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Messages posté(e)s par Niafron

  1. il y a 1 minute, Rufus Shinra a dit :

    La SER est beaucoup moins réduite quand on arrive de dessus que quand on observe frontalement. Et d'où arrive un missile en approche terminale, à ton avis ?

    Je n'en ai pas la moindre idée...:biggrin:

    Mais je suppose que la réponse est dans la question... Donc tu votes METEOR plutot que MICA IR?

  2. il y a 58 minutes, Rufus Shinra a dit :

    OK, alors je commence à émettre avec mon RBE2-AA. Supposons, ce qui est une grosse hypothèse, que le F-22 repère l’émission. Il fait quoi ? Il tire à 100 bornes, avec une pK minimum et révélant son azimuth à tout le monde sans bénéfice quelconque ? Non, il doit se rapprocher pour faire un kill. Le souci, c’est que pour avoir une bonne probabilité, il doit être à environ 30 km et espérer ne toujours pas avoir été repéré pendant son approche. S’il est repéré, le Rafale lui balance deux Meteor beaucoup plus performant de plus loin. Faut pouvoir faire quelque chose de sa discrétion.

    Tiens au fait, autre remarque qui me vient, sur les missiles cette fois...

    Plutot qu'un Meteor, si on est assez prêt, il vaudrait pas mieux un MICA IR ( quand on aura les NG, bon, c'est pas pour tout de suite, la portée doit être pas mal). Le METEOR est impressionnant sur le papier, mais face à une cible à SER très réduite, sa tête EM ne constituerait elle pas un lourd handicap?

  3. il y a 1 minute, clem200 a dit :

    Disons qu'à Iso camouflage, il est plus facile de se cacher en Twingo qu'en Leclerc. C'est pareil en guerre électronique. 

    La supercroisiere consomme moins que la postcombustion, mais c'est tout. Elle n'apporte rien en soit 

    C'est trivial mais c'est bien sûr le cas de n'importe quel engagement entre 2 avions modernes. 

    Quand le pilote part pour la guerre, il sait ce qu'il y a en face, les avantages et défauts du matériels ennemis et les procédures a appliquer pour le battre. 

    Sur la supercruise: oui mais du coup, ça dure plus longtemps, ce qui augmente ta marge de manœuvre... Par ailleurs, puisqu'on parle justement d'IRST, j'imagine que la post combustion n'est pas particulièrement discrète et que c'est maintenant un paramètre à prendre en compte au petit jeu de qui va détecter quoi et quand.

  4. 0K, merci beaucoup, le constat basé sur ces données est très clair.

    Mais quel est le phénomène physique de base qui les explique? C'est le flux d'air qui passe sous les ailes qui se réduit où augmente en fonction de leur position? D'où meilleure trainée dans un cas et meilleure portance dans un autre?

  5. il y a 26 minutes, Patrick a dit :

    Si je te dis que SPECTRA fonctionne pareil pour l'interférométrie (avec des témoignages comme ce pilote d'essai au début des années 90 rapportant que "Spectra lui signalait avoir décelé un Mirage 2000 décollant de Dijon et ayant allumé son radar alors que son Rafale volait aux alentours de Cazaux", 500km entre les deux) et que les radars "Low Probability of Intercept" (LPI) des F-22 et F-35 le sont car ils sont AESA et disposent donc d'une importante agilité de fréquence, ce qu'en toute logique savent aussi faire les RBE2 PESA et AESA GaAs (et bientôt GaN ou SiGe dans le cadre des développements issus de CARAA et à intégrer au standard F4) et les antennes SPECTRA GaN elles aussi, ce qui rend les antennes du Rafale tout aussi "LPI", tu te sens mieux? :tongue:

    Difficilement, parce que ça dépendra plus des capacités d'acquisition passive de l'avion visé, mais je pense que si.
    Le F-22 reste un avion avec des capacités dynamiques données, et si la vitesse et la manoeuvrabilité n'ont pas été abandonnées, c'est bien parce que ces paramètres sont encore considérés comme primordiaux pour offrir au F-22 la meilleure configuration d'engagement possible.

    À la fin ce sont les capacités des missiles qui feront la différence, et l'aptitude de l'APG-77 à rafraichir la piste de l'avion visé pour maximiser le Pk de l'AMRAAM.
    Si on arrive au merge, ça devient beaucoup moins clair.

    Et si on fait intervenir la détection multistatique (qui reste à développer en grande partie) la furtivité perd en efficience, le dernier rempart de l'avion furtif redevenant alors le brouillage électronique directionnel... Qui n'a pas non plus été abandonné sur les chasseurs furtifs US (quelle surprise!).

    Ça reste possible oui.

    À red flag les F-22 "poussent" toujours les avions leur étant opposés vers le nord, vers la zone 51 où personne n'a le droit d'aller, pour que la technique du "mur" fonctionne, les F-22 jouant en quelque sorte le rôle de rabatteurs dans une nasse dont on ne peut fuir. Dans le monde réel, le scénario serait bien différent.

    En ayant une SER réduite de face ce qui garantit que l'adversaire ne pourra pas verouiller à la même distance à laquelle il verrouille d'autres avions, ce qui va réduire ses options et opportunités au moment d'engager le combat. 
    En affinant les modes d'un radar AESA puissant et des systèmes de détection passive associés.
    En développant des capacités d'attaque électronique et de résistance aux attaques électroniques conçues pour faire s'effondrer le Pk de l'armement de l'adversaire l'obligeant à se rapprocher pour engager.
    En disposant de missiles dotés d'une plus grande NEZ.
    En étant aptes à mettre en ligne un plus grand nombre d'avions plus longtemps et plus souvent grâce à une maintenance au fil de l'eau bien gérée et un avion facile à entretenir et opérer pour pouvoir faire le nombre quand et où on le désire.

    Tiens? Je viens de décrire un Rafale... :tongue:

     

    Que le Rafale soit "State of the art" sur l'électronique, je le crois sans problème, reste toujours cette fameuse histoire de SER...

    L'avantage de la furtivité est déjà énorme en soi, mais de plus, si j'ai bien compris, elle permet d'optimiser l'aptitude à la guerre électronique ( question de puissance des émissions si là encore j'ai tout pigé, dans un sens pour détecter le F 22, dans l'autre si le F 22 veut brouiller un signal).

    Donc, à capacité égales en terme de radar et de suite EM, tu t'en sors pas. Il faut pouvoir le surpasser quelque part... et là, effectivement, y a l'OSF et la qualité des missiles. Ma question était de savoir qu'elle est la meilleure tactique pour exploiter ces avantages au mieux.

    il y a 11 minutes, Rufus Shinra a dit :

    OK, alors je commence à émettre avec mon RBE2-AA. Supposons, ce qui est une grosse hypothèse, que le F-22 repère l’émission. Il fait quoi ? Il tire à 100 bornes, avec une pK minimum et révélant son azimuth à tout le monde sans bénéfice quelconque ? Non, il doit se rapprocher pour faire un kill. Le souci, c’est que pour avoir une bonne probabilité, il doit être à environ 30 km et espérer ne toujours pas avoir été repéré pendant son approche. S’il est repéré, le Rafale lui balance deux Meteor beaucoup plus performant de plus loin. Faut pouvoir faire quelque chose de sa discrétion.

    Il peut toujours manœuvrer ( à priori il le fait vite avec la supercruise) pour t'attaquer de Flanc là où ni ton radar ni ton OSF ne te seront utile. Il peut le faire lui, où envoyer des petits copains mieux placés le faire à sa place pour gagner du temps...

    A vrai dire, les possibilités sont légions, moi ( en tenant compte d'ailleurs de pas mal de remarques de certains anciens de ce forum lues ici ou là), j'en suis arrivé à la conclusion que ce sont les tactiques ( donc le savoir faire des pilotes) et le contexte des engagements qui feraient la différence. Les multiplicateurs de force aussi.

    Mais je suppose que les pilotes US ( surtout de F 22) sont pas des manches et qu'ils sont formés à exploiter au mieux leur machines... à priori, les pilotes de l'Adla aussi.

    Bref, comme je disais, si on part du principe que le F 22 est au dessus pour tout ce qui est électromagnétique mais que le Rafale s'en sort mieux sur l'optronique et sur les missiles, comment on s'arrange pour minimiser l'importance de l'une et maximiser l'importance des deux autres?

    Et petite question annexe sur les multiplicateurs de force, quels types de matériels au sol ou en l'air ( si possible dont dispose la France) pourraient perturber l'action d'un chasseur furtif?

     

  6. Merci pour le précisions...

    A vrai dire, il me semble comme ça à vue de nez qu'émettre la moindre onde face à telle machine est à peu près suicidaire vu que de une l’efficacité sera réduite compte tenu sa furtivité et que de deux il dispose de tous les sympathiques détecteurs passifs que vous présentez ci dessus.

    Bref, à ce petit jeu là, on ne peut pas le battre.

    Par contre, si une source externe peut donner une vague idée de sa position ( laquelle? mystère, j'entends plein de trucs sur les radars à Bande L, les radars trans horizon, la détection satellitaire...), on peut toujours mettre le cap sur lui radar éteint et le choper avec un IRST?

    A condition que son propre radar ( ou celui de ses petits copains) ne vous détecte pas avant... et sans lui même donner trop d'infos.

    Mais les IRST sont limités par leur portée, d'où ma question plus haut. Comment on fait pour réduire la distance?

     

     

     

  7. à l’instant, Teenytoon a dit :

    Ce qui n’indique pas que ces capacités sont forcément dépassées et constituent un échec  du programme. 

    Non, et à vrai dire, personnellement, j'ai tendance à penser qu'elles sont considérables, on ne sait pas grand chose, mais je ne prends pas les américains pour des clowns, leurs matériels ont fait leurs preuves.

  8. Hum...

    J'ai vraiment du mal à me faire une opinion. Même si on prend le cas de la "grosse bagarre" mentionné plus haut, on a pas les infos pour juger des réelles capacités de la machine. Soit son radar et ses détecteurs passifs sont aussi performants  (et discret pour ce qui concerne le Radar) que le disent ses fans américains, soit dans le cas d'un engagement en environnement de guerre électronique très dense, il se retrouverait obligé de combattre l’adversaire à des distances où des appareils disposant de moyens optroniques sérieux pourraient être une vraie menace contre sa suprématie.

    Question d'ailleurs: en terme de contre mesure, est ce que l'efficacité d'un brouillage est fonction de la distance entre l'appareil qui brouille et l'appareil qui cherche à détecter/acquérir?

    Pour le dire plus clairement: une bonne suite ECM pourrait elle forcer des F 22 à réduire la distance jusqu'à se retrouver en danger face à des appareils équipés d'IRST, OSF, PIRATE et autres?...

  9. il y a 7 minutes, clem200 a dit :

    En cas de 3eme guerre mondial tout espace aérien devient contesté. Que ce soit aux frontières de ton propre territoire ou a celles de l'ennemi. Dans ce cadre, la furtivité, comme d'autres choses, est un bon moyen d'augmenter sa survivabilité. 

    Ce n'est pas curieux. L'avion a tout simplement été conçu pour autre chose. 

    Son cahier des charges a 40 ans et le vol du 1er prototype 29 ans. 

     

    il y a 2 minutes, FATac a dit :

    Il ne faut pas oublier que le concept à l'origine du F-22 remonte à près de 40 ans et que la définition de l'avion, elle, date de presque 30 ans.

    A l'époque, ce ne sont pas quelques Tu-160, Tu-22 et Tu-95 qui sont craints, mais les hordes bolcho-soviétiques dont on ne sait finalement pas grand chose avec certitude, si ce n'est leur propension à tenter de dissimuler les choses, ainsi que le prouve leur écriture cryptique avec un alphabet improbable.

    Dans ce contexte, le F-22 vient représenter l'aboutissement du concept du F-106 - le F-15A et F-15C n'ayant alors représenté qu'une forme d'intérim. C'est l'intercepteur ultime. Imparable, supérieur en tout, invisible jusqu'à ce qu'il frappe et sème la mort chez les assaillants que lui peut voir avant tout le monde.

    La définition initiale de la flotte permettait d'assurer d'abord la défense du territoire métropolitain, tout en disposant d'une réserve suffisante pour assurer des détachements temporaires ou semi-permanents outre-mer, chez les alliés européens ou asiatique. Comme avec les précédents intercepteurs, c'était une forme de garantie, un parapluie US déployée en cas de montée en tension, de manière dissuasive, puis éventuellement capable de défaire toute force agressive.

    La réduction de la flotte le limite, bien plus, à la défense ultime des intérêts les plus essentiels des USA. Mais la réalité économique, et le fait que tout le monde fasse du multi-rôle, de nos jours, contraint l'USAF à le montrer davantage qu'elle ne le voudrait et à lui donner des capacités de pousse-caillou qu'il n'était pas sensé développer au départ.

    L'avion n'avait pas, initialement, de vocation expéditionnaire. S'il devait opérer en environnement contesté, c'est dans un cadre relativement binaire : tout ce qui vient du nord ou de l'est est rouge, donc liberté de tir a priori. Pas d'ambiguïté, pas de RoE complexe, la situation est simple, les cosaques déboulent. Dans ce contexte, les systèmes optiques et associés sont relativement superflus. Ils sont la marque d'appareils ou de concepts un peu plus tardifs, amenant justement des appareils multi-rôles à être capable de décoder une situation tactique complexe aux acteurs nombreux - et pas tous coopératifs.

    Je ne sais pas si ce regard vient contrebalancer la représentation que tu te fais du F-22, mais quoi que l'avion devienne aujourd'hui, il ne faut pas oublier de quoi il est parti, ni quel était le besoin qui a présidé à son apparition.

    Soit.

    Mais la 3 éme guerre mondiale n'étant plus d'actualité et un âge de 30 ans n'excluant pas les MAJ ( l'ajout d'un HMD est à priori du domaine du possible), dans ce cas, pour en revenir à ce que je disais 2 postes plus haut, cela dénoterais alors un vrai manque de volonté de faire vivre le programme.

    Vous en concluez donc que le F22 est un échec couteux ( enfin un échec, au début du programme, on ne pouvait effectivement pas prévoir la fin de la guerre froide, on aurait pu à la rigueur tout annuler en urgence) sans raison d'être dans le contexte actuel?

     

  10. Alors j'avoue qu'effectivement, les missions intérieures, c'est pas le premier truc auquel je pense... surtout que j'ai du mal à cerner la menace.

    Y a bien les russes avec leur petite douzaine de TU 160 ou leurs vieux TU 22 et TU 95...

    Mais franchement, s'aventurer au dessus de l'Amérique du nord sans escorte... y a bien le cas de l'Alaska à la rigueur.

    Bref, le fait même que la furtivité de l'engin soit aussi soignée me ferait plutôt penser qu'il a été conçu pour être engagé dans des espaces aériens hautement contestés, c'est à dire outre mer.

    Au passage, s'agissant de  missions de supériorité aérienne typique de ce que l'OTAN a du faire depuis 20 ans et plus, c'est à dire intervenir dans des situations un peu ambiguës avec des ROE complexes, on notera que le F 22 n'a ni système optronique type OSF, ni HMD.

    Ce qui est curieux, puisqu'en cas d'identification compliquée de la cible, il faudrait risquer cette machine un brin couteuse dans un combat au couteau où l'absence de viseur de casque ne le mettrait pas particulièrement à son avantage ( pour l'optronique, la cellule furtive exclut sans doute l'intégration d'un système de ce type).

     

  11. Il y a 2 heures, FATac a dit :

    Tu parles des trains qui arrivent à l'heure, toi ?? :wink:

    Ça peut m'arriver...

    Mais là, j'ai surtout l'impression d'un train dont on se fout qu'il arrive à l'heure parce qu'il ne transporte rien ni personne. Donc, avec un vrai recul maintenant, ce programme étant effectivement plus ou moins ancien, on peut réfléchir à ce qu'est la carrière opérationnelle de cet avion, son utilité dans le contexte actuel, etc...

    En gros, pour simplifier à l'extrême, ses fanboys US tendent de plus en plus à le présenter comme une arme de dissuasion. Why not.

    Mais dans ce cas, qu'elle a été son usage? La Libye face à un régime agonisant, la Syrie pour souffler un peu dans les naseaux des russes ( et assez timidement en Europe), un déploiement en Corée pour en remontrer un peu à l'ami kim Jong Un?

    A t il été efficace dans ces missions de "Show of force"?

    Aurait on pu l'utiliser ailleurs? Est il sous employé même dans ce rôle?

    Bref, y a tout de même des trucs à dire, c'est une machine assez sensationnelle, et en particulier ( @Henri K. donnait des infos plus haut sur la Chine), on peut s'interroger sur ce qui est fait pour le contrer. Envisage t on un affrontement sereinement avec lui ou bien a t il constitué effectivement lors de ses déploiements un signal fort incitant les adversaires des USA à en rabattre?

    Au passage, je me fais une autre réflexion: n'étant pas destiné à l'export ( avec tout ce que ça comporte d'impact politique et économique), on communique assez peu sur le F22, d'autant plus que le secret défense n'est jamais loin avec lui.

    Bref, le manque de tapage autour de l'engin démontre t il un vrai manque du point de vue de l'intérêt opérationnel, ou est ce une vision déformée liée au fait que la politique et l'économie prennent le dessus sur les considérations géostratégiques et militaires?

     

     

  12. Il y a 10 heures, MeisterDorf a dit :

    Dites les gars, z'êtes sympa mais faut revenir aux basiques: le Su-57 dispose d'une licence d'exportation? 

    Non. 

    Donc pas de Su-57 en Turquie. Ni maintenant ni dans un proche avenir. Bref, on arrête de rêver à Tonton Erdo qui achète des brouettes de Su-57. Par contre il peut acheter des Su-34 ou des Su-35(S). Mais je doute que ça l'intéresse :biggrin:

    J'imagine que ça peut changer...

    Mais bonne remarque, d'ailleurs, autant nous parlons souvent des exportations d'armes de l'occident, autant j'avoue ne pas trop en savoir sur la manière dont ça se passe en Russie. Prenons ce cas pratique.

    Si les turcs veulent des Su 57, que faudrait il pour la dite licence soit accordée, qui prendrait la décision, quels seraient les facteurs faisant pencher la balance?

  13. Ah!... Amusant, parce que moi j'ai toujours cru le contraire: qu'ils n'avaient combattu qu'en Europe!

    Bon, renseignements pris, il semblerait qu'effectivement, pour ce qui est des unités de combat terrestres, on ne voulait pas d'eux dans le Pacifique, mais qu'il ont tout de même été quelques milliers à servir dans les renseignements militaires sur ce théâtre.

    J'ai vu que certains d'entre eux avaient aussi servi dans l'Air Force pour ce qui concerne le Pacifique.

     

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  14. Et bien s'il faut détruire l'humanité tout en épargnant les moyens de production, je suppose que la logique serait d'avoir recours à des armes biologiques tout en faisant le maximum pour éviter un conflit entre puissances nucléaires...

    Donc moi, si j'étais Skynet, je prendrais le contrôle d'organisation terroristes anti étatiques en me faisant passer pour un mystérieux super hacker et prophète du Web aux ressources quasi infinies pour manipuler tous les groupes concernés tout en incitant fortement les états organisés ( détenant l'arme nucléaire) à être les plus solidaires entre eux pour éviter une guerre nucléaire.

    Le tout en m'assurant de la létalité maximum des armes biologiques employées, la partie délicate consistant à les fournir aux groupes terroristes ( les vecteurs aussi) via mon contrôle des forces armées US/OTAN.

    Il faudrait en quelque sorte me dédoubler, d'abord le gentil Skynet, outil essentiel de la lutte contre les terroristes dans la mesure où les pertes humaines deviendraient de plus en plus lourdes et forceraient les grands états à s'appuyer de plus en plus sur moi ( il faudrait s'assurer d'éliminer au maximum les leaders politiques, les agents des services de renseignement, etc...).

    D'un autre, un Shadow Skynet jouant pour l'autre camp.

    Bref, une stratégie de longue haleine amenant l'humanité à s'autodétruire petit à petit selon la modalité qui m'est le plus favorable tout en la rendant la plus soumise possible à ma volonté.

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  15. Bon, je sais pas trop si je suis au bon endroit... mais je me vois mal ouvrir un nouveau sujet, mes questions ne justifiant pas à mon avis tout un Thread.

    Comme ma réflexion partait de l'exemple du Tomcat, je poste ici. J'essaie en ce moment de comprendre les basiques du fonctionnement d'un avion de combat et pour le coup plus spécifiquement celui d'un avion à géométrie variable.

    Donc:

    Quels sont les effets de la modification de la flèche et qu'est ce qui explique ces effets mécaniquement?

    En gros ( mais je raconte peut-être voir sans doute n'importe quoi), l'impression que j'ai, c'est que la flèche mini donne plus de maniabilité et plus de portance alors que la flèche max améliore le profil aérodynamique en réduisant la trainée.

    Déjà, est ce que c'est bien ça, et ensuite, comment?

  16. Bravo aux algériens, moi, je ne boude pas mon plaisir. Bien entendu, on est loin du compte si au final on nous ressort un nouveau pantin...

    D'ailleurs, la question à mille point, j'ai mon idée comme tout le monde bien sûr, mais je serais curieux d'avoir le point de vue des uns et des autres ici: qui dirige l'Algérie?

    Pas que là tout de suite, mais disons depuis quelques années?

    Le clan Boutef?

    L'armée?

    Les renseignements?

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  17. Y a karaté Kid sinon... nan sans déconner... je crois que ça doit d'ailleurs être le premier film de divertissement grand public où on évoque les Nisei.

    En gros, le fameux maître Miagi est un ancien soldat décoré ayant combattu dans les rangs de l'armée US en Europe pendant que sa femme perdait leur enfant et mourrait en couche dans un centre d'internement parce qu'il n'y avait pas de médecin disponible ( l'acteur qui le joue, Pat Morita, a d'ailleurs connu ces camps pour info).

    Je me souviens que j'avais vu le film enfant et que j'étais passé totalement à coté du propos avant d'être sidéré en le revoyant 20 ans plus tard. Comme quoi, Hollywood, parfois...

     

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  18. Précision sur les désertions que mentionne Cathax coté sudiste: je ne conteste pas le chiffre de 51%, mais il ne dit pas grand chose si on ne précise pas la date.

    A la toute fin de la guerre, il ne faut pas oublier que le Sud était en grande partie déjà occupé et que les nouvelles des exactions contre les civils, c'est à dire les familles des combattants, se répandaient comme trainée de poudre.

    Si on ajoute qu'à se moment là tout semblait perdu, la volonté de ces hommes de rentrer pour protéger leurs proches ne peut guère être assimilée à un manque de volonté de combattre où à une contestation de la cause commune.

    Bien sûr, on ne trouvera pas de sondage pour cerner la motivation exacte des déserteurs, mais pour ce que j'en sais, de 1864 à 1865, le phénomène n'est pas du tout de la même ampleur.

    @Cathax, si tu as plus d'éléments chiffrés cela dit, je suis preneur.

    Bon, je n'ajouterai rien sur la question de l'esclavage sinon, vous avez déjà fait le tour, mais encore une fois, j'insiste, c'est loin d'être le seul facteur...

    Le gros point de divergence, il est économique. Le Nord, industriel, est protectionniste face à la concurrence des produits manufacturés d'Europe, alors que le Sud lui ne rêve que de libre échange pour exporter ses productions vers le vieux monde qui en est avide.

    D'où d'ailleurs pour rebondir sur une remarque ci dessus l'intérêt de l'Angleterre et de la France pour cette guerre et pour la cause du Sud.

    Les sudistes étaient persuadés que le nouveau rapport de force se dessinant ( suite à la création de nouveaux états tous "nordistes" car, entre autre, ne pratiquant pas l'esclavage) allait à terme conduire à une politique fédérale sur le plan économique ( douanier) qui ne pouvait que les conduire à leur perte et détruire leur mode de vie.

    Dans ce contexte, la question de l'esclavage, a fortement polarisé les esprits ( surtout qu'elle était le symptôme le plus spectaculaire de divergences économiques entre les deux camps), mais ce n'était pas nécessairement le fond de l'affaire.

     

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  19. Le 09/03/2019 à 03:12, Surjoueur a dit :

    Bonjour,

    comme l'indique le titre je cherche à savoir ce que combattaient les chars pendant la seconde guerre mondiale. En moyenne faisaient-ils plutôt de l'anti-char ? Anti-fantassins ou autre ? Est-ce qu'il existe des statistiques là dessus ?

    Je me doute bien que ça doit dépendre pas mal du type de char mais c'est pour avoir un aperçu global.

    D'avance merci.

    Tu trouveras ton bonheur en téléchargeant le pdf proposé ici:

    http://cdm16635.contentdm.oclc.org/cdm/ref/collection/p16635coll14/id/56035

    C'est une étude déclassifiée sur les pertes de chars et leurs causes. Ça ne répond pas directement à ta question, mais te donnera de précieuses indications chiffrées. Les commentaires sont aussi intéressants ( et ptet même plus intéressants pour toi, par exemple, page 44, on apprend que les combats de chars étaient tenus pour exceptionnel chez les alliés, 15% des engagements des tanks, ce qui d'après leur analyse était nettement plus faible que sur le front est).

    Plein de tableaux, de schémas ( en anglais...), va te prendre du temps à dépiauter, mais c'est une mine d'or. Petit aperçu:

     

    pic3951957.jpg

     

     

    pic3951961.jpg

    pic3951959.jpg

    pic3951960.jpg

    Amuse toi bien!

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  20. On perd on gagne quand on parie...

    Mais si tu les équipes en défense sol-air ET en avions de combat ( vu tous les autres trucs compatibles qu'il faut avec) et dans la mesure où on parlerait de contrats au long cours, ce serait tout de même très engageant pour les turcs.

    Bref, risqué ou pas, moi, je tenterais le coup, il suffit de prendre une carte pour voir de quoi on parle. Et puis psychologiquement, après 30 ans de recul, on serait quand même dans autre chose que reprendre la Crimée ou affirmer ses droits sur une base en Syrie...

    Enfin je dis ça, si ça se trouve, en coulisse, les russes sont à fond et ce sont les turcs qui font la sourde oreille pour l'heure.

    Mais l'histoire de l'avion principal de combat, c'est un levier très puissant, donc, y a ptet un coup à jouer là.

  21. Sur Wiki:

     

    "L'obus APCR, rare, cher et très efficace à courte portée est constitué d'un noyau dur (Hartkern) au carbure de tungstène. Doté d'une forte vitesse initiale qui décroit avec la distance, il use prématurément le tube et le manque stratégique de son composant entraîne la restriction d'emploi puis l'arrêt de production en 1943.

    Poids de l'obus : 4,1 kg

    Vitesse initiale : 990 m/s

    Performances antichars de la Pzgr.40 :

    Distance Pénétration

    à 30 degrés

    100 m: 143 mm

    500 m: 120 mm

    1 000 m: 97 mm

    1 500 m: 77 mm"

    Efficace donc, mais hors de portée des allemands... comme souvent s'agissant de la WW2 en Europe, on s'est focalisé sur les grandes campagnes, mais le fait le plus décisif fut sans doute la stratégie mise en place par les alliés ( surtout la GB en fait) dès 1939, un blocus débilitant qui couplé plus tard à l'offensive aérienne stratégique ( les effets de cette dernière étant nettement moins évidents que ceux du blocus) devaient mettre l'Allemagne à genoux.

    Enfin, ça se discute... une Allemagne parfaitement ravitaillée aurait elle pu venir à bout du colosse soviétique ( soutenu par la puissance américaine)?

    En tout cas, il est clair que les restrictions ont eu un impact important tant sur la stratégie que sur les moyens de l'appliquer du Reich. Et pour revenir à ce qui nous concerne présentement, sur la conception et l'usage des chars de combat.

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