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Niafron

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Messages posté(e)s par Niafron

  1. Bon on glisse tout naturellement vers le point 2 du livre qui est la bataille de choc...

    Avant de poursuivre, je me dois de préciser pour ceux qui ne l ont pas lu que le livre d Hanson est l étude d une collection de batailles ( les récits sont passionnants d ailleurs, qu on adhère ou pas au propos ), chaque bataille étant liée à un des thèmes indiqués ci-dessus... dans l ordre, les chapitres sont:

    "Salamine, la liberté ou vivre chacun comme il veut.

    Gaugamèles, bataille décisive.

    Cannes, citoyens-soldats.

    Poitiers, infanterie terrestre.

    Tenochtitlan, la technologie et les salaires de la raison.

    Lépante, le marché, ou le capitalisme tue.

    Rorke's drift, la discipline, ou les guerriers ne sont pas toujours des soldats.

    Midway, individualisme.

    Le Têt, dissension et autocritique."

  2. il y a 3 minutes, Skw a dit :

    Je me demande si Niafron ne faisait pas plutôt référence, en mentionnant Hanson, à la réforme hoplitique et à ce que celle-ci aurait induit en termes politiques. En passant, ce n'est d'ailleurs pas la bataille de choc en elle-même et les modalités tactiques qui auraient quelconque influence sur la construction démocratique, mais plutôt pour ce que cela a pu impliquer en termes de considération pour le soldat et donc son droit à participer à la vie de la cité. Je ne me base d'ailleurs pas sur l'ouvrage de Hanson, que je n'ai pas lu, mais sur d'autres historiens de la période, sachant qu'il existe un réel débat autour de cette réforme hoplitique et de son impact en matière de construction démocratique. Mais peut-être Hanson argumente-t-il cela différemment...

    Il le prend plutôt à l inverse. Pour lui c est le modèle politique grec qui entraîne l apparition de la bataille de choc.

    Après, on est pas toujours obligé de chercher qui est l oeuf et qui est la poule, les deux se sont peut-être développés en parallèle se nourrissant l un autre.

    Une précision importante sur Hanson qu on ne m accuse pas de lui faire dire ce qu il n a pas dit: lui ne parle pas tant de démocratie ou de libéralisme politique ( même si c est au coeur de son ouvrage ) que de modèle occidental de la guerre.

    Son bouquin s appelle "carnage et culture" pas "carnage et politique".

    En ce sens, la remarque plus haut d @Akhilleus sur l idée que la bataille de choc est "occidentale" et pas "démocratique" est compatible avec la conception basique d Hanson...

    Ceci dit il va un poil plus loin en affirmant ( c est le point de vue que je défends ) que cette culture occidentale est intimement liée à l héritage gréco-romain et ses institutions ayant évoluée vers la démocratie plutôt que vers l autocratie.

    Cet héritage politique s'étant transformé en héritage culturel, il est dès lors pour lui tout à fait normal de retrouver certaines de ces fameuses " briques" dans les régimes autoritaires subséquents en Europe.

     

    il y a 16 minutes, g4lly a dit :

    Les démocraties ne sont pas forcément libérales?!

    Même remarque que plus haut sur les définitions...

    Qu est ce que tu entends par "libéral"?

  3. il y a 1 minute, g4lly a dit :

    Tu ne mélangerais pas république et démocratie?

    Non... mais tu as raison de le dire parce que les notions de régime libéral, d' autocratie, de démocratie, de dictature, de république, de monarchie etc... peuvent varier grandement d une conception politique à une autre et bien sûr d une époque à une autre...

    Et je m aperçois que ces variations risquent d handicaper grandement notre aptitude à nous comprendre les uns les autres.

    Je suis absolument d accord avec vous sur le fait qu Athènes n était pas une démocratie au sens moderne et qu elle était par bien des aspects plus proche d une dictature au sens où nous l entendons.

    Mais c était un régime libéral pour son époque qui portait en son sein des éléments fondamentaux de ce qu allaient être les démocraties.

    Et pour en revenir au sujet, ce sont certains de ces éléments distinctifs, de ces "briques" de démocratie qui furent en grande partie à l ouvrage lors des victoires de Marathon ou de Salamine.

  4. il y a 15 minutes, Rochambeau a dit :

    Donc c'est la notion de "propriété privé" (j'insiste sur les guillemets car c'est une notion très contemporaine) qui fait selon vous cette distinction ? Et fait la matrise d'une démocratie ? Mais cette attachement à la terre se retrouve bien avant la création de la démocratie, elle est plutôt responsable de l'émergence des classes aristocratiques comme on peut observer avec les celtes, vikings, japonais les samuraï etc ... Pour encore plus approfondir la chose je prend une autre exemple japonais celui des Ikkô-Ikki, et plus spécifiquement des ikki (ligue non religieuse) qui est un regroupant des populations rurales avec avec les petites élites armées ou non de la régions, comme les jizamuraï et myôshu. Ces unions peuvent parfois s'avéraient être très structurées et redoutables en battant des troupes seigneuriaux comme ceux du clan Saitô dans la province de l'Ômi au environ de la dernière décennie du XVème siècle. Cela n'a donc à rien à voir avec une influence de la démocratie grecques ...

    Mais pour revenir à l'exemple grecques,

    Dans les faits c'est plutôt l'effondrement de cette notion d'attachement à la terre qui va être à l'origine de la démocratie à Athènes. Il faut se souvenir que les petits/moyens propriétaires grecques sont confrontés à une forte concurrence avec ceux de la Grande-Grèce (colonie grecques au sud de la péninsule italienne), entraînant pour beaucoup d'entre eux à vendre leur liberté pour devenir esclaves. Cela va en sommes provoquer une rupture entre les aristocratiques (grand propriétaire terrain) et les paysans endetté, poussant au développement de la démocratie. En outre Athènes fut bien plus peuplé d'esclave que de citoyen, et les premiers ont été utilisé massivement lors des guerres comme par exemple des esclaves d'orient (et non des mercenaires) qui vont servir comme archer. Ce qui fait que de nombreux individus se battent non pour la sauvegarde de leur terre, mais juste avoir à la limite un meilleur statut voir même un affranchissement.(la citoyenneté faut oublier sous Périclès cela devient presque impossible)

     

    Non il faut BEAUCOUP d autres choses pour faire une démocratie.

    Et ici, ce qui est intéressant, ce n est pas la terre en tant que telle ( important aussi pour les aristocrates ou les sociétés claniques) mais la combinaison plus complexe:

    Terre - service militaire- citoyenneté - Liberté 

    Et j insiste, la terre doit être vue ici comme moyen de subsistance ( ce qui ne se limite plus à la terre dans une société moderne ), soit une propriété d usage pas une propriété capitalistique.

    Et c est effectivement un basique qui par évolution et complexification jouera son rôle dans l émergence future des démocraties et de leur modèle militaire.

    En attendant, à Athènes et pour venir à votre autre remarque, il y avait aussi des esclaves combattants mais pas dans la phalange, c est à dire pas au point critique du combat là où les grecs feront la différence dans leurs confrontations avec les perses.

    Et l incarnation politique et intellectuelle de la combinaison complexe en question, c est bien l idéal de liberté... c est à dire d une fraternité d hommes libres aux droits égaux leurs garantissant leurs moyens de subsistance et devant tous lutter en frères d armes pour les défendre.

  5. Il y a 13 heures, Rochambeau a dit :

    Attendez j'espère mal comprend là ... non seulement vous ne voulez pas donner de critère concret pour le topic, mais que en plus le débat soit en accord avec avec vos opinions ?

    Et du coup, je me permets d'insister sur l'utilisation du livre de Victor Davis Hanson qui n'est pas approprié pour le thème du topic, car encore une fois les démocratie gréco-romaine furent bien plus proche des dictature du XXème siècle que les démocratie du XXème siècle. Sinon à partir de là les régimes de Franco, Pinochet et Tito furent des démocraties ...

    Non, non...:happy:

    Vous êtes bien entendu libre de ne pas être d accord et de faire valoir vos arguments!

    Moi je pense qu il est tout à fait adapté si on raisonne en terme d héritage culturel qui nous a conduit à nos modernes démocraties... mais Ok, je vais essayer d être plus précis.

    Il y a 17 heures, Akhilleus a dit :

    Quelques réponses en gros

     

    1- L'Amour de la Liberté .....

    Mouaif mais non. C'est un joli paquet cadeau que l'on vend aux masses (qui veulent bien le prendre). Et puis historiquement ca a été très peu utilisé au final. La corde sensible "defense de la nation éternelle contre les méchants ogres hitlériens/monarchistes/teutons/etc a été une ficelle bien plus souvent utilisée et aussi bien par les régimes autoritaires que démocratiques, tout simplement parcequ'elle parle mieux et de façon plus concrète à une population enracinée à la terre.

     

    Commençons par là...

    Visiblement on est pas d accord sur ce qu est la liberté en fait, mais ton argument va totalement dans mon sens si on lève ce malentendu...

    A Athènes au 5 ème avant JC, un véritable homme libre, en dépit des divers statuts existants, c est un citoyen.

    Et un citoyen c est un homme qui a le devoir de défendre la cité par les armes et qui a le droit d être propriétaire terrien comme son père avant lui.

    En vérité, historiquement, il est futile de distinguer entre terre et liberté ( big up à Ken Loach ) dans la mesure où ces deux notions sont intimement liées. C est ce rapport à la terre qui donne corps à la liberté et n en fait pas un slogan de propagande tel que tu le dénonces @Akhilleus.

    Bien sûr la notion de propriété de la terre vomme vecteur de liberté si elle garde sa symbolique forte évolue en notion de propriété de ses moyens de subsistance puis en droits en apparence plus abstraits mais tout aussi réels garantissant cette liberté ( de nos jours on pourrait citer le contrat de travail ou le salaire minimum par exemple).

    Et c est pour cela qu un citoyen se battra face à un envahisseur, pas pour un tableau de Delacroix ou de Goya ( que j adore pourtant ).

    Et posez vous la question :

    Un serf se battra peut-être pour sa terre natale, mais le fera t il avec autant d ardeur qu un paysan libre propriétaire de sa parcelle?

    Et comme j avais promis de fournir des exemples pour être plus précis et de sortir des chantiers battus hansoniens:

    https://www.loup.eu/loups-de-bruyeres/

    Voilà un bon exemple ( glorieux pour nous autres français ) d une milice civique se battant farouchement pour les droits accordés, ici celui d être citoyens d une ville franche, manifestation concrète de la liberté qui n a ici rien d une belle idée trop romantique...

    N.B : point important pour comprendre mon propos... l exemple ci-dessus s inscrit indiscutablement dans une tradition libérale et citoyenne héritée de l Antiquité... il n en demeure pas moins qu il prend place dans une France du 13 ème siècle qui est tout sauf une démocratie...

    Mais le point fondamental, c est qu il s agit bien d une "brique" de ce qui allait être plus tard la démocratie en France, régime qui ne s est pas construit en un jour et dont la genèse a été très longue. Raison pour laquelle je distingue dans mon argumentaire entre l opposition Démocratie/Dictature qui est somme toute moderne et implique des régimes dans leur intégralité et l opposition éléments libéraux/éléments autoritaires qui ne concerne que des aspects précis.

     

  6. il y a 26 minutes, Akhilleus a dit :

     

    Ce listing ne tient pas à l'analyse des faits et contres exemple dans 90% des cas. Il est trop général et trop conceptuel (avec une pincée d'idéologie qui ne tient pas la route)

    Pas le temps de répondre point par point aujourd'hui avec arguments et exemples à la clé, mais i ll be back comme dirait l autre...

    A ce stade, j insiste à nouveau sur ma réponse faite plus haut à @Rochambeau, si mon propos de base et bel et bien de dire qu un régime démocratique, toute chose égale par ailleurs, sera mieux armé qu une dictature pour vaincre, il va de soit que dans la réalité, cette égalité n existe pas, et que les éléments de libéralisme politique qui ont pu influencer la capacité militaire se sont tantôt incarnés dans des régimes libéraux, tantôt dans des régimes autoritaires au cours de 2500 ans d une Histoire humaine dynamique non linéaire et évolutive.

     

     

  7. il y a 1 minute, FATac a dit :

    Certes, mais ça ne fait pas du Maroc le pays natal de JL Mélenchon, quoi qu'il en dise. Le pays a accédé à l'indépendance (et donc au rang de "Pays") cinq ans après sa naissance.

    Dans la mesure ou le Maroc était un protectorat et où la notion de "pays" me semble pas d une grande clarté, je sens que tu vas faire bondir nos amis marocains...

    N.B : Tanger était un cas très particulier en plus.

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  8. il y a une heure, Fusilier a dit :

    Note que l'Etat démocratique est la forme de l'hégémonie de la bourgeoisie. La forme dictature des Etats bourgeois (entendre capitalisme) est l'autre face de la même monnaie : la domination de classe.

    Dans ce sens, la démocratie est supérieure à la dictature, car elle implique une intériorisation de la domination (hégémonie) 

    C'était mon quart d'heure marxiste libertaire, Ni Dieu Ni Maître ! Je connais la sortie.... ^_^  

    La démocratie parlementaire... c est un peu différent... démocratie ça recouvre bien des réalités.

    Pour un revenir au Vietnam ( et aux guérillas en général), c est effectivement un très bon cas pratique dans la mesure où il met en exergue les forces et faiblesses d une démocratie en guerre.

    Pour en revenir à cette notion de bataille de choc et au fait qu elle soit au coeur de la pratique guerrière d un régime libéral, petit retour à notre ami Hanson.

    Elle prend naissance selon lui dans la Grèce du 6 ème siècle avant JC lorsque les citoyens soldats des cités états cherchaient un moyen de régler à peu de frais leurs différends avec une cité voisine.

    Un contentieux sur un territoire ou une frontière? Plutôt que de paralyser tout un pays pendant des mois par une guerre longue faite de sièges et d embuscades ( ce qui causera d ailleurs la perte des Grecs lors de la guerre du Péloponnèse), il était bien préférable à ces petits propriétaires terriens appelés à cultiver leurs terres l essentiel de l année de s expliquer rapidement lors d une bataille décisive où tout se décidait entre le lever et le coucher du soleil.

    Et nul autocrate ou caste spécifiquement guerrière au-dessus de leurs têtes pour leur imposer une forme de guerre dont ils auraient été les premières victimes.

    D ou il découle qu un régime libéral cherchera à régler un problème militaire le plus rapidement et le plus directement possible pour ménager ses citoyens, ce qui constitue sans qu il y ait de lien de cause à effet ( il faut plutôt y voir une sorte de darwinisme guerrier des régimes politiques) une méthode supérieure sur le plan militaire aux stratégies plus indirectes des régimes autoritaires qui ont pour but final le "gain" ( en faveur du régime ou du souverain) et ne se focalisent pas sur l annihilation de toute menace réelle ou supposée aussi vite que possible.

    Le revers de la médaille étant bien entendu qu une démocratie risque des troubles interieurs si elle n obtient pas des résultats rapides ou ( c est encore un autre thème) si la guerre apparaît illégitime et coûteuse à sa population.

    C est tout le problème que posent les guérillas... ne pouvant être combattues de front dans un délais raisonnable et avec des moyens raisonnables, bénéficiant d un ancrage populaire local, assumant le rôle du faible face au fort et ne présentant qu une menace réduite, elles se placent clairement en dehors des paramètres dans lesquels excelle une démocratie en guerre.

    Il n est par conséquent pas surprenant qu une démocratie n ait que de faibles résultats face à un tel adversaire et qu à contrario, une dictature puisse faire mieux contre ce genre d ennemis.

    Mais je le rappelle, l objet de ce topic est d étudier ce qu il se passe lorsqu une démocratie ( ou un régime libéral) affronte une dictature ( ou un régime autoritaire), c est à dire un état constitué, fort et menaçant...

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  9. il y a 17 minutes, Fremo a dit :

     

    J avoue que l axe Rabat - France insoumise, je l avais pas vu venir...

    Nous rappellerons toutefois que notre Jean-Luc national est né à Tanger.

    Ceci dit, a ma grande stupéfaction, le ( pléthorique ) groupe d amitié France - Maroc à l assemblée ne compte aucun député LFI :

    http://www2.assemblee-nationale.fr/instances/fiche/OMC_PO733342

    Je sais pas si c est pour d éventuels voyages parlementaires du côté d Agadir ou de Marrakech, mais y a du monde au portillon visiblement... j ai compté, ça fait 143 députés quand même... 

     

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  10. Y a toujours des contre-exemple...

    Je ferais tout de même remarquer que le Vietnam, c est 60 000 morts US, 250 000 sud vietnamiens ( qui eux n avaient pas un gouvernement démocratique ) pour à la louche 1 million 200 000 morts en face.

    Sans compter 2 millions de morts civils et un pays en ruine qui n était pas les USA...

    Il faut aussi ajouter un game changer important dans l équation: l arme nucléaire.

    Sans le risque d une confrontation avec l URSS, les US auraient pu recourir à un des éléments mentionnés plus haut: la bataille de choc. A savoir en l occurence une offensive en règle contre le Vietnam du nord.

    Après, effectivement, affronter une guérilla a toujours été le talon d achilles des democraties occidentales. Mais une guérilla, ce n est pas un état dictatorial pour la bonne et simple raison que ce n est pas la plupart du temps un état.

    Un proto état à la rigueur...

    Quoiqu'il en soit, si on laisse de côté les paramètres politiques et diplomatiques qui ont compliqué l action US, et même si les ricains n ont guère brillé au Vietnam, le récit des combats d infanterie à Huê ou à Khe Sanh peuvent difficilement être qualifiés de chronique d une correction reçue par l US army.

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  11. il y a 2 minutes, tipi a dit :

    La portée d’un IRST dépend surtout de la cible, de sa chaleur et de sa présentation. Une cible en secteur arrière, moteur en pleine PC, oui, en altitude temps clair, une détection à 100km me semble possible. En revanche une cible en secteur avant (donc moteur masqué), en vol subsonique (donc faible échauffement cinétique), je pense que la portée de détection se comptera en dizaines de kilomètres (probablement moins que les doigts d’une main). Et sans compter les conditions atmosphériques qui peuvent bien altérer la portée (pluie, nuages, brouillard)...

    Oui d ailleurs, je ne sais plus qui disait que les IRST réduisaient le champ d usage de la PC... question de discrétion...

    Notez bien ces mots : l avenir de l aviation de chasse, c est un Spad XIII avec un OSF et une paire de METEOR!

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  12. il y a 6 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

    On appelle ça un Trope.

    https://www.cnrtl.fr/definition/trope

    J'ai utilisé quand je faisait du renseignement un logiciel Tropes qui était un logiciel d'analyse sémantique de textes qui s'appelait comme ça car il était même capable de déceler les Tropes. Bon c'était de l'intelligence artificielle et à l'époque on en faisait, sans en faire tout un plat.

    https://www.tropes.fr/

    J étais déjà impressionné par la créativité avec laquelle la Chine avait marié aussi harmonieusement ce qu il y a de plus fabuleux dans le capitalisme et dans le communisme...

    Si en plus elle ajoute une dimension ultra nationaliste flirtant avec l extrême droite... là je dis Messieurs les chinois!

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  13. il y a 10 minutes, vincenzo a dit :

    je suppose que l'on peut le remplacer par "ardent patriote", ils défendent farouchement leur pays avec beaucoup d'orgueil... (à tort ou à raison)

    Nan mais c est pas la première fois que je le lis... la dernière fois c était au sujet des bisbilles avec des internautes militants de Thaïlande, des Philippines, de HK et... de Taïwan.

    Comme clairement le terme est pas neutre dans le contexte, je me demande d où vient cet intéressant glissement sémantique.

  14. Il y a 2 heures, ThincanKiller a dit :

    Limitations pour l'armement, comme c'etait le cas ici oui, envelope de vol non.

    A part pour le fait que l'ATLC ca n'est pas pour s'entrainer en A-A mais d'aprendre a commander des sections pour devenir leader (Advanced Tactical Leadership course), le but de ce genre d'entrainements c'est de metre les pilotes dans un environement securise representatif de conditions de combat.

    A Top gun, la securite des vols c'est la majorite du biefring, entrée et sortie sur zone, plafond, timing, coms, "bubble" etc, le reste ce sont des taches asignees a chaque groupe, ils n'ont certainement pas envie de perdre avions et pilotes a cause de collisions entre appareils ou avec le sol.

    Ceux qui ont des envelopes de vol limitees ce sont les pilotes des Aggressor, pour simuler des avions particulier et des tactiques particulires, pour le reste c'est pas limite cote envelope de vol a l'interieur de leur limites de securite et zones.

    A l'ATLC, ces engagements non programes etaient limites au canon, c'etait, avec l'altitude minimum leur seule vraie limitation, pour le reste ils pouvaient evoluer comme ils le voulaient (la c'est du 100%), a l'interieur du perimetre assigne, il n'y a donc pas de faute de la part du pilote de Rafale pour voler a 80kt Durant l'engagement.

    Mouais, mouais, mouais...

    Et juste comme ça, sans vouloir être mauvaise langue.... il est totalement impossible que les américains aient imposé une vitesse mini sous couvert de sécurité parce que le Rafale est particulièrement performant à très basse vitesse?

    Oui je sais, c est un peu de la parano, mais vu qu ils n ont pas hésité à mentir ouvertement avec l histoire des reservoirs supplémentaires... 

    N.B : remarquez, on a jamais su si c est bien l Air Force qui avait menti ou bien le journaliste qui a fait la prétendue interview du porte parole du Wing engagé... @prof.566, je me souviens plus, aide moi, il s'appelait comment ce journaliste? C est un anglais je crois...:bloblaugh:

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  15. il y a une heure, ThincanKiller a dit :

    Je ne me souviens plus du nombre exact d'engagements mais c'etait 1/1 et des nuls.

    Les ROE ca implique tout d'abord la securite des pilotes, un plafond minimum est donne dans le but d'eviter les accident dus a la proximite du relief, mais il y a des appareils qui profitent de leurs capacities a basse vitesse, le Harrier II avec ses VT, le F-18 et tout ce qui peut voler aux grand angles, imposer une vitesse minimale ca ne ferait que les handicaper sans assurer une meilleur securite.

    Les appareils tells que le F-22ou F-35 peuvent evoluer en P.S si leur pilote en tire avantage, la aussi, les limiter et les priver d'une partie de leur envelope de vol, ne servirait pas a grand chose cote securite.

    Oui mais justement, un exercice n est pas sensé être juste pour le peu que j en sais et les ROE ne sont pas qu une question de sécurité.

    Tout dépend des objectifs de l exercice et des paramètres qu on veut tester.

    Non?

    D ailleurs, s agissant de l ATLC, je me souviens avoir lu que pour les confrontations contre les Typhoons, les capacités des Rafale avaient été artificiellement dégradées...

  16. il y a 35 minutes, ThincanKiller a dit :

    Le patron du 1/7 a donne le chiffre de 1/1, et d'autre part, la vitesse minimum ne rentre pas en compte dans les ROE, tu peut tres bien voler Post-Stall, c'est l'altitude minimum qui compte.

    Je veux bien mais ça m étonne beaucoup vu que j ai cru comprendre que les ROE pour les combats simulés,  c était pas vraiment la codification universelle des lois du jeu au foot...

    Bon, après, moi je suis pas un spécialiste, donc, si tout le monde me confirme qu il n y a jamais de vitesse mini dans les exercices entre nations OTAN, je veux bien le croire.

    EDIT: quoiqu'il en soit, qu il s agisse dun problème de vitesse ou d altitude et que le patron du 1/7 revendique une victoire plutôt qu un nul, ça ne change pas grand chose à ma petite théorie. 

  17. Si je l avais pas déjà fait, je donne ma théorie sur la confrontation Rafale vs F22 à l ATLC.

    Version française : 1-0 pour les US.

    Version américaine : 2-0 pour l air force.

    J émets donc l hypothèse que l engagement simulé de la fameuse vid est au coeur de cette différence de version.

    On voit que la vitesse du Rafale passe sous la barre des 100 noeuds avant d obtenir un gun kill clair.

    Du coup, rupture des ROE?

    Partant de là, les français ont peut-être considéré qu il s agissait d un nul ( tir français invalidé mais pas de tir en face ) et les ricains que c était une victoire pour eux ( sur tapis vert comme on dit en sport).

     

     

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  18. Le 26/04/2020 à 19:10, Scarabé a dit :

    Par contre l'inversse est un peu plus dure 

    Tu pense possible de demander un permis de construire pour une Eglise à l' Arabie saoudite. Je pense pas que le permis soit accorder . 

    Construire une mosquée en Slovaquie est interdit... il y a aussi eu des interdictions votées dans des régions italiennes ( et contestées en justice, je sais pas où ils en sont )... en Suisse les minarets sont interdits.

    En France pas d interdiction formelle, mais c est la croix et la bannière ( sans mauvais jeu de mot ) et le parti qui fait le plus de voix aux élections est pour l interdiction...

    Vous savez que ça va durer longtemps si on continue de se renvoyer la vaisselle à la figure?

    Sinon, pour en revenir à l Iran, une intense bataille diplomatique s annonce s agissant de l embargo sur les armes. Et pendant que russes et chinois se frottent les mains à la perspective de futurs contrats, Washington adopte une stratégie assez cocasse :

    https://www.lepoint.fr/monde/iran-pour-prolonger-l-embargo-sur-les-armes-washington-veut-ressusciter-l-accord-nucleaire-28-04-2020-2373299_24.php

  19. il y a 32 minutes, gustave a dit :

    Difficile effectivement de généraliser même si une chose est permanente, l'infériorité juridique vis à vis des musulmans. Par ailleurs les Romains ne modifiaient pas l’impôt relativement à la religion, il est donc abusif de lier les deux phénomènes à mon sens.

    La encore ça varie beaucoup d un contexte à un autre, infériorité juridique, ça peut vouloir dire beaucoups de choses...

    Après, on va pas discuter 107 ans, oui, c était un statut discriminatoire ( au sens strict du terme ), personne de sérieux ne va le contester.

    Mais ça n a pas grand chose à voir avec la vision assez partisane de certains.

    Et je veux pas polémiquer gratuitement, mais ça a été aboli longtemps avant les lois de Nuremberg, l'apartheid  ou la ségrégation aux USA... par exemple...

    Ah et, il me semble par ailleurs que vers 1950, dans quatre départements du "sud" de la France, une partie de la population n avait pas tout à fait les mêmes droits que l autre...

    Mais bon... on est loin de l Iran là...

    N.B : on compare généralement aux impôts du temps des byzantins pour la bonne et simple raison qu au moment de la conquête, le Calife s est montré moins gourmand, ce qui explique en partie la soumission aux nouveaux conquérants dans des regions pourtant à majorité chrétienne à l époque.

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  20. Non je ne peux pas! :laugh:

    Ce serait pas l objet en fait même si votre remarque est parfaitement valable...

    J ai volontairement utilisé les termes democratie et dictature, mais si on veut être précis et raisonner sur 2500 ans, ils sont effectivement impropres d ailleurs Hanson ne les utilise pas ( sauf dans des cas précis).

    En gros pour faire simple, il faut imaginer une sorte d échelle tendant d un côté vers l autoritarisme et de l autre vers le libéralisme ( au sens anglo-saxon du terme... pas au sens français et économique bien entendu).

    Deux régimes "libéraux" peuvent effectivement être très différents d une période à une autre et une dictature du 20 ème siècle peut très bien avoir incorporé nombre d éléments de régimes libéraux antiques, tout est bien sûr relatif.

    Si on prend ce qui se fait de pire, au hasard l Allemagne nazie ( par ici les points godwin ), elle disposait de plusieurs éléments cités plus haut comme par exemple le militarisme civique ou le rationalisme scientifique, hérités d une longue tradition historique et que la dictature n allait pas balayer du jour au lendemain.

    En revanche, au fil des années, la capacité de dissension ou l individualisme et l esprit d initiative  s y sont grandement érodés.

    Et clairement, l incapacité grandissante des généraux d Hitler à faire valoir leur point de vue ou celle des officiers et soldats sur le terrain à  agir de leur propre chef quand cela était nécessaire sont de bons exemples de facteurs d inefficacité dans un régime qui tend vers l autoritarisme.

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