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Il y a 1 heure, zozio32 a dit :
et du coup, les clients en attente (Belges, Suisses, finlande, autre..) ils ont acheté quoi? des block 4 dont les spec seront finalement differentes des contrats?
Plus personnes ne sait plus rien pour le block4 tant que les specs ne sont pas écrites. La seule chose qu'on sait c'est qu'il auront du block3F like sur un plus gros PC ... pardon ordinateur volant jusqu'à 2035 à la louche.
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L'article ci-dessus est important. LM accepte les conditions du JPO et du GAO de remaniement du programme. En gros le block 4 est ajourné sine die et doit être remanié avec des spécifications du JPO. Autrement dit retour du cycle en V. Qui dit spécification dit aussi retrait des surspécifications.
Bon il y a des difficultés spécifiques : le block4 ne tenait pas compte de l'arrivée d'un nouveau moteur, d'un nouveau radar et d'un nouveau système de refroidissement qui vont donc devoir quand même être pris en compte.
Pas de block4 avant à mon avis une dizaine d'année surtout que le JPO ne sait pas spécifier et qu'ils vont devoir réapprendre ce métier.
https://www.airandspaceforces.com/f-35-tech-upgrade-2025-truncated/
L'article aborde aussi les difficutés spécifique d'appro de LM en particulier pour la verrière
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La mise à niveau technologique du F-35 est reportée à 2025 ; Version « tronquée » à l’automne
23 avril 2024 | Par John A. Tirpak
Les livraisons de F-35 équipés de Tech Refresh Three, qui étaient initialement attendues au milieu de cette année, n’interviendront pas avant 2025, ont annoncé les responsables de Lockheed Martin lors de leur conférence téléphonique sur les résultats du premier trimestre du 23 avril. Dans l’intervalle, ils espèrent livrer une version dite « tronquée » du progiciel matériel/logiciel cet automne.
Le chef de la direction, Jim Taiclet, a déclaré qu’il y aura deux versions du TR-3 : une version « apte à l’entraînement au combat » qui devrait être livrée au troisième trimestre de cette année et une version « entièrement apte au combat » en 2025. Lockheed a stocké des F-35 nouvellement construits avec le TR-3 en attendant la fin des tests et de l’intégration. Quelque 70 avions sont entreposés dans un lieu tenu secret, en attente d’un feu vert pour la livraison.
Le Joint Program Office a déclaré depuis plusieurs mois qu’il discutait de la libération d’un paquet TR-3 « tronqué » afin de relancer les livraisons et d’éviter de nouvelles perturbations pour les unités dans un certain nombre de pays qui attendaient leurs F-35.
Les retards sont dus à des problèmes de chaîne d’approvisionnement avec les composants du TR-3 ainsi qu’aux tests en cours de la configuration, qui comprend un processeur et un progiciel, ainsi que d’autres nouveaux équipements qui sous-tendent la mise à niveau du F-35 Block 4 du chasseur international.
« Nous sommes en train d’extraire tous les logiciels à travers tout le nouveau matériel et de les intégrer dans tous les avions », ce qui a « pris plus de temps que prévu par notre équipe », a déclaré Taiclet.
Pendant ce temps, le bureau du programme F-35 a déclaré que le programme Block 4 sera « réimaginé », avec de nombreuses capacités prévues désormais reportées aux années 2030.
En raison des retards dans les tests et l’approvisionnement, M. Taiclet a déclaré que seuls 75 à 110 F-35 seront livrés en 2024, contre un objectif de 156. Il a fait remarquer que même un échéancier plus modeste suppose une « réception en temps opportun » des composants.
Taiclet a déclaré que le programme F-35 est très concomitant, avec « le développement, la production et le maintien » qui se déroulent simultanément, ce qui peut entraîner des goulots d’étranglement.
« Nous apportons toutes les ressources pertinentes à l’ensemble de notre entreprise et collaborons étroitement avec nos clients et nos fournisseurs pour mettre pleinement en œuvre les capacités TR-3 que tout le monde attend avec impatience », a-t-il déclaré.
La stabilité du système s’améliore par rapport aux versions logicielles précédentes dans « la configuration capable de s’entraîner au combat » et les essais en vol de cette configuration sont maintenant en cours, a-t-il déclaré. Lockheed était en train de « faire mûrir le système avec environ 95 % des capacités du TR-3 dans ce programme d’essais en vol », a ajouté Taiclet, avec « des mises à jour logicielles continues pour prendre en charge les insertions de capacités sur le programme Block 4 et au-delà ».
La capacité tronquée signifie que Lockheed Martin « peut mettre ces jets entre les mains des commandants d’escadron, d’escadre et de région afin qu’ils puissent commencer à former leurs pilotes et à former leurs organisations de maintenance, ainsi que leur infrastructure de base, leurs pièces de rechange, leurs outils, tout le reste ». La version finale du logiciel sera disponible « dans les prochains mois ». Cependant, il a insisté sur le fait que ces avions « pourraient être déployés dans des opérations de combat réelles » si nécessaire.
Le JPO a déclaré que la version 1 s’appelle 40P01 et qu’elle sera publiée « lorsque le code sera stable, capable et maintenable de fournir des avions configurés TR-3 pour une utilisation dans l’entraînement au combat », mais ce n’est qu’avec la version 2 – 40P02 – que la pleine capacité de combat sera réalisée.
Les partenaires du F-35 et d’autres « parties prenantes » ont approuvé les critères d’acceptation de la troncature TR-3 », a déclaré le JPO.
Lorsque le TR-3 sera entièrement livré, les utilisateurs connaîtront déjà bien « les schémas opérationnels et les procédures sur la façon de piloter l’avion au combat », a déclaré Taiclet.
Il a noté que, malgré les retards du TR-3, le F-35 reste un bon vendeur. La République tchèque est récemment devenue le 18e pays à acheter l’avion, et les États-Unis ont accepté de vendre des avions supplémentaires à Singapour.
Les estimations de Lockheed concordent avec celles de l’officier exécutif du programme F-35, le lieutenant-général Michael Schmidt, qui a déclaré au comité aérien tactique de la Commission des forces armées de la Chambre des représentants le 16 avril que l’ensemble du programme Block 4 devait être « réimaginé » en raison des retards d’approvisionnement et d’essais et de l’évolution des exigences.
Dans un témoignage de 25 pages préparé pour l’audience, qui s’est terminée peu de temps après son début, Schmidt a déclaré qu’un « examen technique de base » du F-35 « a évalué que de nombreuses capacités du bloc 4 ne seront pas livrées avant les années 2030 en raison de la complexité technique, de l’efficacité des logiciels, des ressources humaines et financières, de la capacité d’essais en vol, de la qualité et de la capacité du laboratoire et d’un manque d’exigences définies ».
Le Government Accountability Office a exhorté à plusieurs reprises le Congrès à séparer le bloc 4 de l’ensemble du programme F-35 et à en faire un programme d’acquisition majeure à part entière ; en raison de son coût et de sa complexité, et pour mieux mettre en évidence les problèmes. M. Schmidt a déclaré que le JEA prévoyait de créer ce « sous-programme » l’année prochaine.
M. Schmidt a reconnu devant le comité de la Chambre que « le TR-3 a pris beaucoup trop de temps à être mis en œuvre ».
Il a expliqué que la conception matérielle du TR-3 n’est pas encore complètement mature, et qu’il s’agit d’un « facteur de complication important dans l’intégration logicielle ». Il en résulte « de faibles rendements de fabrication des pièces nécessaires à la production d’avions ». Cela a conduit à son tour à « utiliser des logiciels pour surmonter les défis de maturité de la conception matérielle ». Un examen indépendant de l’architecture logicielle a révélé que « nous avons une architecture logicielle solide, mais jusqu’à ce que le matériel sous-jacent soit pleinement mature, le programme F-35 continuera à lutter avec l’efficacité de l’intégration logicielle ».
Taiclet a déclaré qu’il y avait une lueur d’espoir à la situation et que l’entreprise s’adaptait aux changements de programme imposés, de sorte qu’il y aura des « augmentations progressives de la capacité de la fonction d’étape toutes les quelques années ». Il a noté que le département de la Défense avait récemment prolongé la durée de vie prévue de l’avion
Le directeur financier de Lockheed, Jay Malave, a déclaré que la sortie du TR-3 en deux étapes « maintient vraiment notre production sur la bonne voie ici en 2024 » en réduisant le nombre d’avions que Lockheed doit stocker.
Malave a également reconnu que l’extension du TR-3 à deux rejets pourrait nuire à la rentabilité des lots 15 à 17, étant donné que le calendrier des livraisons a une incidence sur les paiements progressifs et les frais incitatifs.
Lockheed poursuit ses efforts de « lutte contre la fragilité » avec la base de fournisseurs de F-35 pour s’assurer que plusieurs fournisseurs de pièces et de composants sont multiples, a déclaré Taiclet.
La pandémie de COVID-19 a mis en évidence que « nous avons besoin d’une deuxième et peut-être d’une troisième source et d’une diversité géographique... Avoir des sources uniques en dehors des États-Unis n’est probablement pas la meilleure idée », même si l’augmentation de l’offre fait grimper les prix, a-t-il déclaré.
Par exemple, l’approvisionnement en verrières du F-35 est « l’un des principaux facteurs de dégradation que nous avons », a déclaré Taiclet, suggérant que l’entreprise ne dépend que d’un seul fournisseur pour cet élément.
Dans son témoignage préparé par le HASC, Schmidt a déclaré que le JPO s’efforçait de réduire la concurrence dans le programme et que le bloc 4 « réinventé » avait « établi des points de décision capacitaires (CDP) pour évaluer rigoureusement la maturité technique du matériel et des logiciels et l’état de préparation à l’introduction dans les lots de production des avions F-35 ».
La mise à niveau réinventée comprend désormais 88 améliorations de capacités « indispensables », a-t-il déclaré, et celles-ci comprennent « des capacités communes pour la guerre électronique ; la communication, la navigation et l’identification ; de nouvelles armes pour les partenaires, ainsi que des armes uniques pour le service des États-Unis et des « capacités uniques pour les partenaires ».
Le bloc 4 devra consister en « ce que l’industrie peut réellement fournir », a déclaré M. Schmidt.
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il y a 6 minutes, olivier lsb a dit :Ceci n'est pas un APC, c'est un Z-poulailler mobile, pour chapons Slaves.
Avec même un dispositif anti renard devant.
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Il y a 8 heures, Bocket a dit :
Les USA ont des programmes specifics pour renforcer les défenses anti aeriennes Ukrainiene par des upgrades systeme permettant d'utiliser les stocks importants de missiles .
Quand on voit le mot stock dans un texte de cette nature il y a de quoi avoir peur. Cette phrase dit spécifiquement que les USA en sont a râcler les fonds de tiroir qu'ils n'auront donc pas pour eux-même.
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il y a 2 minutes, olivier lsb a dit :
tout le monde s'est ensuite à nouveau tourné vers
les USla Corée et la TurquieEt l'Inde.
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Il y a 7 heures, Bocket a dit :
Un interessant mémo qui aurait été envoyé aujourd'hui aux senateurs republicains pour répondre à leur inquiétude "'Ukraine consomme plus de matériel que ce que les USA peuvent produire,même avec le ramp up actuel" (et on va donc se trouver fort démuni lorsque la bise chinoise sera venue)'. En fin de memo, citation de L'Amiral Aquilino "Si l'Ukraine perd, c'est une victoire stratégique de la Chine"
Ce qui est intéressant dans ce mémo c'est qu'on voit bien que les USA n'envisagent pas de combattre autrement que sur l'eau et en l'air.
Donc pas de stock ni de capacité industriel pour combattre au sol ou pour alimenter des alliés qui pourraient en avoir besoin. Ca sent la grosse erreur stratégique. En tous cas c'est une opportunité pour l'Europe des fois que le timing de Poutine soit en retard sur le timing européen grâce aux ukrainiens.
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Il y a 7 heures, Bocket a dit :
* Sauf pour le "high end air defense" equipper l'Ukraine n'est pas préjudiciable aux armes considérées comme necessaires pour maintenir la dissuasion ou combattre l'armée chinoise
Attention au cas spécifique des HIMARS qui ne rentre pas dans ce cadre et qui sont cités juste après.
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il y a 4 minutes, olivier lsb a dit :Je comprends quand même le scepticisme au départ, il porte encore lourdement le mensonge du million d'obus promis en 2023 et qui n'arriva pas.
Parce que tu crois qu'il allait les produire lui-même ?
Je suis cynique mais son travail à lui était de donner un coup de pied dans une fourmilière au nom de toute l'Europe. Pas de chance un seul ne suffisait pas, il a fallu en redonner plusieurs.
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il y a 24 minutes, Ronfly a dit :
2 Rafale M du CDG et 1 Phénix de l'AAE ont volé ~5h au dessus de la mer noire
Ou tu vois que ce sont des rafales M ?
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Il y a 2 heures, HK a dit :
- Trop de standards intérimaires… gros chantiers de remise à niveau
Quand tu regarde la durée de vie du programme le TR3 est le troisième standard matériel au bout de 20 ans mais si tu te dis que les premiers F-35 arrive en 2012 çà fait effectivement un nouveau standard tous les 6 ans.
Ensuite le TR3 n'est qu'une partie de la remise à niveau puisqu'un nouveau moteur, un nouveau radar, un nouveau système de refroidissement doivent se rajouter
Il y a 2 heures, HK a dit :- Une bonne disponibilité en 1ere ligne mais MCO assez lourde au niveau intermédiaire et pour les grandes visites
Oui je dois avouer que la dispo pour Israël montre qu'un gros effort de MCO est payant. Mais la chaine logistique n'est pas taillé pour faire beaucoup plus. C'est inquiétant.
Il y a 2 heures, HK a dit :- Complexité des équipements et de la chaine logistique dans son ensemble
Avant Israël j'aurais pensé que la diversité de la chaine logistique avait du bon. Mais il semble y avoir du mono sourcing pour beaucoup de pièces et j'en suis surpris. Schmidt parle de problème sur des matériels dont je n'avais pas conscience, par exemple les feux de signalisation.
Il y a 2 heures, HK a dit :- Manque de rechanges
Oui mais c'était visible dès les commandes. Le budget consacré aux rechanges a toujours été le parent pauvre de ces marchés F-35.
Il y a 2 heures, HK a dit :- Difficultés liées aux logiciels / procédures de suivi des pièces et de la maintenance
Oui mais LM rechigne toujours à laisser le suivi aux armées.
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il y a 48 minutes, g4lly a dit :
Et comment fait la Russie avec ses trois clandos qui se battent en duel pour occuper durablement l'Ukraine sans prendre sévère?
Y'a pas besoin d'occuper quand il n'y a plus rien d'habitable, çà doit être la stratégie.
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il y a 38 minutes, g4lly a dit :
Thierry Breton ... rien que ça devrait te donner la réponse.
Il le dit très sûr de lui et insiste sévèrement.
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il y a 17 minutes, wagdoox a dit :
C’est faux, la part pib reste tres faible et l’activite de la bitd participe grande a l’augmentation du pib.
la grece comme l’italie font deja partis des tres bons eleves donc ca me derange pas.La France tient à bout de bras ses emprises géopolitiques permettant de garder la maitrise de ses flux logistiques. Tant que le monde restait calme c'était jouable. Maintenant si il y a du bordel un peu partout nos moyens budgétaires seront totalement insuffisant. Encore une fois si les politiques de défense finissent par converger avec un peu moins d'USA et plus de souveraineté européenne alors les moyens financiers sont très différents.
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il y a 1 minute, wagdoox a dit :
Tu t’avances beaucoup là, la preoccupation principale du moment c’est le terrestre suivi de l’aerien, suivi du cyber, la marine n’arrive qu’ensuite le spatial pour finir.
Ensuite j’aime pas du tout ce qui transparé de ton analyse pourtant juste, a savoir cette incantation a la mise en commun qui a toujours donné lieu a une course a qui en ferait le moins sur les moyens militaires. Chacun doit d’abord faire plus dans son coin et seulement ensuite en fonction des efforts fournis on met ou non en commun.On verra mais la contrainte budgétaire existe chez tout le monde. On le voit bien avec les difficultés actuelles françaises. Bref si on pense à l'échelle simplement nationale on ne peut pas aller au-delà de notre format actuel. Si par contre on pense à l'échelle européenne on peut déjà penser très différemment surtout si les politiques de défense convergent.
Je le redis je pense qu'on va vers une ouverture des bases navales françaises en direction notamment des grecs et des italiens.
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il y a 1 minute, ARPA a dit :
Honnêtement, on ne peut pas critiquer ce détachement. 170 pax pour 8 avions, c'est très bien.
Si sur ces 8 avions, au moins 4 ont fait 500 heures en 2 mois c'est aussi très bien. Cela ne veut pas dire 8 avions font 2000 heures en 4 mois, mais déjà 170 pax pour (au moins) 500 heures en 2 mois pour 4 avions, c'est assez proche des chiffres d'un détachement classique de Rafale (en pratique relevé au bout de 2 mois)
L'activité des autres F-35 est forcément réduite, mais déjà par manque de besoins vu qu'une grosse partie de l'activité doit être réalisée par le détachement.
Je ne critique ni ce détachement ni les résultats de l'activité du F-35 en Israël mais la rupture de la chaine logistique globale du f-35 avouée par Schmidt probablement suite à sa mise sous tension suite aux opérations aux dessus de Gaza.
Cette rupture résulte de deux choses :
- les très gros besoins en MCO du F-35
- l'incroyable sous-dimensionnement du MCO et en particulier des stocks et capacités de production des spares.
Tout çà est pointé mais non dimensionné dans le rapport du GAO. Les opérations israéliennes permettent juste de mesurer le problème.
Il faut quand même mesurer qu'une augmentation de 15 à 20% de l'activité global des F-35, soit 3000 heures de plus que les 15000 habituelles, a bien failli mettre par terre tout le système. Heureusement que la chaine des F-35 est à l'arrêt et permet de rediriger les flux de pièces détachés. L'argument des simulateurs ne peut pas tenir dans ces conditions.
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il y a 19 minutes, wagdoox a dit :Pour la france c’est clairement un signe qu’on a besoin de plus de fregates.
Je pense qu'on rentre dans une période ou beaucoup de pays européens font une vrai introspection de leur défense en prenant enfin au sérieux leur politiques de défense.
Qui reste sur place à Aspides ? Les pays latins. Les autres sont face à leurs limites. Je pense que la LPM actuelle tient compte de cette période intermédiaire qui va voir beaucoup de pays européens repenser leur défense et sûrement prendre plus de responsabilité. Par exemple je trouve anormal que les danois aient à faire le tour de toute l'Europe pour aller entretenir leur navire. Pourquoi ne pas faire la régénération dans un port méditerranéen ? Ou mieux dans un port de l'océan indien ? Je pense que çà pose aussi le problème de la régionalisation des marines européennes.
Bref s'interroger sur le format de notre marine va passer par une interrogation préalable européenne. Laisser les italiens et les grecs utiliser nos infra à la Réunion me parait par exemple être le sens de l'histoire. Je pense que les danois devront aussi se concentrer sur le Groenland avec l'aide d'autres marines nordiques. Par contre il me semble que garantir la circulation maritime en mer baltique ne nécessite pas de moyens lourds et peut se faire avec des moyens côtiers compte tenu de ce qu'on voit en mer noire sur la capacité de nuisance des russes.
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J'ai surtout l'impression qu'on redécouvre l'intérêt de la "coloniale". C'est à dire des corps entrainés et équipés pour intervenir sur des zones pratiquant des guerres de différentes natures.
Je dois avouer ne toujours pas comprendre cette notion de rotation et pourquoi des rotations aussi courtes ?
Si je tente une explication çà donne çà :
Les deux divisions sont un partage de tâche constant dans le temps mais les unités qui la compose comme les marsouins, la légion ou les montagnards devront être prêt pour un type d'engagement différent tous les trois ans.
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il y a 34 minutes, wielingen1991 a dit :Deux mois après ses débuts en mer Rouge, la mission Aspides privée de plusieurs de ses frégates
Lancée le 19 février, la mission de sécurité de l’Union Européenne, dont le but est de protéger les navires marchands contre les attaques houthistes, voit son nombre de navires se réduire à cause de problèmes techniques. Après la défection des frégates danoise et belge, celle envoyée par l’Allemagne se retire également. Quant à la France, elle a repositionné sa frégate « Lorraine » en Méditerranée orientale samedi 20 avril...
Je trouve très bien qu'il y ait eu un effort de fait par ces pays qui se retire. Il fallait qu'ils se rendent compte eux-mêmes de leur impréparation. Il y a un bilan politique qu'ils vont devoir tirer.
Les flux logistiques en direction de l'Europe n'existent que parce qu'on y met les moyens. Je trouve très bien que l'Europe dans son intégralité prenne conscience de la géopolitique et du rôle qu'on doit tenir si on veut maintenir notre qualité de vie.
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Thierry Breton :
La capacité US de production de munitions est très en retard par rapport à L'Européenne. Le but européen est d'avoir une industrie de défense plus productive que l'industrie russe.
En voilà des objectifs qui me vont bien. La conséquence direct c'est que les ukrainiens font la guerre pour nous donner du temps. Breton profite aussi pour dire que les dividendes de la pais ont surtout profité au pays du nord de l'Europe.
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Excellente synthèse.
RévélationLe canon Caesar est un cauchemar, selon les artilleurs russes
ParFabrice Wolf
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Cette guerre a également montré le rôle déterminant de l’artillerie dans ce type de conflit. Dans ce domaine, les nouveaux systèmes européens, dotés d’un tube de 52 calibres et de systèmes de visée plus évolués, ont montré leur grande efficacité, face aux matériels russes, mais aussi, américains ou britanniques, moins performants.
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Les forces ukrainiennes ont perdu plus de la moitié des canons M777 livrés par les Etats-Unis, contre moins de 15 % de leur canon Caesar.
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Il y a quelques jours, Alexandre Zavitnevych, Président de la commission de la sécurité nationale, de la défense et du renseignement du Parlement ukrainien, la Rada, avait fait l’éloge du Caesar, en particulier aux mains des artilleurs de la 55ᵉ brigade d’artillerie, alors en charge de protéger le théâtre de Zaporojjie.
Il a toutefois précisé qu’ils rencontraient des difficultés concernant le maintien en condition opérationnelle (MCO), une difficulté sur laquelle KNDS-France et les autorités ukrainiennes, travaillent activement. Dans le même temps, il a indiqué que la mobilité du canon français était mise à mal lors des périodes de fortes pluies, au printemps et à l’automne.
Le témoignage d’un artilleur russe sur l’évolution de l’artillerie ukrainienne
À ces sujets, l’interview d’artilleurs russes, menée par des compatriotes milbloggers, apporte une vision complémentaire, et très éclairante, sur la perception concernant l’efficacité de l’artillerie ukrainienne, mais aussi celle du Caesar français.
La première partie de l’interview traite de l’évolution de la doctrine employée par l’artillerie ukrainienne comme russe, au début du conflit, et son évolution au fil du temps. Ainsi, il apparait, comme on pouvait s’y attendre, que l’une comme l’autre appliquaient des doctrines soviétiques au début du conflit, concentrant de puissantes forces d’artillerie menant un feu massif et très soutenu, à chaque utilisation.
On comprend, à ce titre, qu’un officier ukrainien ait eu du mal à faire sienne la doctrine d’emploi du Caesar, conçu pour être très mobile et employé en petite unité, voir de manière individuelle, et puisse privilégier le M777, beaucoup plus conforme, dans l’esprit, à l’utilisation faite de l’artillerie héritée de la doctrine soviétique. « Plusieurs centaines de coups pouvaient être tirés sur une même cible, pour mettre un ou deux coups au but« , précise ainsi l’artilleur russe à ce sujet.
Au fil du temps, les tirs de contrebatterie, d’une part, les frappes de drones et le manque de munitions, de l’autre, ont amené les ukrainiens à évoluer vers des unités beaucoup plus compactes, plus mobiles, et tirant beaucoup moins d’obus par frappe, d’un rapport « un à cent« , selon le témoignage russe, avec toute la subjectivité que cela implique.
Le Caesar est un cauchemar pour les artilleurs russes
La seconde partie de l’interview porte, elle, sur les capacités les plus redoutées par les artilleurs russes. Et le constat est sans appel, il s’agit du Caesar français. Celui-ci n’évolue pas, selon lui, « dans le même siècle que les équipements en service au sein des armées russes« .
Les Caesar ukrainiens seraient principalement employés pour la contre-batterie, avec une grande efficacité, selon les artilleurs russes.
« La portée de ces systèmes atteint 40 km avec des obus conventionnels, surpassant de loin les systèmes soviétiques que nous avons, qui plafonnent à 32 km avec des obus à portée additionnée« . « La configuration sur roues de ces залупы leur permet de rapidement quitter une position, même une fois déployés ».
« Il ne faut que 60 secondes pour le déployer, et 40 secondes pour s’échapper. Le système de visée est automatique, ce qui lui confère une précision extraordinaire« , ajoute-t-il.
De fait, les armées russes ont fait de la destruction des Caesar, une véritable priorité, n’hésitant pas à employer des drones Lancet, et même des roquettes et missiles balistiques à courte portée (OTRK), pour y parvenir.
Et d’ajouter que le Caesar est aujourd’hui un système rare, employé avec parcimonie par les armées ukrainiennes, pour les tirs de contrebatterie, avec une grande efficacité. « Ces obusiers français ont pris un nombre énorme de vies d’artilleurs russes« , conclut-il.
Le concept du Caesar, associant efficacité et masse, s’impose en haute intensité
Bien évidemment, un témoignage ne fait pas une situation. Il convient donc de se montrer prudent, quant à la surinterprétation des conséquences de cette interview, d’autant que, pour des raisons évidentes, celle-ci est volontairement obscure sur de nombreux aspects.
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Pour autant, celui-ci n’a pas été conçu, comme avancé parfois par le passé, pour une utilisation sur théâtre de moindre intensité. Il visait, effectivement, à remplacer par la mobilité, la précision et l’allonge, la survivabilité liée au blindage, concernant les canons automoteurs, tout en conservant une efficacité opérationnelle identique, y compris en haute intensité.
Le fait est, aujourd’hui, l’Armée de terre va basculer l’ensemble de son artillerie lourde, sur Caesar Mk2, y compris en remplaçant ses derniers AuF1 par ce système. Et plusieurs armées, y compris en Europe, ont fait un choix similaire. En effet, au-delà de ses qualités techniques et opérationnelles, le Caesar offre un atout clé, sensible particulièrement en Ukraine : il est économique, et relativement « facile » à produire.
Ainsi, pour le prix d’un Archer 2 suédois, il est possible d’acquérir 2,5 à 3 Caesar, alors que pour un RCH155, ou un PZH2000, ce sont 3,5 à 4 Caesar qui prennent la ligne. Certes, le Caesar Mk2 n’aura pas l’automatisation de l’Archer 2, ni la capacité de faire feu en mouvement du RCH155, mais avec le même investissement, il permet d’atteindre une masse critique efficace sur le champ de bataille, que ces autres systèmes peinent à atteindre.
Retenu par la Bundeswehr, le RCH155 de KNDS-Deutschland, n’est pas un concurrent du Caesar. Il est en effet presque 4 fois plus cher.
L’atout est d’autant plus sensible, en Ukraine, que les pertes documentées proportionnelles du Caesar ne sont pas supérieures à celles de l’Archer ou du Pzh2000, alors même qu’il est intensément employé par les forces ukrainiennes, et, de toute évidence, directement visé par les forces russes.
On comprend, dans ces conditions, que le Caesar tendent à devenir le système d’artillerie de nouvelle génération central des armées ukrainiennes, étant certainement le seul à pouvoir afficher de telles performances, tout en étant produit à 72 unités par an en 2024, 144 unités en 2025, selon l’industriel.
KNDS-France anticipe de nouvelles commandes à venir du Caesar et l’arrivée des concurrents
On comprend également que KNDS-France, ex-Nexter, soit confiant quant à l’avenir commercial de son système, et la raison pour laquelle le français a annoncé une hausse de la production mensuelle pour atteindre 12 unités par mois, d’ici à 2025. Pour rappel, elle n’était que de trois canons par mois en 2022, encore moins auparavant.
En effet, au-delà des commandes ukrainiennes, françaises, belges, tchèques ou encore estoniennes, la démonstration de la validité du concept du Caesar, plus que de ses capacités elles-mêmes, qui étaient déjà connues, a le potentiel d’engendrer, dans les mois et années à venir, de nouvelles commandes, mettant KNDS-France au centre de l’artillerie occidentale.
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Reste que ce succès va, aussi, aiguiser les appétits des autres industriels. Jusqu’à présent, les grands industriels européens, s’ils avaient compris l’intérêt de la configuration roues-canon, n’avaient pas adhéré au concept Caesar, donnant naissance à l’Archer suédois, au Zuzana 2 slovaque, ou au RCH155 allemand. Beaucoup plus lourds, et considérablement plus onéreux, ces systèmes n’évoluent donc pas dans la même catégorie que le Caesar.
Maintenant que le concept même est validé, la situation est différente, et des offres basées sur les mêmes paradigmes, émergeront bientôt. C’est déjà le cas du PCL-181 chinois, très proche, dans l’esprit et dans l’aspect, du Caesar français, mais aussi de l’Atmos israélien, probablement le plus sérieux concurrent, aujourd’hui, du système de KNDS-France.
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L’augmentation des cadences de production montre que KNDS-France a parfaitement saisie la temporalité des enjeux qui se présentent aujourd’hui
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il y a 51 minutes, Titus K a dit :
J'ai pas les chiffres totaux sur 2022 ou 2023, mais un exemple sur 4 des 8 avions déployés en Pologne --> ~125 Hdv / F35 en 2 mois
Entraînement avec les alliés
Le détachement de 170 militaires de l'armée de l'air a également rempli une autre mission importante depuis Malbork. En effet, quatre autres F-35 néerlandais suivaient un programme d'entraînement avec des alliés dans le pays. Ce programme s'achève également aujourd'hui.
Les avions ont effectué quelque 500 heures de vol en deux mois. Au cours de ce processus, les pilotes se sont entraînés à des scénarios complexes avec des Rafales français, des F-15 américains, des Eurofighters allemands et des F-16 et MiG polonais, entre autres.
Oui on sait avec l'exemple israélien que le surge est possible. Le questionnement n'est pas là. Le questionnement c'est l'impact sur les autres f-35. D'ailleurs c'était quel mois ce surge ?
Le rapport néerlandais sans mesure de l'activité c'est un peu compliqué à lire. EN gros on ne sait pas pour quoi les néerlandais payent.
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Il y a 2 heures, Titus K a dit :
C'est pas une armada
37 avions pour l'instant --> 6 aux US + 31 aux Pays-Bas.
Sinon 8/31 avions stationnés en Pologne pendant plusieurs mois par exemple... Un peu comme si l'Armée de l'air avait déployé ~25 rafales en Roumanie pendant plusieurs mois.
On a un idée en heures de vol de l'activité des F-35 néerlandais ?
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Marine Polonaise
dans Europe
il y a 5 minutes, rasi a dit :Concernant le Scorpene il faut être franchement prudent les Polonais seraient encore loin d'une annonce.
Les élections en Pologne de l'année dernière peu être. Selon ce que plusieurs "analystes" Polonais écrivent sur twitter il y a un rapprochement entre la France et la Pologne depuis quelques mois.
Après si tu veux du rêve, il y en a même un qui parle de Rafale mais coté crédibilité il y a de quoi avoir un (gros) doute:
Mouais mais enfin si les polonais choisissent naval group, il va falloir faire un contrat en béton armé. EN cas d'alternance politique çà risque d'être chaud.
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Le F-35
dans Amérique
Posté(e)
Moi mes supputations c'est qu'ils sont en train de remettre de l'ordre dans l'arrivée des différentes nouveautés. Ils ont voulu mener simultanément le chantier du block4 et celui ECU/radar/refroidissement mais sans les mélanger et il y a un moment ils sont obligé de remettre les pieds sur terre.
Tes supputations sont aussi intéressantes comme hypothèse. J'ai peur que ni toi ni moi n'ayons le fin mot de l'histoire.