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Kelkin

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Tout ce qui a été posté par Kelkin

  1. Oui, cf. le sujet Tempest: Premier paragraphe : l'accord se limite au développement de briques technologiques afin de pouvoir s'en servir pour améliorer le Gripen. Deuxième paragraphe : pas d'engagement ferme de la Suède dans le programme Tempest, le pays se réserve le droit de pouvoir aussi participer au SCAF. Troisième paragraphe : l'accord existant ne couvre donc pas le développement du Tempest lui-même, ni son achat par la Suède. Donc oui, c'est une coopération, c'est mieux que rien, mais ça ne va pas très loin quand même. Comme l'explique Frisk, la Suède ne peut pas se permettre, politiquement et financièrement, de soutenir le Gripen tout en investissant dans le Tempest. Un engagement réel dans le programme anglo-britannique serait un coup d'arrêt dans le programme Gripen, à l'export comme en Suède même.
  2. Kelkin

    Eurofighter

    Le but de l'export, non ; le but des discussions sur l'export dans des forums internet, oui.
  3. Sans oublier le gentil et admirable Pakistan, à qui le Cachemire devrait revenir de droit parce que bouh l'affreux Modi, ne s'est jamais privé de faire ce genre de chose dans sa partie du Cachemire, tout particulièrement au Territoire du Nord/Gilgit-Baltistan, parce que c'était majoritairement peuplé de Chiites et que le Pakistan déteste les Chiites, horribles hérétiques beaucoup trop susceptibles d'avoir de la sympathie envers le voisin iranien. Ainsi, la population de Chiites et d'Ismaélites représentait 85% de la population totale en 1947, elle a chuté à 65% maintenant grâce à plusieurs décennies d'envoi massif de Sunnites.
  4. Pourquoi serait-il plus standard que le SCAF qui devrait être en service chez trois des membres de l'IEI ? Rappelons que la Suède n'est pas intéressée par le Tempest lui-même mais par le développement de briques tehnologiques qui peuvent lui permettre d'améliorer le Gripen.
  5. Historiquement, le but était de permettre de diluer le risque afin d'éviter de ruiner les investisseurs en cas de coup dur. Cela permettait aussi à des petits investisseurs pas très riches de participer à des projets qu'ils n'auraient jamais pu faire eux-mêmes tout seuls. Le problème est qu'avec le tournant hyper-financiarisé du monde et la facilité avec laquelle les actions peuvent être échangées et revendues, l'actionnariat n'est plus un investissement dans un projet à long terme mais de la spéculation à court-terme poussant les entreprises à agir à courte vue. L'action est devenue le produit principal de l'entreprise, au lieu de sa production officielle. Donc il ne suffit plus que la rémunération des actionnaires soit stable, il faut qu'elle croisse de manière exponentielle. Pour ça, tous les moyens sont bon ; et quand la courbe de croissance arrête de ressembler à une asymptote verticale alors il faut compenser en pillant l'entreprise pour que les actions continuent de monter artificiellement.
  6. Ah, mais le but n'est pas d'être drôle. Le but est de rappeler deux faits indiscutables à l'opinion publique américaine : Bill Clinton est la seule et unique personnalité à être impliquée dans l'affaire Epstein. Non, pas de contradiction là-dessus, c'est Clinton un point c'est tout. N'allez pas calomnier notre bon président, c'est fake news tout ça, comme les accointances avec la Russie. Hillary Clinton, en reine du "deep state", est la seule à avoir le pouvoir d'organiser des assassinats pour se débarasser des problèmes, comme pour Vince Foster, etc. N'allez nullement croire que ce genre de choses pourrait être organisée par le Commandant en Chef, celui auquel les services secrets se doivent d'obéïr. Bref, le but est de s'assurer que les théories du complot aille dans le "bon" sens, c'est à dire celui qui accuse les Democrats de tout et n'importe quoi, tout en criant au "Trump .derangement syndrom" dès qu'un nouveau scandale éclabousse le Président.
  7. En tout cas, l'assassin est d'ors et déjà connu : Pour ceux qui trouvent que les médias américains sont atteint de "Trump derangement syndrome"...
  8. Celui qui peut détruire l'épice contrôle l'univers. Comme l'épice est une version science-fictionnesque du pétrole (Paul Atréides étant la version science-fictionnesque de Lawrence d'Arabie, et les Frémens étant la version science fictionnesque des bédouins), on en arrive à "celui qui peut détruire le pétrole contrôle le monde". Ce qui explique pourquoi les Américains n'aiment pas du tout le programme de missiles balistiques iraniens, qu'ils soient nucléaires ou pas : l'Iran avec la capacité de détruire le pétrole arabe, c'est pas compatible avec l'Oncle Sam maître sans partage et incontesté du monde.
  9. Les perles de la traduction automatique m'amusent toujours autant. "Une veste droite" (straightjacket : camisole), un "uniforme de saut" (jumpsuit : combinaison).
  10. Petite minute culturelle, les internautes russes mettent à jour les chefs d'oeuvres de la peinture de leur pays (entre autres). Ivan le Terrible et son fils, par Ilia Répine : Le Cri, par Edvard Munch (un Norvégien, pas un Russe) : La Boyarine Morozova, par Vassili Sourikov : La Jeune Fille aux Pêches, de Valentin Serov : Le Dimanche, d'Alekseï Korzoukhine : Et pour finir, L'Enlèvement des filles de Leucippe, par Pierre Paul Rubens (un Flamand, pas un Russe) :
  11. Kelkin

    Luftwaffe

    De toute façon, l'action la plus logique pour l'Allemagne serait de renoncer au partage nucléaire. La seule raison de le conserver est par inertie.
  12. Vova me charge de vous signaler que "Andreychenko" est un vil nom de nazi bandériste ukrainien, et aucunement un nom patriotique de fils glorieux de la Mère Russie.
  13. C'est une circonstance agravante, pas le point principal.
  14. Oui ça, les médias de droite américains font tout pour qu'on ne l'oublie pas. Impossible de trouver un article sur Epstein sans une mention de Clinton. On en oublierais presque qu'un certain Donald John T., célèbre pour s'inviter dans les vestiaires des beauty pageants de toutes jeunes filles, et aussi pour un certain nombre de commentaires plutôt douteux sur l'une de ses filles, était également dans les petits papiers du gugusse.
  15. Il y en a un autre, c'est de ratifier l'accord...
  16. Ça m'a fait tiquer, donc vérification faite, c'est une coquille chez Le Temps. Il faut comprendre "dix voix contre une" ou "dix voix sur onze". La cour suprême du Brésil est composée de onze juges au total, pas de vingt-et-un.
  17. Atatürk avait fait passer la Turquie à l'alphabet latin, Erdogan va la faire passer à l'alphabet grec : gamma est à la troisième place, phi à la vingt-et-unième, donc ça au moins ce n'est pas un alphabet guleniste.
  18. Ah, le gaz de schiste, quelle merveille. On dépense des millions de litres d'eau (c'est pas comme si l'eau douce devenait une ressource précieuse, hein), mélangées à différents produits chimiques tous dangereux pour l'environnement, afin de les injecter à travers les nappes phréatiques (qui sont donc contaminées au passage) dans le but de créer des tremblements de terre artificiels (les bâtiments des alentours apprécieront), ce qui permet de faire remonter le gaz à la surface (la majeure partie passant par différentes fissures et se perdant donc dans la nature, emportant avec eux tout un tas d'autres cochonneries enfouies profondemment sous terre comme des éléments radioactifs). Si l'on prend en compte la noria de camions nécessaires pour tout ça et la durée de vie typique d'un puit de gaz dans une exploitation par fracturation hydrolique horizontale, on se retrouve à saloper l'environnement durablement afin de tirer des profits pendant cinq ans. Bien sûr, les habitants qui vont avoir de l'eau inflammable sortant de leurs robinets ne vont pas voir où se trouve le profit, et encore moins les éleveurs du coin qui vont voir tout leur bétail mourir. Si le Brexit est une manière pour le RU de se suicider économiquement exploiter ces ressources en gaz de schiste serait une manière de s'assurer que le suicide soit aussi environnemental.
  19. TINA a gagné, l'ultralibéralisme économique est vue comme une évidence indiscutable, la situation est "hypernormalisée" car même ceux qui devraient être les opposants au système sont incapables d'en imaginer un autre. Faut dire que quand on voit ce qui est arrivé aux politiciens qui ne suivent pas le culte de la Très Sainte Austérité, ça ne donne pas envie de prendre des risques. À mon avis, la Grèce est la raison principale pour laquelle Jeremy Corbyn attend le Brexit.
  20. La taxe sur la viande est une idée contre-productive. Faire monter le prix de la viande va avoir pour conséquence que les producteurs vont chercher à compenser la hausse de prix en rognant sur le coût de la production, ce qui se traduira fatalement par des conditions de vie pire pour le bétail. Si les politiciens voulaient vraiment que les étables deviennent "plus écologiques et respectueuses" ils ont à leur disposition la capacité d'élaborer des normes à respecter sous peine d'amendes voire de perte d'autorisation. Ça, c'est quelque chose qui marche. Une TVA plus élevée sur la viande, surtout si elle ne discrimine pas, ne sert pas à ça, et c'est de l'hypocrisie complète de le prétendre. Quand des politiciens font des taxes supplémentaires, c'est que leur but est de faire des rentrées d'argent, point final.
  21. Oui mais ça le comptable s'en fout car ça ne rentre pas dans son tableur.
  22. Dans notre merveilleux monde capitaliste qui est le notre, si la RATP n'a pas des vigiles partout pour lutter contre la fraude, c'est que les comptables ont estimé que la fraude fait perdre moins d'argent que les salaires des vigiles. Faut pas aller plus loin que ça.
  23. Ces micro-états ont toujours été imbriqués dans l'économie de leurs voisins car ils sont trop petits pour être un tant soit peu autarciques. Par exemple, Monaco utilisait un "franc monégasque" dont la valeur était fixée à la parité avec le franc français, et les deux monnaies avaient cours légal à Monaco. En pratique, c'était des francs français, sauf pour les numismates. De la même façon, Saint Marin et le Vatican avaient leur propres lires, mais bien sûr à parité fixe et interchangeable avec la lire italienne. Le cas d'Andorre est encore plus amusant : Andorre avait, légalement, deux monnaies distinctes et concurrentes : le franc andorran et la peseta andorranne. Mais en pratique, ces monnaies n'existaient pas sous formes physiques, pas de pièces ni de billet. Ils utilisaient donc des francs français et des pesetas espagnoles. Ces monnaies n'existant pas sous une forme indépendante et autonome, elles ont été automatiquement remplacées par l'euro quand les monnaies dont elles dépendaient l'ont été. D'ailleurs, ça leur a permis de trouver des accords monétaires qui n'existaient pas avant. Ainsi donc, Andorre a le droit d'émettre une petite quantité d'euros depuis 2014, alors que la dernière fois qu'elle avait émis de la monnaie auparavant avait été en 1936. Au passage, Saint Marin n'est pas une principauté mais une république. La plus ancienne république d'Europe, ce qui lui vaut quelques charmants anachronismes, telle qu'un nom officiel de "sérénissime république de Saint Marin", et sa présidence étant assurée conjointement par deux personnes ayant le titre de "capitaines-régents", pour des mandats de seulement six mois.
  24. La Chine n'est pas la Tunisie ou le Maroc. Une telle proposition les ferait bien rire, et c'est tout.
  25. Bien sûr, mais l'Arabie Saoudite a pendant longtemps été le plus gros producteur de pétrole et le plus influent des pays de l'OPEP. Les autres pays sont parfaitement libres d'accepter d'autres devises, et il en a souvent été question, particulièrement pour la Russie et pour l'Iran.
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