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Kelkin

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Tout ce qui a été posté par Kelkin

  1. Kelkin

    US Air Force

    https://www.jqpublicblog.com/punching-out-latest-dear-boss-letter-decries-air-forces-lack-of-true-leadership/ L'Air Force est en proie à une crise de rétention des pilotes. Par un problème, une affaire, une baisse, ou le creux d'un cycle, mais une véritable crise. Le service a un déficit de pilotes correspondant à plusieurs douzaines d'escadrons rapport à ce dont il a besoin pour accomplir et soutenir son contrat opérationnel. Cette pénurie de pilote empire jour après jour alors que chaque pilote arrive à un carrefour professionnel, évalue ses options, et décide promptement de s'éjecter. Pendant que cette crise met de plus en plus en danger la défense nationale, les hauts cadres dirigeants de l'Air Force temporisent et trébuchent, confus et paralysés par une question qui devrait pourtant leur être claire comme de l'eau de roche. La Lieutenant Général Gina Grosso, la chef du personnel de l'Air Force, est allée au Congrès récemment pour discuter de la pénurie de pilote et elle semblait avoir moins à dire sur le sujet que ses homologues de la Navy et des Marines, qui pourtant sont moins exposés et moins affectés. Sa meilleure idée pour le moment ? Demander aux compagnies aériennes de moins vouloir nos pilotes... et d'arrêter de mieux les traiter. Pendant qu'elle et les autres généraux perçoivent à tour la crise comme une simple question d'argent ou bien quelque chose qu'ils pourraient résoudre à coup de circulaires, la piétaille s'est aussi penchée sur la question. Et oui, ils se préoccupent aussi de la pénurie, parce que l'Air Force leur tient à cœur. Et il se trouve qu'ils ont leurs propres idées sur la nature de la crise ; des idées beaucoup plus sensées. Certains pensent que la crise à une cause principale, une racine. Et je pense qu'ils ont raison. Parce que dans une organisation militaires, toutes les crises ont la même origine : une mauvaise direction. Parfois, la faute des dirigeants est dans une incapacité à anticiper, écouter, ou réagir aux faits. Parfois, le problème est plus fondamental, plus systématique : l'incapacité à développer un environnement de travail capable d'attirer et de conserver les gens ayant le talent requis pour gagner. Et sur ce thème, je pense que cette lettre met le point sur les i. Si le Général Goldfein veut gagner, ce dont je ne doute pas, j'espère qu'il lise et internalise chaque mot de cette lettre. Le temps restant pour agir s'amenuise, et quand le dernier grain de sable tombera dans le sablier, nous auront perdu la prochaine guerre avant que le premier coup ne soit tiré. Je ne vous traduit pas la lettre, elle est un peu longue et pleine d'argot de pilote américain, mais en résumé, la hiérarchie est pourrie par des cliques d'arrivistes qui fonctionnent à la flagornerie et au renvoi d'ascenseur, qui se protègent mutuellement, et qui vont virer tous leurs détracteurs moins haut placés, ce qui décourage tout ceux qui veulent simplement faire leur boulot dans les règles et dans de bonnes conditions.
  2. Ah bon ? https://www.latribune.fr/economie/france/le-trafic-de-drogue-mais-pas-la-prostitution-bientot-integre-dans-le-calcul-du-pib-francais-766723.html Même son inventeur avait mis en garde que ce n'était pas un outil très utile : qu'il n'était pas assez précis, ne permettais pas de juger véritablement de la santé d'une nation, ne différenciait pas entre court et long terme, et caetera. Comme indicateur pour regarder l'évolution d'une économie donnée, ça peut marcher, mais comme moyen de comparer des économies différentes, non.
  3. Bien sûr que si, le PIB a une connotation politique... Il est impossible de ne pas faire de politique quand on veut parler du fonctionnement des sociétés humaines ! Par ce qu'il mesure et ne mesure pas, le PIB dicte un modèle de société comme étant supérieur aux autres. Il encourage la surconsommation, le gaspillage, et décourage les services gratuits et le bénévolat. En retirer les valeurs sociales ou écologiques serait neutre ?
  4. Et oui, comme je l'ai dit, le PIB est un très mauvais indicateur, et il vaudrait mieux se concentrer sur la progression véritable plutôt que sur un simple indicateur de transactions qui ne fait pas la différence entre création et destruction, enrichissement et appauvrissement.
  5. Ben il y a beaucoup de différences. Les infrastructures héritées du colonialisme britannique, comme toutes les infrastructures coloniales, étaient conçus pour faciliter l'exportation des richesses à vil coût et permettre le transport de troupe rapide pour mater les rebellions ; pas pour développer l'économie locale. L'Inde britannique était simplement une périphérie d'un empire dont le centre est la Grande Bretagne, plus spécifiquement l'Angleterre. https://www.theguardian.com/world/2017/mar/08/india-britain-empire-railways-myths-gifts https://reconasia.csis.org/analysis/entries/how-britians-colonial-railways-transformed-india/ Donc l'avantage Indien était aussi un handicap. Les Indiens ont hérité d'un outil qu'ils ont du apprendre à maîtriser sur le tas (la puissance coloniale les ayant tenus à l'écart de sa gestion jusqu'à l'indépendance) et qui n'avait pas été conçu pour répondre aux besoins de l'économie indienne mais à ceux de l'économie anglaise. Les Chinois, eux, ont dû se débrouiller seuls mais c'est aussi ça qui leur a donné la force économique qu'ils ont maintenant. La dictature du PCC a pu investir des moyens immenses pour rattraper leur retard à marche forcée, malgré le coût humain élevé. J'aime pas le PIB, c'est pas un bon indicateur. Il ne prend en compte que les transactions monétaires et donc ignore tout ce qui n'est pas directement monétaire. Si j'achète 100 000 litres de mazout pour les déverser dans le musée du Louvre, ça va être bon pour le PIB alors que c'est complètement stupide, du gaspillage et une destruction de richesses réelles. Je préfère de loin l'Indicateur de Progrès Véritable. Cet aparté passé, je pense que l'écart va se réduire maintenant. La croissance du PIB chinois est en train de ralentir. (C'est d'ailleurs parfaitement normal ; la croissance d'un pays pauvre en train de se développer sera toujours très largement supérieure à la croissance d'un pays riche déjà développé ; dit autrement si vous avez 100 € et que vous en gagnez 50, c'est une croissance de %; mais si vous en avez 10 000 000 et que vous en gagnez 50 000, ce n'est qu'une croissance de 0,5%. Un pays pauvre a donc une réserve de croissance beaucoup plus importante qu'un pays riche tout simplement parce que des investissements même modestes auront un effet nettement plus voyant.) De longues années de croissance soutenue ont permis à la Chine de développer une classe moyenne importante, qui permet à la Chine de passer du statut de société de production et d'exportation vers celui d'une société de consommation et d'importation. La demande intérieure chinoise grandit très vite, ce qui montre qu'ils sont en train de rattraper l'Occident et donc qu'ils n'ont plus beaucoup de marge de croissance. D'ailleurs, les sociétés chinoises ont commencé à délocaliser, notamment vers l'Afrique. (C'est d'ailleurs une autre raison pour laquelle la Chine cherche à gagner la capacité de contrôler les flux marchands dans l'Océan Indien et la Mer de Chine Méridionale. Ils sont devenus trop dépendants à ces flux marchands pour prendre le risque de permettre à d'autres pays, tels que l'Inde, de les couper trop facilement en cas de conflit.) L'Inde, au contraire, reste un pays très pauvre dans l'ensemble. Les écarts de richesses entre les régions de l'Inde restent très fort. http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20180311-frederic-landy-idole-indiens-modi-emergence-bjp-congres-minorite-democratie Par ailleurs, en tant que géographe, je suis particulièrement frappé par l’absence de convergences régionales, entre les 29 Etats que compte le pays. La tendance au creusement des disparités entre les Etats riches de l’Ouest et du Sud avec les autres Etats se poursuit, contrairement à la situation de la Chine où les écarts entre les provinces littorales et les provinces intérieures se sont considérablement réduits. Plus inquiétant, je ne suis même pas sûr que ces écarts économiques soient considérés comme un problème par les gouvernants ou les entrepreneurs, étant donné qu’une bonne partie de la compétitivité de l’Inde au niveau international est fondée sur le maintien d’une certaine pauvreté. Cela permet de proposer aux investisseurs potentiels un coût de production vraiment très faible, qui rend l’Inde compétitive sur les marchés internationaux. Du point de vue des décideurs, ce n’est pas forcément l’intérêt du pays, à moyen terme en tout cas, de faire baisser la pauvreté, ou de réduire les contrastes sociaux et régionaux, parce que ce serait risquer de scier la branche économique sur laquelle la prospérité indienne est assise. Pour en revenir à la comparaison des croissances chinoise et indienne: https://fr.tradingeconomics.com/china/gdp-growth-annual https://fr.tradingeconomics.com/india/gdp-growth-annual Les prévisions sont un peu au dessous de 7% pour la Chine, un peu au dessus pour l'Inde. Bien sûr, l'Inde ayant un PIB nominal autour de 3 billions tandis que la Chine a autour de 14 billions, même 5% de croissance pour la Chine représente un plus grand accroissement dans l'absolu que même 10% pour l'Inde. Donc oui, à court terme, l'écart va continuer à se creuser pendant un certain temps, mais mécaniquement ça ne va pas durer à moyen terme. Ainsi, différentes prévisions pense que le PIB indien nominal attendra voire dépassera la moitié de la taille du PIB nominal chinois vers 2050 ; et ce bien que le PIB chinois continue à croitre à belle vitesse dans ces prévisions. Donc, l'Inde n'est pas près de dépasser la Chine, mais elle va réduire l'écart dans les décennies à venir.
  6. On va pas en faire tout un foin, tout le monde sait que crocodile alligator et gavial sont caïman la même chose. Casser l'OTAN. Avec le Brexit, le Royaume Uni s'est séparé politiquement des autres pays européens. Trump a la Maison-Blanche n'est pas chaud pour envenimer les choses avec la Russie. D'ailleurs, on a bien vu qu'il a viré Tillerson immédiatement après que celui-ci ait affiché son support au RU, c'est peut-être une coïncidence de timing (ça faisait longtemps que les deux hommes ne s'entendaient plus) mais ça en dit long quand même. Imaginez que le RU invoque l'Article 5 et que personne n'ait envie de venir à son aide, l'UE parce qu'elle n'a pas envie de prendre des coups pour les brexiteurs, et les USA parce que Trump. Paf, bye-bye la crédibilité de l'OTAN. Sinon, voilà un article de l'année dernière (donc il ne couvre pas l'affaire Skripal ou l'affaire Gluchkov): From Russia with Blood. Les Russes ont de toute évidence l'habitude d'assassiner qui ils veulent en toute impunité chez Sa Gracieuse Majesté, et les Anglais n'ont jamais réagit autrement qu'en s'empressant de conclure au suicide parce que quelques morts d'hommes d'affaire reste un prix très modique pour avoir des milliards de roubles venant se faire blanchir dans les banques de la City.
  7. PGurus ne me semble pas être un site fiable. D'abord, l'article est anonyme, il est signé "Team PGurus", donc ça dilue la responsabilité personnelle du ou des auteurs. Ensuite, dans leur bios, ils se sentent le besoin d'affirmer ça: We are factual, accurate and unbiased. En général, quand on dit ça, c'est qu'on est un menteur. C'est le genre d'incantation de ceux qui veulent vous bourrer la cervelle de propagande. Après tout le journal de l'Union Soviétique s'appelait "La Vérité" (Pravda). Le fait que les gens qui ont écrit cet article n'ont jamais entendu parler de l'espace Schengen prouve que c'est du pipeau du début à la fin. Ensuite dans ma recherche pour trouver ce que d'autres médias disaient de PGurus, j'ai trouvé ça : https://www.ndtv.com/communication/gurumurthy-and-his-fake-news-gang-of-four-1642003 Je ne vais pas trancher sur cette dispute-là qui ne m'intéresse pas vraiment (et qui est hors-sujet), mais il indique néanmoins que Swamy et les types derrière PGurus fonctionnent ensemble. Sur le caractère de Swamy, il est intéressant de noter qu'en 2014, il a tenter de faire abolir pour raison constitutionnelle la criminalisation de la diffamation. Mon impression est qu'il utilise les attaques pour corruption comme moyen d'éliminer des rivaux et de se hisser vers le pouvoir. il est assez populaire en Inde toutefois, d'abord parce qu'il a parfois fait mouche, et ensuite parce qu'il est farouchement anti-Musulman, ayant par exemple voulu leur retirer le droit de vote "sauf s'ils admettaient avoir des ancêtres Hindous" et qu'il a accéléré la procédure pour construire un temple dédié à Rama sur les ruines de la Mosquée de Babri Masjid, détruite par des émeutiers en 1992. Swamy est comme Modi membre du parti nationaliste BJP et j'imagine que ses attaques contre le Rafale sont une tentative de discréditer Modi pour pouvoir le remplacer. Mais ce serait intéressant de voir s'il pourrait avoir aussi des soutiens à l'étranger...
  8. Ça se déchaîne en Inde, où il ne savent plus quoi inventer pour décrédibiliser le Rafale. https://www.pgurus.com/top-finance-ministry-official-us-kumawat-honey-trapped-in-paris-french-cops-handed-over-tapes-to-raw/
  9. Kelkin

    La Composante Air belge

    Répondu là-bas: La guerre économique est déjà lancée : http://www.lavenir.net/cnt/dmf20180309_01137496/les-entreprises-belges-pourraient-perdre-250-m-d-exportations-a-cause-de-trump Certes la Belgique y est plus une victime collatérale qu'une cible désignée, les importations d'acier belge aux USA étant très faibles (point de vue belge : 0,9% du volume des exportations ; point de vue américain : 0,4% du volume des importations). Mais comme le note l'article, la menace Trumpienne d'augmenter les droits de douane sur les automobiles européennes ferait beaucoup plus mal à la Belgique.
  10. Faut dire aussi que l'Abrams M1A2 pèse huit tonnes de plus que le Leclerc XXI. Petite digression qui a plus sa place ici que dans le fil de la composante air belge : Les conservateurs américains sont des pros du Gerrymandering, cet art de découper les circonscriptions électorales de manière à multiplier les sièges pour son parti tout en noyant les voix des opposants. Le principe est simple : on tente de faire un petit nombre de circonscriptions regroupant plus de 90% d'opposants, et un grand nombre de circonscriptions avec une majorité suffisante mais plus réduite de partisans. Comma ça on peut se retrouver avec une majorité des circonscriptions malgré une minorité des voix. Evidemment il faut du culot, un certain talent d'artiste, et un recensement précis des préférences électorales de la population. (En France, l'état et les collectivités publiques n'ont pas le droit de recenser les gens selon leurs appartenances politiques, religieuses, ou ethniques, ce qui empêche d'avoir la même précision dans le découpage électoral que les USA. Ça n'empêche pas certains d'essayer mais.) Les démocrates ne sont pas en reste, bien sûr -- c'est l'art de la guerre politique aux États-Unis, donc il faut se battre à armes égales. Mais les républicains ont plus d'un tour dans leur sac, ils pratiquent aussi la suppression des votes. Il existe de nombreuses méthodes pour ça : horaires d'ouverture plus courts dans les quartiers peuplés principalement de minorités, exigence de papiers d'identité aux bureaux de vote (ça nous parait bizarre en France, mais les USA n'ont pas de carte d'identité nationale, donc les seuls papiers d'identités officiels sont les permis de conduire et les passeports), retrait du droit de vote aux délinquants (catégorie de personnes où les minorités sont surreprésentées), voir même présence de militants alt-right intimidants aux alentours des bureaux pour décourager les gens à la peau un peu trop sombre. On notera aussi que contrairement à la France, où les élections ont toujours lieu un dimanche, les jours de vote aux États-Unis sont toujours des mardis. Même si certains états en font un jour férié, ce n'est pas le cas au niveau fédéral. Les travailleurs les plus exploités (ce qui ont le plus d'heures par jour et peuvent le moins se permettre de s'absenter du boulot) ont donc un gros handicap pour aller voter. Mais à tout cela, il faut rajouter une dernière arme : le collège électoral. Ce système permet de rééquilibrer les votes au travers des états, ce qui de facto donne plus de poids aux habitants des états peu peuplés de l'intérieur et moins aux états très urbanisés des côtes. Le Collège Electoral a un minimum de trois sièges par état, et un maximum de 538 pour l'ensemble du pays. Washington DC ayant droit à une représentation au collège, il y a donc 153 sièges distribués de base, les 385 autres sont répartis selon la population. (Le nombre de siège est en fait égal au nombre de représentants au congrès et de sénateurs de l'état; chaque état ayant deux sénateurs et au moins un représentant, le nombre total de représentants est fixé à 435 ; le District de Columbia n'a ni sénateur ni représentant mais a droit à autant de siège au collège que l'état le moins peuplé, donc trois sièges.) En résumé, la partie proportionnelle du collège électoral est 385/538, soit 70% environ. Les trente pourcents restants vont favoriser les petits états peu peuplés et défavoriser les grands états très peuplés. Donc plus l'état est peuplé, moins il est représenté au Collège Electoral. Les cinq états les mieux représentés sont le Wyoming, le Vermont, Washington DC (je sais, pas un état), le Dakota du Nord, et l'Alaska. Les cinq les moins bien représentés sont New York, la Floride, la Californie, la Pennsylvanie et l'Ohio. Même si cet état de fait n'affecte pas que les Démocrates (on voit que trois des états les moins bien représentés ont voté Trump, tandis que deux des mieux représentés ont voté Clinton), c'est quand même dans l'ensemble plus favorable aux Républicains. La preuve ? Bush 2000 et Trump 2016 ont tous les deux gagné les élections alors qu'ils ont perdu le vote populaire. C'est un phénomène qui n'est survenu que cinq fois en tout dans l'histoire américaine : en 1824, 1876, 1888, 2000, et 2016. Pas la peine de s'attarder trop sur le 19ème siècle, cependant, les choses ont beaucoup trop changées depuis. 2000 et 2016, par contre, c'est récent, c'est du vécu. Tout cela combiné fait que bien qu'une simple lecture démographique pourrait faire croire à la disparition du Parti Républicain dans un avenir proche, rien n'est certain. Les Conservateurs sont tout à fait capable de s'accrocher au pouvoir en étant minoritaires.
  11. Pas de ça, l'ami ! Faut voir le point de vue savoyard pour comprendre.
  12. Erdogan veut être un sultan, donc il commence en étant insultant. C'est logique !
  13. Bof, Dassault ne se serait pas donné la peine de répondre s'ils avaient été contactés, donc ça ne change rien au final. Les marchés coréens et japonais, on sait très bien qu'on ne les gagnera jamais.
  14. Kelkin

    La Composante Air belge

    Ben ils ont tord. D'abord, il n'est pas dit qu'il ne soit pas réélu en 2020 ; ensuite Trump n'est pas un accident historique. Il est la droite ligne de George W. Bush, et avant lui, de Reagan. Même s'il y avait un nouvel Obama après Trump, il y aura un nouveau Trump ensuite, probablement encore pire au fur et à mesure que les USA déclinent en stature relative face à un Asie émergente et que l'orgueil blessé des électeurs Américains les poussent toujours plus loin dans le populisme outrancier. Le système électoral américain est conçu pour favoriser les gens comme Trump ou Bush Jr; il peuvent devenir Président même si la majeure partie de la population est contre eux. Et ça, c'est quelque chose que les planificateurs européens, en Belgique et ailleurs, devraient à tout prix garder à l'esprit !
  15. Ben oui, Trump avait bien dit qu'il drainerait le marécage ! En fait il cherche simplement à tenir ses promesses, à sa façon. Evidemment, les Américains ont été abrutis pendant des décennies sur le thème du "moins d'état, c'est mieux d'état" et autres "drown the beast", donc ils finissent par s'imaginer qu'un gouvernement complètement dysfonctionnel qui n'a plus les capacité d'exercer ses fonctions, c'est bien. C'est même mieux que bien, c'est ce qui va rendre sa grandeur à l'Amérique ! Donc voilà, ils ont ce qu'ils voulaient ; parfois les rêves deviennent réalité. Qui s'en plaindra ?
  16. Kelkin

    AIRBUS MILITAIRE

    http://www.europe1.fr/economie/airbus-3720-suppressions-de-postes-pas-de-licenciements-secs-3593213 Airbus va supprimer près de 4000 postes, dont la moitié en Allemagne et près d'un quart en Espagne.
  17. L'Iran ! Ils ont bien quelques Mirages après tout... Et JYLD est allé à Téhéran récemment ! Et l'embargo européen sur les exportations d'armes vers l'Iran prendra fin le 13 avril 2018.
  18. Sauf que... Ah ben oui, zut, l'Italie, l'Espagne, le Portugal et la Grèce font toujours partie de la zone Euro, du coup ça peut toujours pas se faire. Mettre le budget de la France dans les clous (à quel prix ?) ne suffira pas. Si Macron utilise cet argument pour réformer l'état dans le sens d'une austérité toujours plus grande, ben c'est soit qu'il est naïf, soit qu'il nous prend pour des cons. Au passage, l'austérité ne marche pas. Je tiens à le rappeler. Même le FMI le dit. C'est l'équivalent d'un hémophile qui se fait faire des saignées parce qu'il s'imagine qu'il risquera moins l'hémorragie s'il a moins de sang dans son corps.
  19. Par sa définition originelle, l'hystérique a un utérus. Il a fallu attendre Charcot (le père de l'explorateur) pour qu'on se rende compte que des hommes pouvaient être hystériques aussi. Ce que tu décris serait plutôt de l'égomanie. Comme les voitures de sport, c'est pour compenser. On voit sur cette carte que les Américains sont plutôt mal membrés, bien inférieurs à la plupart des Européens. Oui, ce sont bien les longueurs moyennes, en cm, par pays, des membres virils que cette carte illustre. Je pense qu'elle explique beaucoup de choses.
  20. Kelkin

    La Composante Air belge

    Moi, si je lis entre les lignes, ce que j'en déduis c'est que ce député imagine que le débat entre prendre le vainqueur de l'évaluation "régulière" et saisir la perche tendue par la France ne va pas être résolu de sitôt. Parce qu'à priori, il n'y a pas besoin de prendre une solution intérimaire pour attendre la fin de l'évaluation. Si M. Yüksel estime qu'il faut se donner plus de temps pour la réflexion, c'est donc pour trancher sur une autre question. Ce serait plutôt bon signe pour la France. Après, ce n'est toujours que les propos d'un député, et parfois il y en a qui disent des trucs bizarres, donc ça ne veux pas forcément dire grand-chose non plus. Je ne connais pas assez la politique belge pour estimer de la crédibilité de M. Yüksel dans ce domaine, donc je me garderais bien d'en tirer une conclusion définitive.
  21. L'inspiration historique derrière la vanne serait un incident arrivé à la Royal Navy britannique. Le HMS Montagu s'étant échoué sur l'île Lundy, le capitaine s'imagine s'être échoué sur la côte britannique. Allant chercher secours au phare le plus proche, qu'il pense être celui d'Hartland Point mais qui est en fait celui de Lundy Nord, le capitaine se dispute avec le gardien de phare au sujet de l'identité dudit phare.
  22. Les deux mon général. L'huile n'allume pas le feu, mais les pompiers n'ont pas envie que tu viennes en jeter sur les flammes. Dit autrement, il y a une raison pour laquelle Julius Streicher fut condamné à mort pour crime contre l'humanité alors qu'il n'avait tué personne.
  23. Quand bien même une même plateforme pourrait faire les deux rôles à la fois, en vaudrait-telle la peine ? L'USAF a plus de 450 tankers en service (principalement des KC-135) et seulement une trentaine d'AWACS. A plus petite échelle, la France compte sur 4 E-3 et 14 C-135FR. Donc on voit bien que la demande en ravitailleur est bien plus élevée que la demande en avion de contrôle. Ensuite, on regarde le coût de l'équipement d'un AWACS -- les antennes radar, les systèmes de contrôle, tout ça -- et on se demande ce que ça représenterais s'il fallait ajouter ce coût à tous les ravitailleurs... Et c'est là qu'on abandonne l'idée. Parce que même en supposant que la flexibilité atteinte permet de réduire la taille totale de la flotte, dans le meilleurs des cas, il faudra quand même autant d'appareils qu'avant disponible pour un rôle. Donc la quantité de combo tanker/AWACS pour remplacer 14 tanker et 4 AWACS pourra être moins que 18, mais elle ne pourra pas être moins que 14. Et 14 AWACS ravitailleurs, c'est hors de nos moyens. Les États-Unis se sont heurté à ce même problème quand ils ont abandonné le projet E-10. Ils voulaient faire un seul appareil qui puisse remplacer les E-3, E-4, E-8, et RC-135. Problème, ces appareils ont des profils de missions différents, donc un même E-10 n'aurait pas pu jouer plusieurs rôle à la fois, donc la flottille combinée ne pouvait pas être réduite énormément, seulement dans la mesure de l'augmentation de disponibilité prévisible par l'unification des modèles, mais chaque appareil ayant des équipements spécifiques et très cher, surtout si on veut les faire tenir tous en même temps sur le même avion. Au final, maintenir quatre flottes monotâches était moins cher et plus pratique qu'une seule flotte multitâche et le E-10 est mort.
  24. Umberto Eco: http://international.blogs.ouest-france.fr/archive/2017/01/30/trump-eco-fascisme-17547.html
  25. Kelkin

    Avion de combat Franco Allemand

    De toute façon, ils doivent choisir soit le Rafale soit le Typhoon. Tout autre choix démontrerais un manque de confiance politique dans leur propre industrie tout comme dans l'industrie française, et dans ces conditions là il n'y a aucune raison de faire un projet commun. S'ils prennent un truc américain, il faut tout laisser tomber tout de suite. Du point de vue français, le choix du Rafale serait bien sûr très apprécié. Ce serait un symbole très fort de l'Allemagne, une reconnaissance de la compétence française pour définir les besoins opérationnels et concevoir les équipements y répondant. Cela permettrait aussi de mettre en place une doctrine commune autour de cet avion, donc de rapprocher la Luftwaffe de l'Armée de l'Air, ce qui serait très bien du point de vue de l'Europe de la Défense. Du point de vue allemand, le choix du Typhoon est le plus logique. Ils ont déjà un gros investissement dedans, ils pourront simplifier leur logistique, l'appareil n'est pas si mauvais que ça, et s'ils s'engagent à financer une évolution air-sol satisfaisante de l'avion, ça démontrera qu'ils sont près à y mettre du leur pour développer leur industrie, au lieu de vouloir simplement profiter de la naïveté française.
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