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Delbareth

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Messages posté(e)s par Delbareth

  1. il y a 47 minutes, DEFA550 a dit :

    Le soucis est que ceux qui signent le contrat sont aussi ceux qui financent une bonne partie du développement, là où la coopération produit systématiquement des effets positifs. Les effets négatifs se font ressentir plus tard, pendant une autre législature qui a déjà la solution, des coupes sombres dans le nombre des équipements, ce qui passe très bien auprès de l'opinion puisque ça fait faire des "économies" dans un domaine qui ne sert de toute façon à rien puisqu'on n'est pas en guerre.

    Chassez le naturel, il revient au galop. :dry:

    J'ai mis j'aime à ton commentaire, même si j'aime pas du tout ce que tu racontes... snif...

    Cela étant. Il est possible qu'avec un bon retour d'expérience sur les contrats passés, ceux qui décident signent des contrats mieux construits.

  2. Le 19/04/2018 à 15:39, herciv a dit :

    Ca fait plaisir de voir que quelqu'un se penche sur cette histoire.

    D'un naturel optimiste, je me dis que ça pourrait peut-être permettre de savoir ce qui marche et ce qui ne marche pas en matière de coopération. Et qui sait, peut-être un jour avoir 5 coopération réussie sur 6... :rolleyes:

     

  3. il y a 25 minutes, Oxcart a dit :

    Les Marins ne peuvent pas apponter avec un seul SCALP de côté, vu qu'ils n'en emportent qu'un seul en ventral...

    Tu renverserais pas un peu les causes et les conséquences ? :)

    Je vous ai toujours entendu dire que la raison du SCALP unique était le retour dissymétrique à éviter...

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  4. Il y a 2 heures, lukycold a dit :

    Mais alors il est passé où ce SCALP ???

    Il a fini par être largué qqpart pour éviter de faire qq1000km avec ?

    Je sais que les Rafales M ne peuvent atterrir sur le CdG avec un seul SCALP d'un côté, mais il ne s'agit pas du tout de ça ici. Vu le prix de l'engin, j'imagine que s'ils l'ont largué c'était pour une bonne raison, mais quelle est-elle ??

  5. Il y a 7 heures, DEFA550 a dit :

    Plus avant quoi ? Le contrat d'industrialisation siffle le top départ. Avant ça il n'y a que des hypothèses et des chiffres hérités du début des années 80 où le biplace ne servait qu'à la formation.

    L'inflexion vers le biplace tactique date de la fin des années 80 et conduit au lancement du développement du Mirage 2000N' (futur 2000D) en 1988. Son entrée en service étant postérieure au contrat d'industrialisation du Rafale ce n'est donc pas lui qui a fourni un quelconque Retex favorisant le "ré-équilibrage".

    Ca te parait évident mais pour moi qui n'y connait rien c'est exactement la réponse que je cherchais. Sois en donc remercié :happy:

  6. il y a 21 minutes, Espadon a dit :

    Non, sur un Rafale biplace Marine, il 'n'y aurait pas eu de canon. C'est pour cette raison qu'il n'y en a pas.

    Il n'y aura pas eu de canon ou ça aurait été trop cher de mettre un canon...

    A la fin, tout est une question de budget !

  7. il y a 42 minutes, DEFA550 a dit :

    Eh bien tu t'abuses parce qu'au final il y a ce qui suit. :tongue:

    Le contrat d'industrialisation signé par Pierre Joxe le 23 décembre 1992 prévoyait 139 Rafale B et 95 Rafale C. Cette proportion est passée à 112 B et 122 C en 2004.

    Murf, j'aurai du mettre la citation wiki en entier :happy: :

    "En 1992, les besoins seront révisés une première fois à la baisse ; au lieu de 336 appareils – 225 monoplaces C et 25 biplaces B pour l'Armée de l'air, 86 pour la Marine nationale –, seuls 294 Rafale sont finalement prévus pour les armées françaises : 234 pour l'Armée de l'air (dont 95 monoplaces C et 139 biplaces B) et 60 monoplaces M pour la Marine nationale"

    On retrouve bien la date et les chiffres que tu donnes. Mais ça dit en plus qu'AVANT c'était prévu autrement, et que le ré-équilibrage B/C a eu lieu en 1992.

     

  8. il y a 18 minutes, Kovy a dit :

    De mémoire, après la première guerre du golfe, la tendance dans l'armée de l'air était plutôt en faveur des biplaces (l'effet F-15E / F-18D / 2000D/N ?)

    Pour les chiffres:

    • Présérie : 2 biplaces et 1 monoplace
    • Premiere grosse commande de 1999 (tranche 2) : 25 bi et 7 mono avec des projections pour une majorité de biplaces pour les futures commandes (la marine commence à réfléchir au Rafale N)
    • Deuxieme commandes pluri-annuelle (tranche 3) c'est l'inverse : 11 bi et 36 mono
    • Derniere commande en date (tranche 4) on coupe la poire en deux : 25 bi et 25 mono

    Bilan des course aujourd'hui : 63 bi et 69 mono commandés

    Je me suis mal exprimé. Oui on a commandé au final plus de biplace que "prévu". Et justement j'ai cherché où j'avais vu ce "prévu" parce que je le sort pas de mon fondement. Alors ça vaut ce que ça vaut, mais c'est sur le wiki français : "En 1992, les besoins seront révisés une première fois à la baisse ; au lieu de 336 appareils – 225 monoplaces C et 25 biplaces B pour l'Armée de l'air, 86 pour la Marine nationale [...]" que j'ai traduit en 311 mono et 25 bi.

    Après c'est peut-être simplement une bourde de wiki, mais dans ce cas il faudrait que quelqu'un (qui sait) la corrige.

  9. Oh! C'est le moment idéal pour poser une question qui me taraude.

    Si je ne m'abuse point, les commandes initiales françaises comprenaient très peu de biplace. Finalement il y en aura beaucoup. Pourquoi ce changement ? Ne me dites pas simplement "les biplaces c'est mieux" car ça j'imagine qu'on le savait au moment de la commande.

  10. D'une part il y AVAIT des 2000, d'autre part je cite la source. S'il y a d'autres explications je suis tout ouïe.

    Je sais que les Rafales peuvent s'autoprotéger, mais au risque de devoir larguer leur charge ce qui serait balo. D'où la question de l'envoie de Rafales supplémentaires en lieu et place des 2000.

  11. Petite question sur cette opération...

    Les Rafales ont été accompagnés par des 2000-5 pour la supériorité aérienne (dixit http://www.defens-aero.com/2018/04/la-france-les-etats-unis-et-le-royaume-uni-frappent-en-syrie-suite-a-l-attaque-chimique-en-gouta-orientale.html). Or on nous vend le Rafale comme omnirôle et capable d'assurer sa propre protection. Donc question à 100 balles, pourquoi ne pas avoir envoyer des Rafales supplémentaires en config light pour cette protection : question de disponibilité à l'instant t ? d'utilisation de ressources anciennes en environnement léger (peu de menace air-air) ? Macron est fan du 2000 ?

  12. Il y a 1 heure, TarpTent a dit :

    L’article précise pourtant bien les secteurs concernés par ce programme baptisé Man Machine Teaming (MMT) :

    Tu as parfaitement raison, voilà ce qui arrive quand on lit ce genre de chose à 1h du mat'. :blush:

    Quoiqu'il en soit, mon impression demeure. Ca veut dire quoi "vol autonome dans des environnements complexes" ? Ca veut dire que le Rafale se débrouille tout seul pour naviguer entre 2 radars et 3 batteries SAM pendant que son pilote regarde le paysage (ou au hasard se concentre sur le bombardement) ?

    Même question pour le combat collaboratif. Qu'apporte l'IA exactement là, concrêtement ?

     

  13. Un petit article traitant du dévelopement de l'AI sur Rafale :

    https://www.lopinion.fr/edition/economie/armee-l-intelligence-artificielle-bientot-a-bord-rafale-drones-145228

     

    Comme il n'y a pas beaucoup de détail dans l'article, est-ce que quelqu'un ici sait (et peut dire) de quoi il retourne exactement. S'agit-il "simplement" de traitement intelligent de donnée ? Y a-t-il autre chose ?

    Et question subsidiaire, serait-il possible techniquement de droniser un Rafale ? ou cela n'est peut-être même pas intéressant ?

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  14. il y a 52 minutes, DEFA550 a dit :

    Wiki et TSB 2512 sont tes amis :smile:

    Certes mais c'est tellement mieux expliqué par des pros (je cherche un smiley "lèche" mais y a pas...).

    Quoi qu'il en soit je n'ai toujours pas saisie un truc. L'IFF renvoie un signal vers l'avion émetteur ou renvoie un signal partout ? Dans le premier cas, je suppose que c'est pas le radar et dans ce cas ça ne porte pas vers l'arrière (donc c'est débile), et dans le deuxième cas, ça revient à obliger ses amis à signaler aux environs "Hohé je suis un avion et je suis ici !" (donc c'est débile).

    Et il n'empêche que l'IFF nécessite forcément de se faire connaitre de l'avion inconnu, vers peut-être repérer si l'inconnu a une EWS comme spectra (???), ce qui est moyen quand on veut faire des détections passives (cf. discussion sur l'OSF et la détermination de la distance d'une cible).

     

  15. Quelqu'un pourrait m'expliquer comment marche concrêtement l'IFF du Rafale (pour coller au sujet) ? On envoie une impulsion radar codée qui interroge le radar adverse qui renvoit alors "ami" dans notre direction ? Ca suppose alors d'avoir scanné l'inconnu avec son radar... Et si c'est un ami vu par l'arrière, comment son radar peut-il nous envoyer le message amical ? Moi rien comprendre...

    • Confus 1
  16. Il y a 5 heures, DEFA550 a dit :

    Au contraire ! J'insiste sur le fait que l'importance de ces paramètres, dans ce domaine, est colossale en soulignant que l'analogie avec un lancer de balle n'est pas très judicieuse à cet égard.

    Je serai pointilleux, je te dirai que lancer un medecine-ball à une main emmitouflé dans une doudoune induit un changement colossal de portée. Mais je ne suis pas pointilleux alors je ne le dirai pas. :ph34r:

    Je ne dit pas que les paramètres ne sont pas importants, je dis juste que pour des raisons de comparaison, il doit être possible de définir un ensemble de paramètres de référence.

    La base de la méthode scientifique c'est de ne changer qu'un seul paramètre à la fois. Donc si tu change de missile, il faut bien garder constant tous les autres paramètres tels que l'altitude, la vitesse, le delta z, etc... Après, qu'on ait des tas de graphes pour décrire les différentes situations (c'est un bel espace paramétrique à x dimensions) ça me parait tout à fait logique.

  17. il y a 20 minutes, DEFA550 a dit :

    Dans ce cas là les paramètres influent peu. Pour un missile, les paramètres font que tu devras répondre "Boah de 10 à 100 km en gros". Tout le monde est content, hmmm ? :rolleyes: 

    Sauf que tu fais semblant de ne pas comprendre en oubliant joyeusement ce petit passage :

    Il y a 10 heures, Delbareth a dit :

    Néanmoins dans ce genre de situation, pour établir des comparaisons il faut nécessairement fixer certaines des paramètres

     

  18. Il y a 11 heures, hadriel a dit :

    Edit: à vue de pif la trainée sur ce genre de trajectoire haute altitude est pas énorme, donc ces estimations doivent pas être trop loin de la vérité sur des cibles non manoeuvrantes. En descendant ça se corse sévèrement:

    389px-Comparison_US_standard_atmosphere_

    Merci Hadriel, on voit bien sur ton graphique que le Meteor croise à 65 km d'altitude. Les données publiques sont vraiment bidons :bloblaugh:

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  19. Il y a 4 heures, prof.566 a dit :

    La NEZ varie à chaque tir en fonction des conditions d'engagement. On ne peut donc pas la citer comme une valeur constante (corrigez moi si j'ai tort). Résultat, elle est quasiment systématiquement surévaluée lors des exercices pour les *AMRAAM par exemple.Pour la portée c'est un peu pareil d'ailleurs, on doit juste pouvoir parler d'une valeur physique de distance franchissable maximale (et encore, ca dépend de l'altitude du vectur, de la cible de leurs vitesses respectives etc.) je ne sais pas si il existe une valeur de référence.

    Mouais c'est évident que ça dépend de tout un tas de paramètre. Néanmoins dans ce genre de situation, pour établir des comparaisons il faut nécessairement fixer certaines des paramètres (altitude du tir (10 000m?) vitesse du porteur (Mach 0,8???), vitesse de la cible (Mach 0,8 en rapprochement???), etc...). Ca permet de définir un cadre ou des comparaisons sont possibles, même si pas exemptes de biais (si un missile performe moins bien dans ce cadre, mais beaucoup mieux dans un autre cadre).

    C'est comme demander à quelqu'un à quelle distance il est capable de lancer une balle, il te répond "Attend, tu parles de quelle balle ? Et je suis habillé comment ? J'ai droit à une course d'élan ? J'ai les pieds attachés ? J'ai mangé quoi la veille ? C'est compliqué y a plein de paramètres !". Sinon il te dit "Boah 50 m en gros", et tout le monde est content. :happy:

  20. il y a une heure, Teenytoon a dit :

    Âge des composants électroniques du missile au doigt mouillé. Et donc capacité de calcul derrière. 

    Une Talisman est dans la même gamme qu’une Laguna I. Et pourtant elles n’offrent pas du tout le même degré de sécurité ni d’assistance au conducteur. 

    Les missiles comparables sont les AIM120, non ? De quand date son développement ?

    Je n'achète pas du tout le raisonnement, ou alors je n'ai rien compris à ce qu'est une NEZ (ce qui est possible).

    Il me semblait que la NEZ définissait la zone dans laquelle un avion lambda (ni trop lent, ni trop rapide) ne pouvait pas éviter le missile en s'échappant après un demi-tour sur les chapeau de roue d'aile. Ca ne prend pas en compte des contre-mesures de la cible ou l'intelligence du missile, seulement des aspects dynamiques de portée et de fuite de la cible.

    Ce que je comprend de ton post Rufus (outre l'aspect "j'ai besoin de moins de combustible/km donc je vais plus loin"), c'est que le Meteor peut certes aller à Mach 4 au lieu de Mach 3 pour d'autres missiles (ça ne fait que 33% de plus), mais surtout qu'il peut maintenir cette vitesse plus longtemps pour atteindre une zone lointaine beaucoup plus que 33% plus vite. J'ai bon ?

    D'ailleurs quelqu'un ici pour rappeler les valeurs (du simple public qui n'a pas blabla...) de NEZ dont on parle pour Meteor, Mica ou AIM120... ?

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  21. Question sur la NEZ du Meteor.

    J'ai cru comprendre qu'elle était particulièrement grande, même comparé à des missiles de même "catégorie de portée" (si je suis trop précis je vais encore me faire allumer par DEFA :) ). Mais d'où vient cette caractéristique ? Vitesse plus élevée ? Poussée continue tout le long de la trajectoire ? Poussée variable ? Age du capitaine ?

     

  22. Il y a 1 heure, Deres a dit :

    En IR tu ne vois souvent que les gaz chauds en sortie de réacteur donc la longueur de l'objet va dépendre de beaucoup de paramètre (puissance moteur, post combustion, orientation, température air, ...).

    Sinon, cela doit être effectivement possible d'avoir une estimation en TV si tu fait des hypothèses sur la nature de la cible et une fourchette sur la taille max.

    Et normalement tu peux faire des estimations intra-pixels, surtout si tu as une vidéo en mouvement.

    Mais ton système va être assez sensible aux leurrages et aux camouflage de ce genre :

    Merci Deres pour ta réponse extrêmement instructive ! :happy:

    Donc, j'en déduis qu'à courte portée (image de plusieurs centaines de pixels, forme reconnaissable) on peut/pourrait évaluer la distance par ce moyen, ce qui n'est pas hyper captivant. Et qu'à longue portée c'est mort, en tout cas pour ce moyen spécifique.

    il y a 20 minutes, FATac a dit :

    Sans compter que le facteur de déformation (ou d'aberration sphérique) va évoluer en fonction du zoom, et donc du placement relatif des lentilles les unes avec les autres ... Ton pixel du bord de l'image (et surtout des coins) ne couvre pas systématiquement le même angle solide que celui du centre ... 

    Je m'en doutais, mais rien n'empêche de mettre l'objet au centre de ton objectif (sauf si vraiment en limite d'angle).

     

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