer des « communications non coordonnées et malheureuses ». De son côté, le ministère des Armées a seulement rappelé que « la formation sur le sol ukrainien faisait partie des chantiers discutés depuis la conférence sur le soutien à l’Ukraine réunie par le président de la République le 26 février dernier ».

    Le général Syrskyi a-t-il fait une annonce qui aurait dû dévoilée ors de la venue du président Volodymyr Zelensky en France, pour la commémoration du Débarquement en Normandie, le 6 juin prochain ? On pourrait le penser…

    « J’aurai l’occasion, lorsque le président Zelensky se rendra en France à l’occasion du D-Day la semaine prochaine, de le recevoir et à ce moment-là de m’exprimer très précisément pour annoncer ce que nous allons faire » pour soutenir l’Ukraine, a en effet déclaré M. Macron.

    Or, selon des informations du journal « Le Monde », qui s’appuient sur les confidences de trois sources diplomatiques, Paris pourrait officialiser l’envoi d’instructeurs en Ukraine et prendre la tête d’une coalition dédiée à la formation des soldats ukrainiens. Mais il serait d’abord question d’envoyer une mission d’évaluation, afin de déterminer les modalités d’un tel déploiement, qui pourrait mobiliser « plusieurs centaines » de militaires.

    « La formation serait axée sur le déminage, la maintenance des équipements opérationnels et l’expertise technique nécessaire à l’emploi des avions de combat qui seront fournis par l’Occident », ont affirmé ces trois diplomates. En outre, la France pourrait financer et entraîner une brigade motorisée ukrainienne. « Les préparatifs sont très avancés et on pourrait s’attendre à quelque chose la semaine prochaine », a même assuré l’un d’eux.

    Reste à voir quels seraient les pays susceptible de se joindre à cette coalition.

    « Les ministres de la Défense de l’Union européenne ont débattu mardi [28/05] de l’idée d’entraîner les forces ukrainiennes à l’intérieur du pays, mais ne sont pas parvenus à une position commune sur cette question sensible », a fait savoir Josep Borrell, le Haut représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité.

    Cependant, la Lituanie et l’Estonie ont déjà exprimé leur intérêt pour une telle initiative. Pour la cheffe du gouvernement estonien, Kaja Kallas, les alliés de l’Ukraine ne devraient pas craindre d’être entraînés dans une guerre avec la Russie dans le cas où des instructeurs seraient visés par des attaques russes.

    « Je ne peux pas imaginer, si quelqu’un est blessé là-bas, que ceux qui ont envoyé leurs hommes diront alors : ‘C’est l’article 5 [qui contient la clause de défense mutuelle sur laquelle repose l’Otan, ndlr]. Bombardons la Russie’. Ce n’est pas ainsi que ça fonctionne. Ce n’est pas automatique », a-t-elle récemment assuré dans les pages du Financial Times.

     

  10. Le GAO a fait une étude et on croit rèver ...

    L'assemblage de la première constellation a commencé sans que la conception soit terminée ...

    https://www.gao.gov/products/gao-24-106546

    rId18_image2.png

    Sur au moins deux décennies, le programme de frégates lance-missiles guidés de classe Constellation de la marine prévoit d’acquérir et de livrer jusqu’à 20 frégates - de petits navires de guerre de surface multimissions - pour un coût combiné de plus de 22 milliards de dollars. Pour réduire les risques techniques, la Marine et son constructeur naval ont modifié une conception existante pour intégrer les spécifications et les systèmes d’armes de la Marine. Cependant, la décision de la Marine de commencer la construction avant que la conception ne soit terminée est incompatible avec les meilleures pratiques de conception des navires et a compromis cette approche. De plus, l’instabilité de la conception a provoqué une prise de poids. La figure montre que la conception 3D de la frégate - une composante de la stabilité de conception - est inachevée plus d’un an après le début de la construction.

    Les retards dans l’achèvement de la conception du navire ont créé des retards de construction croissants. La marine reconnaît que la date de livraison d’avril 2026, fixée dans le contrat d’attribution, est irréalisable. La frégate de tête devrait être livrée 36 mois plus tard que prévu initialement. Le bureau du programme suit et rend compte de l’avancement de la conception, mais sa mesure de stabilité de la conception dépend en grande partie de la quantité plutôt que de la qualité des documents de conception terminés. Cela limite la visibilité sur la faisabilité du calendrier du programme. Si la Marine commence la construction de la deuxième frégate sans améliorer cette mesure, elle risque de répéter les mêmes erreurs qui ont entraîné des perturbations et des retards de construction avec la frégate de tête.

    La frégate utilise de nombreux systèmes de mission déjà éprouvés sur les navires de la marine. Cependant, la marine n’a pas encore démontré deux systèmes : les systèmes de propulsion et de contrôle des machines. Une mise à jour prévue du plan d’essai de la frégate, combinée à l’opportunité offerte par les retards de calendrier, pourrait offrir à la Marine la possibilité de mener des essais terrestres de ces deux systèmes non éprouvés. Ces tests réduiraient le risque de découvrir des problèmes après que le navire soit en mer.

    La frégate utilise une approche de développement traditionnelle et linéaire pour la conception et la construction. La Marine a historiquement connu des retards dans les calendriers, la croissance des coûts ou les deux dans les programmes de construction navale précédents utilisant cette approche. La Marine a intégré des éléments de pratiques exemplaires dans sa stratégie d’acquisition. Toutefois, l’intégration de ces pratiques dans une stratégie d’acquisition mise à jour pourrait permettre au programme, lors de la passation de marchés pour les futures frégates, de mieux répondre aux besoins changeants de la mission.

    • Upvote (+1) 1
  11. il y a 19 minutes, Eau tarie a dit :

    C'est peut être aussi le problème d'avoir du matos qui a 30/40 ans et qui a peut être végété stocké un peu n'importe comment.

    Les joints d'étanchéité des connectiques, les gaines etc. si tu fais pas l'entretien courant...et bien dans une atmosphère ultra humide ça va partir en cacahouète. Et ça va être la foire aux alarmes et autres petit court jus.

    C'est en fait beaucoup plus sévère

    https://www.opex360.com/2024/05/30/les-soldats-ukrainiens-se-disent-decus-par-les-chars-americains-m1a1-abrams/

    - Problème de condensation

    - Char symbole qui attire les coups

    - Problème d'efficacité du blindage qui se fait percer par les drones

    - Inadéquation des munitions aux combats que les ukrainiens mènent

     

  12. L'Abrams serait mal protégé contre la condensation :

    https://bulgarianmilitary.com/2024/05/30/condensation-threatens-vital-hardware-in-ukrainian-m1-abrams-tanks/

    Ukrainian crews working with the M1 Abrams main battle tanks provided by the U.S. from September have reported various issues with the vehicles, according to a CNN report on May 29. Key among their concerns are technical glitches, such as the vulnerability of electronic components to condensation. 

  13. Scholtz consent à l'utilisation d'armes occidentales contre les bases militaires russes en Russie :

    https://brusselssignal.eu/2024/05/macron-and-scholz-greenlight-ukraine-strikes-on-mainland-russia/

     

    Macron et Scholz donnent le feu vert à l’Ukraine pour frapper la Russie continentale

    L’Ukraine devrait être autorisée à utiliser des armes occidentales données pour « neutraliser » les installations militaires russes continentales, a déclaré le président français Emmanuel Macron.

    Lors d’un événement de presse le 28 mai avec le chancelier allemand Olaf Scholz, Macron a montré une carte des sites de lancement en Russie continentale, d’où le Kremlin aurait pu attaquer des positions appartenant à l’Ukraine.

    Selon Macron, ces bases pourraient tirer sur l’Ukraine sans crainte de représailles, car il est interdit au pays d’utiliser des armes données pour attaquer la Russie proprement dite, ce qu’il veut maintenant voir changer.

    « Nous pensons que nous devrions leur permettre de neutraliser les sites militaires où des missiles sont tirés », a déclaré Macron, peu après avoir reçu un prix de la paix.

    « Comment expliquez-vous aux Ukrainiens qu’il sera nécessaire de protéger ces villes et tout ce que nous voyons actuellement à Kharkiv, si nous leur disons : 'Vous n’êtes pas autorisés à atteindre les bases d’où les missiles sont tirés' ? » Macron a déclaré.

    « En fait, nous leur disons : « Nous livrons des armes, mais vous ne pouvez pas vous défendre ».

    "Nous restons donc exactement dans le même cadre. Nous pensons que nous devrions leur permettre de neutraliser les sites militaires à partir desquels les missiles sont tirés et les sites militaires à partir desquels l’Ukraine est attaquée", a-t-il ajouté.

    « Mais nous ne devons pas permettre à l’Ukraine de frapper d’autres cibles, y compris civiles, en Russie. »

    https://x.com/VolodimirZelen1/status/1795510796685832308?ref_src=twsrc^tfw|twcamp^tweetembed|twterm^1795510796685832308|twgr^a57231b75be1054b97745aba74d75419d949dc18|twcon^s1_&ref_url=https%3A%2F%2Fbrusselssignal.eu%2F2024%2F05%2Fmacron-and-scholz-greenlight-ukraine-strikes-on-mainland-russia%2F

    La France a exprimé haut et fort ses efforts pour aider l’Ukraine. Auparavant, Macron avait indiqué que l’envoi de troupes alignées sur l’OTAN dans le pays devrait rester une option.

    Le 28 mai, le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Oleksandr Syrskyi, a reçu le dit il avait signé des documents avec le ministère français de la Défense permettant aux instructeurs militaires français de visiter les centres d’entraînement ukrainiens.

    Scholz a été plus prudent dans ses commentaires lors de la conférence de presse, mais n’a pas contredit Macron.

    Le chancelier a plutôt fait valoir que, tant que l’Ukraine respectait le droit international et les conditions des pays fournissant les armes, elle était « autorisée à se défendre ».

    "L’Ukraine a toutes les possibilités, en vertu du droit international, pour ce qu’elle fait. Cela doit être dit explicitement", a souligné Scholz.

    La plupart des pays occidentaux ont imposé des conditions strictes à l’Ukraine lors des dons d’armes, craignant une escalade du conflit avec la Russie.

    Ces préoccupations sont la raison pour laquelle l’Allemagne a toujours hésité à fournir des armes avancées, le pays refusant toujours d’envoyer des missiles de croisière Taurus à l’Ukraine aujourd’hui.

    Il a également été lent à envoyer ses chars de combat Leopard 2 dans le pays, ne le faisant que lorsque les États-Unis et la France ont décidé d’envoyer des chars lourds.

    Aujourd’hui, alors que l’Ukraine manque de munitions depuis des mois et que la Russie a récemment lancé une offensive à grande échelle, de nombreux Occidentaux abandonnent leurs réserves en raison d’une éventuelle intensification de la guerre avec Moscou.

    Début mai, le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, a déclaré que l’Ukraine pourrait utiliser les armes fournies par Londres pour frapper en Russie et qu’il appartenait à Kiev de décider de le faire ou non.

    "L’Ukraine a ce droit. Tout comme la Russie frappe à l’intérieur de l’Ukraine, vous pouvez tout à fait comprendre pourquoi l’Ukraine ressent le besoin de s’assurer qu’elle se défend », a déclaré Cameron à Reuters.

    Dans un article paru le 24 mai dans le magazine britannique The Economist, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a plaidé pour que les membres laissent l’Ukraine lancer des frappes sur la Russie avec les armes qu’elle a reçues de l’Occident.

    Malgré cela, l’ancien amiral de la marine américaine John Kirby, coordinateur du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche pour les communications stratégiques, a déclaré le 28 mai que l’Ukraine ne devrait pas utiliser d’armes américaines pour attaquer le sol russe.

    "Il n’y a aucun changement à notre politique à ce stade. Nous n’encourageons ni ne permettons l’utilisation d’armes fournies par les États-Unis pour frapper à l’intérieur de la Russie", a-t-il déclaré.

    Le 29 mai, le président russe Vladimir Poutine a mis en garde contre de « graves conséquences » si l’Ukraine était autorisée à utiliser des armes occidentales pour frapper des cibles en Russie.

    « Cette escalade constante peut avoir de graves conséquences », a déclaré Poutine lors d’une visite en Ouzbékistan.

    « En Europe, en particulier dans les petits pays, ils devraient être conscients de ce avec quoi ils jouent », a-t-il déclaré, notant que de nombreux pays européens avaient un « petit territoire » et une « population dense ».

    « Et ce facteur, qu’ils devraient garder à l’esprit avant de parler de frapper profondément en territoire russe, est une chose sérieuse », a déclaré Poutine.

    Le président russe a déclaré qu’il pensait qu’il y avait déjà des instructeurs et des conseillers militaires occidentaux opérant comme « mercenaires » en Ukraine.

    Il a ajouté que l’envoi officiel d’un tel personnel marquerait une nouvelle « escalade » et « un autre pas vers un conflit grave en Europe, vers un conflit mondial ».

    Poutine a averti : « Nous ferons ce que nous pensons être nécessaire, peu importe qui se trouve sur le territoire de l’Ukraine. »

    • Merci (+1) 1
    • Upvote (+1) 1
  14. Le cas échéant c'est bien un F-35 appartenant à l'USMC (donc pas à LM).

    ET effectivement le temps que la cause du crash soit déterminée il faudra peut-être suspendre les tests en vol avec les autres TR3 qui avaient pourtant un programme chargé.

  15. il y a 17 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

    C'est pas normal de faire voler des avions buggés par des pilotes qui ne sont pas des pilotes d'essais.

    C'est peut-être un des nombreux jet stocké qu'ils appellent pudiquement "de test" ? En transit pour un lieu de déstockage ?

  16. il y a 11 minutes, olivier lsb a dit :

    On est seulement leader de ce qu'on est capable de fournir sur le terrain. Des années maintenant que je souligne notre faiblesse sur le plan industriel, voilà une illustration concrète des conséquences. 

    C'est la grande leçon que nous inflige les US. 

    Ne pas être laeder n'empèche pas les brits de prendre une décision plus radicale. Je ne crois donc pas trop à une contrainte industrielle mais plutôt diplomatique. Je pense que Macron tente de ne pas s'écarter de trop de la position US, comme pour Gaza d'ailleurs, pour montrer la fiabilité de la France en tant qu'"allié en dernier ressort" des US.

    Je ne suis pas très convaincu par cette stratégie

    • Upvote (+1) 1
×
×
  • Créer...