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herciv

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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. Les US tente de faire d'une pierre deux coups : F-35 + patriot https://www.investors.com/news/turkey-offered-raytheon-patriot-f35-secrets-russian-s400/
  2. herciv

    Le F-35

    DU mieux pour le f-35 ? https://www.journal-aviation.com/actualites/40880-farnborough-2018-lockheed-martin-tente-de-rassurer-sur-le-f-35
  3. Si si ! https://www.popularmechanics.com/military/research/a22168844/uk-new-fighter-jet-tempest/ J'arrive pas à trouver l'article dont est issue cette impression d'artiste. Mais rien que le concept de laser blanc fait sourir en tous cas pour les lasers actuels. Edit : comprendre pour les armes lasers actuelles
  4. herciv

    Gripen

    Attention je tiens à signaler ce document de l'armée de l'air suédoise parlant d'un MTOW de 17 T et pas de 16.5 T ça fait une différence importante. https://soff.se/wp-content/uploads/2017/02/Del-2-Fördjupningsseminarium-Flyg-2017.pdf
  5. herciv

    Avion de combat Franco Allemand

    SAAB ouvert à la coopération : http://www.janes.com/article/81766/farnborough-2018-saab-open-to-fighter-partnership-if-gripen-e-tech-included
  6. Article intéressant à n'en pas douter mais faisant l'impasse sur les compétences de SAFRAN, au moins au même niveau que celle de RR, ce qui est étonnant. En tous cas le SCAF a fait bouger les anglais., mais où vont-ils trouver leur financement, sur le F-35 ? N'est-ce pas ce que les US semble craindre quand ils menacent les anglais de ne plus être leur meilleur allié ? SAAB ouvert à la coopération si les technologies du GRIPEN E sont réutilisé. 1 - Donc rien n'est fait avec BAE 2 - Donc ouvert à la coopération aussi pour le SCAF. 3 - Donc ne cherche pas une place de maitre d'oeuvre Quelqu'un pour me dire comment on peut réutiliser les techno du E dans un 6gen ? http://www.janes.com/article/81766/farnborough-2018-saab-open-to-fighter-partnership-if-gripen-e-tech-included
  7. Occuper la place, je suis pas sûr. Garder les BEs sur le pied de guerre ça oui. Pas de projet = perte de compétence et de savoir-faire.
  8. herciv

    Le F-35

    Ce qui est interessant c'est que cette pénurie de potentiel opérationnelle elle est prévisible même au USA. LM fait tout pour retirer tous les "concurrents" du f-35 (A-10, F-16) du circuit.
  9. herciv

    Le F-35

    Le pire c'est que c'est possible. Ils vont regarder les Tu-160 se promener au-dessus de chez eux en se disant qu'heureusement il y a les US pour les protéger (ou pas).
  10. herciv

    Le F-35

    Une marge était forcément prévue et validée avec LM et le JPO. Ce qui était moins prévu c'est que personne ne voit une échéance pour une version utilisable du f-35.
  11. herciv

    Le F-35

    Tu remarqueras qu'il communique sur l'age des pilotes et la démographie et pas le f-35.
  12. herciv

    Le F-35

    Oui mais pour gérer ce potentiel encore faut-il avoir une idée de quand ça va s'arrêter. Dans le cas contraire tu ne voles plus du tout parce que tu ne sais pas ou tu vas même pas pour de la PO. C'est aussi à ça qu'on comprend pourquoi les belges sont pressés d'en finir. Malheureusement avec le f-35 le contrat c'est juste le début des ennuis.
  13. herciv

    Le F-35

    Un truc auquel je viens de penser est la limite d'heure de vol des F-16. Dans tous les cas soit ils sont au bout et à moins d'une prolongation planifiées et couteuse il n'iront pas plus loin soit ils volent aussi peu que possible pour économiser leur potentiel, mais dans ce cas les pilotes eux n'auront plus suffisamment d'heures de vol sauf à piloter chez les voisins.
  14. herciv

    Le F-35

    Compte tenu de ce qui est annoncé je ne suis même pas sûr que la PO soit assurée. Je ne vois pas pourquoi on pourrait faire de la PO et pas des OPEX. Sauf les finances.
  15. herciv

    Le F-35

    Quand je regarde les 24 rafales égyptiens il ne semble pas y avoir de rupture, pourtant je pensais au départ que c'était une affaire de nombre minimum. Mais alors quoi ? C'est un effet collatéral du faible nombre livré, du retard de livraison, du peu de pilotes disponibles (moyenne d'âge au danemark = 45 ans) ? En plus, trois ans, c'est un chiffre forcément prévisionnel mais calculé comment ? Ce qui est effectivement inquiétant c'est que les F-16 ne seront pas prolongés. Les US vont envoyer quelque chose à la place ? Parce là L’Europe elle se repose sur quelle force aérienne ? La France ???
  16. Moi je crois qu'il s'agit juste de désigner Bae en maître d'œuvre face à dassault. Sachant que la cible pour tout le monde est saab qui sera donc le maître des clés. Ces derniers vont donc prendre leurs temps et se faire désirer.
  17. En tous cas chez air et cosmos ce matin ils faisait remarquer que les uk ce matin n'avaient rien sur la braise.
  18. L'UE est l'ennemi des USA dixit Trump. Il précise ensuite que ça veut dire "concurrent". https://www.latribune.fr/economie/international/trump-designe-l-union-europeenne-comme-le-principal-ennemi-des-etats-unis-avec-la-russie-et-la-chine-785187.html Je précise qu'il y a déjà un lien posté hier par @rogue0sur le fil USA. Un autre "Trump dixit" : les UK devraient poursuivre l'Europe en justice : Réponse de May : "Euh ... en fait non" https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/brexit-trump-a-suggere-a-may-de-poursuivre-l-ue-en-justice-785178.html
  19. herciv

    Danemark et F-35

    La moyenne d'age des pilotes de f-35 est de 45 ans car il est plus cher de former de nouveaux pilotes que de prendre des anciens du f-16 ... Il y aussi l'argument démographique. S'ils en sont là c'est qu'ils sont vraiment au bout du rouleau. Ils vont en arriver à prendre des pilotes étrangers ? https://www.defensenews.com/digital-show-dailies/farnborough/2018/07/10/as-it-takes-on-f-35-denmark-prepares-to-halt-global-operations/
  20. herciv

    La Composante Air belge

    Mais le Scaf semble bien être la pierre angulaire de la négociation.
  21. herciv

    La Composante Air belge

    C'est pour ça que je pense que c'est un message à tous les participants de cadrer les offres sous 3.6 milliards, français inclus.
  22. Je viens de trouver cet article https://finance.yahoo.com/m/95d4e995-801f-31ed-82f9-0d776d77b96d/ss_russia-admits-defeat-on-its.html Quelqu'un peut expliquer plus finement svp ?
  23. herciv

    La Composante Air belge

    Et voici la traduction de l'article du STandaar (j'avais droit à un article gratuit) http://www.standaard.be/cnt/dmf20180711_03609143 BRUSSELIl était prévu autrement, mais la Belgique n'était pas le risque le premier jour du sommet de Navo hier. Je suis même positif à ce sujet ", a déclaré le ministre de la Défense Steven Vandeput (N-VA). Les États-Unis ont clarifié la situation. En dehors d'eux, seuls sept pays font ce qu'ils ont à faire (investir 2% de leur PIB dans la défense, ed.). Vingt autres ne le font pas. Trump veut rapidement voir cela d'une manière différente, mais tout est resté décent. Il ne s'est pas livré à la dénonciation et à l'humiliation. Plus tôt cette semaine, les pays européens de l'OTAN ont plaidé pour dépenser beaucoup plus d'argent pour la défense, et le gouvernement belge est également belliqueux. Là où la vision stratégique de Vandeput n'a été prise en compte qu'à l'origine, elle est aujourd'hui largement diffusée. Non seulement par l'auteur, mais aussi par le Premier ministre Charles Michel (MR). Nous avons mis fin aux économies systématiques sur la Défense, et nous investissons à nouveau. Le remplacement des F-16, les nouveaux véhicules terrestres, les chasseurs de mines et les frégates, les drones, ce ne sont pas des annonces vides. Ces procédures sont en cours. Comme notre PIB est en hausse, nous investissons encore plus en termes nominaux que prévu. Après une malheureuse combinaison de conférences de presse et d'interviews qui a provoqué un ressentiment entre Michel et Vandeput, les deux sont de nouveau sur la même longueur d'onde. Ils ont dû "déconfronter" la situation, et on peut l'entendre dans leur entourage. Mais maintenant, l'atmosphère au sein du gouvernement est bonne. Tout le monde sait qu'il faut plus d'argent pour la Défense. Le gouvernement est sur la voie d'augmenter les dépenses à 1,3 % du PIB d'ici 2030. Beaucoup moins que ce que Trump aimerait, mais plus que les 0,93 % actuels. Cela ne sera possible que si la Vision stratégique est pleinement mise en œuvre, y compris l'achat de nouveaux avions de combat. A l'approche des élections, il ne reste plus beaucoup de temps pour prendre une décision sereine sur ce dossier délicat. Il pourrait être sur la table lors du dernier Conseil de ministres à la fin du mois. Moins de 3,6 milliards de dollars Sur le plan politique, il y a une situation gagnant-gagnant : des avions moins chers et la participation à l'histoire de la défense européenne de l'avenir. En raison de l'incalculabilité de Trumps d'une part et du Brexit d'autre part, la matière reste géopolitiquement très sensible. Mais pour l'offre française non concurrentielle, une solution semble être en cours d'élaboration. Pour rappel, le F-35 américain et l'Eurofighter anglo-européen ont soumis une offre via le RFGP (Request for Government Proposal). Les Français sortent, avec une proposition politique dans laquelle ils offrent des Rafales et proposent de construire avec l'Allemagne l'avion de combat du futur, le SCAF (Système de Combat Aérien Futur), vers 2040 ou plus tard. Le gouvernement français ne veut pas voir toutes les informations sur les Rafales tant qu'une clause de confidentialité n'a pas été signée. Toutefois, Vandeput et Michel craignent que cela n'entraîne des problèmes juridiques avec le RFGP. Avec l'avis juridique qu'il a reçu l'an dernier, le gouvernement veut expliquer aux Français qu'il ne peut vraiment pas le signer. Par conséquent, l'option d'achat de Rafales n'a pas pu être explorée plus avant. Pour ne pas laisser le président français Macron les mains vides, un scénario circule obstinément. Cela commence avec les citations pour le F-35 et l'Eurofighter. Les deux producteurs ont fait leur meilleur sacrifice final à un prix nettement inférieur aux 3,6 milliards d'euros envisagés par le gouvernement. Cela crée des possibilités. Le reste de ce budget - on parle de "quelques centaines de millions" - pourrait alors être dépensé différemment, par exemple pour rejoindre le SCAF. Dans une interview accordée à ce journal, l'ambassadeur français Claude-France Arnould a récemment déclaré que si le gouvernement n'achète pas Rafales, " il devra se demander s'il dispose encore de ressources suffisantes pour adhérer à l'avenir et au SCAF ". (DS 1er juin) Cela pourrait donc se faire avec les fonds supplémentaires inattendus. Sur le plan politique, ce serait une situation gagnant-gagnant : des avions moins chers et la participation à l'histoire de la défense européenne de l'avenir. Un avantage supplémentaire : il n'est actuellement pas nécessaire d'investir dans le SCAF parce qu'il n'est même pas sur la planche à dessin. Avec cet engagement, vous faites donc un geste politique, sans que l'argent soit immédiatement disponible ", disent des sources proches du dossier. Néanmoins, la prudence reste de mise. Il est vrai que les devis sont moins chers que prévu. Mais tout le monde a déjà fermé les yeux sur cet argent qui a été économisé", peut-on entendre dans les cercles gouvernementaux. Traduit avec www.DeepL.com/Translator DOnc pour résumer pour s'acheter la paix avec les US les belges prennent pour 3.6 milliard du F-35 et pour avoir la paix avec Macron quelques 100 de millions pour rentrer dans le SCAF ? Moi je dis quand j'entend ça les négo que sont encore en cours et loin d'être terminer puisque les belges veulent rentrer dans le SCAF et demande à avoir un F-35, un eurofighter et un rafale à moins de 3.6 milliard Une petite pièce pour aller dans le sens de @Boule75 http://fr.myeurop.info/2018/07/12/renouvellement-des-f-16-et-si-la-belgique-allait-au-devant-dune-crise-politique-majeure/
  24. herciv

    Le F-35

    Vous l'avez rêvé, voici le test du A-10 contre f-35 ... mais pipoté comme d'hab d'après pogo http://www.pogo.org/straus/issues/weapons/2018/close-air-support-fly-off-farce.html#.W0UPqGeXHZk.twitter Capture d'écran du lac China Plage d'essai du lac China. (Photo : Google Maps) En testant uniquement contre des cibles très visibles, le test masque complètement la vue beaucoup plus restreinte du cockpit du F-35 par rapport au A-10-ainsi que la résolution vidéo et infrarouge étonnamment faible de l'écran du casque du F-35 par rapport à la haute définition de l'écran du tableau de bord du A-10 lorsqu'il est couplé au sniper de l'avion et aux pods d'éclairage. Sur un plan plus large, le fait de ne tester que des cibles faciles à voir, statiques et non réactives confirme artificiellement la notion illusoire de la Force aérienne selon laquelle le futur soutien aérien rapproché peut être mené à bien par des avions volant à 15 000 pieds et à 450 nœuds en s'appuyant sur des coordonnées de cibles soi-disant précises et transmises numériquement. Il est intéressant de noter que le plan d'essai opérationnel complet approuvé par le Congrès, tel qu'il a été conçu en détail par l'ancien directeur des essais et les organismes d'essais de service, évite chacun de ces biais des scénarios d'essai des F-35 inclinés, hautement irréalistes et irréalistes. Jours deux, trois et quatre à China Lake Le programme de la deuxième journée - le 9 juillet à China Lake - demande à quatre F-35B d'effectuer une mission couvrant deux Ospreys extrayant un pilote abattu en territoire ennemi pendant une heure, puis quatre A-10s couvrant une extraction similaire. Une série de missions similaires dans des conditions nocturnes est prévue pour la fin de la soirée du troisième jour. L'après-midi de la troisième journée, les paires A-10 et F-35 doivent passer une heure et quart sur la plage de cibles du lac de Chine en attaquant des cibles statiques et visibles similaires aux cibles Yuma - mais ces cibles sont encore moins réalistes, car il s'agit d'attaques simulées, sans qu'aucune arme ne soit lâchée. La raison invoquée pour se rendre à China Lake, malgré les restrictions sur les tirs d'armes, est de tester les A-10 et F-35 contre les défenses antiaériennes " élevées " du champ de tir, qui comprennent des missiles surface-air simulés à moyenne portée, ainsi que des missiles à courte portée tirés à l'épaule et des canons antiaériens légers. Dans l'après-midi de la dernière journée, une paire de A-10 et une paire de F-35 subiront des tests pour évaluer leur capacité en tant que contrôleurs aériens avancés, dirigeant les frappes d'au moins trois sections de F-18C, ce qui simulera le bombardement de cibles non camouflées, contre les mêmes défenses aériennes à moyenne et courte portée. En fin de soirée, une paire de F-35 et une paire de A-10s effectueront un soutien aérien nocturne rapproché contre les mêmes cibles et défenses. Ces essais au lac China Lake montrent les mêmes efforts pour biaiser les événements en faveur du F-35 que ceux de Yuma, mais fortement amplifiés par l'ajout des défenses aériennes moyennes, pour trois raisons principales : Sans avion d'essai instrumenté, le suivi radar des avions à China Lake ne produit pas des trajectoires d'avion suffisamment précises pour simuler avec précision le succès ou l'échec d'un missile à moyenne portée contre les manœuvres d'évitement et les contre-mesures d'un A-10 ou d'un F-35 en attaque. Comme lors de la première journée de tests, cela invite à la spéculation à l'appui du résultat favorisé. Les défenses antimissile à moyenne portée de cet essai n'intègrent pas les radars de recherche à longue longueur d'onde qui sont actuellement déployés par la Russie et la Chine pour repérer leurs radars à moyenne longueur d'onde de courte longueur d'onde. Cela signifie que la furtivité du F-35 sera beaucoup plus efficace contre les missiles moyens simulés de China Lake que contre les missiles du monde réel, ce qui faussera considérablement les évaluations de survie du test en faveur du F-35 par rapport à l'A-10. La pertinence des défenses antimissiles à moyenne portée pour les scénarios de soutien rapproché est au mieux discutable, comme on l'a vu précédemment. Leurs exigences logistiques importantes et leurs longs temps de préparation en font un obstacle aux unités de manœuvre fortement engagées dans le combat et essayant de se déplacer rapidement. Les missiles à moyenne portée sont beaucoup plus adaptés à la protection des cibles d'interdiction de zone arrière ou des cibles statiques que l'on voit dans la guerre de tranchées. Attaquer l'un ou l'autre de ces systèmes cibles avec des avions de soutien rapproché serait un gaspillage de vies et de ressources. La façon dont le soutien rapproché fonctionne vraiment Le véritable défi dans l'exécution de missions d'appui aérien rapproché et d'interception sur le champ de bataille commence par la localisation des cibles. Dans le vrai combat, ces cibles seront composées de personnes réelles avec un puissant désir de survivre à la guerre. Il est peu probable qu'ils se garent simplement leurs véhicules ou qu'ils se garent eux-mêmes dans le désert en attendant calmement d'être frappés par des bombes. Au lieu de cela, ils travailleront dur pour camoufler leurs positions, creuser ou cacher leurs véhicules sous des arbres, des granges ou d'autres abris afin qu'il soit beaucoup plus difficile pour les aéronefs de les trouver, de les identifier et de les suivre. Même lorsque les troupes au sol localisent des cibles pour les avions d'appui aérien rapproché, les règles d'engagement exigent presque toujours que les pilotes aient les yeux ouverts avant de pouvoir larguer une arme, afin d'éviter les pertes civiles et les effets désastreux sur le moral des tirs amis. La localisation, la transmission et la vérification d'un ensemble valide de coordonnées n'est pas non plus la fin du problème de soutien rapproché. Les cibles réagissent, se déplacent, se cachent et ripostent à leurs propres menaces urgentes, le tout en quelques secondes. Les pilotes doivent être en contact assez étroit avec les troupes qu'ils soutiennent pour annuler ou changer de cible au milieu d'une passe de tir. Plutôt que de nous dire si le F-35 peut réellement fournir le genre de soutien rapproché dont nos forces terrestres ont besoin pour survivre et l'emporter, ce test tout à fait inadéquat a été conçu pour induire en erreur. Il s'agit de l'échec le plus significatif de ces tests : Les concepteurs ont essentiellement créé une démonstration en laboratoire pour montrer comment les avions peuvent atteindre des cibles immobiles dans un environnement stérile. Cela représente difficilement les conditions dans lesquelles les soldats et les Marines sont enfermés dans un combat rapproché avec un ennemi à quelques mètres de distance. Dans le pire des cas, le scénario de soutien rapproché le plus urgent - celui dans lequel ces avions doivent être testés - un petit groupe de soldats américains sont sur le point d'être envahis par une force ennemie numériquement supérieure avec des renforts trop éloignés pour pouvoir les aider. Leur seul espoir de survie est qu'un avion apparaisse au-dessus de leur tête, faisant pleuvoir des tirs mortels sur les soldats ennemis, les forçant à se mettre à l'abri ou à battre en retraite. Aucun événement au cours de ces quatre jours de tests ne se rapproche de la solution ou de la simulation. Il est tout aussi important que le soutien qui sauve des vies doit se manifester, qu'il pleuve ou qu'il brille. Les combats au sol ne s'arrêtent pas à cause d'un peu de pluie. Au contraire, nos ennemis, dans les guerres passées et présentes, choisissent souvent d'attaquer par mauvais temps juste pour compenser les avantages de la puissance aérienne américaine. Il n'y a aucune raison de croire qu'ils ne le feront pas dans les guerres futures. En raison de nos guerres du désert, nous avons oublié que les nuages bas et la mauvaise visibilité sont les conditions au moins un jour sur trois dans la plupart des régions du globe qui ne sont pas des déserts, où nous pourrions avoir à faire face à des combats beaucoup plus importants qu'aujourd'hui. C'est une parodie de prétendre qu'une couche de nuages simulée à 10 000 pieds dans l'air pur du désert teste de quelque façon que ce dont nos troupes ont besoin en cas de mauvais temps. Les dirigeants de la Force aérienne aiment à dire que les caractéristiques furtives du F-35 lui permettront de fournir un soutien aérien rapproché dans des situations où les défenses aériennes sont lourdes, ce que l'A-10 ne peut pas faire. Ils aiment peindre l'image d'un avion de soutien rapproché devant larguer une bombe sur une cible entourée de missiles surface-air ennemis mais étrangement dépourvue de soldats amis. Un tel scénario n'est manifestement pas un appui aérien rapproché - simplement parce que proche signifie proche de nos troupes. Contrairement à la façon dont ce test rapide est mis en scène, le soutien aérien rapproché, en particulier dans le genre de combat de haute intensité contre l'ennemi pair que les chefs de la Force aérienne aiment tant décrire, implique toujours un soutien aérien important. La nature même de la guerre d'armes combinées signifie que toutes les armes se soutiennent mutuellement, de sorte que la force d'une arme compense la faiblesse d'une autre. Par exemple, une équipe de combat de brigade de l'Armée de terre ayant un besoin urgent d'un soutien rapproché utilisera de l'artillerie, des mortiers, des roquettes et des contre-mesures électroniques pour supprimer les défenses aériennes ennemies afin de protéger les aéronefs qui les soutiennent. De plus, si les forces terrestres font bien leur travail, elles perturberont tellement les forces de défense aérienne de l'ennemi que leurs équipages de missiles se concentreront sur les attaques plutôt que de tirer sur nos avions. Il est difficile de viser correctement n'importe quelle arme lorsqu'elle est tirée par le canon principal d'un char d'assaut. Ces mesures de brigade terrestre pour supprimer les défenses aériennes, à leur tour, augmentent considérablement l'efficacité du soutien rapproché dont l'équipe de combat de la brigade a besoin. Conclusion Plutôt que de nous dire si le F-35 peut réellement fournir le genre de soutien rapproché dont nos forces terrestres ont besoin pour survivre et l'emporter, ce test tout à fait inadéquat a été conçu pour induire en erreur. Les chefs de la Force aérienne, de concert avec les hauts gradés civils, marcheront sans aucun doute jusqu'au Capitole avec les résultats en main, disant qu'ils ont effectué les essais avec beaucoup de soin et que les F-35 ont été brillamment exécutés, justifiant ainsi des achats plus importants et se débarrassant plus tôt de l'A-10. Nos troupes méritent mieux qu'un banc d'essai subreptice en faveur d'une arme qui ne peut pas faire le travail et contre celle qui peut le faire. Le F-35 Joint Strike Fighter affronte enfin l'avion d'attaque de soutien aérien rapproché A-10, qui a fait ses preuves au combat, pour le vol de soutien aérien rapproché promis depuis longtemps. Les essais non rendus publics ont commencé le 5 juillet, et se termineront le 12 juillet, selon une copie du calendrier des essais examiné par le Center for Defense Information au Project On Government Oversight. Mais les tests, tels qu'ils ont été conçus, sont peu susceptibles de révéler quoi que ce soit de valeur réelle sur la capacité du F-35 à soutenir les troupes au sol dans des situations de combat réalistes - ce que le F-35, en tant que substitut présumé du A-10, doit pouvoir démontrer. Un essai de soutien aérien rapproché devrait impliquer un grand nombre de troupes au sol dans une simulation de combat très fluide sur un terrain varié, sur plusieurs jours. Il devrait tester la capacité du pilote à repérer des cibles depuis les airs dans une situation chaotique et en constante évolution. Le test devrait aussi inclure un moyen de tester la capacité du programme à effectuer plusieurs sorties par jour, parce que le combat ne s'arrête pas pour attendre que les avions deviennent disponibles. Mais l'armée de l'air n'a prévu que quatre jours d'essais sur des champs de tir désertiques en Californie et en Arizona. Et, selon des sources étroitement liées à l'envol, aucun événement ne comprend des troupes au sol, ni aucune situation de combat fluide, ce qui signifie que ces essais ne sont guère représentatifs des missions qu'un avion d'appui aérien doit accomplir. Ces tests ont placé le leadership de la Force aérienne dans une position difficile. Ils veulent que leur achat d'armes le plus important et le plus prioritaire, l'avion de combat multimission F-35 de 400 milliards de dollars en difficulté, remplace rapidement l'avion d'attaque de soutien aérien rapproché A-10 dont ils essaient de se débarrasser depuis plus de deux décennies. L'ancien directeur des essais d'armes du Pentagone, le Dr J. Michael Gilmore, a déclaré en 2016 qu'un appui aérien rapproché serait le seul moyen de déterminer dans quelle mesure le F-35 pourrait jouer le rôle d'appui aérien rapproché par rapport au A-10 ou si le F-35 pourrait jouer ce rôle. Le bureau d'essais et les diverses agences d'essais de service avaient déjà planifié méticuleusement des essais comparatifs pour comparer le F-35 avec le A-10, le F-16 et le F-18, car le programme F-35 est contractuellement requis pour démontrer une meilleure efficacité de mission que chacun des anciens appareils qu'il doit remplacer. En d'autres termes, le test a été conçu par une personne ayant un intérêt financier direct dans le programme F-35, plutôt que par des personnes dont l'intérêt principal est sa performance au combat. De nombreux chefs de la Force aérienne se sont vigoureusement opposés au décollage, affirmant que le F-35 accomplirait la mission différemment, de sorte qu'il ne serait pas juste de comparer sa performance à celle du A-10. Ces tests n'ont lieu que maintenant - quoique sous une forme inadéquate - parce que le Congrès les a mandatés il y a près de trois ans. Le Sénat a établi des critères stricts et des scénarios spécifiques pour les tests. Il s'agit notamment de démontrer la capacité du F-35 à identifier visuellement les forces amies et la cible ennemie dans des scénarios de jour et de nuit, à flâner au-dessus de la cible pendant une période prolongée et à détruire les cibles sans qu'un contrôleur d'attaque interarmées ne dirige la frappe. Le plan approuvé par le Congrès comprend un calendrier d'essais et un financement pour des champs d'essais tactiques élaborés avec des cibles difficiles à trouver et réalistes au combat, défendues par des défenses de missiles et de canons soigneusement simulées, et des équipes de contrôle au sol appropriées pour la partie de soutien rapproché des scénarios d'essais. Les essais effectués jusqu'à présent ont révélé que le F-35 est incapable de remplir la plupart des fonctions requises pour un avion de soutien rapproché acceptable, et il semble peu probable que les critères définis par le Congrès et les responsables des essais auraient produit les résultats que les dirigeants de la Force aérienne voulaient. La solution de l'armée de l'air : Conçu pour induire en erreur Les chefs de la Force aérienne ont trouvé une solution simple à ce dilemme. Ils mettent en scène un test rapide et sans publicité sur les champs d'entraînement existants, créant des scénarios irréalistes qui présupposent une force ennemie ignorante et inerte, écrivant des règles de base pour les tests qui rendent le F-35 beau et ils ont fait approuver tout cela par le nouveau directeur des tests, le général Robert Behler, retraité de l'armée de l'air. A-10 au-dessus de l'Afghanistan (Photo : USAF / Sgt William Greer) Selon des sources étroitement liées au vol A-10 contre F-35, qui souhaitaient garder l'anonymat par crainte de représailles, ce programme d'essais a été conçu sans jamais consulter les experts résidents de la Force aérienne sur l'appui aérien rapproché, les pilotes A-10 et les contrôleurs sol d'attaque en région terminale. Le 422e Escadron d'essai et d'évaluation de l'armée de l'air à la base aérienne de Nellis au Nevada maintient une division d'essai A-10. Mais personne de l'unité de test opérationnel n'a contribué à la conception de ces tests. De manière encore plus flagrante, aucun représentant de l'armée ou de la marine n'y a participé. Étant donné que les services qui combattent au sol ont un intérêt primordial à un soutien aérien rapproché efficace, les exclure de ce processus frôle la négligence. Cet événement d'essai aurait dû être conçu par l'équipe d'essai opérationnel de l'avion de combat interarmées, qui est chargée de concevoir tous les essais pour le F-35. Plutôt que de passer par les voies appropriées, la conception de ces tests a été confiée à un consultant de Tactical Air Support Inc, une entreprise ayant un contrat pour fournir des avions adverses pour servir d'entraînement au combat aérien pour l'U.S. Air Force, en particulier pour les escadrons F-35, ce qu'elle fait aussi pour les forces aériennes étrangères. En d'autres termes, le test a été conçu par une personne ayant un intérêt financier direct dans le programme F-35, plutôt que par des personnes dont l'intérêt principal est sa performance au combat. Le calendrier des essais montre quatre jours d'essais réels : un à la Marine Corps Air Station Yuma, dans le sud de l'Arizona, et trois à la Naval Air Weapons Station China Lake's electronic combat range, une installation ouverte en Californie principalement utilisée pour la recherche de contre-mesures électroniques. Premier jour à Yuma L'essai de la première journée - le 5 juillet, à Yuma-prévoit un vol F-35 de deux navires et deux paires de A-10. Chaque vol devait passer une heure à faire des passes d'attaque sur des carcasses de véhicules bombardés très visibles et des conteneurs d'expédition simulant des bâtiments (plus une cible de véhicule mobile très visible et télécommandée), le tout sur un terrain plat et ouvert près d'un grand terrain d'aviation simulé. Chaque A-10 transportait deux bombes de 500 livres guidées par laser, deux missiles guidés Maverick, une nacelle de fusées de marquage et seulement 400 cartouches de canons de 30 mm. Les F-35 transportaient une seule bombe de 500 livres guidée par laser et 181 cartouches de 25 mm, soit le maximum que chaque avion pouvait transporter. Pendant les 20 dernières minutes de chaque séance d'une heure de portée cible, l'altitude était limitée à 10 000 pieds, une évaluation présumée de la capacité de chaque avion à voler sous une couverture nuageuse basse. Les scénarios d'attaque du premier jour prévoyaient des défenses antiaériennes "permissives" composées de missiles simulés à l'épaule et de canons antiaériens légers. Un environnement permissif est un environnement dans lequel il y a peu ou pas de menaces capables d'abattre un aéronef. Malgré la description "permissive", ce sont les armes anti-aériennes que les avions d'appui aérien rapproché rencontreront typiquement lorsqu'ils appuieront nos troupes dans la bataille contre les forces ennemies qui manœuvrent à proximité de leurs homologues. Cependant, les défenses simulées à Yuma n'avaient pas d'instruments de précision pour suivre les trajectoires de vol des avions, la visée des canons ou le lancement et le repérage des missiles. Par conséquent, aucune donnée quantitative concernant le rendement réel des A-10 et des F-35 n'aura été recueillie. Plutôt que d'avoir des tableaux de données sur le rendement, les évaluateurs seront simplement en mesure de présenter les résultats qu'ils veulent, sans aucun moyen de vérifier les rapports. Un examen attentif des scénarios d'essai du premier jour révèle de nombreuses façons dont ils ont été conçus pour favoriser les F-35 par rapport aux A-10, y compris ce qui suit : Les deux avions disposent d'une heure égale pour attaquer des cibles, alors qu'en fait, l'A-10 a plus de deux fois l'endurance du F-35 sur le champ de bataille, une capacité clé lorsque les troupes amies ont un besoin urgent de soutien dans des batailles qui durent plusieurs heures, voire plusieurs jours. Les deux avions se voient attribuer un nombre égal de sorties d'attaque - même si l'A-10 a démontré au combat une capacité à générer des sorties à un rythme trois fois plus élevé que le F-35, qui exige beaucoup moins d'entretien, a été capable de démontrer dans des conditions de temps de paix beaucoup moins exigeantes. Tester la capacité critique des deux avions à soutenir les troupes sous une couverture nuageuse basse en imposant un plafond de 10 000 pieds est irresponsable et irréaliste et vise clairement à masquer l'incapacité du F-35 à manuvrer et à peau mince de fonctionner sous les plafonds de 1 000 pieds beaucoup plus bas si courants en Europe, en Asie du Sud-Est, en Corée, en Afrique et en Amérique du Sud. La charge d'armes assignée au F-35 - une seule bombe guidée de 500 livres au lieu des deux (encore inadéquates) qu'il peut transporter - allège de façon irréaliste le F-35 afin de lui donner un avantage de manœuvrabilité lors de ces essais. En même temps, le canon de 30 mm, qui est l'arme la plus efficace de l'A-10 et la plus demandée par les troupes en contact étroit avec l'ennemi, a été arbitrairement limité à 400 coups au lieu des 1 174 qu'il transporte réellement au combat. De même, artificiellement, les testeurs ont chargé l'A-10 de deux bombes de 500 livres non guidées, armes qu'il ne porte jamais au combat parce qu'elles sont trop imprécises et trop dangereuses pour les troupes amies. En Irak, en Afghanistan et en Syrie, l'A-10 transporte toujours un complément complet de bombes guidées au lieu de bombes non guidées. L'absence d'équipement d'essai spécialisé pour déterminer la précision du canon antiaérien visant la trajectoire de manœuvre d'évitement de l'avion attaquant rend impossible d'obtenir des informations utiles sur les impacts relatifs sur le F-35 par rapport à l'A-10 et invite à utiliser des chiffres hautement biaisés et spéculatifs pour favoriser un résultat prédéterminé. De même, pour les petits missiles sol-air à tir d'épaule, il n'y avait pas d'instrumentation pour le lancement précis du missile ou le contrôle du guidage, pas de suivi précis de la trajectoire de l'avion attaquant, et pas de simulation de missile à tir d'épaule validée pour déterminer le succès relatif des A-10 et F-35 dans la défaite ou la survie des missiles à tir d'épaule. L'utilisation de cibles non camouflées - habituellement peintes en vert militaire foncé et placées sur un terrain plat, ouvert et de couleur claire dans le désert et donc facilement visibles à partir de 15 000 pieds au-dessus - contredit complètement les réalités dures du combat réel, dans lequel l'ennemi a toujours une motivation de vie ou de mort pour faire tout ce qu'il faut pour rester invisible le plus longtemps possible. Toute personne ayant accès à Google Earth peut rapidement trouver des dizaines de ces cibles dans l'imagerie satellitaire.
  25. Ca ressemble effectivement à une surenchère. Effectivement la sortie des US de l'OTAN est une possibilité. Voilà qui va faire les affaires de MACRON.
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