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Messages posté(e)s par herciv

  1. La BITD française va peiner pour fournir le marché concernant le rafale.

    https://nationalinterest.org/blog/buzz/dassault-rafale-fighter-jet-has-one-problem-it-cant-shake-209890

    C'est du NI. Je remarque que le NI ne considère plus le rafale sous l'angle d'un concurrent pour le F-35. Deux marché différents. Par contre la cadence de fabrication, les risques de rupture et de changement de prix sont les points principaux.

  2. Alors là très belle trouvaille.

    Je met ton article ici. Le fond est en fait la très mauvais utilisation des budgets d'armements à un moment où les armées sont appelées à être vraiment utilisées.

     

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  3. Pour vous donner des ordres de grandeurs, au fond des océans les câbles de fibres optiques on des sections entre 10 et 100 km de long. Entre chaque section il y a des répéteurs qui permettent notamment de réamplifier et corriger le signal. Ces fibres ont plusieurs couches, chacune de manière à les protéger contre plusieurs types de dégradations.

    Plus généralement les fibres les plus simples ont un coeur et une gaine et aucune autre protection.

    Compte tenu des distances ce sont forcément des fibres monomodes qui sont installées.

    L'enroulement de ces fibres autour d'une bobine ne peut pas passer sous un certain rayon de courbure au risque de casser la fibre et aussi de modifier les conditions de propagation, surtout l'étalement temporel. Enfin la fibre est probablement dévidée dans l'axe de la bobine. Le plus simple est d'avoir la bobine sur le missile pour éviter d'avoir de la tension dans la fibre. La difficulté est de ne pas crâmer le fil.

    https://www.technologuepro.com/reseaux/Cablage-en-Fibre-optique/Soudure-Fibre-optique.html

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  4. Il y a 2 heures, Stark_Contrast a dit :

    L'Estonie, même si elle a le cœur à la bonne place et qu'elle donne de façon disproportionnée à une autre cause de l'OTAN, est toujours limitée dans ce qu'elle peut réellement donner.

    Donc idem Lituanie et Lettonie  pas assez grand pour être défendues en fait. Idem Moldavie, pas candidat OTAN , idem reublique Tchèque trop loin de l'Atlantique et et trop petit, idem Autriche pareil que le précédent ... Le simple fait de parler de l'Estonie comme d'un passagzr clandestin de l'OTAN fait s'effondrer toute la construction et se demander qui au final n'est pas passager clandestin.

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  5. il y a une heure, MatOpex38 a dit :

    https://bulgarianmilitary.com/2024/03/07/rafales-irst-is-capable-of-detecting-stealth-and-chinas-su-35/

    les indonésiens donne qq info sur l'IRST du rafale,  sachant que les 5th Gen comme le F35 ont une chaudière de 14t  ;)

    De toute façon plus que sa chaleur c'est le contraste qu'un chasseur dégage par rapport au ciel qui le fait repérer. De ce point de vue rafale, F-35, f-16 ou Su-35 ils sont tous loger à la même enseigne. Pour ne pas se faire repérer le but n'est pas d'être le plus froid possible mais le plus proche possible de la température du fond de l'image adverse. Ce qui est pénible dans ta plume de réacteur ce n'est pas sa chaleur mais sa taille qui allonge d'autant celle de ton chasseur et le fait repérer et identifier de plus loin.

    Ce qui va changer la distance de détection et plus encore la distance d'identification, c'est la taille du chasseur. De ce point de vue celui qui est le plus avantager théoriquement c'est le F-16, puis le rafale puis le F-35 puis le SU-35. Sauf que un chasseur peut se présenter sous différents angles et donc se rendre détectable plus tard qu'un chasseur théoriquement plus petit. La résolution angulaire est le facteur clef à maitriser.

    Ca peut paraitre ridicule comme çà mais ce facteur taille/résolution angulaire va donc ouvrir des tactiques pour permettre l'identification après avoir fait la détection. Forcément l'un et l'autre vont tâcher de se faire face pour offrir une identification la plus tardive possible.

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  6. il y a 1 minute, Stark_Contrast a dit :

    Au vu des rapports sur les pertes d'équipements ukrainiens, cela semble impossible.

    En d'autres termes, si les niveaux de soutien précédents n'ont pas permis de remédier à la situation, quelle quantité de matériel sera nécessaire pour rétablir l'équilibre ?

    Oui les ukrainiens ont perdu la course sur l'équilibre en pertes d'équipement. Mais Ce qui a surtout permi cette perte d'équilibre est l'arrivée de moyen comme la FAB et donc l'utilisation de la force aérienne russe. L'arrivée de forces aériennes nouvelles pourraient inverser le rapport de force.

  7. il y a 2 minutes, FAFA a dit :

    "PARLEMENT SUISSE:

    Avoirs gelés: «C'est de la responsabilité de la Russie de réparer»

    Le Conseil des États a adopté une série de motions pour permettre d'utiliser les biens russes gelés dans le cadre des sanctions pour reconstruire l'Ukraine. Les centaines de milliards de dollars dont la Banque nationale russe est propriétaire et qui sont aujourd'hui gelés dans le cadre des sanctions doivent pouvoir être versés à titre de réparation à l'Ukraine, selon le Conseil des Etats, qui a adopté de justesse, par 21 voix contre 19 (et 3 absentions), cinq motions issues du National.

    Les cinq textes, qui émanaient de tous les partis sauf de l'UDC, demandaient que le Conseil fédéral élabore les bases nécessaires à la mise en place d'un «mécanisme permettant, lorsqu'un État est agressé en violation du droit international, d'utiliser les avoirs de l'État agresseur pour le paiement de réparations à l'État agressé.» 

    Les fronts étaient divisés. «Il s'agit de biens étatiques qui sont aujourd'hui protégés par la Convention de l'ONU sur les immunités des États», a rappelé Pirmin Schwander (UDC/SZ). «La responsabilité de la Russie de réparer a été confirmée par les Nations Unies», a souligné de son côté Carlo Sommaruga (PS/GE) en rappelant que les dégâts en Ukraine étaient évalués à 152 milliards de dollars."

    https://www.20min.ch/fr/story/parlement-suisse-avoirs-geles-cest-de-la-responsabilite-de-la-russie-de-reparer-103058597

    Pour que cela se fasse il y aura encore beaucoup d’autres étapes, mais actuellement la tendance chez les parlementaires est favorable.

    Eh ben ! Cà aussi c'est un changement d'époque.

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  8. il y a 4 minutes, Colstudent a dit :

    Si il faut deux ans d'opération spéciale pour en arriver aux résultats d'aujourd'hui je maintien que les Russes n'ont pas la capacité de prendre une très grand agglomération

    Difficile à juger. Ils sont probablement plus capable maintenant qu'il y a deux ans. Pour défendre une grande ville les ukrainiens vont devoir pomper sur leur effectifs matériel et munitions tout au long de la ligne de front. Ils peuvent moins se le permettre que les russes. Bref choisir de défendre une grande ville risque de coûter cher sur le reste du front pour les ukrainiens.

  9. Guerre en Ukraine : Macron a dit aux partis politiques qu’il n’y avait pas de «limite» au soutien français

    https://www.lefigaro.fr/politique/guerre-en-ukraine-macron-a-dit-aux-partis-politiques-qu-il-n-y-avait-pas-de-limite-au-soutien-francais-20240307

    Emmanuel Macron a reçu les chefs de parti, le 7 mars. BERTRAND GUAY / AFP

    Après sa déclaration controversée sur un possible envoi de troupes au sol en renfort de Kiev, et avant le débat parlementaire prévu la semaine prochaine, le président a reçu l’ensemble des forces politiques ce jeudi matin.

    Les responsables des oppositions ont quitté l’Élysée très sceptiques, jeudi à la mi-journée, après la réunion convoquée par Emmanuel Macron sur la situation en Ukraine. Au lendemain de sa déclaration controversée sur un possible envoi de troupes au sol en renfort de Kiev, le chef de l’État avait souhaité recevoir les chefs des partis représentés au Parlement « en format Saint-Denis » pour faire un point sur le conflit et leur exposer son point de vue. Loin de se dédire, le président de la République leur aurait, au contraire, confirmé qu’il ne comptait fixer « aucune limite » ni « aucune ligne rouge » au soutien de la France, selon des propos rapportés par le communiste Fabien Roussel (PCF) et le lepéniste Jordan Bardella (RN). Selon le raisonnement d’Emmanuel Macron, ainsi que l’a résumé la patronne des Écologistes Marine Tondelier, « le fait de se fixer nous-mêmes des limites » donnerait « un avantage comparatif » à Vladimir Poutine. Contacté par Le Figaro, l'Élysée n'a pas donné suite à cette heure.

    Alors que les grandes lignes du plan d’accord sur le soutien tricolore à l’Ukraine feront l’objet d’un débat suivi d’un vote non contraignant au Parlement en début de semaine prochaine - mardi à l’Assemblée, mercredi au Sénat -, les oppositions ont tiré à boulets rouges sur Emmanuel Macron. « Je m’interroge très sincèrement sur l’utilité de cette réunion, a fulminé Éric Ciotti (LR) en quittant le Palais. Il n’est pas sorti grand-chose de très concret, de très nouveau ». Jordan Bardella a pour sa part critiqué les positions « de va-t-en guerre » du chef de l’État. Le nationaliste a également jugé « parfaitement irresponsable » la récente sortie de Gabriel Attal, qui a cru bon d’assimiler le Rassemblement national aux « troupes » de Moscou. Un propos que le parti perçoit comme une comparaison « à une armée d’occupation étrangère ».

    Hollande et Sarkozy reçus mercredi

    Mercredi soir, en amont de ce rendez-vous au format élargi, Emmanuel Macron avait reçu successivement ses prédécesseurs François Hollande et Nicolas Sarkozy pour aborder le sujet en tête-à-tête avec eux. « Ma position sur les questions militaires c’est : moins on en dit, mieux on agit », l’a publiquement taclé François Hollande à l’issue de leur échange. Ne pas dire ce que l’on fait, mais faire ce que l’on n’a pas dit. C’est ça qui permet d’avoir le plus d’efficacité », a-t-il ajouté. L’ex-président socialiste, qui a rappelé avoir « beaucoup rencontré » Vladimir Poutine durant son mandat (2012-2017), a souligné d’importance du « consensus le plus large pour le soutien à l’Ukraine » pour « faire réfléchir » le maître du Kremlin. « Il était toujours dans cette recherche du rapport de force, il veut impressionner, donc la seule réponse possible, c’est de montrer que nous sommes avec les Ukrainiens dans une totale solidarité, que nous leur apportons tout le soutien nécessaire, sans nous-mêmes participer à quelque combat que ce soit », a-t-il estimé. Nicolas Sarkozy, lui, n’a pas répondu à la presse en sortant de son entrevue avec Emmanuel Macron.

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  10. il y a 32 minutes, Stinger a dit :

    On naviguera à vue, probablement seuls. Gros enjeux pour notre pays si un tel scénario se produit.

    Je ne sais pas si on sera seul. Mais si tel est le cas l'Europe pourrait se passer de la France. Soit parce que la France ne veut plus entendre parler de gens incapable de se prendre en charge sur le plan militaire, soit parce que les européens ne voudrait pas gérer les conséquences du souverainisme de la France.

    Oui l'enjeu est énorme.

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  11. il y a 8 minutes, ksimodo a dit :

    Sauf qu'il n'y aura aucun dilemme stratégique, pour personne, si un drone ou un isklander frappe une base en peu en arrière en Ukr et si 3 français faisaient parti des victimes. 

    Aucun dilemme. Aucune escalade, rien de rien.

    Tu as vu une suite à celà ? Le décompte est difficile, car non l'état français n'avouera pas de pertes mili. Qu'il y a des leaks sur une présence FR c'est une chose. Le reconnaitre, c'est autre chose, et cette première étape n'est même pas franchie. Quand ça commence à tortiller du cul sur un truc de base, alors le discours belliciste de cours de récré, hein......

    https://www.lexpress.fr/monde/europe/ukraine-le-difficile-decompte-des-francais-morts-depuis-le-debut-de-la-guerre-3XLJYG2ULFDJNG4ZMM4Y7PKY5U/

    SI il n'y a pas de dilemme c'est sûr qu'il n'y a pas de message. Faire assumer les morts pour la France aux Français sera assurément une étapes importante.

  12. il y a 10 minutes, ksimodo a dit :

    Pascal parle de renforcer le support à l'arrière ( un support qui serait là mais pas vraiment là mais un peu là mais pas trop ), toi tu parles de fracasser Kerch. Je ne crois pas que la vision soit proche.

    Non Pascal parle de l'objectif à atteindre et moi je parle d'une des étapes pour l'atteindre mais qui ne sera pas forcément nécessaire si Poutine considère son dilemme stratégique dans le sens d'un désescalade.

  13. il y a 1 minute, pascal a dit :

    L'envoi de troupes en Ukraine, non pas des forces appelées à combattre en première ligne mais par exemple plutôt destinées à encadrer la formation, le commandement, ou les FS (ce que nous avions fait auprès des Kurdes en Irak) n'a pas pour but de renforcer la première ligne des Ukrainiens.

    C'est un moyen de sanctuariser le territoire de l'Ukraine, les Russes prenant le risque de tuer des soldats de l'OTAN en poussant leur avantage trop loin. Je pense que c'est ainsi qu'il faut analyser "l'envoi de troupes au sol".

    C'est un peu comme çà que je le vois aussi. Mais sans être certain que le terme OTAN soit celui qu'il faudra employer à la fin. Pour l'instant on pense remplacer OTAN par France mais peut-être qu'on pourra le remplacer par UE.

  14. il y a 16 minutes, jean-françois a dit :

    on en revient à un scénario que j'ai dit :

    des troupes françaises bloquent une route, un T72 russe se pointe et force le barrage ( ou le contourne ).

    Les troupes françaises font quoi ? on le détruit et là, on rentre en guerre chaude ( pas certain que la population française va accepter cela ) ou on laisse faire ?

    Tu pars du principe que Poutine voudra négocier si on s'oppose à lui. Mais s'il ne veut pas, parce qu'il juge, à tord ou à faire que la France sera seule, voir que Macron ne sera pas soutenu par les français, on fait quoi ? on escalade ?

    C'est le jeu. Poutine va tester la détermination de Macron. Là par exemple il a envoyé des cartes de l'Ukraine découpée en petit bout dont un à la Pologne et un à la Roumanie. Il attend les réactions de ces pays histoire de voir si ils se distancient de la France. Aujourd'hui Macron reçoit les parties politiques pour connaître notamment leur capacité à assumer après lui, le 12 c'est au parlement de s'emparer du sujet. Bref Macron est sur le feu et il implique toute la classe politique française.

    Macron testera à ce moment les limites de Poutines. Et donc il y aura une partie du combat qui se fera en Ukraine et qui peut-être débordera l'Ukraine. Je suis à peu prêt certain que le rafale sera au coeur de cette prise de bec.

  15. il y a 8 minutes, ksimodo a dit :

    Et si on attaque les siennes, il faudra payer le prix aussi, donc jusque ici tout va bien. Ce qui compte c'est pas la chute ( jusqu'ici tout va bien ), c'est l'atterrissage.

    Je sais pas si tu te rends compte ( mais visiblement non ) des énormités que tu places en hypothèse probabilité significative. 

    Encore une fois je ne vois pas Macron jouer l'escalade. Le jeu de Macron c'est de laisser des fenêtres de négociation à Poutine. EN clair à part l'envoi de troupe en Ukraine, Macron attendra de voir le choix de Poutine entre négociation et attaque des troupes française. SI attaque il y a forcément Macron répliquera. Et je vois bien une réplique violente sur Kerch histoire de fixer Poutine sur le niveau d'escalade auquel Macron est prêt. SI Poutine dégaine en dehors de l'Ukraine c'est sa flotte de pétroliers qui risque de prendre des coups.

    Encore une fois la Russie est bourrée de points faibles. Elle a beaucoup à perdre si Poutine ne va pas à la négociation. 

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