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  1. Hécatombe dans l'industrie allemande : après Miele, Bosch va sabrer dans ses effectifs

    https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/hecatombe-dans-l-industrie-allemande-apres-miele-bosch-va-sabrer-plus-de-3-000-postes-991429.html

    Révélation

    Face aux difficultés, l'industriel allemand prévoit des coupes sévères dans ses effectifs dans les mois à venir. Empêtrée dans une crise à rallonge, l'économie allemande s'enfonce toujours plus dans la récession.Écoutez cet article

     

    latribune.fr

    25 Févr 2024, 13:33

    La vague des plans sociaux déferle en Allemagne. Après le fleuron Miele, l'industriel allemand Bosch prévoit de supprimer 3.500 postes dans le monde d'ici fin 2027, parmi les employés administratifs de sa filiale BSH spécialisée dans l'élelectroménager, a annoncé cette dernière vendredi. "Afin de préserver sa compétitivité et de financer les investissements nécessaires, BSH doit réduire considérablement la complexité et les coûts, compte tenu notamment de l'évolution rapide de la situation du marché et de la situation économique toujours difficile et en déclin", a expliqué BSH dans un communiqué.

    Cette annonce est le reflet d'une industrie allemande en plein marasme. L'indice des directeurs d'achat PMI, publié jeudi dernier indique que la production industrielle outre-Rhin poursuit sa longue descente aux enfers. « L'Allemagne a été particulièrement vulnérable car elle comptait beaucoup sur l'énergie bon marché. A cela s'ajoutent les difficultés de l'industrie automobile. Les chocs cycliques s'ajoutent au choc conjoncturel. L'Allemagne est devenue la lanterne rouge en zone euro », a récemment expliqué à La Tribune, l'économiste d'ING Charlotte de Montpellier.

    Lire aussiCroissance en zone euro : l'Espagne et le Portugal font la course en tête, l'Allemagne décroche

    1.000 emplois dès 2024 chez Bosch

    Ce fabricant de machines à laver et d'appareils de cuisine vise les postes "indirects", c'est-à-dire en dehors des chaînes de production, précise le communiqué. Parmi eux, 1.000 emplois sont concernés dès cette année, ajoute le communiqué, sans préciser pour le moment les termes du plan social.

    La filiale, créée en 1967, qui produit des appareils de plusieurs marques dont Bosch et Siemens, emploie actuellement plus de 60.000 personnes dans le monde, dont 17.000 en Allemagne.

    BSH n'a pas parlé de délocalisation, mais son patron, Matthias Metz, trouve "compréhensible", que les entreprises réfléchissent "s'implanter à l'étranger, compte tenu de la réglementation et de la bureaucratie excessives, des coûts énergétiques et d'autres conditions économiques en Allemagne", a-t-il déclaré au quotidien Süddeutsche Zeitung.

    2024, année morose pour Bosch

    Le groupe Bosch, dont l'essentiel de l'activité concerne l'automobile où il est leader mondial des équipementiers, a déjà annoncé des suppressions de postes dans cette branche. Il a déclaré en janvier supprimer 1.200 emplois dans la vente et le développement de ses systèmes embarqués, dans un contexte de transition délicate vers la mobilité électrique pour ce secteur clé de l'industrie allemande.

    En décembre, le groupe de Stuttgart avait annoncé vouloir supprimer jusqu'à 1.500 emplois sur deux sites allemands fabricant des transmissions. Le groupe, qui emploie 427.600 salariés dans le monde s'attend à une année morose en 2024, notamment à cause du marché des voitures électriques, dont la demande n'augmente pas autant que prévu.

    2.700 postes en sursis chez Miele

    Le fabricant allemand d'électroménager haut de gamme Miele va supprimer ou délocaliser jusqu'à 2.700 emplois dans le monde, a-t-il annoncé mardi, invoquant un effondrement de la demande et une hausse des coûts de production.

    Le groupe familial de Gütersloh (ouest) dit avoir "ressenti les effets de l'effondrement mondial de la demande" et de "l'augmentation drastique des coûts", le forçant à adopter un plan d'économies affectant près de 12% des effectifs, selon un communiqué.

    Chez le fabricant de fours, aspirateurs et autres machines à laver, la majeure partie du plan annoncé repose sur 2.000 suppressions d'emplois en Allemagne et ailleurs, principalement dans les domaines dits "indirects", c'est-à-dire en dehors des services production et des chaînes de montage, explique le groupe.

     

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  2. il y a 3 minutes, Manuel77 a dit :

    Le service de renseignement intérieur allemand est apparemment sur le point de classer l'ensemble de l'AfD comme extrémiste. Ce serait un pas important vers son interdiction.

    https://www.fr.de/politik/verfassungsschutz-neues-extremismus-gutachten-afd-einstufung-rechtsextrem-zr-92854334.html

    Oups. On voudrait se débarrasser de ce mouvement difficile à gérer qu'on ne s'y prendrait pas autrement.

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  3. Cabirol sur la réunion à PAris :

    Quelques vannes franco-allemandes sur le thèmes nous on livre ce qu'on annonce et en plus çà fonctionne et vous ? Mais en valeur çà reste insuffisant. Je pense que Macron voudrait que tous les efforts soient coordonnés de façon plus efficace. Je paris sur une agence unique chargée des achats.

    https://www.latribune.fr/economie/international/ukraine-a-situation-desesperee-soutien-demesure-991438.html

    Révélation

    Ukraine : à situation désespérée, soutien démesuré ?

    Une vingtaine de chefs d’État et de gouvernement, en majorité européens, se réunissent ce lundi à Paris pour « faire davantage et mieux » pour l'Ukraine, en situation très difficile après plus de deux ans d'une guerre face à Moscou.

    26 Févr 2024, 6:00

    La moitié des armes occidentales promises à Kiev sont livrées avec du retard, selon le ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumerov. Ce qui ne serait pas le cas du système d'artillerie français Caesar. (Crédits : VIACHESLAV RATYNSKYI)

    La mobilisation... ou la défaite de l'Ukraine et, par ricochet, celle de l'Occident deux ans après le début de la guerre menée par la Russie. Emmanuel Macron a tenu à saisir le momentum pour organiser ce lundi une réunion au « caractère exceptionnel », à laquelle plus d'une vingtaine de chefs d'État et de gouvernement ou leurs représentants ministériels seront présents. « Je souligne ce mot véritablement exceptionnel dans un contexte qui est de très haute volatilité et d'inquiétude aussi pour la suite de la guerre en Ukraine », souligne-t-on à l'Élysée.

    Interrogé sur l'éventualité d'une défaite de Kiev, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a répondu que « la question de savoir si l'Ukraine perdra, si la situation sera très difficile et s'il y aura un grand nombre de victimes dépend de vous, de nos partenaires, du monde occidental ».

    Dans une situation compliquée sur le plan opérationnel, Kiev, qui manque d'hommes et d'armes, notamment de munitions, a besoin d'un soutien très important de la part de ses alliés occidentaux, dont l'Europe. Les forces armées ukrainiennes consomment 5.000 obus environ par jour, le groupe français Nexter par exemple ne produit que 20.000 obus de 155 mm par an. « Cette réunion est exceptionnelle au sens où elle vise à remobiliser et examiner tous les moyens de soutenir l'Ukraine efficacement », explique-t-on à l'Élysée. Cette réunion a « pour objectif très clair d'envoyer le signal de notre détermination (face à la Russie, ndlr) et aussi de pouvoir prendre des dispositions opérationnelles dans l'unité et dans l'action », précise-t-on.

    Une aide pas la hauteur des enjeux

    La victoire face à la Russie « dépend de vous », a également lancé dimanche Volodymyr Zelensky à ses alliés occidentaux dont il attend armes et munitions. À l'occasion de sa visite en France, Paris et Kiev se sont mis d'accord sur un paquet d'aides bilatérales, qui prévoit jusqu'à trois milliards de soutiens français à l'Ukraine en 2024, qui font suite aux 2,1 milliards déjà dépensés en 2023 et au 1,7 milliard en 2022. Pour sa part, la Suède a récemment annoncé une nouvelle aide militaire record à l'Ukraine sous forme d'équipements d'un montant d'environ 633 millions d'euros. Pour sa part, l'Allemagne a annoncé mettre à disposition 8 milliards d'euros en 2024 pour
    l'Ukraine.

    C'est à la fois beaucoup pour un pays comme la France dans une situation financière compliquée ou encore la Suède et finalement très peu à l'échelle des besoins opérationnels de l'Ukraine en guerre. « Nous sommes déterminés, nous sommes motivés et nous sommes engagés pour la victoire de l'Ukraine, pour que la Russie ne gagne pas cette guerre et pour que la sécurité et la stabilité de l'Europe ne souffrent pas davantage de l'agressivité de la Russie », assure-t-on à l'Élysée. Mais Kiev attend aussi et surtout désespérément l'aide américaine de 60 milliards de dollars promise par l'administration Biden mais bloquée par les Républicains au Congrès.

    Des armes livrées en retard

    Selon l'Élysée, « compte tenu de cette nécessité pour l'Ukraine, pour nous-mêmes, pour la stabilité et la sécurité en Europe, mais je dirais au-delà pour la stabilité de l'ordre international, nous devons examiner les moyens de faire plus et de faire mieux ensemble ». Il y a urgence. D'autant que « le contexte est difficile : c'est celui d'une dureté constatée sur le terrain, c'est celui aussi d'un durcissement de l'attitude de la Russie à l'égard de l'Ukraine et à l'égard des partenaires de l'Ukraine », explique-t-on à la présidence de la République. En outre, la moitié des armes occidentales promises à Kiev sont livrées avec du retard, selon le ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumerov.

    « Nous, nous savons que les équipements que nous livrons à l'Ukraine sont particulièrement performants, qu'il s'agisse des canons Caesar qui sont déployés sur le terrain, à l'inverse de certains matériels plus lourds qui, eux, coûtent plus cher mais ne sont pas sur le terrain, ou comme les missiles Scalp avec des frappes dans la profondeur qui sont aujourd'hui des armes très efficaces, et nécessaires aux Ukrainiens. C'est cela que nous livrons et que, par exemple, l'Allemagne ne livre pas », a-t-on expliqué à l'Élysée en réponse à une journaliste allemande, qui s'étonnait qu'une telle réunion se tienne à Paris, et non à Berlin, qui est le premier fournisseur d'armes européen à l'Ukraine.

    A l'Élysée, on compte sur un renforcement de l'aide dans la cyber, la défense aérienne, le déminage. Les alliés de l'Ukraine vont envoyer des matériels très sophistiqués qui vont bientôt arriver en Ukraine, notamment des avions de combat, de matériels d'artillerie, de drones, etc... Pour autant, cette réunion ne devrait pas l'occasion de nouvelles annonces d'équipements militaires. « Ce n'est pas l'objet de la réunion », assure-t-on à l'Élysée, qui estime que « quelles que soient nos différentes sensibilités ou les enjeux intérieurs, nous puissions nous mobiliser à la hauteur du défi en Ukraine ».

     

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  4. il y a 1 minute, LetMePickThat a dit :

    Ça nécessiterait un changement dans les lois de pilotage. Faisable, mais long. Ça annulerait aussi l'un des principaux avantages de Starstreak, à savoir son invulnérabilité aux leurres IR

    Oui forcément pour les lois de pilotage mais si Thalès avait un tel projet dans les tiroirs, ils ont peut être proposé de le sortir. Pour les leurres il y a deux conditions : une bonne dynamique de ton CAPTEUR pour éviter que toute ton image soit saturée et des lois de filtrage un peu récente. Bref toujours dans le réalisable.

  5. il y a 8 minutes, g4lly a dit :

    C'est la caméra thermique du poste de tir qui assure le guidage, pas besoin de bricoler.

    Ton capteur laser dans le missile est forcément un capteur video avec une résolution plus ou moins bonne. Je ne sais pas dans quel longeur d'onde fonctionne le laser du starstreak mais intégrer un capteur avec une meilleur résolution que le capteur initial dans la même longueur d'onde que le laser ne me parait pas être sorcier.

    Ca se complique ... un peu ... si il faut changer l'optique mais toujours dans le domaine du réalisable.

  6. il y a 7 minutes, penaratahiti a dit :

    on peut effectivement imaginer que l'altitude choisie est fonction du risque de se faire abattre par un S200 par exemple, et de la distance de la ligne de front. Si on veut échapper à un S200 en limite de portée (270 km dans sa version avec le plus d'allonge), il faut descendre sous l'horizon optique, et donc voler à max 19 000 pieds environ (5 800 m - exercice purement théorique), ce qui fait rentrer dans la bulle de missiles à plus courte portée.

     

    l'ennui c'est que tu ne vois plus rien non plus au-delà de la ligne de front, c'est ballot....

    Le scénario auquel je pense est celui où les A-50 font des hippodromes toujours de la même façon un peu comme des montagnes russes : Des hauts et des bas et au-dessus d'une zone qui a pu être repérée. Dans ces conditions une équipe d'infiltration doit se positionner dans l'hippodrome a un endroit probable ou le A-50 est le plus proche du sol. Le coup des montagne russe est un classique pour les patmar. Je ne sais pas pour ceux qui font de la veille.

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  7. il y a 14 minutes, penaratahiti a dit :

    Starstreak c'est du 23 000 pieds max, donc ça me parait coton de cibler un avion au laser à une telle altitude, et la proba de faire mouche au-delà est anecdotique. Pour le guidage, on est sur du laser, donc il faut que le A-50U ait un détecteur de laser (je n'ai pas la réponse), et dans ce cas, pourquoi larguer des leurres ?

    Compte tenu de la dangerosité de cette zone on peut peut-être envisager une altitude de travail différente que 10000 / 12000 M ?

  8. il y a 8 minutes, penaratahiti a dit :

    Starstreak c'est du 23 000 pieds max, donc ça me parait coton de cibler un avion au laser à une telle altitude, et la proba de faire mouche au-delà est anecdotique. Pour le guidage, on est sur du laser, donc il faut que le A-50U ait un détecteur de laser (je n'ai pas la réponse), et dans ce cas, pourquoi larguer des leurres ?

    Et un starstreak modifié avec un détecteur IR plutôt que LASER ?

     

  9. il y a 13 minutes, Clairon a dit :

    Selon ce "blogger" qui passerait sur LCI, Air et Couscous reviendrait sur le dernier A50 détruit, selon eux via un commando infiltré avec un "StarTreak" (à quand le Star Trek missile, ou le Steak Tartare ...)

    Comme je réponds, atteindre un A50 à 10/12.000 m d'altitude avec un "Star du Trek" c'est assez coton, voir impossible ...

    Clairon

    T'es sûr pour les 10/12000 m parce que sur les images on a l'impession qu'il est beaucoup plus bas ??

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  10. il y a 13 minutes, Akilius G. a dit :

    les houthis auraient coupé plusieurs câbles sous-marins : Les états du golfe et l'Inde seraient les plus impactés dans un premier temps

    Je n'ai pas encore trouvé confirmation sur d'autres sources

    https://www.jpost.com/middle-east/article-788888

    "The successful targeting of the four cables, which are believed to belong to the AAE-1, Seacom, EIG, and TGN systems, marks a serious disruption of communications between Europe and Asia. Most of the immediate harm will be absorbed by the Gulf states and India, Globes said.

    The AAE-1 cable connects East Asia to Europe via Egypt, connecting China to the West through countries such as Pakistan and Qatar. 

    The Europe India Gateway (EIG) cable system connects southern Europe to Egypt, Saudi Arabia, Djibouti, the UAE, and India. 

    The Seacom cable connects Europe, Africa, and India, and is connected to South Africa."

    :blink: euh il va falloir recouper ton info mais le cas échéant le mot Europe ressort à chaque fois ... Je modifie le titre alors mais j'avais pas prévu.

  11. il y a 2 minutes, Eau tarie a dit :

    Difficile de blâmer les chantiers ou la DGA.

    Les coûts des matières et des équipements ont explosé juste après le COVID,

    et l'énergie également.

    depuis l'acier a un poil baissé, mais n'est pas au niveau de 2020, et loin de là même.

     

    Oui mais il y a moins de concurrences mondiales donc les producteurs font ce qu'ils veulent avec les prix.

  12. il y a 9 minutes, Akilius G. a dit :

    l'effort est réparti entre plusieurs pays, donc cela doit passer un moment. Mais quel est l'état de stocks houthis...

    Je ne sais pas si on peut affirmer que les stocks américains sont limités.

    Le problème c'est que j'ai l'imprzssion qu'on est stock (ou prod quasi artisanal de munitions de très haute techno) vs prod grosse quantité de munitions basiques.

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  13. Bon voilà. 

    C'est à peine commencé que les difficultés apparaissent clairement :

     

    Commentaire dans l'article :

    Entre l’impact de la crise sanitaire puis celui de la guerre en Ukraine sur le coût des matériaux et équipements, ainsi que l’inflation qui est venue encore accroître la hausse des prix, certains programmes d’armement notifiés avant 2021 n’entrent plus dans les enveloppes budgétaires initialement fixées.

     

     

  14. il y a 36 minutes, Vince88370 a dit :

    La marine nationale arrête le programme de renouvellement des remorqueurs portuaire et côtier. 

    https://www.meretmarine.com/fr/defense/piriou-a-cause-des-hausses-de-couts-la-serie-des-20-remorqueurs-de-la-marine-s-arrete-au-4eme

    Heuuuu. C'est quoi le plan B ? Acheter à L'Inde ? Adopter des solutions sans remorqueur / pousseur ?

    EN plus çà montre un symptôme qui n'est pas spécifique à la marine et qui va l'être à toutes les filières d'armement !!!!

  15. J'aurais pu écrire remontée en puissance de l'industrie de défense. Mais je place çà dans le contexte géostratégique actuel de compétition avec la Russie voir une éventuelle alliance RUSSIE/CHINE/IRAN. Macron en a parlé et c'est un sujet avec plusieurs facettes très stratégiques :

    - il participe à la dissuasion puisque comme je l'ai dit dans un autre poste comparer une capacité de production entre une nation ou une alliance avec une autre nation permet de situer la posture. Je rappel les ordre de grandeur que j'ai retenu, c'est discutable. Tenir une posture défensive signifie qu'il faut un tier de la production d'un pays ou d'une alliance concurrente. Tenir une posture agressive signifie qu'il faut trois fois la production du pays ou de l'alliance concurrente.

    - Ce sujet participe également à la résilience en cas de conflit. Dans l'équation de la résilience de guerre ratio hommes (attaquant vs défenseur) x ratio munitions (attaquant vs défenseur) x ratio matériels (attaquant vs défenseur) il occupe deux des éléments qui peuvent être la cause d'une défaite.

    Evidemment il y a plein de sujets connexes comme l'importation et le stockage. 

    Je pense qu'il n'est plus possible de penser ce genre de puissance à l'échelle d'un pays isolément à moins qu'il ne soit un pays avec une population très conséquente comme la Chine, L'Inde ou les USA. C'est pour cette raison que je pense que nous devons placer l'effort Français en la matière dans un effort plus global européen. 

    Voilà je commence avec cette video qui présente plusieurs aspects de cet effort français justement. Ca parle remontée en puissance, ca parle cadence, ca parle délai, çà parle formation mais uniquement pour le segment terre. Le segment munitions aériennes n'est pas abordé. Pourtant on voit bien avec les FAB que c'est un vrai sujet.

     

     

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