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Messages posté(e)s par Niafron

  1. il y a 1 minute, Alexis a dit :

    Frappes, avec la France, limitées suite à accord discret avec les Russes 70%

    Frappes avec la France, partie d'un plan plus grand et dégénérant en guerre avec la Russie 20%

    Pas de frappes 10%

    Frappes sans la France 0%

    Frappes France seule 0%

    Ah la vache...

    Tu mets quand même 20% de chance de guerre avec la Russie!

    Du coup développes, tu mets quel pourcentage d'une passe d'arme contenue, sur le théâtre concerné et avec du conventionnel?

    Et quel pourcentage pour le grand feu d'artifice?

    Que je sache si c'est bien la peine d'aller au boulot Lundi...

  2. N'empêche, c'est quand même avantageux d'être les états-unis... tu as une situation quelque part ou personne ne tient compte de personne, ton président explique en faisant rire (jaune) la terre entière qu'il va expédier une bordée de missiles...

    Bon, bah 24H plus tard, tu as un groupe aéro qui lève l'ancre, et là, étrangement, tout le monde t'écoute un peu plus déjà.

    Edit: oh je sens que vais aller poster dans le sujet sur le second PA français moi!

    • Haha (+1) 1
  3. Moi ce qui m'interpelle dans la réponse de Macron, tout comme dans l'évolution de la situation ce jour, c'est que les déclas des occidentaux indiquent pratiquement que les frappes sont actées, mais qu'on va prendre le temps. Tout en déployant des renforts. Je continue de penser que les frappes vont être limitées, mais par contre, le rapport de force sur place risque d'être modifié, parce que là, clairement, vu ce qui se déssine, les Russes n'auraient pas les moyens de suivre en cas de confrontation.

    Du coup, à Washington, on a ptet pris conscience de ce dans quoi on s'embarquait et qu'on ne pouvait pas balancer une salve de missiles à la légère sans se soucier d'une éventuelle riposte.

     

  4. il y a 11 minutes, Alexis a dit :

    Le président des États-Unis réagit aux inquiétudes exprimées par la diplomatie russe

     

    J'ai une question pour un spécialiste de l'I.A. Serait-il possible de greffer à Trump la capacité de réflexion et le sens de la modération d'une des «smart bombs» dont il parle :huh: ?

    Ça pourrait peut-être améliorer son intelligence, je veux dire.

     

    Oh my god... Quel barge. Vous croyez qu'on peut encore trouver des abris anti atomiques confortables et avec de bons stocks dans Paris? Enfin bon, vu le prix des loyers pour un appart ordinnaire, ne nous faisons pas trop d'illusions...

  5. il y a 6 minutes, Wallaby a dit :

    La question n'est pas de savoir si la situation est meilleure en Libye ou en Syrie, mais si la situation est meilleure en Libye après l'intervention occidentale qu'avant :

    Voir aussi l'article du même auteur, Alan Kuperman, dans Foreign Affairs : https://www.foreignaffairs.com/articles/libya/obamas-libya-debacle (mars/avril 2015)

    Pardon, mais je vais avoir du mal à aller plus loin que ce passage:

    "Despite what defenders of the mission claim, there was a better policy available—not intervening at all, because peaceful Libyan civilians were not actually being targeted."

    Bon, c'est off topique, mais là, mes yeux ont un peu cligné...

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  6. Ouais alors, ça n'a plus beaucoup d'importance, mais pour moi, le soulèvement, il est quand même pas mal spontané... mais bref, on va pas refaire l'Histoire.

    Pour ce qui est de nos amis, oui, c'est vrai, à cours d'idée et pour éviter une victoire totale des chiites aux conséquences incalculables, nous avons laissé faire. Raison de plus pour penser qu'on aurait du prendre les choses en main nous mêmes.

  7. il y a 11 minutes, Shorr kan a dit :

     

    Les taoistes ont une très belle notion, le Wuwei  ou le non agir qu'on pratiqué de nombreuses générations d'empereurs chinois.

    Souvent ne rien faire est la meilleurs politiques qui soit, et dans l'absolu il va falloir se rendre à l'évidence que les interventions à répétitions dans cette région du monde ne fait qu’aggraver la situation à chaque une d'entre elle. 

    Alors, je suis pas forcément en désaccord avec ça.

    Je dis juste que la grande différence entre, par exemple, l'invasion de l'Irak et les diverses interventions que les occidentaux auraient pu mener suite aux printemps arabes, c'est qu'il y a à la base un fait qui est totalement étranger aux dits pays occidentaux.

    Les Syriens se sont soulevés contre Al Assad, et cela ne se limitait pas aux seuls sunnites. C'était leur histoire à eux, pas une guerre que nous aurions déclenchée pour nos intérêts.

    Il y avait une opportunité unique et à la limite, peu importe que nos motivations n'aient pas été que pures et justes.

    Mais nous n'avons rien fait pour les aider, et plus ça va, plus nous nous retrouvons empêtrés dans cette histoire. C'est une leçon à tirer, mais je ne voulais certainement pas défendre des aventures comme celle de l'Irak en 2003.

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  8. Il y a 1 heure, rendbo a dit :

    Comme dit plus haut oui c'est aussi comptoir que bisounours.

    Ce qui saigne la Syrie, c'est la Guerre civile entretenue par les pays arabe et membres de l'OTAN. Qu'on ne l'aime ou pas, à l'heure actuelle le représentant légal de la Syrie est M Assad, et nous n'avons pas le droit de nous ingérer dans une guerre civile  contre ce pouvoir légal, de déstabiliser le régime, de survoler le pays d'une façon aussi inamicale (c'est un petit euphémisme), et toutes les forces étrangères qui seraient sur le sol syrien sans invitation du pouvoir légal peuvent je pense être considérées comme un envahisseur. 

    Et si tu veux de grandes envolées et citer du Churchill (qui a ce moment était à l'abris sur son ile, pensant que, comme les précédentes fois, les guerres ne ravageraient l'Europe et en particulier la France), fais le plutot plus à propos de la situation de nos supplétifs Kurdes, où là, par mon petit bout de la lorgnette et le coude sur le zinc, on se déshonore franchement.

     

    t'es pas si en retard que ça, tu as déjà la tablette :bloblaugh:

    Navré, mais le bisounours alcoolique n'oublie pas comment tout cela a commencé. Au printemps 2011, le happy end pour ourson câlin, il était possible. Nous avons décidé de ne rien faire parce que cette histoire foutait la trouille à tout le monde. Déjà, on a même pas été capables de ne pas abandonner la Libye dans la nature après l'intervention. Trop risqué, trop cher, parait il...

    Et maintenant quoi?

    La situation en Libye est incontrolable avec tous les problèmes qui en découlent, quant à la Syrie, on va finir par bombarder tout en sachant que ça ne réglera rien et qu'en plus, cerise sur le gâteau, y a maintenant un vrai risque que la situation dégénère gravement avec la Russie.

    Et je passe sur le fait que Daech ait bien profité du vide sur place pour s'y implanter et inspirer, commanditer voir organiser un certain nombre d'attentats contre la France.

    Donc bon, je pense que la realpolitik a fait assez de dégâts et qu'il serait temps pour le peu qu'on puisse encore sauver ( et en premier lieu les Kurdes, je te rejoins) qu'on se laisse un peu plus aller à de grandes envolées...

    Et c'est pas une question de principe, mais d'intérêt. Cette histoire non seulement déstabilise le bassin méditerranéen qui est un horizon naturel pour la France, mais par dessus le marché, nous sommes maintenant face à des problèmes sécuritaires et géopolitques devenus ingérables.

    En direct du bar des apprentis stratèges, à la tienne!

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  9. il y a 14 minutes, MoX a dit :

    Quel bordel !

    D'un côté, la notion de "on va foutre des bourres-pifs dans un conflit tiers" me débecte, d'un autre, il en va de notre crédibilité (et certains joueront dessus bien comme il faut).

    La finalité étant de ne pas tolérer l'usage par une armée régulière d'arme chimiques, de peur que cela se banalise - et ça me paraît plutôt louable.
    Mais est-ce vraiment là le seul point qui nous anime ? Saddam avait gazé ses opposants suite à la guerre du Golf, nous n'avions alors pas entrepris d'action (n.b il y avait déjà de nombreuses sanctions et on avait surement peur d'un effondrement en faveur de l'Iran).

    La situation est risquée, ça mouille les turcs (enfin, techniquement, c'est plutôt Erdogan qui bande), les russes, et une opposition géopolitique de fond Israel / Iran.

    Quels sont nos intérêts ? 
    Un régime stable, qui fixe sa population et qui fait transiter du gaz - ma foi, ça serait déjà un très bon résultat.


    Les Russes voudraient un régime ami pour conserver leur base navale; et si en plus le gaz ne circule pas, c'est tout bénéf.
    Les Iranien voudraient une continuité territoriale Sunnite, et faire passer leur gaz.
    Les puissances sunnites (et Israel ?) voudraient une théocratie amie et faire passer leur gaz.
    Les Turcs voudraient saigner les Kurdes, et rapiner au passage ce qu'il peuvent prendre d'influence sur la région.

    Ce qui me parait malheureusement probable, c'est que dans une hypothèse "Syrie entière", il y aura forcément une épuration (et en fonction du vainqueur cela pourrait tourner au génocide).

    Je me demande si in fine nous n'aurions pas intérêt à une partition de la Syrie ?

    Et euh... pardon de mon inacceptable naiveté digne du pire intellectuel droit de l'hommiste des salons parisiens, mais j'ai une question... les syriens, ils veulent quoi?

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  10. il y a 2 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit :

    Cest une hypothèse (mon propos). Mais pour faire simple le contexte syrien n'est pas le "simple" cas libyen (au niveau opérationnel & géopolitique) par exemple ...

    Non, mais je suis assez d'accord, ça semble logique en fait, c'est juste que je me demande comment on a fait pour en arriver à un tel niveau... On va faire semblant de faire la guerre au régime ( au passage, on tuera quelques clampins qui ne sont sans doute pas des monstres génocidaires), alors que pendant ce temps, sur le terrain, la boucherie continue.

    Non seulement on a laissé Assad saigner la Syrie, mais en plus, Daesh ( et d'autres) y a fait son nid.

    Comme dirait l'autre:

    "Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre."

     

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  11. il y a 22 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit :

    La "fin" (de la boucherie) justifie t-elle les moyens ? Telle est la question ... 

    :laugh:

    Ben oui, mais ... (c/f une ancienne administration d'outre-Atlantique qui sur le coup a merdé grave)

    La guerre a toujours été plus ou moins une "comédie" terriblement dramatique ... Rien de nouveau sous le soleil du Levant.

    La guerre, ("la vraie", la guerre totale) est par définition évidemment malsaine. C'est bien pour ça que "presque" (ne me faites pas dire ...) "tout" est bon pour l'éviter, même "la comédie", surtout "la comédie".

    ("la crise des missiles de Cuba" en est un criant exemple)

    Certes.

    A ceci près que les civils syriens, eux, ils y sont au milieu de la guerre totale, et pour nos unités qui devront conduire une éventuelle opération, la possible riposte Syrienne/Iranienne/Russe ( rayez le ou là mention inutile, voir ne rayez rien du tout), ce sera pas Broadway.

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  12.  

    il y a 37 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit :

    Pour l'objectif(s) ciblé je pense qu'on sera obligé d'en avertir les russes, qui préviendront le régime syrien ... Délicat de faire autrement.

    La solution doit-être de fournir une liste XXL de cibles potentielles dans laquelle figure celle(s) réellement désignée, ainsi qu'une large fenêtre opérationnelle ...

    Ceci a l'avantage de mettre la Russie face à ses responsabilités en cas de coup dur, et par la même de sécuriser leurs personnels présents sur ces différents sites.

     

    C'est quand même ahurissant... ça sert à quoi de frapper si on prévient à l'avance des cibles pour s'assurer qu'il y ait le moins de dégâts possible dans le camp d'en face?

    On peut aussi transmettre nos fréquences radios, nos plans d'opérations etc... et pourquoi pas des observateurs russes embarqués sur Rafale biplaces?

    Franchement, s'agissant de l'intérêt d'agir, j'ai pas d'opinion tranchée sur le fond pour être honnête, à la rigueur, je dirais que si on avait voulu attaquer le régime, il aurait fallu le faire beaucoup plus tôt,

    mais ce genre de détails, ça te fait vraiment penser que c'est une comédie assez malsaine.

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  13. Non mais ce serait de la folie. Si ils tapent une de nos frégates à la mer, on sera obligé de rétorquer un cran au dessus. Et eux pareil dérrière, bref, on la connait l'histoire... même pour sauver Al Assad ( et je nous vois mal éssayer de lui régler son compte), je pense pas qu'ils se lanceraient dans un truc pareil.

    Par contre, si on frappe, va falloir bien viser, parce qu'un incident bête serait vraiment mal venu...

     

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  14. il y a 1 minute, Alexis a dit :

    C'est peu clair. On parle du week-end pour la passe agressive de l'avion russe, tandis que l'attaque chimique est supposée avoir eu lieu samedi.

    Sinon, une Aquitaine est défendue par des Aster 15 de portée max 30 km. En dehors de la protection d'un porte-avions, si elle était attaquée par des avions lançant des équivalents Exocet, elle ne pourrait donc que viser les missiles eux- mêmes, pas les avions lanceurs. Et avec un faible préavis.

    Contre un ou deux missiles anti-navire, ça devrait aller. Mais contre un raid groupé à 6 ou 8 missiles... je le sentirais plutôt mal. :mellow:

     

    Si Macron décide d'attaquer, et qui plus est d'utiliser des MdCN, il est vrai que l'Aquitaine pourrait tirer d'assez loin. Ce serait sans doute recommandable...

    Même intercepter des missiles, c'est chaud... les russes sont pas sensés avoir des engins hypersoniques qui volent au raz de l'eau? Mais bon, on s'éloigne un peu du sujet, je les vois mal éssayer de couler un navire de guerre français pour éviter qu'Al Assad ne se fasse taper sur les doigts.

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