Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

herciv

Members
  • Compteur de contenus

    20 101
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    66

Messages posté(e)s par herciv

  1. il y a 3 minutes, Alexis a dit :

    Je vois deux interprétations. Soit Macron se croit vraiment dans le Seigneur des Anneaux, et Biden, Scholz, Rutte, Sunak et les autres vont le regarder faire en se demandant s'ils sont victimes d'une hallucination ou si vraiment les Français ont complètement perdu la boule.

    Soit Macron joue pour la galerie, et pour faire une belle photo.

    Tu oublies le troisième cas que le film met en scène. Tout le monde a compris l'intérêt et le geste d'Aragorn.

  2. il y a 7 minutes, rendbo a dit :

    Je ne vois même pas comment tu peux espérer une victoire si tu ne passes pas au niveau stratégique et que tu ne va pas détruire les centres de production sur le sol russe... et en accepter les conséquences sur ton sol

    Oui je sais bien. Mais une fois que l'aviation occidentale sera sur le terrain la dynamique de ce conflit pourrait changer. C'est une phase intermédiaire entre une éventuelle négo que Poutine accepterai (j'en suis pas sûr), et des attaques stratégique nécessaires mais qui risquent de déstabiliser la Russie au point de faire rentrer les chinois par l'autre bout. Certes on n'obtiendrait la reddition des russes mais en mettant les Chinois à notre frontière..

  3. il y a 5 minutes, Stark_Contrast a dit :

     

    oh ? combien de temps ?

     Il est ridicule de penser que le discours de Macron a placé la France, l'Europe ou qui que ce soit d'autre au même niveau de sacrifice et de risque que l'Ukraine.

     

     

     

    Evidemment.

    Le but est clair. Il faut maintenir la guerre sur le sol Ukrainien mais on sait maintenant que çà ne pourra pas se faire avec le seul sang ukrainien. Si Poutine nous sent suffisamment déterminé on négociera peut-être quand les russes seront sur le DNIEPR sinon je verrais probablement mes enfants partir à la guerre.:sad:

  4. il y a 7 minutes, Stark_Contrast a dit :

     

    L'Ukraine est encore seule à risquer sa vie.

     

     

     

    Oui mais plus pour longtemps.

    Reste à espérer que Poutine intègre le message et cherche la négociation. Dans les moins qui viennent on va souvent entendre le mot DNIEPR. Il va être au cœur de ce que Poutine et l'Europe vont être prêt à accepter. 

    Il ne faut qu'on se fasse d'illusion. AU-delà du DNIEPR on sera en guerre. En deçà Poutine ne voudra rien négocier.

  5. il y a 4 minutes, Ronfly a dit :

    Quant à envoyer des troupes en Ukraine, nous n'y sommes pas du tout et c'est peu crédible pour le moment me semble t'il.

    EH bien comment dirais-je ....

    Le sujet est à la une de tous les journaux ce matin même les canards éco ... Clairement la guerre en Ukraine qui commençait à se faire oublier revient au diner de toute la famille Européenne.

    Nous ne sommes pas prêt si c'est ce que tu veux dire. Mais le signal est bien lancé comme quoi il faut s'y préparer.

  6. Il y a 5 heures, g4lly a dit :

    C'est d'ailleurs à moyen terme le drame de l'Ukraine ... l'incapacité politique à mobiliser

    Depuis le discours de Macron, je suis moins inquiet. Si les ukrainiens sentent qu'ils ne sont plus seuls à risquer la vie de leur enfants çà va modifier leur foi dans ce combat.

  7. il y a 7 minutes, olivier lsb a dit :

    Ce que Scholz a dit sur le ciblage des Taurus reste d'une grande mauvaise foi

    Oui mais maintenant on peut imaginer que çà permet aussi de construire l'ambiguïté européenne. D'un côté les va-t'en guerre, de l'autre les pacifistes ... Tout çà consistant à ne pas déclarer la guerre officiellement ou officieusement mais à dire qu'on s'y prépare. 

  8. il y a 12 minutes, Stark_Contrast a dit :

    L'Europe n'est pas prête, même selon vos propres termes. 

    Oui clairement l'Europe n'est pas prête. Il faut réarmer et surtout, surtout il faut une industrie qui puisse soutenir l'intensité de cette guerre. 

    Avoir un tier de la capacité russe en terme de production d'arme / munition nous rendrait déjà dissuasif sur le plan défensif. Avoir le triple de la capacité russe sur les mêmes terme nous donnera la capacité de reprendre les territoires perdu.

    Mais pour l'instant on n'est pas prêt. Nos budgets ne sont pas encore suffisamment mobilisé pour soutenir une telle reconversion.

    Il faut que les Ukrainiens nous donne du temps. C'est ce qu'ils font depuis deux ans mais on a trop cru dans le discours de l'invincibilité des armes occidentales et donc à la capacité des ukrainiens à se défendre seul à l'aide de ces armes.

    Le retour à la réalité est salutaire mais on a prit deux ans de retard.

    • Upvote (+1) 1
  9. il y a 42 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit :

    Oui. Surtout vu le volume du pic européen.

    Après on touche au porte monnaie plus par nécessité que pour les idéaux. On va voir dans les mois / années à venir si le curseur bouge ...

    On a passé un cap là quand même. Imagine ce que Macron vient de dire au nom de tout les chefs d'états réunis. C'est pas rien.

    La clef de la compréhension de ce que chacun d'eux va dire maintenant est l'ambigüité. Même le positionnement de l'Allemagne sur le Taurus doit être interprété avec l'ambiguïté en tête. "Ce que le RU et la France font nous ne pouvons pas le faire à cause de la tradition du ciblage ". Si c'est pas ambigüe çà ?

    Donc les curseurs vont bouger sois en sûr. Mais on est dans une course de vitesse. Je rappel que les objectifs européens sont finalement évidents :

    - maintenir la guerre sur le sol ukrainiens quitte à prendre en charge la population ukrainienne et faire de ce pays un no man's land si possible de l'autre côté du DNIEPR

    - contenir les russes dans un premier temps à l'aide des seuls moyens ukrainiens le temps de préparer une réponse européenne cohérente (homme x matériel x munition)

    - monter en charge l'industrie de guerre européenne jusqu'à la rendre dissuasive sur le plan défensif puis opérative sur le plan offensif pour reprendre les territoires ukrainiens. Je rappel que la population de l'UE est trois fois celle de la Russie. Mais sans les deux autres critères (munitions et matériels) Poutine ne pourra pas être défait.

     

    Poutine ne nous laissera pas faire et c'est sur mer que çà va se jouer. Il va vouloir casser les flux maritimes ce qui ne sera pas si simple parce que ni l'Inde ni les pays du MO/PO ne voudront interrompre leur commerce avec l'une ou l'autre des parties. La clefs ce sont ces pays et tout particulièrement l'Inde seule à même de défendre une indépendance face aux pressions russo/chinoise.

    L'Afrique là-dedans ??? Je ne sais pas. Il va falloir bouter Poutine de là-bas. Mais je ne suis pas sûr que l'Europe prenne ce genre de décision. Pourtant il faudrait agir vite. Il y a encore des relais intéressant à jouer là-bas.

    • Upvote (+1) 3
  10. Il y a 8 heures, Ronfly a dit :

    mise en place de dettes communes pour financer les armées Europeennes

    Ca c'est pas trop mal mais je pensais que l'Europe irait plus loin avec un fond commun et l'oblugation d'acheter européen equivalent a celui mis en place par la France pour l'Ukraine.

    Ca reste ambigue.

    Le problème c'est qu'il va falloir garantir des flux de matières premières sans qu'on se dispute.

    • J'aime (+1) 1
  11. il y a 9 minutes, MoX a dit :

    Les russes ont aujourd'hui 2 atouts dans leurs mains - un gain réel de l'usage aérien (enfin ?!) avec le bombardement de précision sur les points fortifiés et une logistique munition qui suit, grâce aux copains (NK notamment).
    Par contre, nous n'avons pas vu de miracle dans l'emploi renouvelé de MdC en masse, et pour le matériel terrestre c'est clairement l’immédiat qui prime sur toute autres considérations.

    Si tu envois les troupes européenne au sol forcément la chasse suivra et dans ces conditions on sait balancer des FAB au moins aussi bien que les russes. On pourra probablement taper dans leur profondeur  d'autant plus que ca restera sur le territoire ukrainien. Reste le problème de la fabrication en masse de ces munitions.

    Le vrai élément qui changera la donne c'est l'aviation occidentale et les pilotes sont déjà formé. 

    La vrai difficulté d'une entré en guerre officielle ce sont les voies maritimes. D'emblée la circulation sur les mers devient périlleuse partout. Notamment par le biais d'actes de piraterie à partir de pays proxi.

  12. Il y a 2 heures, Fred974 a dit :

    AHMA C'est aussi et surtout un discours à l'adresse de Poutine. La question est plutôt comment celui-ci le percevra-t-il ?

    Ne pas oublier que les paroles des politiques s'adressent souvent à plusieurs auditeurs qui l'entendront chacun de manières différentes (rappelez-vous le "je vous ai compris" de De Gaulle)

    Oui et puis comme on a des budgets limites il faut réfléchir à ça en terme d'aide. De toute façon le discours a changé. On est préparé au fait que Poutine pourrait vouloir plus que l'Ukraine. Partant de là la logique veut que la guerre doit rester sur le sol ukrainien...

    • Merci (+1) 1
    • Upvote (+1) 1
  13. Il y a 7 heures, Banzinou a dit :

    L'envoi de troupes au sol évoqué ce soir à l'Elysée avec les différents pays, Macron a dit qu'il n'excluait rien, et a refusé de donner le nom des pays qui l'avaient évoqué...

    Il a considéré qu'on avait 12 mois de retard entre les faits et l'aide à l'Ukraine, et qu'il ne fallait rien exclure

     

    J'étais certain qu'on en arriverais là. Rien de decidé donc mais le sujet est sur la table. J'imagine que les pays en question sont ceux qui ont déjà dit qu'ils fallait preparer la guerre.

    Le Dniepr sera-t'il le déclencheur ?

  14. il y a 9 minutes, Benoitleg a dit :

    Gaza : la France et la Jordanie larguent de l’aide humanitaire « directement à la population »

    Le Parisien avec AFP, 26 février 2024, 21h19

    Quatre avions C-130, dont un appartenant aux forces armées françaises, ont largué nourriture et fournitures de secours sur la bande de Gaza où la situation humanitaire ne cesse de se dégrader.

    "Alors que l’aide humanitaire ne rentre qu’au compte-goutte dans l’enclave palestinienne de Gaza, la Jordanie et la France ont décidé de larguer directement vivres et fournitures de secours."

    https://www.leparisien.fr/international/israel/gaza-la-jordanie-et-la-france-larguent-de-laide-humanitaire-directement-a-la-population-26-02-2024-UE2F3PMDTBEO3I4PD2ULETXD2Q.php

    Oui c'est au moins la seconde fois que je vois ces parachutages.

  15. Hécatombe dans l'industrie allemande : après Miele, Bosch va sabrer dans ses effectifs

    https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/hecatombe-dans-l-industrie-allemande-apres-miele-bosch-va-sabrer-plus-de-3-000-postes-991429.html

    Révélation

    Face aux difficultés, l'industriel allemand prévoit des coupes sévères dans ses effectifs dans les mois à venir. Empêtrée dans une crise à rallonge, l'économie allemande s'enfonce toujours plus dans la récession.Écoutez cet article

     

    latribune.fr

    25 Févr 2024, 13:33

    La vague des plans sociaux déferle en Allemagne. Après le fleuron Miele, l'industriel allemand Bosch prévoit de supprimer 3.500 postes dans le monde d'ici fin 2027, parmi les employés administratifs de sa filiale BSH spécialisée dans l'élelectroménager, a annoncé cette dernière vendredi. "Afin de préserver sa compétitivité et de financer les investissements nécessaires, BSH doit réduire considérablement la complexité et les coûts, compte tenu notamment de l'évolution rapide de la situation du marché et de la situation économique toujours difficile et en déclin", a expliqué BSH dans un communiqué.

    Cette annonce est le reflet d'une industrie allemande en plein marasme. L'indice des directeurs d'achat PMI, publié jeudi dernier indique que la production industrielle outre-Rhin poursuit sa longue descente aux enfers. « L'Allemagne a été particulièrement vulnérable car elle comptait beaucoup sur l'énergie bon marché. A cela s'ajoutent les difficultés de l'industrie automobile. Les chocs cycliques s'ajoutent au choc conjoncturel. L'Allemagne est devenue la lanterne rouge en zone euro », a récemment expliqué à La Tribune, l'économiste d'ING Charlotte de Montpellier.

    Lire aussiCroissance en zone euro : l'Espagne et le Portugal font la course en tête, l'Allemagne décroche

    1.000 emplois dès 2024 chez Bosch

    Ce fabricant de machines à laver et d'appareils de cuisine vise les postes "indirects", c'est-à-dire en dehors des chaînes de production, précise le communiqué. Parmi eux, 1.000 emplois sont concernés dès cette année, ajoute le communiqué, sans préciser pour le moment les termes du plan social.

    La filiale, créée en 1967, qui produit des appareils de plusieurs marques dont Bosch et Siemens, emploie actuellement plus de 60.000 personnes dans le monde, dont 17.000 en Allemagne.

    BSH n'a pas parlé de délocalisation, mais son patron, Matthias Metz, trouve "compréhensible", que les entreprises réfléchissent "s'implanter à l'étranger, compte tenu de la réglementation et de la bureaucratie excessives, des coûts énergétiques et d'autres conditions économiques en Allemagne", a-t-il déclaré au quotidien Süddeutsche Zeitung.

    2024, année morose pour Bosch

    Le groupe Bosch, dont l'essentiel de l'activité concerne l'automobile où il est leader mondial des équipementiers, a déjà annoncé des suppressions de postes dans cette branche. Il a déclaré en janvier supprimer 1.200 emplois dans la vente et le développement de ses systèmes embarqués, dans un contexte de transition délicate vers la mobilité électrique pour ce secteur clé de l'industrie allemande.

    En décembre, le groupe de Stuttgart avait annoncé vouloir supprimer jusqu'à 1.500 emplois sur deux sites allemands fabricant des transmissions. Le groupe, qui emploie 427.600 salariés dans le monde s'attend à une année morose en 2024, notamment à cause du marché des voitures électriques, dont la demande n'augmente pas autant que prévu.

    2.700 postes en sursis chez Miele

    Le fabricant allemand d'électroménager haut de gamme Miele va supprimer ou délocaliser jusqu'à 2.700 emplois dans le monde, a-t-il annoncé mardi, invoquant un effondrement de la demande et une hausse des coûts de production.

    Le groupe familial de Gütersloh (ouest) dit avoir "ressenti les effets de l'effondrement mondial de la demande" et de "l'augmentation drastique des coûts", le forçant à adopter un plan d'économies affectant près de 12% des effectifs, selon un communiqué.

    Chez le fabricant de fours, aspirateurs et autres machines à laver, la majeure partie du plan annoncé repose sur 2.000 suppressions d'emplois en Allemagne et ailleurs, principalement dans les domaines dits "indirects", c'est-à-dire en dehors des services production et des chaînes de montage, explique le groupe.

     

    • Upvote (+1) 2
  16. il y a 3 minutes, Manuel77 a dit :

    Le service de renseignement intérieur allemand est apparemment sur le point de classer l'ensemble de l'AfD comme extrémiste. Ce serait un pas important vers son interdiction.

    https://www.fr.de/politik/verfassungsschutz-neues-extremismus-gutachten-afd-einstufung-rechtsextrem-zr-92854334.html

    Oups. On voudrait se débarrasser de ce mouvement difficile à gérer qu'on ne s'y prendrait pas autrement.

    • Upvote (+1) 1
  17. Cabirol sur la réunion à PAris :

    Quelques vannes franco-allemandes sur le thèmes nous on livre ce qu'on annonce et en plus çà fonctionne et vous ? Mais en valeur çà reste insuffisant. Je pense que Macron voudrait que tous les efforts soient coordonnés de façon plus efficace. Je paris sur une agence unique chargée des achats.

    https://www.latribune.fr/economie/international/ukraine-a-situation-desesperee-soutien-demesure-991438.html

    Révélation

    Ukraine : à situation désespérée, soutien démesuré ?

    Une vingtaine de chefs d’État et de gouvernement, en majorité européens, se réunissent ce lundi à Paris pour « faire davantage et mieux » pour l'Ukraine, en situation très difficile après plus de deux ans d'une guerre face à Moscou.

    26 Févr 2024, 6:00

    La moitié des armes occidentales promises à Kiev sont livrées avec du retard, selon le ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumerov. Ce qui ne serait pas le cas du système d'artillerie français Caesar. (Crédits : VIACHESLAV RATYNSKYI)

    La mobilisation... ou la défaite de l'Ukraine et, par ricochet, celle de l'Occident deux ans après le début de la guerre menée par la Russie. Emmanuel Macron a tenu à saisir le momentum pour organiser ce lundi une réunion au « caractère exceptionnel », à laquelle plus d'une vingtaine de chefs d'État et de gouvernement ou leurs représentants ministériels seront présents. « Je souligne ce mot véritablement exceptionnel dans un contexte qui est de très haute volatilité et d'inquiétude aussi pour la suite de la guerre en Ukraine », souligne-t-on à l'Élysée.

    Interrogé sur l'éventualité d'une défaite de Kiev, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a répondu que « la question de savoir si l'Ukraine perdra, si la situation sera très difficile et s'il y aura un grand nombre de victimes dépend de vous, de nos partenaires, du monde occidental ».

    Dans une situation compliquée sur le plan opérationnel, Kiev, qui manque d'hommes et d'armes, notamment de munitions, a besoin d'un soutien très important de la part de ses alliés occidentaux, dont l'Europe. Les forces armées ukrainiennes consomment 5.000 obus environ par jour, le groupe français Nexter par exemple ne produit que 20.000 obus de 155 mm par an. « Cette réunion est exceptionnelle au sens où elle vise à remobiliser et examiner tous les moyens de soutenir l'Ukraine efficacement », explique-t-on à l'Élysée. Cette réunion a « pour objectif très clair d'envoyer le signal de notre détermination (face à la Russie, ndlr) et aussi de pouvoir prendre des dispositions opérationnelles dans l'unité et dans l'action », précise-t-on.

    Une aide pas la hauteur des enjeux

    La victoire face à la Russie « dépend de vous », a également lancé dimanche Volodymyr Zelensky à ses alliés occidentaux dont il attend armes et munitions. À l'occasion de sa visite en France, Paris et Kiev se sont mis d'accord sur un paquet d'aides bilatérales, qui prévoit jusqu'à trois milliards de soutiens français à l'Ukraine en 2024, qui font suite aux 2,1 milliards déjà dépensés en 2023 et au 1,7 milliard en 2022. Pour sa part, la Suède a récemment annoncé une nouvelle aide militaire record à l'Ukraine sous forme d'équipements d'un montant d'environ 633 millions d'euros. Pour sa part, l'Allemagne a annoncé mettre à disposition 8 milliards d'euros en 2024 pour
    l'Ukraine.

    C'est à la fois beaucoup pour un pays comme la France dans une situation financière compliquée ou encore la Suède et finalement très peu à l'échelle des besoins opérationnels de l'Ukraine en guerre. « Nous sommes déterminés, nous sommes motivés et nous sommes engagés pour la victoire de l'Ukraine, pour que la Russie ne gagne pas cette guerre et pour que la sécurité et la stabilité de l'Europe ne souffrent pas davantage de l'agressivité de la Russie », assure-t-on à l'Élysée. Mais Kiev attend aussi et surtout désespérément l'aide américaine de 60 milliards de dollars promise par l'administration Biden mais bloquée par les Républicains au Congrès.

    Des armes livrées en retard

    Selon l'Élysée, « compte tenu de cette nécessité pour l'Ukraine, pour nous-mêmes, pour la stabilité et la sécurité en Europe, mais je dirais au-delà pour la stabilité de l'ordre international, nous devons examiner les moyens de faire plus et de faire mieux ensemble ». Il y a urgence. D'autant que « le contexte est difficile : c'est celui d'une dureté constatée sur le terrain, c'est celui aussi d'un durcissement de l'attitude de la Russie à l'égard de l'Ukraine et à l'égard des partenaires de l'Ukraine », explique-t-on à la présidence de la République. En outre, la moitié des armes occidentales promises à Kiev sont livrées avec du retard, selon le ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumerov.

    « Nous, nous savons que les équipements que nous livrons à l'Ukraine sont particulièrement performants, qu'il s'agisse des canons Caesar qui sont déployés sur le terrain, à l'inverse de certains matériels plus lourds qui, eux, coûtent plus cher mais ne sont pas sur le terrain, ou comme les missiles Scalp avec des frappes dans la profondeur qui sont aujourd'hui des armes très efficaces, et nécessaires aux Ukrainiens. C'est cela que nous livrons et que, par exemple, l'Allemagne ne livre pas », a-t-on expliqué à l'Élysée en réponse à une journaliste allemande, qui s'étonnait qu'une telle réunion se tienne à Paris, et non à Berlin, qui est le premier fournisseur d'armes européen à l'Ukraine.

    A l'Élysée, on compte sur un renforcement de l'aide dans la cyber, la défense aérienne, le déminage. Les alliés de l'Ukraine vont envoyer des matériels très sophistiqués qui vont bientôt arriver en Ukraine, notamment des avions de combat, de matériels d'artillerie, de drones, etc... Pour autant, cette réunion ne devrait pas l'occasion de nouvelles annonces d'équipements militaires. « Ce n'est pas l'objet de la réunion », assure-t-on à l'Élysée, qui estime que « quelles que soient nos différentes sensibilités ou les enjeux intérieurs, nous puissions nous mobiliser à la hauteur du défi en Ukraine ».

     

    • J'aime (+1) 1
    • Merci (+1) 1
    • Upvote (+1) 2
  18. il y a 1 minute, LetMePickThat a dit :

    Ça nécessiterait un changement dans les lois de pilotage. Faisable, mais long. Ça annulerait aussi l'un des principaux avantages de Starstreak, à savoir son invulnérabilité aux leurres IR

    Oui forcément pour les lois de pilotage mais si Thalès avait un tel projet dans les tiroirs, ils ont peut être proposé de le sortir. Pour les leurres il y a deux conditions : une bonne dynamique de ton CAPTEUR pour éviter que toute ton image soit saturée et des lois de filtrage un peu récente. Bref toujours dans le réalisable.

  19. il y a 8 minutes, g4lly a dit :

    C'est la caméra thermique du poste de tir qui assure le guidage, pas besoin de bricoler.

    Ton capteur laser dans le missile est forcément un capteur video avec une résolution plus ou moins bonne. Je ne sais pas dans quel longeur d'onde fonctionne le laser du starstreak mais intégrer un capteur avec une meilleur résolution que le capteur initial dans la même longueur d'onde que le laser ne me parait pas être sorcier.

    Ca se complique ... un peu ... si il faut changer l'optique mais toujours dans le domaine du réalisable.

×
×
  • Créer...