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Messages posté(e)s par vno

  1. Il y a 4 heures, Desty-N a dit :

    Dépassé par la flambée des cours de l’électricité, eux-mêmes dopés par l’explosion des cours du gaz du fait de la guerre en Ukraine notamment, l'exécutif bruxellois appelle à une modification structurelle du marché européen de l’énergie.

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    Alors que les cours de l'électricité continuent de flamber en Europe, atteignant des niveaux inimaginables il y a encore quelques mois, la question revient sur la table : le marché interconnecté de l'énergie entre les Vingt-Sept aggrave-t-il la crise en cours ?

    Pour le gouvernement français, qui n'a d'ailleurs jamais vraiment adhéré à ce système, c'est bien là que se trouve l'origine de l'embrasement, du moins dans l'Hexagone. Et pour cause, son fonctionnement créerait un couplage artificiel entre les cours du gaz, qui explosent partout dans le monde depuis plus d'un an, et ceux des électrons, y compris dans les pays où le courant provient moins des hydrocarbures que du nucléaire ou de l'hydraulique.

    Face à ce constat, la Commission européenne elle-même, pourtant à l'origine de la libéralisation de ce marché, ne semble plus convaincue de son bien-fondé. « La flambée des prix [...] montre clairement les limites de [son] fonctionnement actuel », a fait valoir lundi sa présidente, Ursula Von Der Leyen. Même le chancelier allemand, Olaf Scholz (SPD), dont le pays dépend largement du gaz pour produire l'électricité, a plaidé ces derniers jours pour une modification substantielle du système, qui « ne peut pas être décrit comme fonctionnel s'il conduit à des prix aussi élevés ».

    Résultat : une « intervention d'urgence » et une « réforme structurelle du marché de l'électricité » sont désormais inscrites à l'agenda, avec une réunion des ministres de l'Energie prévue à Prague le 9 septembre, a-t-on appris ce lundi. Mais une évolution du système permettrait-elle vraiment d'endiguer la crise ?


    Ajustement au coût de la dernière centrale appelée

    Avant tout, il faut comprendre la manière dont ce fameux marché européen fonctionne. Concrètement, son principe est celui de la vente au coût marginal, c'est-à-dire que les prix du mégawattheure (MWh) dépendent du coût nécessaire à la mise en route de la toute dernière centrale appelée pour répondre à la demande dans chaque Etat membre, notamment aux heures de pointe. Or, c'est généralement une centrale au gaz fossile ou au charbon, appelée en dernier recours en Allemagne, par exemple, et dont l'activation dépend largement du coût du combustible.

        « Imaginez que je dispose de trois centrales, dont les coûts de fonctionnement sont respectivement de 10, 20 et 50 euros le MWh. Si j'ai besoin d'appeler les trois à un instant T, le prix final sera donc aligné sur 50 euros. Autrement dit, les deux premières bénéficieront d'une rente-infra marginale, c'est-à-dire d'un « profit », important, et le prix du marché sera élevé », précise Jacques Percebois, directeur du Centre de Recherche en Economie et Droit de l'Energie (CREDEN).

    Ainsi, l'ensemble des prix de l'électricité dans l'UE s'indexeront en fonction, peu importe leur origine. En théorie, tous les pays devraient donc peu ou prou subir la même hausse quel que soit leur mix national (nucléaire, hydraulique, gaz...), du fait de la flambée des prix des hydrocarbures, un paradoxe « aberrant », selon le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire.

    Intervention publique pour réduire le coût marginal

    Dans ces conditions, une piste d'amélioration du marché se dessine, dont la mise en œuvre pourrait atténuer les effets de la crise. En effet, il serait a priori possible de s'appuyer sur une moyenne des coûts marginaux afin de fixer le prix de l'électricité, plutôt que sur le coût marginal horaire de la dernière infrastructure mise en route. En reprenant l'exemple des trois centrales, le prix d'équilibre du marché ne serait donc pas de 50 euros, mais s'établirait autour de la moyenne des coûts marginaux des trois centrales appelées, soit un peu moins de 27 euros.

        « La rente obtenue par la première et la deuxième diminuerait fortement, donc collectivement, le consommateur paierait moins. Et il faudrait imaginer une forme de compensation pour la troisième centrale », fait valoir Jacques Percebois.

    Une telle réforme exigerait néanmoins de sortir en partie de la logique de libéralisation prônée par Bruxelles depuis les années 1990, et de désigner un régulateur, qui fixerait le prix. Mais cette idée est rejeté par l'Agence de coopération des régulateurs de l'énergie (ACER), qui contribue à garantir le bon fonctionnement du marché européen du gaz et de l'électricité ; « Plus l'approche est interventionniste, plus le potentiel de distorsion du marché est élevé », défendait-elle fin avril dans un rapport très attendu. Cela pourrait en effet « freiner les investissements du secteur privé » dans les technologies innovantes à faible émission de carbone, nécessaires à la transition énergétique, faisait-elle alors valoir.

    Le manque de marges entraîne un découplage

    D'autant que l'envolée des cours n'est pas intégralement imputable au marché. Selon l'ACER, c'est même l'inverse : ce système d'interconnexion permet d'engranger des bénéfices de 34 milliards d'euros par an en moyenne, selon l'organisation, puisqu'elle évite régulièrement à plusieurs pays de faire face à des pannes.

    Surtout, force est de constater que malgré ce système de marché unique, les cours varient sensiblement d'un Etat membre à l'autre : alors que la France ou l'Autriche enregistrent ce lundi des prix à 800 ou 900 euros du MWh, ceux de l'Allemagne, de la Belgique ou des Pays-Bas flirtent plutôt autour des 600 euros. Et pour cause, le marché n'est pas « parfait » : si la crise s'avère plus grave dans certains pays, le prix national s'éloigne du coût marginal défini à l'échelle européenne, à cause de congestions aux frontières.

        « Quand on établit les prévisions pour le lendemain, on définit les échanges optimaux entre les pays, compte tenu des capacités d'interconnexion entre les réseaux. Si les échanges restent en-dessous des 12 GW, les prix s'équilibrent : on retrouve le même des deux côtés de la frontière. Mais si on les dépasse car on demande beaucoup d'électricité au voisin à cause d'un manque de production, un découplage des marchés s'opère », explique un connaisseur du secteur.

    Dans l'Hexagone par exemple, la production nucléaire pour 2022 s'avère historiquement basse à cause d'un défaut de corrosion identifié dans le parc d'EDF, ce qui entraîne une explosion inédite des cours à l'intérieur des frontières. « La France devrait être exportatrice nette d'électricité, or c'est l'inverse : elle en importe massivement, à tel point que les interconnexions sont saturées », note Jacques Percebois. C'est donc pour cette raison, et non à cause de l'architecture du marché, que le pays fait face à des prix sensiblement plus élevés qu'ailleurs en Europe, y compris en Allemagne, qui dépend bien plus du gaz pour produire son courant.

        « Imaginons qu'on dispose d'assez de tranches nucléaires en France pour satisfaire l'ensemble de la demande des citoyens. Même si les marchés de l'électricité restaient interconnectés, le prix de l'électricité dans l'Hexagone serait alors beaucoup plus bas », souligne un ancien haut dirigeant d'EDF.

    Investir dans des moyens de production

    A cet égard, ce n'est donc pas le marché interconnecté qui est responsable de l'envolée observée, mais tout simplement un manque d'infrastructures physiques. De fait, le mix réel a forcément un impact sur le prix de l'électricité, quelle que soit la structure du marché.

    Autrement dit, si les pays de l'Union européenne ne devaient pas faire appel en permanence à des centrales à gaz ou au charbon pour produire leur électricité, le problème du couplage des prix entre les hydrocarbures et l'électricité ne se poserait pas. Or, même en plein été (période lors de laquelle la consommation est faible), ces centrales fossiles tournent à plein régime. Pour sortir de ce cercle vicieux et faire baisser mécaniquement les prix, il n'y a donc pas de secret : il est nécessaire d'investir dans de nouveaux moyens de production, même s'ils mettront plusieurs années à sortir de terre, ou réduire sensiblement la demande d'énergie.

    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/bruxelles-appelle-a-modifier-d-urgence-le-marche-europeen-de-l-electricite-928786.html

    La morale que j'en tire, c'est qu'il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Le nucléaire, c'est bien, mais s'il occupe une place disproportionnée, un soucis sur les réacteurs a des répercussions démesurées. Le même genre de problème se pose avec le gaz ou les énergies renouvelables.
    Ramener à 50 % la part du nucléaire dans l'électricité ne me semble donc pas absurde. Et de préférence en s'appuyant sur deux types de réacteurs (EPR et SMR?) Ainsi on aurait assez de diversité pour éviter qu'une panne sur un modèle ne s'avère trop gênant, mais un nombre néanmoins suffisamment restreint pour pouvoir profiter des économies d'échelle.

    Vous avez raison, ramener la part du nucléaire dans l'électricité n'est pas absurde, c'est même un sabotage parfaitement organisé pour provoquer l'effondrement de notre filière. d'après vous ou se situe le seuil de rentabilité de notre filière combustible ? Filière dont l'indépendance insupporte beaucoup de monde !

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  2. Le 23/08/2022 à 01:16, FAFA a dit :

    Le même que les Finlandais.

    Neufs ou réacteurs américain endommagés remis en condition zéro heures et fournis à un tarif défiant toute concurrence ? Je n'ai pas gardé un souvenir exceptionnel d'un CF6-80 transformé en turbine terrestre LM 5000 zéro heures qui endommageait aube compresseur ou turbine, plus vite que nous ne les recevions.

  3. Le 09/08/2022 à 13:04, Deres a dit :

    Ils sont surtout obligé de faire des dérogations car les seuils réglementaires semblent contenir trois valeurs maximales :

    - l'échauffement de l'eau

    - la température de l'eau rejeté

    - la température en aval dans la rivière ou fleuve

    On voit  bien que les deux dernières étant des températures absolues, elles sont directement dépendantes par la température en amont de la rivière. Avec des records de canicule donc de température de l'eau, cela ne peut que coincer.

    Beaucoup plus compliqué. La santé des poissons est une chose, mais surtout les besoins en eau calculés pour l'accident de référence et le refroidissement nécessaire à l'évacuation de la puissance résiduelle. Le différentiel de température sur les condenseurs/échangeurs de turbines a donc son importance pour qu'ils travaillent dans leur zone d'efficacité max calculée pour tout un tas de raisons (dont certaines généralement oubliés comme la corrosion ou l'encrassement car ils font partie de la troisième barrière de confinement ). Un exemple de la complexité propre à chaque centrale; la centrale de Cattenom, bien qu'équipée d'aéroréfrigérants doit diminuer sa puissance si le débit de la Moselle passe en dessous d'un certain seuil, ces aéros consommant alors beaucoup trop d'eau (nuage au dessus de la centrale). Elle dispose d'une retenue d'eau dans les Vosges pour soutenir le débit de la Moselle en cas de besoin pour refroidir sur le temps long en situation d'urgence. Le nucléaire, c'est surtout une gestion chimique de la corrosion et des réserves d'eau pour refroidir dans toutes les situations ou état de la centrale. Ces réserves d'eau sont prévues par l'étude de sureté et l'utilisation de ces réserves fait l'objet de contraintes administratives légales, même si les préfectures qui les publient n'ont aucune compétence dans le domaine. D'autres services de l'état les conseillent. Ne pas oublier qu'il y a d'autres utilisateurs sur les cours d'eau. Pour la Moselle, il y a en particulier les industries du sel du bassin de la Meurthe qui doivent effectuer des rejets salées trés encadrés pas trop compatible en terme de corrosion pour les centrales nucléaires au dessus d'un certain seuil qui dépend du débit sur la rivière.

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  4. il y a une heure, Valy a dit :

    Oui, en effet. C'est au dela d'un certain niveau de destructions que cela poserait problème. En + on a relié le réseau ukrainien à l'Europe au début de la guerre ce qui le stabilise. Mais à quel niveau le réseau tomberait? Vaste question. Et s'il tombe, l'Europe pour se protéger risque de se déconnecter afin de ne pas faire tomber les autres réseauxen chaine(c'est la stratégie de protection). Cela n'empèeche donc  pas que le réseau Ukraineien en guerre, avec se production nucléaire, doit être une menace nucléaire civile extrêmement sérieuse. Donc peut-être que les russes, à leur corps défendant, ont du sanctuariser le réseau électrique ukrainien.  Mais il ya peut être des personnes plus du métier que moi dans le forum pour conforter ou non l'analyse.

    Toutes les centrales nucléaires ont la possibilité d'îloter normalement. Nombre de centrales françaises n'ont pas eu d'autre choix durant la tempête de 1999, les câble de 400 000 Volts bougeaient tellement qu'ils se rapprochaient et amorçaient des arcs électriques. Je ne donne pas plus de détail, j'ignore ce qui est classifié ou pas aujourd'hui.

    Pas sur à cet époque du conflit que l'armée Ukrainienne soit la plus impactée par une chute du réseau électrique. Ils ont eu le temps de se préparer et connaissent parfaitement leurs moyens, sans parler des équipe de maintenance. Les Russes utilisent manifestement le réseau électrique et téléphonique, sans parler des stations services. Autre problème pour eux, perte d'énergie et coupure des réseaux, va leur faire perdre leurs réseaux de renseignement dissimulés dans la population.

    Il y a 12 heures, Manuel77 a dit :

    En faisant quelques recherches, on apprend qu'un grand transformateur peut alimenter 500000 foyers au niveau de la très haute tension. Il s'agit des grands postes de transformation. Supposons qu'il y ait 15000000 foyers en Ukraine, donc 30 transformateurs.

    Quel est le problème de les frapper avec des SU34 et des bombes à guidage laser ? Ce sont des cibles géographiques connues. Ils ne peuvent pas être remplacés rapidement.  

     

    Les TU22M sont de trés gros avions volant à haute altitude. Difficile de les faire passer inaperçus pour les radars de l'OTAN. Ils attireraient probablement vers eux tous les missiles anti-aérien adaptés à leur profil de vol en survolant l'Ukraine. Le stock d'avion est restreint et sert à porter beaucoup d'armes différentes qui deviendraient orphelines rapidement.

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  5. Il y a 17 heures, ARMEN56 a dit :

    Y a pas de frigoristes à bord des navires de l'USN ??

    On voit un gars de la MN intervenir avec un outillage de maintenance des circuits gaz réfrigérant des centrales frigo du conditionnement d'air je pense   mesures des paramètres gaz coté évapo et condenseur , analyse ds gaz ., recherche de fuites et faire les appoints si nécessaire

     

     

    Pas de soudeurs non plus apparemment ? Jamais vu un bâti dans cet état. La discrétion acoustique ne semble pas une priorité.

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  6. Il y a 16 heures, 2020 a dit :

    3 snle en patrouille...:blink: du jamais vu.

    Pendant la guerre froide, c'était la règle, mais dans certaines circonstances on a fait mieux. Lors de la mise en service de l'inflexible et sa TLD (clôturant la fin des essais avant la mise en service opérationnelle définitive), nous avons eu six SNLE en Mer simultanément, le Tonnant remontant de Brest à Cherbourg pour sa refonte M4 sans missiles et le Foudroyant effectuant la fin de ses essais après IPER. Les trois autres SNLE étant dans le cycle opérationnel à trois bâtiments en mer. Il y avait donc pendant quelques jours cinq bâtiments aptes à tirer une charge nucléaire, dispersés dans un volume considérable, même si le stock de missile ne permettait pas encore de remplir tous les tubes. Difficile de faire mieux avec le budget alloué (la fin du plateau d'Albion et des Hadès encore en développement était déjà acté) et des records d'heures de plongée annuelle pour certains.

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  7. Le 18/01/2022 à 14:03, wagdoox a dit :

    @Scarabé

    Ca commence à douiller ce PA NG 

    2 Millards pour le construire  

    2 Milliards d'euros d' infra Ca ne répliquera pas pour un PANG2 

    1 Milliards d'euros pour les  trois E2 D  C'est l'autorisation max de vente du congres US, pas forcement la facture finale.

    1.5  Milliards d'euros pour les Catas électromagnetiques et les brins d'arret  Toujours le max de vente autorisé.

    + Les SCAF 10 Milliards et 500 Millions pour les 5 H160 et les 2 NH90 pour le SAR et la Resco. 

    Et l'Amiral à dit si deux PA il lui faut 2 FDA et un SNA en plus. Avec pour le GAE  un 4 em E2 D + de Rafales + de SCAF et d' héliocs.    Tu as des effets de séries qui permettront de le faire. Ainsi les FDA seront elles encore différentes des frégates lourdes ? Des SNA supplémentaires deviennent une nécessité meme sans, si on monte à 14 selon le schéma d'un double chantiers, ce sera pas un probleme. Pour les NGF, tout dépendra de la logistique et de la durée de vie de la cellule (des schéma de contournement peuvent apparaitre). 

    Ca avait déjà été dit, 7 milliards pour le programme (donc études + infra) et 4,5 pour la PA lui meme, le PANG2 passera à 4 milliards et enfin 3,8 pour le pang3. 
    J'ai aussi beaucoup de mal à croire à la facture de 2 
    milliards, il faudra voir le details


    @clem200
    Je crois que tu lui donnes trop d'importance, c'est un chiffre qui existait avec meta et existera encore apres.  
     

    Pour le coût de la construction, c'est à Saint-Nazaire, donc en comparant avec le coût des paquebots, on a une idée.

    • Confus 1
  8. Le 26/02/2022 à 20:51, Boule75 a dit :

    Mais c'est le cas : des Eurofighter allemands qui rejoignent des italiens déjà en place depuis peu en Roumanie.

    Quant aux Rafale en Pologne, comme on accomplit les patrouilles au départ de la France sans empreinte au sol, ils vont être oubliés du grand public.

    l'A400 allemand 54+11 a fait du ravitaillement pendant une dizaine d'heures en Roumanie transpondeur de circulation aérienne générale allumé la semaine dernière, il doit donc y avoir des chasseurs Allemands en l'air. A certains moments, il y avait étagés plus haut un KC 135 et un KC 10. avec des vols civils qui passaient dans tous les sens. Les civils passent maintenant plus à l'ouest. Les choses se mettent en place, et les transpondeurs sont pratiquement tous éteints maintenant.

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  9. il y a 29 minutes, pascal a dit :

    Ayant à gérer certaines sources professionnelles je trouve assez suspect cet affichage... sans parler des détails et de la manière de les présenter 

    Un gendarme de l'armement qui parle trop ?

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    Pays: 

    Posté(e) il y a 1 heure

    "J'ai pas trop suivi. Mais la MN sera donc dotée uniquement de 4.1 ? j'ai rien vu passer sur l'achat de 4.2."

     

    Le problème de la Marine Nationale, c'est qu'il n'y a pas que l'avion à requalifier. Si vous touchez à certaines choses, il faut refaire toute l'étude de sureté nucléaire du porte-avion, et pour quinze ans, c'est une grosse dépense alors qu'il y a d'autres priorités.

  11. il y a 42 minutes, Lezard-vert a dit :

     et toi tu ferais quoi à la place de Macron ? :bloblaugh:

     

    Mise en place de l'extra-territorialité de notre justice et non reconnaissance de la justice américaine ou Australienne. Arrêt de tous programmes militaires en coopération, Allemagne, UK, Espagne et Italie compris, puis expulsion complète des représentations diplomatiques Américaines et Australiennes pour espionnage. ( Mine de rien, ils ont eu accès aux procès de production de coques en acier descendant à très grande immersion qu'ils ne maitrisent pas ), sans parler d'autres bricoles pour durer. Nous ne mesurons pas encore l'extrême gravité de ce qui vient de se passer, en dehors du milieux de la sous-marinade ... Il faut une réaction brutale et totalement irrationnelle pour dire stop, cette fois ci vous êtes allé trop loin !

    Cela les fera bien rire ? Et bien soyons magnanimes donnons gratuitement aux Chinois et Russes les informations dont nous disposons après tout, il en faut pour tout le monde. Ce n'est pas de la traitrise, mais du commerce pour faire rire !

    Mais de Gaulle est mort depuis longtemps, il n'est plus qu'un concept oublié et ringard pour nos american young leader spécialisés dans les paillassons d'importation !

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    • Confus 1
  12. Le 03/07/2021 à 18:08, Scarabé a dit :

    Tout a fait 

    Et dans la LPM c'est prévu 225 avions de combat repartie entre AAE et la Marine qui je le rappel assure aussi ça part de PO dans le dispositif de defense aérienne mis en place par AEE. 

    Et la discusion porte aujourd'hui entre le CEMA le CEMAA et le CEMM pour repartir les prochaines commande Rafale entre l'armée de l'air et la Marine aprés 2025. 

    De toute facon avec la commande du PA NG il faudra plus de Rafale M pour attendre le SCAF et ces Rafale M iront vers le standard 4 voir 5 plus tard pour etre connecter avec le PA NG qui lui aura tout un tas de liaison de donné que le CDG n'aura pas dans 18 ans. 

    Donc oui il y aura  bien une commande de Rafale M supplementaires avant 2030 (16 Machines prévue en 2 tranches de 8 ) qui serviront pour les derrieres opex du CDG et à partir de 2038 sur le PA ng .

    Les premiers Rafale continuront d'être utilisés pour l'entrainement et la qualifiquation des pilotes à l'appontage comme aujourd'hui.       

    "tout un tas de liaison de donné que le CDG n'aura pas dans 18 ans".

    Il risque même d'être en gardiennage, mouillé au cimetière de bateaux en attendant la désactivation de ses chaufferies puisqu'elles auront passé les quarante ans. Pour les Rafales Marine, ont se dirige vers ce qui avait été prévu au départ avant la chute du mur, soit 86 avions (de mémoire) et prenait en compte deux porte-avions, des déploiement dans nos DOM-TOM en cas de crise et des avions basés à terre sans oublier la participation à un nombre de crises largement dépassée depuis. La situation actuelle pourrait permettre de finir/prolonger les premiers, à terre dans les iles. Ils sont protégés contre la corrosion, parfaitement adaptés à cet environnement et seront toujours aptes à combler une éventuelle attrition au combat pour le groupe aéronaval et finir le stock d'AM39.

     

  13. Il y a 2 heures, DEFA550 a dit :

    Avis très tranché s'il en est...

    Si un bâtiment en mer est facile à pister (supposition gratuite), il n'est pas plus difficile d'en pister deux puisqu'il suffit juste de doubler les moyens mis en oeuvre. Donc déjà, on a là un argument fallacieux.

    Qu'il y en ait un ou deux en patrouille au même moment, ça ne change pas grand chose sur la capacité de riposte (si quelqu'un peut en pister un, il peut pister les deux donc le nombre n'est pas un argument), et à partir du moment où le nombre de têtes à évolué, il n'est pas dit que ça change grand chose sur l'ampleur de la riposte (le nombre de têtes est un argument dimensionnant, d'où l'objection de @Bon Plan).

    Ceux à quai sont évidemment plus vulnérables. Lorsqu'on en avait 6, avec 2 en mer en permanence, on risquait d'en perdre 4. Aujourd'hui, on risque d'en perdre seulement 3. Quelque part, c'est un progrès, non ? :tongue: (chiffre, ivrogne, lampadaire, tout ça...).

    Reste une inconnue, parce que c'est pas ma came. Je suppose que la Marine a l'intelligence de faire ses relèves en mer et non à quai de sorte que l'un commence sa patrouille avant que l'autre ne termine la sienne. Si je dis ça, c'est juste pour éviter une objection du style : y'a moyen de péter les 4 lorsqu'ils sont à quai en même temps. Parce que si on pense à ce scénario trivial, les hautes autorités ont dû y penser aussi...

    Enfin bref, je n'arrive pas à décoder le message subliminal. C'est quoi le problème, au juste à part d'être totalement hors sujet ?

    Le message d'origine répondait à Kelkin qui pensait que nos forces stratégiques n'avaient pas subit de coupes financières et nous protégeais contrairement à la Finlande si elle n'a pas assez d'avions en temps de guerre.  Ce n'est pas les amiraux qui décident le nombre de SNLE et d'éventuels trous dans la raquette, ou nous en aurions cinq comme ils le souhaitaient, du moins ceux que j'ai connu et qui sont devenu ALFOST, mais c'est hors sujet ! Sauf si ont veux proposer à la Finlande de s'engager à leur côté en cas d'achat des Rafales. On arrête la, je ne fais pas un concours de post.

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  14. Campagne de diffamation sous couvert d'information en cours sur France Info. Coincidence étrange par les temps qui courent, surtout qu'il n'y rien de neuf. Une nouvelle commande indienne imminente ?

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  15. il y a 10 minutes, Bon Plan a dit :

    Il y a autre chose a prendre en compte : Les SNLE NG sont nettement plus gros pour emporter des missiles portant plus loin et multitêtes (jusqu'à 10 têtes).

    Le fait qu'ils soient plus gros avec des gros missiles et pleins de têtes ( ou pas ),ne change rien au fait qu'il ne nous reste qu'un bâtiment démonté en permanence, un au bassin à l'Ile longue et souvent un à quai à l'ile longue pour raisons diverses. Donc un seul en mer dont le potentiel technique peut être fortement entamé qui va être remplacé par celui à quai ou au bassin. Curieusement, c'est en mer que nos SNLE courent le moins de risques d'être détruit s'ils sont plusieurs par un coup de poignard dans le dos ou en combat à la loyale. En dissuasion, il n'y a pas d'alliés ou ennemis certains, le coup peut venir de n'importe ou en accusant les autres, surtout quant tu n'as plus qu'un seul bâtiment à la mer en permanence "facile" à pister puisque seul et qu'un seul avion style Rafale avec deux bombe style AASM peuvent te détruire en une seule passe à distance ( pratiquement dans les eaux internationales en dessous de l'horizon radar) tes deux SNLE à quai ou au bassin. Avec trois SNLE en Mer, c'est impossible de tout détruire en même temps. Tout évolue, mais pas notre inconscience, persuadé que quatre c'est suffisant puisque nos élus le disent. Pas besoin de masques si cela arrive, bien sur !

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  16. Il y a 16 heures, jeannelaflamme a dit :

    Malheureusement, le fait qu'il n'ait perdu aucune compétition en dit long. Cela devient trop cher de ne pas croire ce que nous voyons constamment. Je pense qu'après avoir vu le résultat suisse, en Finlande, la concurrence est en grande partie F-35 contre lui-même. S'il échoue à un aspect de qualification (ce qui ne devrait pas être le cas compte tenu de la durée des négociations précédentes), alors ceux qui étaient en compétition pour la 2e place pourraient bondir.

    Certains baissaient déjà la tête dans la déception après avoir entendu que LM offrait 64 au lieu de quelque chose comme 40 que certains espéraient secrètement. Notez également comment BAE et Dassault n'ont pas osé révéler leurs chiffres après avoir entendu 64 des trois autres.

    S'ils en proposent 64 publiquement, c'est qu'ils savent que les autres aussi et ils essaient de manipuler les décideurs au travers de leur opinion publique pour rester maître du jeux quel que soit la suite. Petite question. Les frères musulmans sont ils bien implantés en Finlande et Mr Plenel y a t'il un réseau journalistique d'influence pro démocrate ?.

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  17. Il y a 2 heures, Kelkin a dit :

    Ou alors, leur aviation est dimensionnée pour répondre à un cas de crise grave, c'est à dire où il faut faire plus d'heures de vol et encaisser des pertes, ce qui en effet la surdimensionne pour les temps de paix.

    En France on a dimensionné nos armées pour répondre à des situations de paix calme et tranquille, juste une petite intervention OTAN ou ONU de temps et temps... Ce qui fait que les chefs d'état-major se plaignent depuis 20 ans de l'inadéquation entre ce qu'on leur donne et ce qu'on leur demande. Mais la France a sa dissuasion nucléaire indépendante (c'est peut-être la seule partie du budget de la défense qui n'a pas été raboté ces trentes dernières années) et une assez bonne profondeur stratégique surtout depuis l'élargissement vers l'est de l'UE et de l'OTAN. La Finlande ne peut pas en dire autant... Donc se donner beaucoup de marge n'est pas forcément un mauvais calcul.

    Mais la France a sa dissuasion nucléaire indépendante (c'est peut-être la seule partie du budget de la défense qui n'a pas été raboté ces trentes dernières années).

    Passée de six SNLE à quatre ... Et malheureusement l'ile-longue à une très faible résilience. Landivisiau à 10 nautiques et seule force de protection crédible, ne dispose pas du personnel pour rester ouverte h24/365 heures par an. S'il y avait six SNLE, c'était pour pallier à ce manque de résilience, pas par plaisir de collectionner les têtes. Mais ont sait que les Allemands n'ont jamais pu arriver à Brest en quinze jours en reprenant les mêmes plans qu'en 14, l'ennemie est con et bien élevé, nous non et nos décideurs des vainqueurs conseillés par un tas de généraux et d'amiraux pour assumer les dégâts à leur place !

    Le problème de la Finlande, c'est la longueur de son Front potentiel et sa faible profondeur. Son histoire stratégique montre qu'en 1939, sans radar, les Russes n'ont pu prendre en défaut leur système d'alerte avancé contrairement à nous en Mai/juin 1940. Ils volaient sur des avions hétéroclites  dont des Français jugés insuffisant dans notre armée de l'air et ont eu des résultats plus qu'honorable avec. Contrairement à nous, Leur problème n'a pas été l'autonomie et la vitesse pour rattraper des avions signalés trop tard, mais la contenance de leurs caissons à munitions, vides très longtemps avant les réservoirs. Disposer d'un avion comme le F35 furtif,  c'est un avantage éventuellement pour décoller/atterrir sans démasquer sa position aux opposants, mais après, ils font quoi après avoir tiré leurs deux missiles sans pouvoir éviter le combat avant que l'affaire devienne dangereuse pour eux puisqu'ils sont en interdiction ? ils font demi-tour, démasquant leur signature Infrarouge et laissant passer leur adversaires en se protégeant avec quels chasseurs style Rafale, F15 ou Typhoon qu'ils n'ont pas, ce qui est un non sens Total ? Même sans perdre leurs avions, ils ne pourraient pas exercer une réelle menace parce qu'ils ne peuvent pas durer au combat, faute de munitions suffisantes, et s'ils les accrochent sous les ailes, ils deviennent même à quatre moins performant qu'un Rafale seul en super croisière en suivi de terrain. Les finlandais se sont donné beaucoup de marge, effectivement, il serait dommage qu'ils la réduise avec un avion très insuffisant en armements dans leur cas. Les images Radar furtives qui ont été diffusée par l'armée de l'air lors de l'exercice avec des F35 sont intéressantes. Grosso-modo, opposition suite à détection = demi-tour et protection par des avions d'ancienne génération.

  18. il y a 19 minutes, Ciders a dit :

    Et en admettant que ces données soient fausses ? Que risque le fabricant ?

    Rien, la Suisse n'est pas un état Américain. Quant aux avions, c'est probablement les avions turques en fabrication dont d'autres acquéreurs ne voulaient pas et qui ont été bradés. 

  19. Le 23/06/2021 à 20:08, KnewEdge a dit :

    Ah je ne savais pas qu'il avait enlevé le gros du réacteur; je crois me souvenir avoir lu sur le reddit "Run Silent Run Deep", où des anciens sous-mariniers de l'US Navy interviennent souvent, que l'arrière était fermé pour le secret, mais aussi parce qu'il y avait toujours des points chauds; surtout que la technique des années 50 n'était pas 100% parfaite. On a l'image de l'US Navy propre à 100% avec maitrise impeccable mais ça n'existe évidemment pas même s'ils sont au top. Pareil sur un autre site dont je ne me souviens plus le nom (le genre truc internet des années 2000 avec juste de l'hypertexte), un ancien des rechargements de réacteurs dans les années 50-60 disait qu'il y avait des incidents avec rejets, et que le fond de la rivière Thames devait avoir du sédiment radioactif.

    En France, seule la technique utilisée sur le Redoutable permet l'ouverture au public ( toutes les parties ayant présenté un contact avec la chaufferie ont été démontées ). La législation européenne a été renforcée dans les années 90 pour l'accès du public rendant l'accès quasi impossible à des zones potentiellement encore très faiblement actives. D'autre part, le risque incendie/asphyxie bien que minimisé est toujours présent. Le désamiantage explique que la machine ne soit plus complète. Il me semble que les circuits d'asséchement de la zone arrière ont également été démontés, et les installations sensibles bien sur. Bien que pas nucléaire, l'EE Maillé-Brézé qui conserve ses armes et systèmes a vu sa propulsion rendue impossible a remettre en route ( par découpe des arbres d'hélice de mémoire ). Il a donc appareillé avec remorqueur pour participer à un film récent. Quant aux Américains, ils n'ont pas hésité a utiliser des aérosol radioactifs dans une de leurs grandes villes pour réaliser une étude sans informer la population et à ce titre il m'est impossible de vraiment faire confiance à leur expertise pour la visite d'un vieux bâtiment historique qui a connu des fortunes diverses et dont l'histoire me passionnait dans ma jeunesse.

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  20. il y a une heure, Bechar06 a dit :

    Pour l'entraînement des "indépendants"  Suisses et Finlandais :  

    Ré ouvrir feu DIJON BA-102   https://fr.wikipedia.org/wiki/Base_aérienne_102_Dijon-Longvic  fermée qu'il y a 5 ans ( 2016 )

    Saint Dizier me parait bien encombrée et circonscrite par l'agglomération 

    Mirecourt a une piste magnifique qui reçoit quelques gros porteurs a l'entrainement. Ce n'est plus un terrain militaire, mais pour en faire une base d'entrainement , il y a du potentiel. Ochey est à quelques minutes de vol avec ses moyens de contrôle et soutient. La circulation civile est très faible, les espaces d'entrainement militaires existants et pas saturés.

    Luxeuil et st-Dizier sont à un quart d'heure de vol. Il y a de très nombreuses autres pistes civiles ou reprise par l'armée de terre en activité ou facilement ré-activables comme Colmar-Meyenheim. certaines sont au standard Otan. Ce n'est pas les places de parking qui manquent dans l'Est de la France, a proximité de la Suisse. C'est même les Suisses qui assurent conjointement le contrôle aérien de l'espace frontalier à certains endroits contrôlés par les civils.

  21. il y a 33 minutes, Kelkin a dit :

    Les chasseurs sont à Rovaniemi et Kuopio. Il y a aussi les bases de Jyväskylä–Tikkakoski et Tampere–Pirkkala, mais elles n'accueillent plus d'escadrons de chasse ; elles sont respectivement pour l'entraînement et le transport.

    Avec google earth, il est relativement facile d'identifier de très nombreuses autres pistes de desserrement campagnarde.

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  22. il y a 7 minutes, ARMEN56 a dit :

    Si t’as des chose à dire sur la « malfaçon » de nos soums

    Entre deux sillons ;

    https://fr.linkedin.com/in/pierre-quinchon-56447884

     

    Rien a dire sur la qualité de vos soums Armen, c'est des machines formidables et très fiables quant ont vois comment on les use, par rapport au sous-marins américains, anglais, allemand, italien ou encore hollandais que j'ai visité. Ils répondent pour les Rubis à des normes sécurité des années 70 et n'on jamais été prévu pour durer plus de 30 ans. Le savoir sur cette classe de bâtiments est parti avec les gens qui sont partis en retraite et les moyens pour les remplacer insuffisants, la société ayant évolué.

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