Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

herciv

Members
  • Compteur de contenus

    20 101
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    66

Messages posté(e)s par herciv

  1. il y a 30 minutes, clem200 a dit :

    Ça reste quand même une hypothèse de prix jetée comme ça sans aucune source, au pifomètre 

    Pour le prix du drone j'entends 

    Il y a malgre tout une équation qui n'est pas durable. Heureusement que les houthis n'ont pas fait de tirs de saturation. 

    - il y a la question financiere 

    - il y a la question industriel de la cadence de fabrication

    - il y a la question de la mise en oeuvre. Une fregate doit recharger

    La question est sur la table de toutes les marines.

  2. Il y a 8 heures, g4lly a dit :

    matériels voir ... nucléaires.

    J'ai deja indique sur d'autre fil que la protection nucleaire ne pouvait etre que l'extension du parapluie francais. Je n'ai jamais parlé de muntions. De toute facon aucun autre pays en Europe que la france ne sait gerer leur emploi. Meme pas les anglais qui ont montré dernierement qu'ils avaient quelques problèmes techniques non seulement sur le vecteur (  maishttps://www.lesechos.fr/monde/europe/lallemagne-abaisse-drastiquement-sa-prevision-de-croissance-pour-2024-2077841) mais aussi sur la protection de ces vecteurs (atlantique 2 et sna francais). Pourquoi donner une munition, pourquoi pas faire le boulot soit-meme ? La question des munitions n'a donc pas de sens.

    Ma phrase est clair elle parle de securiser les ukrainiens sur le plan nucleaire et distingue un autre plan qui est celui des munitions et un troisieme, celui du materiel. Grammaticalement il n'y a pas de doute.

    • Upvote (+1) 1
  3. il y a 9 minutes, CANDIDE a dit :

    Elle était une des grandes gagnantes de la mondialisation du fait de son rôle d'usine d'assemblage (en 2023 : 1.562 milliards d'euros d'export et 1.352 milliards d'import, contre 607 M et 731 M pour la France).

    Elle sera une des grandes perdantes de la démondialisation.

     

    Et surtout elle a perdu une partie de sa capacité a rebondir facilement en choisissant le gaz plutot que le nucleaire.

  4. il y a 4 minutes, Conan le Barbare a dit :

    On a nous aussi eu un échec de m51. Restons humbles 

    A un autre stade quand même, pas juste après la sortie de silo. EN gros ils n'ont pas fait 10% de la recette

    Pour les français c'était dans une phase ascentionnelle largement entamée. ce qui a permi de valider une bien plus grosse partie de la recette Et la fois d'après c'était règlé.

  5. Il y a 4 heures, Clairon a dit :

    la SNPE n'existe plus en tant que telle depuis plus de 10 ans, c'est intégré dans Nexter via Eurenco.

    Nobel Sport ne fait plus partie de ce groupe

    Clairon

    OK mais est-ce que c'est facile de reconvertir les activité de Pont de Buis. Ils savent fabriquer des grenades non léthal. Est-ce qu'ils peuvent fabriquer des grenades à usages léthal ?

    Pareil pour Lacroix. Est-ce qu'ils peuvent fabriquer des munitions plus léthal avec l'appareil industriel qu'ils ont actuellement ?

     

  6. Sur la poudrerie de Pont-de-Buis :

     

    https://www.nhu.bzh/plus-grande-usine-de-grenades-lacrymogenes-bretagne/

    Depuis plus de trois siècles, la poudrerie de Pont de Buis produit de la poudre.

    La société VECTAN est un leader européen de la fabrication de pyrotechnie et de poudres de chasse. Sa principale unité de fabrication se trouve en Cornouaille, à Pont de Buis. Son nom est Nobel Sport, filiale de la SNPE Société Nationale des Poudres et Explosifs.
    Rien à voir avec le Prix Nobel.
    Et rien à voir avec le sport.

    Aujourd’hui pour la chasse, mais aussi pour la production de grenades lacrymogènes pour les forces françaises de maintien de l’ordre. L’État vient d’ailleurs d’y commander pour plus de vingt millions d’euros de différentes grenades (grenades assourdissantes, fumigènes et autres lacrymogènes).
    Doit-on y voir un signe avant-coureur de désordres sociaux à venir ?

    • Upvote (+1) 1
  7. il y a 8 minutes, Rivelo a dit :

    Je crains que l'on se rende compte (... mais un peu tard) que justement on n'avait pas de quoi voir venir. Pas de stock, pas de capacité de production massive activable non plus.

    L'article ci-dessus des Echos sur ce plan est super intéressant. Les poudreries de la France, la Belgique et la Suède étaient depuis plusieurs années en mode survie. L'activité redémarre à fond avec un carnet de commande bourré pour les 8 prochaines années déjà (les commandes sont là) mais il faut reconstruire l'outil de production pour arriver à pouvoir faire de manière souveraine / autonome... 150 000 coups d'artillerie complet par an en France en 2025. C'est bien mais rien de très impressionnant non plus... On voit à quel point on part de loin...

    Si tu rajoutes aux ambitions de Rheinmetal et probablement d'autre qui vont continuer à se positionner çà commence à représenter un volume certain quand même.

    D'ailleurs la poudrerie de Pont-de -Buis en Bretagne  ils vont en faire quoi ?

  8. il y a 23 minutes, mgtstrategy a dit :

    Ce qui est tragique c'est le livraison au compte goutte de matos alors que ça fait déjà deux ans et que on le fait p'tit a p'tit, pr pas vexer les russes et risquer des représailles diverses et autres enjeux stratégiques....

    On avait pourtant de quoi voir venir et c'est a se demander si on voulait pas juste contenir les russes plutôt que donner aux Ukraine les moyens de gagner. Et ça c'est tragique.

     

    Sans parler de l'Europe incapable de se dépasser sans les usa...

    Disons que les tergiversations aux USA, la guerre a gaza et l'absence de contrôle de la situation humanitaire par les US et enfin les HOUTHIS ont permis de faire ouvrir les yeux de nos dirigeants.

  9. il y a 5 minutes, Alexis a dit :

    Tout cela parce que nous n'avons pas compté sur nous-mêmes pendant toutes les années d'indépendance, nous avons compté sur l'Est et l'Ouest, nous ne nous sommes pas préparés correctement à la guerre,

    Voilà le truc Si vis pacem parra bellum.

    Mais contre un ours qui faisait trois fois la taille de 'lUkraine c'est compliqué sans alliés. L'isolement ne pouvait pas être une stratégie de toute façon.

    • Upvote (+1) 2
  10. Je vais tenter de faire mieux.

    Je reprend donc le critère distance du front au DNIEPR a l'issue de l'offensive.

    1er cas l'offensive s'enlise dans un grignotage. C'est ce qu'on a vu depuis un moment aussi bien de la part des russes que des ukrainiens. Pour moi c'est un échec complet pour Poutine. L'Europe aura le temps de s'organiser pour livrer l'Ukraine. Peut-être même que l'Ukraine pourra envisager dans quelques années une vrai offensive en fonction de la capacité de l'Europe à prendre un gros ascendant industriel.

    L'état actuel que je perçois de l'armée ukrainienne en comparaison de la russe font que je ne crois pas à ce scénario

    2ème cas : l'offensive russe permet des avancés de plusieurs dizaines de kilomètres et notamment permettent aux russe de mettre le siège à la fois à Kramatorsk et Zaporitza mais ces deux villes ne se rendent pas. Ces le point important pour moi. Plus le siège de ces deux villes sera long plus les russes seront loin du Dniepr. Je pense que ce scénario est très possible. Mais il dépend beaucoup de l'état moral, matériel et munitionnaire des l'armée Ukrainienne qui pourra ou non assurer la défense de plusieurs villes majeures à la fois. 

    3ème cas : les Ukrainiens n'arrive pas à tenir leur défense tellement ils sont au bout de leur capacité. Ils sont obligé d'abandonner des villes complètes et d'organiser une défense là où c'est le plus facile pour eux : le DNIEPR. On peut dans ce scénario craindre la crise politique. Dans ces conditions il faudrait que l'Europe intervienne militairement pour supplémenter les Ukrainiens et stabiliser le pouvoir qui sera en place à ce moment. Je ne jure pas que çà sera VZ.

     

     

    • Upvote (+1) 1
  11. il y a 34 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit :

    C'est marrant que l'article insiste sur le fait que les munitions sont la principale faiblesse des Ukrainiens alors que c'est également la notre. 

    Pour le coup je vais donner raison à @Stark_Contrast il est temps de reconnaitre que c'est aussi notre guerre. Ca ne peut pas encore se dire au niveau politique mais dans le médias il faut le reconnaitre.

    • Upvote (+1) 1
  12. il y a 41 minutes, Hirondelle a dit :

    Et si on perdait cette habitude de vouloir toujours être devant à prouver notre courage et bonne volonté ?

    On n'en est plus à mesurer la taille de nos muscles.

    Il faut assurer une permanence sur zone et un volume apparemment fixé à 4 frégates disponibles ASAP. Je pense que c'est le côté ASAP qui a fixé le nombre actuel de frégates françaises.

  13. il y a 1 minute, Picdelamirand-oil a dit :

    Stephane Mille, chef d'état-major de l'armée de l'Air et de l'Espace (CEMAAE), a estimé publiquement que l'objectif de doter l'armée de l'Air de 185 avions de combat Rafale à horizon 2030 est "un strict minimum" pour accomplir ses missions dans un espace aérien de plus en plus contesté. Est ce que cela entraîne une révision du planning des livraisons de Rafale à la France? D'une manière plus générale est ce qu'il ne faut pas anticiper un passage à une production de 4 avions par mois  compte tenu des succès à l'export et des contraintes possible de la production pour la France.

    Est ce que les pénuries de matière limitent les possibilités de monter en cadence?

    Est ce que le coût de production diminue lorsque le volume de production augmente?

    Le besoin France serait plutôt à mesurer en terme d'attrition compte tenu de ce à quoi il va falloir se préparer.

    Ensuite pour livrer les exports Dassault peut appuyer toute sa production sur une usine en AS ou en Inde.

    Ces deux partenaire pourrait ainsi garantir à la France (Europe) des retours en matière premières.

  14. Pour en revenir à l'offensive russe. Je rappel que ses enjeux sont majeur pour nous et donc pour Poutine. Il s'agit de savoir si il peut prendre de vitesse la réindustrialisation militaire européenne.

    Quelques données pour fixer les ordres de grandeurs.

    1 - Pour que Poutine commence à voir qu'on est capable de nous défendre il faut que notre industrie soit capable de produire en gros un tier de ce que les russes sont capables de faire de leur côté.

    2 - Pour que Poutine craigne une offensive de notre part il faut que notre industrie soit capable de produire en gros trois fois ce que les russes sont capables de faire de leur côté.

    L'enjeu actuel est dans le point 1. Selon où on regarde ils nous faut deux à 5 ans pour l'atteindre à condition de sécuriser les matières premières nécessaires (dont le pétrole !!!)

    Je maintiens que la distance entre le Dniepr et la ligne de front à l'issue de cette offensive sera l'indicateur principal qui permettra à Poutine de savoir si il lance ses loups au-delà ou pas. 

    Entre temps il aura fallu montrer que l'Europe sait avancer de façon coordonnée si il le faut.

    • Upvote (+1) 1
  15. il y a 25 minutes, Akilius G. a dit :

    les températures semblent clémentes pour la saison en Ukraine. La période boueuse pourrait commencer plus tôt. Je comprends mal ce phénomène météorologique et géologique si spécifique. Le début est lié au dégel, mais sa durée est-elle relativement fixe ou peut-elle s'allonger ou se raccourcir suivant les circonstances climatiques? 

    C'est un phenomène qui intègre des sols tres mous et collants et les fortes pluies de certains mois (comme les giboulés en mars chez nous mais en plus violent)

  16. à l’instant, Akilius G. a dit :

    elle a commencé? D'habitude c'est plus tard, mais les températures sont clémentes en ce début d'année?

     

     

    Non je pense pas de manière franche. Mais de mémoire c'est le mois d'avril qui est le plus compliqué. 

    Ca veut dire que les russes n'ont pas prévu de percer d'ici là. Mais qu'ils ont comme priorité de ne pas laisser les ukrainiens réorganiser leurs défenses.

    • Upvote (+1) 3
  17. il y a 21 minutes, Pasha a dit :

    Oui donc on serait globalement sur un rapport de 1:2 en faveur des Ukrainiens. Ça se tient. Rien d'ahurissant donc.

    @Alexis arrivait il me semble dans les mêmes ordres de grandeurs via sa méthodologie (similaire à l'écho finalement).

    Oui mais ça n'est pas conforté par ce que me disent mes connaissances Otanienne. Eux parlent d'un rapport 1:1,2 à au mieux 1:1,5.

  18. il y a 11 minutes, FAFA a dit :

    A ma connaissance jusqu'à aujourd'hui il n'y a pas eu de patrouille sur Typhoon ou Rafale ou alors de petites patrouilles (parfois formées de façon ponctuelle) mais qui n'ont rien en commun avec la Patrouille de France, les Red Arrows ou les Frecce Tricolori. 

    Oui c'est malheureux mais elles risquent de disparaître si aucune alternatives n'est possibles.

×
×
  • Créer...