- C’est un message populaire.
-
Compteur de contenus
1 987 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
6
Messages posté(e)s par Delbareth
-
-
il y a 25 minutes, Alexis a dit :
Il n'y a pas de contradiction entre les deux !
Poutine a fait manipuler les résultats, comme repéré par les oppositions russes au vu des anomalies statistiques. Mais c'était pour améliorer avant tout la participation, et son score à la marge, voir les calculs "grosse maille" plus haut. Il avait une large majorité de toute façon
Poutine est un dictateur et il est populaire
C'est louable à toi d'essayer de concilier ces deux points de vue. Et tel que tu les cites c'est exact.
Mais tu as oublié un bout de la citation de Casoucasou : "Les théories du complot, c'est comme les chasseurs, il y a les bonnes et les mauvaises XD. La solution la plus plausible reste quand même la plus simple : Poutine est très populaire par ce qu'il a stabilisé la Russie et lui as permis de renouer avec sa grandeur historique aux yeux de son peuple."
Traiter de théorie du complot les enquêtes journalistiques et les opposants politiques, c'est grave.
- 1
-
il y a 1 minute, casoucasou a dit :
J'ai encore plus simple : les Russes mentent, les russes nous disent qu'ils font des élections démocratiques, donc ces élections ne sont pas démocratiques. Je penses qu'on peut postuler à un poste de conseiller ministériel au quai d'Orsay avec ça… c'est à peu-près au niveau.
J'allais dire que tu caricatures, mais en fait même pas (par contre je suis sûr que c'était pas intentionnel).
J'aime le débat contradictoire quand j'ai pas l'impression d'être pris pour un crétin avec quelqu'un qui défend l'indéfendable. Auquel cas il n'y a aucun débat. Dire que les élections russes (en général) ne sont pas truquées, c'est aller à l'encontre d'un tombereau d'enquête journalistiques et de preuves statistiques. Et ces élections sont encore plus grotesques que les précédentes. De plus c'est aussi insultant pour les opposants qui sont tués par le régime et/ou ne peuvent pas se présenter face à ton champion Poutine.
Merci d'aller rejoindre wallaby au pays de ceux que je ne lit pas.
- 4
-
- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
il y a 3 minutes, casoucasou a dit :Les théories du complot, c'est comme les chasseurs, il y a les bonnes et les mauvaises XD. La solution la plus plausible reste quand même la plus simple : Poutine est très populaire par ce qu'il a stabilisé la Russie et lui as permis de renouer avec sa grandeur historique aux yeux de son peuple.
C'est une blague n'est-ce-pas ?
La solution la plus simple : Poutine est un dictateur, les dictateurs trichent aux élections, Poutine triche aux élections.
- 1
- 4
-
- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
il y a 12 minutes, Alexis a dit :Mais quel bienfait ! Avec autant de cercueils à livrer en France depuis un pays étranger, il serait impossible de cacher la mort massive de militaires de carrière. De plus, ici, vous ne pouvez plus ignorer les références au fait que, soi-disant, les mercenaires choisissent eux-mêmes leur sort et mettent en jeu leur droit à la vie. Ces malheureux deviendront des combattants à part entière du contingent d'intervention. Leur destruction sera une tâche prioritaire et glorieuse de nos forces armées.
Mais pour les coqs parmi les dirigeants français, cela équivaudra à la guillotine. Ils seront découpés en morceaux par leurs proches enragés et les membres furieux de l'opposition, à qui l'on aura fait croire que la France n'est pas en guerre contre la Russie. Et ce sera une bonne leçon pour les autres crétins agités d'Europe.
J'adorerai qu'on envoie une demande officielle, en disant qu'on a beaucoup à apprendre d'eux :
- comment font-ils pour cacher leurs montagnes de morts ?
- comment font-ils pour réprimer aussi efficacement toute opposition ?
- 8
-
il y a 3 minutes, Patrick a dit :
Mais du coup, pourquoi s'emmerder à falsifier ces élections alors qu'il était assuré d'un score aussi élevé du simple fait de l'absence d'opposition?
Les dictateurs ont leur fierté que veux-tu.
Je pense plus sérieusement que le hic aurait été du côté de la participation. Si tu es élu avec 80% de 50% des votants alors que tout le monde sait qu'il n'y a pas de vraie opposition, ça la fout mal. Alors que 87% de 75% des votants, ça a la classe !
-
il y a 2 minutes, Alexis a dit :
Attention cependant, même si on prend l'estimation la plus élevée qui a été proposée c'est-à-dire 32 millions de votes faux pour Poutine et qu'on recalcule à partir des résultats officiels, la victoire du président russe passe simplement de 87% à... 80%
Pardon mais peux-tu expliciter ton calcul ?
Parcequ'en raisonnant grosse maille (je n'ai pas les chiffres), avec disons 110 M de personnes en âge de voter, 75% de participation et 87% pour Poutine, ça ne lui fait "que" 72 M de bulletins pour lui. Donc il pourrait y en avoir la moitié de faux.
Ah merde, j'ai fait le calcul jusqu'au bout et je tombe bien sur 80%
(pour info si on enlève 30M de bulletin Poutine : 72M/(110M*75%) = 87%, mais (72M-30M)/(110M*75%-30M) = 80%)
- 3
- 1
-
il y a 2 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit :il y a 36 minutes, Delbareth a dit :
Ah bon ?
Il n'en reste pas moins que Guilda est pour la plupart du temps plutôt bien informée, oui ... Elle panosse dans les couloirs des bons étages. Mais tout ce qui n'est pas officiel étant officieux, donc pas forcément marqué dans le marbre mais pas non plus écrit sur du sable pour autant.
La question est de savoir : quand c'est employé, est-ce que c'est pour parler d'une rumeur ou d'une source intérieure bien placée. C'est juste radicalement différent.
-
La méthode Shpilkin, ou comment les maths révèlent la fraude électorale en Russie
Les premières estimations des médias indépendants quant à l’ampleur de la manipulation des votes lors de la présidentielle russe viennent d’être publiées. Elles reposent toutes sur la méthode Shpilkin qui, depuis plus de dix ans, cherche à quantifier le bourrage des urnes en Russie.
Vingt millions de bulletins falsifiés ? Trente millions ? Les premières estimations de médias russes indépendants concernant l’ampleur de la fraude électorale lors de la présidentielle qui s’est déroulée du vendredi 15 mars au dimanche 17 mars, commencent à tomber.
[...]
Le but est de déterminer quels sont les bureaux de vote où cette participation n’apparaît pas anormalement élevée. Ils pourront servir de référence pour avoir une idée de la répartition réelle des voix entre les différents candidats. En théorie, la proportion des scrutins en faveur de chacun des candidats ne change pas - ou alors seulement à la marge - selon le taux de participation. Autrement dit, la méthode Shpilkin a pu déterminer qu’en Russie, le candidat A a toujours en moyenne X % des voix et le candidat B environ Y %, qu’il y ait 100, 200 ou plus de votants dans un bureau de vote "honnête".
Problème : là où les taux de participation explosent, "on s’est rendu compte que cette évolution proportionnelle de la répartition des votes disparaît complètement et que Vladimir Poutine est le principal bénéficiaire des scrutins supplémentaires exprimés", souligne Alexander Shen, mathématicien et statisticien au Laboratoire d'informatique, de robotique et de microélectronique de Montpellier (LIRMM) du CNRS.
Pour quantifier la fraude, il suffit de comparer le score de Vladimir Poutine avec ce qu'aurait été le résultat si la répartition des scrutins avait été du même ordre que dans un bureau de vote "honnête". La différence avec son score officiel donne une idée de l’ampleur de la manipulation des résultats en sa faveur
[...]
- 4
-
il y a 22 minutes, gustave a dit :
Et bien guida (je ne sais pas ce que tu entends par là) se trompe.
"Guida" est un nom de code sur ce forum pour parler d'une source interne bien informée.
à l’instant, jojo (lo savoyârd) a dit :En fait c'est pas "Guida", c'est "Guilda", la concierge locace de l'immeuble ... "Radio couloir" en somme
Ah bon ?
- 2
-
il y a 5 minutes, herciv a dit :
Je le répète pour ceux qui n'ont pas compris l'armée ne veut pas que cette guerre sorte de l'Ukraine. Elle veut la jouer là-bas parce que non seulement elle a écrit plusieurs scénarii mais en plus elle a conseiller le président pour en choisir un plus qu'un autre. Bref elle a fait des simulations parce que notre armée simule beaucoup et est très outillée pour çà. A la toute fin des choses les simu disent très probablement que le conflit doit dans le meilleur des cas se régler en Ukraine. Que c'est là-bas qu'il faut engager les troupes.
J'ai mis un upvote sur ton post, mais ce passage particulièrement mais semble plus être le fruit de tes réflexions que s'appuyer sur des faits avérés. En clair, tu affirmes (encore) des choses qui ne sont que des suppositions.
Quant aux simulations, ça dépend beaucoup des inputs. Pour reprendre les arguments de certains contradicteurs ici, si tu met que Poutine s'arrête à l'Ukraine, militairement parlant OSEF !
- 2
- 1
-
- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
Il y a 8 heures, gustave a dit :Soutenir n’est justement pas combattre avec. Nous les soutenons, et je ne crois pas que quiconque ici s’oppose à cela. En revanche rien ne nous contraint à nous engager militairement. Pas plus nous que les autres.
J’en ai également ma claque de le répéter, merci.Il y a 7 heures, ksimodo a dit :Pour le cadre actuel, nous soutenons DEJA. Même si l'engagement ne te parait pas suffisant. Et sans cadre contractuel préalable, le seul "droit moral" ( assez proche du droit du suivisme...) nous a mené à le faire.
Quand bien même on sentirai la pisse, sachant qu'à ce stade 180 pays sur 200 sentiraient encore plus fort, j'ai envie de te dire....what else ?
Il y a des sujets où seul le résultat compte. "Désolé les gars, la prochaine fois peut-être", ça va pas être très convaincant.
Il se trouve que l'Europe a affirmé soutenir l'Ukraine contre les Russes, pas vraiment les 180 pays du monde, surtout l'Europe et les US. Résultat deux-trois ans plus tard, défaite stratégique de l'Europe. Les US aussi mais c'est leur problème. Tout le monde a vu nos faiblesses et nos dissensions, plus personne ne nous respectera (je ne parle pas de terroriser le monde entier, mais la puissance militaire ça compte, surtout quand on s'en prend à tes soit-disant amis).
Nous avons une occasion HISTORIQUE de redonner à la France un peu de grandeur qu'elle a perdue en 1940. Que ce soit réalisable ou pas est une autre question, mais ne pas considérer que c'est l'INTERÊT de la France d'étudier la question me laisse pantois sur un forum miliaire.
- 2
- 1
- 3
-
- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
il y a 22 minutes, ksimodo a dit :Il y a un seul organisme mondial que tout le monde respecte à peu prés le doigt sur la couture. Ce n'est pas l'ONU, c'est l'OMC. Seul organisme structurel mondial avéré, et pas le plus lourd dans son orga. Parceque pour le monde ( qu'on s'en réjouisse ou pas ) le commerce prend le pas sur tout, y compris les valeurs morales ( qui sont peu liquides et peu monnayables ).
L'UE est un sous OMC à échelle plus réduite au niveau géographique. C'est une UE d'échange, de paix car le but est l'échange. Son ADN, sa structure, sa pensée, un libre échange pas si libre ( encadré ) dans un espace restreint.
Dis moi ce que la guerre change pour l'UE, à part ce qu'on veut bien que ça change par NOTRE fait ??? ( nous = UE ).
il y a 18 minutes, gustave a dit :Pourquoi ? Que cela implique une vigilance militaire plus importante face à l’Est, d’accord, mais pourquoi une invasion de l’Ukraine mettrait elle fin à l’UE?
J’ajouterai que les USA sont loin de se limiter à la dimension militaire des menaces, probablement moins que nous mêmes….
Alors les raisons ont déjà été mille fois présentées à j'en ai ma claque de les répéter.
Mais j'en ai quand même une autre, qui il me semble n'a jamais été évoquée : ON S'EST ENGAGÉ À SOUTENIR L'UKRAINE !
Je sais pas si ça vous évoque quelque chose, ou si le fait de passer collectivement pour des minables lâcheurs ne vous émeut pas, mais la France s'est engagée. On peut le déplorer, on peut dire qu'on aurait dû rien dire dés le début, et s'en foutre comme du yemen ou des ouïghour, mais c'est pas le cas. Donc si on (la France ou l'Europe) laisse tomber l'Ukraine, on sera des sent-la-pisse pour les 50 ans qui viennent.
- 1
- 1
- 3
-
- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
Il y a 1 heure, Stark_Contrast a dit :Je dois souligner la contradiction entre le fait que la Russie représente une menace existentielle pour la France et le fait que la Russie n'oserait pas croiser le fer avec les forces armées françaises.
Tu raisonnes en américain, en supposant que la menace pour la France est militaire.
La menace pour la France est existentielle pour le cadre de vie économique et politique de la France. On a construit une Europe de paix, et d'échanges commerciaux et de citoyens (à défaut d'une europe politique ou de défense). C'est ça qui serait mis à mal en cas de victoire du dictateur moscovite.
- 2
- 1
- 3
-
- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
il y a 4 minutes, Alexis a dit :Théoriquement Poutine pourrait frapper de manière préventive oui. Ce serait cependant vraiment stupide de sa part, parce que si des missiles de croisière russes lancés depuis des Tu-95 en mer du Nord, ou des Kinjal lancés depuis des MiG-31, frappaient tout à coup le territoire français, je pense que l'opinion des Français sur la Russie, notamment "mal nécessaire avec lequel il faut composer", changerait rapidement
Ce qu'on oublie allègrement dans cette histoire de frappe préventive, c'est que ce serait une attaque directe et non provoquée d'un membre de l'OTAN, déclenchant ainsi l'article 5 (et on parle pas des pays Balte qu'on-sait-pas-combien-y-son-ni-où-y-sont avec Trump chafouin).
Donc oubliez vos cauchemars humides, ça n'arrivera pas.
- 2
- 4
-
- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
il y a 57 minutes, ksimodo a dit :Puisque 3 ne servent à rien, et ne correspondent pas à l'attente, on en met zéro comme ça on ne contrarie personne, dans le doute .
Et pour ne pas contrarier Vlad, et ne pas prendre l'initiative, on enverra des trouffions en Ulr avec des balles à blanc. Non parce que les subordonnés, tu leur donnes des vrais outils, on sait jamais ça peut déraper. J'entends les murs du Kremlin qui tremblent de peur ( ou pas ).
C'est risible, c'est ridicule. Notre PR se fait trash talker avant un combat. Le dernier trash talker connu et en date s'appelle Doumbé, il a perdu car il avait une écharde parait il. Il y a un temps pour les paroles, il y a un temps pour les actes. Quels ont été les actes ? Comment imaginer que l'agneau se transforme en loup ?
Depuis la première annonce de l'envoi de troupes, on lis surtout des justifications molles, des explications de texte, etc...et les porte paroles qui sont dans l'édulcoration. Oui mais non mais en même temps nous pas agresseurs, mais si provocation vous verrez, etc....du flan et du vent. VZ doit en pleurer et il aurait bien raison, même s'il ne peut pas le faire en public.
Tu sais tu peux aussi simplement dire que tu détestes Macron, ça nous épargnera des analyses de comptoir.
- 3
- 3
-
il y a 2 minutes, ksimodo a dit :
Le monde est souvent plus gris qu'il blanc ou noir.
La base FR aura peut être un crotale ou un Patriot, des cuisiniers ukr, un entrepot d'obus Tchèques, et soyons fou en cas de base aéro, peut être des Tarus entreposés ( et un Mig Ukr sous hangar ). Si tu es ennemi, ça vaut largement une frappe.
Tu en dis quoi ? Ca vaut une réplique ? A cet instant, ça devient bcp plus dur de pas tortiller du cul en voulant chier droit.
On peut bien sûr mettre 500 soldats FR dans une caserne en bois, isolée au milieu de nulle part dans une forêt perdue, sans équipement et sans danger ( à part leur FM, une dague et leur zgeg ). Là oui ce serait une agression, mais dans le même temps ça ne servirait à peu prés rien.
Quand on veut évite l'escalade on l'évite. Cf tous les efforts de déconfliction dans le ciel syrien. Donc si tu prends le risque, ce que tu es prêt à en assumer les conséquences (ou que tu penses que l'autre bluff).
De plus, dans le cas que tu décris, les russes peuvent attaquer le Patriot ou le Mig sans pour autant engendrer un pelleté de morts dans une caserne à côté, hormis quelques shrapnels égarés.
Je n'a personnellement aucune idée du choix que ferait Poutine, mais je
suis sûrpense que son choix serait évident une fois fait.- 2
-
il y a 7 minutes, ksimodo a dit :
La dynamique qui se met en place, c'est celle des prochaines élections UE au parlement.
Un renforcement de ID + CRE, une stagnation de PPE, et un recul des verts et un recul de Renew.
Renew plus faible, c'est Macron plus faible, et un Renew plus subalterne dans son alliance avec le PPE.
Le calendrier Ru et le calendrier Ukr subissent les calendriers des autres ( UE et US ). Et les 2 ne vont pas dans un sens favorable à Kiev. Juin puis fin d'année.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sondages_sur_les_élections_européennes_de_2024
A ce titre , Manu 1er a jusqu'à fin juin pour envoyer des troupes FR en sol Ukr. Aprés, ce sera plus difficile. Le temps est compté, le temps est court. Ca peut expliquer son empressement, aussi.
Si Manu passe par là, je veux bien un éclairage sur la pensée PPE, verts et Renew dans son pays, versus la guerre.
Je terminerai par un point: certes le parlement ne fait pas tout, pas à lui tout seul. C'est la définition parfaite d'un lieu de compromis. MAIS il faut imaginer que si un état à représentation minoritaire ( par exemple un président de la république Renew, je dis ça au hasard, hein ), veut faire passer un truc, ça reste possible en étant trés malin mais pas que. Toutefois, ça s'accompagne d'innombrables retours de services, c'est à dire qu'il fait s'assoir sur nombre de sujets en réciprocité.
J'ignorais que l'envoi de troupes par les différents pays se décidait au parlement européen...
- 1
- 3
-
il y a 8 minutes, vincenzo a dit :
Au total, la République tchèque a déjà accepté d'acheter 800 000 000 obus
Fichtre ! Moscou prépare toi, les Caesar ukrainiens arrivent !!!
- 3
-
il y a 16 minutes, ksimodo a dit :
Quand je lis qu'une bombe tombant sur le territoire Ukrainien, et malencontreusement sur des troupes FR qui y seraient égarées, se traduiraient FORCEMENT par une riposte, la course à la flotte de pétroliers dit fantômes, la destruction des Borei et des Tu160, je suis sidéré par l'évidence apparente ( et la facilité avec laquelle elle est annoncée ) dans l'escalade.
La stratégie du piéton imprudent repose sur la non-intervention du piéton si tu lui envoie pas des bombes dessus, et la publicité qui en est faite. Si des troupes françaises sont déployées en Ukraine, tu peux être sûr que ce sera dit au Kremlin, avec leur localisation (approximative), et qu'ils feront passer le message qu'une bombe dessus sera considérée comme une déclaration de guerre contre la France
Après, ça ne veut pas dire escalade cosmique et anéantissement mutuel assuré. La riposte sera à coup sûr proportionnée à l'attaque. Entre un Iskander qui fait des blessés dans une caserne à proximité d'une centrale électrique ukrainienne, et un zirkhon qui fait 50 morts dans une caserne au milieu de rien, ce sera pas la même chose.
Et les cibles russes ne manquent pas. Et bien sûr les cibles françaises ne manquent pas non plus pour le retour de la vengeance. Mais au jeu de qui a le plus de cibles intéressantes accessibles, je ne suis pas sûr que la France soit en si mauvaise posture. Nous sommes entourés de pays amis, alors que nous pouvons littéralement aller nous promener le long de la frontière Russe. Nos Dom-Tom sont certes indéfendables mais ont très peu d'installations stratégiques (Kourou peut-être?).
Bref, tout ça Poutine devra certainement y penser quand il se posera la question de frapper les troupes françaises.
- 4
-
il y a 7 minutes, ksimodo a dit :
Imagines tu qu'il puisse dire, avec 0.1 % de "chance" que celà soit réalisable, "on n'est pas prêt" ?
Non.
Il y a des fonctions et des organisations ou il n'y a que 2 choix possibles: tu te soumets, ou bien tu te démets ( ou "on" te démet, ce qui est la même chose ).
Je crois qu'il ne faut pas trop s'emballer @herciv. Si le CEMA dit "On est prêt", c'est "On est prêt pour remplir la mission que le PR propose". Or cette mission on ne la connais pas donc ça ne sert à rien d'imaginer tous les scénarios. Le CEMA a pas dit qu'il était prêt pour une invasion de la Russie par exemple.
Et @ksimodo j'ose espérer que si le PR lui demande si on est prêt à faire reculer le front avec nos ptits bras, le CEMA aura l'honnêteté de lui dire qu'on n'est pas prêt. On est pas
en Russiedans une république bananière !- 1
- 2
-
- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
il y a 2 minutes, Nicks a dit :Il doit y penser oui. Mais d'une façon possiblement différente de la vôtre.
Vu le torrent de haine qu'on s'est pris, tu peux être sûr que ça ne respire pas la sérénité du côté du Kremlin.
- 1
- 6
-
il y a 20 minutes, Colstudent a dit :
Surtout qu'hormis les engagés je vous laisse convaincre les jeunes autour de vous ^^ car si ça dérape et que comme a son habitude les étudiants et autre corpo rentrent dans des manifestations "contre la guerre" . Y aura bien sur une différence si on bombarde la Russie ou simplement ce qui se trouve en Ukraine... Heureusement la France est loin car une seule bombe sur un quartier Parisien et le gouvernement tombe car personne n'a envie ou n'imagine celà, la guerre pour les Français c'est ailleurs et pas dans leur petit quotidien ^^
Je n'ai pas eu l'impression que les attaque du Bataclan ou de Charlie Hebdo avaient eu les conséquences que tu cites.
Une bombe russe à Paris, et c'est toutes les formations politiques qui crieront vengeance et le PR qui sera en mode "Euh... On se calme, on va faire des actions, mais il faut rester mesurés".
-
il y a 3 minutes, Akilius G. a dit :
Les moyens militaires russes ont clairement été mis au sud afin de sécuriser les oblasts revendiqués. Cela a du sens comme on l'a vu à Avdiivka qui sécurise la ville de Donestk. Les territoires pris au nord/est en 2022 ont été rendus ou relâchés depuis. L'absence de poussée sur la frontière Est malgré un manque de troupes ukrainiennes me semble indiquer soit une autolimitation - soit une contrainte posée par des acteurs extérieurs (Chine, USA) du genre : l'aventurisme militaire à ses limites, vous devez limiter votre offensive, sinon on s'occupe davantage de votre cas.
Serais-tu en train du suggérer que la Russie y va mollo mais que si elle voulait vraiment, on verrait ce qu'on verrait ?
-
il y a 5 minutes, vincenzo a dit :
Les tchèques ont trouvé 700k obus supplémentaires, maintenant faut trouver les fonds
Ces 1.5M d'obus, envoyés par nos 72 Caesar supplémentaires, ça promet une sacrée remontée en puissance de l'armée ukrainienne !!
- 3
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
dans Politique etrangère / Relations internationales
Posté(e)
J'avais raté cet essai de Michel Goya au sujet du "on ne peut rien exclure", et je ne crois pas l'avoir vu passer :
Napoléon Solo : https://lavoiedelepee.wordpress.com/2024/02/28/paroles-et-musique-asynchrone/
Ainsi donc à l’issue d’une conférence de soutien à l’Ukraine le président de la République a dit « qu’il n’y avait pas pour l’instant de consensus parmi les participants, mais qu’« en dynamique » (?) on ne pouvait pas exclure à l’avenir l’envoi de soldats en Ukraine, pour préciser ensuite qu’il s’agissait éventuellement de missions d’appui arrière, pour la formation ou le déminage.
[...]
Oui, mais si les discours de ce genre visent d’abord un public prioritaire, sans doute l’Ukraine dans le cas de la sortie d’Emmanuel Macron où peut-être la Russie, ils en touchent aussi nécessairement d’autres et les effets peuvent être au bout du compte parfaitement contradictoires. Quand Joe Biden parle en février 2022, il ne veut pas rassurer Poutine, mais son opinion publique. Mais un peu plus tard dans la guerre, il menacera aussi la Russie de rétorsions militaires, donc la guerre, si celle-ci utilisait l’arme nucléaire et il mobilisera son opinion sur ce sujet. Quand Donald Trump, possible président des États-Unis en 2025 déclare que rien ne justifierait de sacrifier des vies ou de l’argent en Europe et qu’il envisage de quitter l’OTAN, il rassure peut-être son électorat mais effraie les Européens dépendants du protectorat américain. Les discours de crises tournent finalement toujours autour de trois idées : menacer, rassurer et mobiliser et toujours plusieurs publics comme l’ennemi, en temps de guerre, ou l’adversaire, en temps de confrontation, mais aussi les alliés et son opinion publique. C’est donc un art subtil qui demande des dosages fins.
Or, notre président parle beaucoup mais n’est pas forcément le plus subtil. Si cette fameuse phrase est en soi parfaitement logique face à l’adversaire et doit satisfaire les Ukrainiens, elle a placé aussi les alliés dans l’embarras et au bout du compte brouillé le message de cette conférence importante. On aurait dû retenir la volonté ferme des Européens à endosser fermement la confrontation avec la Russie et l’aide à l’Ukraine sur la longue durée dans les deux cas et ce sans forcément l’aide américaine. On ne retient finalement que cette petite phrase, qui pousse les autres alliés à se positionner à leur tour et pour le coup en excluant tout engagement même modeste et sans risque, d’hommes en uniformes en Ukraine, autant de cartes jetées dans le pot pour rien. Au bout du compte, Poutine doit se trouver plutôt rassuré par cet empressement au non-agir. On notera au passage avec malice la réaction du Premier ministre grec outré d’une telle perspective mais oubliant que la Grèce avait bien apprécié que la France déploie des navires et des avions de combat pour la soutenir dans sa confrontation avec la Turquie en 2020. Bref, en termes de stratégie déclaratoire le bilan collectif est plutôt maigre. Alors qu’il engageait finalement aussi ses alliés sur un sujet important, il aurait sans doute été opportun pour le président d’avoir leur aval avant d’évoquer ce sujet. On maintient aussi l’ « ambigüité stratégique » en ne disant rien du tout.
Et puis il y a l’opinion publique nationale, où tous les Don Quichotte ont, sur ordre ou par conviction, évidemment enfourché leurs chevaux pour briser des lances sur des moulins à vent. Il n’a jamais été question évidement d’entrer en guerre avec la Russie mais on fait comme si. Ça peut toujours servir pour au moins se montrer et en tout cas continuer à saper le soutien à l’Ukraine « au nom de la paix » lorsqu’on ne veut pas avouer que c’est « au nom de Moscou ».
Il fut un temps où c’était l’extrême gauche qui soutenait Moscou, il faut y ajouter maintenant une bonne proportion de l’extrême-droite, étrange retournement de l’histoire. Entre les deux et selon le principe du levier décrit par le très russophile Vladimir Volkoff dans Le montage, on trouve aussi les « agents » apparemment neutres ou même hostiles à Moscou mais l’aidant discrètement à partir de points d’influence. Plusieurs ouvrages et articles viennent de révéler quelques noms du passé. Il faudra sans doute attendre quelques années et la fin de la peur des procès pour dénoncer ceux d’aujourd’hui. Bref, beaucoup de monde qui par anti-macronisme, anti-américanisme, anticapitalisme ou autres « anti » viennent toujours à la rescousse d’un camp qui doit être forcément être bien puisqu’il est hostile à ce que l’on croit être mal.
[...]
Je trouve tout ça particulièrement pertinent (et rudement bien écrit).