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  1. Le 18/06/2020 à 09:03, ARMEN56 a dit :

    Moi aussi  j’ai compris qu’ il s’agissait  d’un  incendie industriel de haute intensité dans un contexte d’IPER coque vidée de l’essentiel ; je  cite l’Amiral ; grave incendie - hors normes -10 heures de lutte-plus de batteries-plus de réacteur combustible nucléaire.. , et dont on ne connait pas l’origine ; exogène ou liée à l’intrinsèque soum de ce qui restait ou malveillance …. 

    A ce propos ;  “The U.S. Navy had a similar experience dealing with a fire aboard the Los Angeles class submarine USS Miami in 2012. That fire, which was also during an overhaul, lasted 12 hours and caused so much damage that the boat had to be written off. That fire was started deliberately by a dockyard worker hoping that the alarm would get him off work early”

    https://www.navalnews.com/naval-news/2020/06/video-fire-breaks-out-aboard-french-navy-rubis-class-submarine-perle/

    Ensuite selon mes infos  cf ci dessous, le dispositif soum en sécu-plongée  ( prévention détection extinction )  prend en compte des incendies ( élec , hydrocarbure , solides…. ) de très courte durée sur des départs de feu ( détection instantanée , présence humaine ) ; détection/arrêt de la ventilation en moins de 3 mn , extinction rapide . Sur nos soums modernes on doit avoir moins d’une centaine de détecteurs ( fumées, flammes, multi-fonction) , et suivant les locaux ;  extinction gaz inhibiteur CO2 - azote , brouillard d’eau , robinet incendie armé RIA alimentés à partir des régleurs  , extincteurs…..)

    200618084341237997.png

     

    Merci de tes précisons Armen56, j'ai juste souvenir des 2 litres d'alcool que j'avais le droit d’embarquer en bouteille métallique de un litre, mais que je devais commander en bidon de deux litres car un intellectuel avec quatre galons à l'escadrille m'en ramenait automatiquement la commande à un bidon par souci d'économie. L'infirmier en embarquait aussi une dizaine de litres environs. C'est tout. Pour le risque incendie bien sur, mais surtout pour la concentration dans l'air en cas de fuite.

    Je note que tes documents ne comprennes pas les fûts d'essences des commandos (jusqu'à 150 litres sur un bateau). En fait, ils sont probablement toujours absents de l'étude de sûreté. L'amiral Rogel, l'amiral Prazuck ou l'amiral Mouton (si c'est encore lui le responsable de l'autorité de sûreté nucléaire nucléaire ) ne peuvent l'ignorer. L'un d'entre eux de mémoire était même très tiède pour transformer son sous-marin en tanker aprés avoir embarqué un volume d'eau significatif par le panneau tranche C en pleine mer avec des creux de 4 mêtres et de nuit. Le bosco doit encore en rire puisque le panneau à peine ouvert il est passé par dessus bord sans avoir eu le temps de s'attacher. Les commandos l'ont récupéré grâce à leur équipement. 

    Moyen d'extinction ou de lutte contre une fuite ? aucun

    Pourquoi ?

    Un marin, vrai mytho parisien qui souhaitait briller devant les politiques et prouver que nous pouvons faire encore mieux que le raimbow warrior. Un collègue qui avait branché sa console à musique sur la prise 220 volts du PCP s'est retrouvé lui accusé d'atteinte à la sûreté nucléaire et condamné par les tribunaux et viré, juste parce-qu'il avait déposé plainte contre le chef qui l'avait frappé en lui demandant de la débrancher.

    Stockage ? à quelques mètres de l'aspiration de l'installation de décarbonatation qui chauffe à 300° en tranche C. Parfois avec les torpilles et missiles. 

    Personne depuis n'a osé le rétro pédalage.

    • Confus 2
  2. il y a 35 minutes, true_cricket a dit :

    Ce qui est bien, c'est que le message livre lui même la réponse. C'est en gras.

    Il ne se donc passera rien, puisqu’un tel incendie ne peut pas être initié en mer. Fin du raisonnement.

    C'est sur, c'est impossible. Deux sceaux de peinture de vingt litres en plein milieu de la cafétéria comme sur les photos c'est très voyant, d'autres dans le compartiment batterie et laissés ouvert, en atteignent le point éclair sur l'éclairage batterie auraient tirés un belle flamme sur l'entrée d'air batterie en tranche torpille , en centrale ventilation et dans tout les postes. Mais dommage, pas de photos et puis c'est peut-être des sceaux pour arroser le feu, qui sait, mais sa déformation m'aurait fait penser qu'il était fermé et s'est déformé du fait de sa pression interne !

    Ceux que j'ai connu qui en embarquait pour les inspections de tranche ou les laissaient à bord les cachaient soigneusement de mon temps. L'hydrogènomêtre batterie s'emballait aussitôt qu'ils ouvraient le pot. Difficile avec mon grade d'avouer au chef ou au commandant en second que l'appareil marchait parfaitement et le brûleur catalytique aussi, mais qu'il y avait inspection de tranche chez le major untel. Quelques années plus tard, c'est le major ou PM untel qui aurait du expliquer qu'il avait glissé sur une clé de purge. Il existait un manuel pour la peinture sur les SNA, mais étrangement introuvable dans la doc et sur tous les SNA. Je me suis chargé de remettre officiellement une copie de celui du chef d'escadrille à mon chef, et il n'a plus été question de peinture dans ma tranche.

    Au bassin, la règle c'est le peintre (les bouteilles des soudeurs c'est pareil) qui ne quitte pas son pot de peinture même fermé et uniquement avec ventilation d'assainissement locale et surtout en horaire hors cloche pour ne pas intoxiquer les autres personnels. C'est sans doute parce qu’il n'y a plus d'arceaux métalliques dans ces manches d'assainissement qu'ils ne jonche pas le sol à côté des sceaux, je ne voit pas non plus les débris métalliques de la manche à air comprimé qui alimente le ventilateur et encore moins ce dernier. Avec les taches au plafond, je mettrai bien une petite pièce sur du blanc de primaire batterie et du gris batterie, mais bon la photo n'est pas très claire le vert cale conviendrait aussi.

    Remarque je n'ai peut-être pas compris ta chute concernant le "fin de raisonnement". je dois avouer que j'ai coupé les ponts depuis longtemps et que le montant de la facture et les conséquence pour le contribuable français ne m'incline pas à l'esprit de corps sur ce coup la. 

    Comme tu es un vétéran du site, conseille au webmaster de supprimer les photos, il y en a une qui peut attirer de gros emmerdes. Je ne sais pas comment le faire.

     

  3. Il y a 18 heures, ARMEN56 a dit :

     

    plus précisément

    « On attend les données d’expertise sur les matériaux. La ministre souhaite avoir une idée des options à soumettre au président de la République avant la fin du mois de juillet », indique son cabinet, lundi 15 juin. »

    https://www.la-croix.com/France/Incendie-sous-marin-Perle-limpact-sera-majeur-operations-marine-2020-06-16-1201100033

    Avant la fin du mois de juillet !

    C'est donc l'Amiral Rogel qui lui conseillera la décision la plus difficile de toute sa brillante carrière juste avant son départ et elle sera d'une façon ou d'une autre, lourde de conséquences immédiates et futures pour notre outils de défense le plus utile, discret et puissant au combat si besoin.

    Pourquoi ?

    L'incendie de la Perle en IPER, peut aller jusqu'à l'arrêt définitif de tous les SNA et de sérieux retard sur les Suffren pour être certain qu'il n'ont pas le même talon d'Achille, mais manifestement cela échappe aux journalistes, responsables politiques et autres philosophes conseillers coûteux, sauf la ministre peut-être, surement déjà briffée et qui semblait très déstabilisée à Toulon.

    En effet, si ce type d'incendie s'avère possible en mer ( moyens de lutte incendie très insuffisant en mer comparé aux moyens disponibles à quai ) La sûreté et la sécurité des bâtiments  est engagée, ce qui engage la sûreté nucléaire, et donc le retour à quai et l'arrêt immédiat des chaufferie, suivie du déchargement des cœurs. Pas sur que les moyens techniques soit suffisant pour la piscine de stockage avec les modifications Suffren. Les moyens ont déjà été amélioré suite à l'accident mortel survenu sur la machine de l'Emeraude, mais ils restent très insuffisants, même si une stricte discipline d'entrainement à bord et en école à feux est respectée. L'image de la France pour l'export et les contrats en court risque d'être catastrophique pour la filière sous-marin.

    L'amiral Rogel se souvient certainement d'un exercice sécurité sur le Casabianca qu'il commandait ou des quartiers-maître atomiciens facétieux et trouvant les entrainement sécurité particulièrement nul et chiant, ont décidé de prendre le commandant en second à son propre jeu et de le tester ! ( pas certain qu'il l'ait  su pour le test à l'époque... ), au bout d'une heure de lutte fictive contre le sinistre, il ne restait plus d'autre choix que de faire abandonner le bateaux ( en condamnant le personnel de la zone arrière dont le dernier ordre à été d'empoisonner le réacteur ). L'évacuation en revêtant les combinaisons de sauvetages prévus pour une autre utilisation, s'est avérée quasi impossible pour plus d'une vingtaine de personne par le panneau passerelle et pas certain que le radio ai pu communiquer dans un incendie réel puisque le PC radio était à la source de l'incendie fictif avec un court-circuit destructif théoriquement impossible sur le groupe 400 hertz force.

    A l'époque, ce n'était qu'un exercice à quai, et suivant la qualité des officiers entraîneurs, l'entrainement était plus ou moins réaliste, mais n'allaient pas plus loin que l'extinction incendie à tous les coup. Je fessai parti des gens à bord, qui avait été directement mis face à un sinistre brutal et pas prévu par les manuels et l'entrainement, cela sans avertissement. Le commandant en second et le patron torpilleur avaient été confrontés à une explosion batterie mortelle. Nous étions donc particulièrement motivés et conscient de notre situation fragile. Le principal problème de cet exercice, c'est qu'il n'était pas réaliste sur le plan température, certains peut entraînés au rôle de pompiers lourds étaient à la limite du coup de chaleur rien qu'avec les tenues et le port du matériel ou des victimes choisies bien grasses. Cet exercice n'a pas à ma connaissance servi de Retex et il était très dérangeant. Le commandant en second que nous avions  poussé à la limite de ses connaissances a relevé le défi et est devenu excellent en terme de sécurité et connaissance du bâtiment. Devenu commandant du Rubis, il a été président de la commission d’enquête technique sur l'accident de l’émeraude. tout les SNA ont été rappelé à quai le temps de l’enquête. Il s'est écoulé plusieurs semaines avant que les instance de sûreté nucléaire nous autorise à reprendre la mer. certains avec dérogation d'autre après remplacement indispensable et immédiat de tuyauterie d'eau de mer et dans l'attente de modification plus lourde obligatoires... Nous souhaitions un collecteur incendie, mais... Cet exercice incendie sans victimes  met en évidence que nous étions peut être très en dessous de la réalité. C'est la commission de sûreté nucléaire qui en décidera et je pense que la situation RH va devenir périlleuse quelle que soit sa décision.

    La question flotte mixte classique et nucléaire va se reposer pour l'appui des SNLE au départ et à l'arrivée, malgré la faible valeur offensive d'un classique, en interdiction de zone sans menace aérienne, c'est toujours aussi utile que les canots  manquants du Titanic. C'est à vérifier, mais il me semble qu'il nous restait deux 800 tonnes à l'époque de l’émeraude qui ont assuré le travail.

    • Confus 8
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  4. Il y a 3 heures, ARMEN56 a dit :

    Pour être précis les schémas fluides quels qu’ils soient BS ou SM étaient à l’époque de DCAN,  de conception STCAN et des ingénieurs spécialistes ( militaires , IA ou IETA ) et techniciens en la matière et  ce à partir d’instruction général IG ou technique IT . Les schéma d’air HP 250 bars , chasse rapide , et tout le reste avec les fameux compresseurs GIRODIN, pour les SOUM étaient peaufinés  à DCAN Cherbourg.

    Un schéma est bon pour exécution quand il a été validé dans le circuit client opérationnel ( DGA MN) avec toutes les bonnes remarques prises en compte ou pas .

    Après les années 2000 et le grand schisme de la séparation étatique et industriel le formalisme de conception acceptation est resté le même dans le principe ; conception DCN ING et acceptation DGA/MN .

    Mais là je m'écarte du sujet :smile:

    Merci de tes précisions Armen, tout cela était tellement nébuleux pour moi dans cette organisation à tiroir, que je ne m'y suis jamais vraiment intéressé, cela changeait sans arrêt. C'est plus clair. Je comprend mieux pourquoi il fallait emmener parfois plus de 160 personnes qui semblaient parfois ne servir à rien sur SNLE lors des essais. Sur SNA, à 85 il fallait déjà le chausse-pied, on multipliaient les voyages et on ventilait au schnorkel pour évacuer le CO². Heureusement qu'il n'y a jamais eu d'incidents graves avec tout ce monde. Peux de gens savaient vraiment utiliser les sas d'évacuation à l'époque.J'espère que la situation à changé.

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  5. Il y a 15 heures, collectionneur a dit :

    Il va y avoir des têtes qui vont tombé et des vérifications sur les 2 autres sous-marins argentin. Magouilles au niveau de l'achat des batteries qui n'étaient plus sous garantie des la sortie du chantier :

    https://www.corlobe.tk/article44238.html

    Lors de la construction du charles de gaulle, nous avons connu la même mésaventure avec des diesels-générateurs et des blocs batterie de secours. La DCAN a fait pression sur la société alsacienne qui avait livré ses blocs batteries pour qu'elle prenne à sa charge le démontage et le remontage sur le bateau avec des pénalités. Ou était le problème ? les blocs devaient être livrés entier et intégrés avant la fermeture de la coque. Un incendie malencontreux, pour cause d'absence totale de surveillance à perturbé le chantier du P.A, et la coque a été fermée en oubliant le montage des blocs batteries.

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  6. Il y a 6 heures, g4lly a dit :

    Pourtant quand on voit ce genre de cabriole on a l'impression que l'assiette d'un sous marin peut etre sacrément a cabrer sans que ca n'empeche de vider les ballast non?

     

    Pour illustrer le probleme de vidange des ballast selon l'assiette un exemple ...

    Ici a "plat"

    sub_norm.jpg

    Ici en piqué ... le reservoir avant dans cette configuration est invidangeable ...

    sub_pitch.jpg

    USS_Pickerel_(SS-524)_surfacing_near_Oah

    Sur les photos ou le film, tu peux voir que les purges des ballasts sont volontairement ouvertes pour remplir immédiatement d'eau les ballasts afin de garder la stabilité du sous-marin au moment ou il s'alourdit brusquement en sortant de l'eau. il va redescendre, mais une fois le bâtiment revenu dans une assiette plus conforme avec la flottaison, les purges sont fermés et une chasse normale pour faire surface est effectuée. Pour ses essais, les plombs n'ont pas été largué, le bâtiment ne risque pas de se coucher. Une remonté très rapide peut endommager les ballasts et les faire fuir. Lors d'essai de chasse rapide en sorti d'IPER et pour entraîner le personnel, nous sommes rentré avec une gîte importante, les joints d'une purge de ballasts de réglage avait lâché d'un bord, la pression différentielle à l'intérieur des ballasts étant passé au dessus de la pression extérieure de façon trop élevée pendant un court instant, malgré le respect des consignes d'utilisation, en particulier l'immersion. Je ne me rappelle plus la pression différentielle max que peuvent supporter les ballasts par rapport à la pression extérieure c'est très faible. bien sur c'est très compliqué à calculer à la conception, les orifices de bas de ballast ne doivent pas permettre une montée en pression destructrice des ballasts, mais ne doivent pas être surdimensionnés pour éviter de perdre de l'air en surface par mauvais temps et de faire du bruit en plongée. A l'utilisation, il suffit de respecter les consignes d'utilisation pour éviter les problèmes.

    La chasse rapide à un circuit très court avec un débit énorme qui s'affranchit des pertes en charge de la chasse normale, pour vider immédiatement les ballast à grande immersion et donc forte pression d'immersion, la chasse normale est très longue avant de commencer à faire bouger le bâtiment à grande immersion. Dépassé une certaine immersion, meme la chasse rapide va devenir insuffisante et elle peut être remplacé par une charge explosive qui va produire un maximum de gaz sous-très forte pression. C'est bruyant mais c'est un moyen de secours qui théoriquement ne servira jamais et qui n'oblige pas à revenir et rester en surface ensuite, comme le largage des plombs.

    Effectuer ce genre de manœuvre ne sert à rien sauf perdre de l'air si on garde le contrôle des barres et de la propulsion, mais les photos sont belles et impressionnantes. On les laisse avoir la plus grosse, aucun intérêt tactique ou opérationnel.

    Ce genre de manœuvres, entraînerait de gros problèmes de structure, de batterie et de stabilité sur nos sous-marins nucléaires. Pas vérifié en réel et c'est heureux. Je ne sais pas si nos sous-marins classiques beaucoup plus léger pouvait le faire sans dégats.

    Les schémas ne correspondent pas à nos installations, mais c'est une explication possible pour d'autres pays.

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  7. Il y a 3 heures, bramos a dit :

    Bonjour 

    Je voudrais savoir ! 

    Si il y a eu un problème au snorkel  ...

    Donc une entrée d'eau conséquente pour atteindre les batteries ! Donc la defection du clapet  ...il es rester ouvert sans jamais se refermer ? 

     

    Chez nous, il y a le clapet de tète en haut du tube d'air et un deuxième clapet, l'obturateur air frais à l'intérieur de la coque épaisse sur une capacité résistante. Cette capacité est reliée à la pompe d’assèchement par l'intermédiaire d'une boite égyptienne. Le fonctionnement en ouverture et fermeture est automatique et nécessite de l'air et de l'électricité, il est donc conçu pour empêcher le type d'accident retenu possible sur la minerve et l’Eurydice. Pourtant j'ai vu les deux rester bloqués ouvert et notre commandant envoyer le Maître de central mécanicien sur le massif pour ouvrir ou fermer le clapet de tête à la barre à mine pour ventiler le bord (dans notre cas, nous avions un problème certain pour équilibrer la pression intérieur/extérieur pour pouvoir ouvrir le panneau passerelle.. Le clapet de tête est réchauffé pour ne pas givrer par temps froid. Il avait été utilisé à quai pour réchauffer l'air et la graisse ne fessait plus son travail sur les deux clapets automatiques. Si cela se bloque à l'immersion périscopique en même temps, c'est pas de chance, mais nous sommes entraîné à réagir. Nous avons continué la mission avec l'obturateur air frais ouvert. Alors que la règle en plongé est deux sectionnement résistants redondants.

    J'ignore si le circuit est le même sur ce sous-marin, mais même sans blocage, je me souviens d'un soucis de détection présence d'eau dans la batterie après un essai de marche au schnorkel qui a été mis sur le compte d'une soudure douteuse sur le haut de la caisse d'eau batterie et qui était probablement du au sectionnement d’assèchement batterie resté ouvert sur la boite égyptienne en même temps que l’assèchement sur la capacité résistante, car nous n’avons jamais trouvé la fuite sur la fissure mais des traces de sel dans la cale de la batterie que nous avions prise dans un premier temps pour des traces d'acide. Des détecteurs de présence d'eau dans la batterie nous ont alerté d'une anomalie et le fait de vérifier les circuits nous à permit d'éliminer la cause sans nous en rendre compte.

    Avec le recul, à l'immersion périscopique, si nous avions classé cet incident défaut de capteur, le second capteur nous aurait alerté, mais nul doute que nous risquions alors le défaut batterie voir le court circuit car ce capteur était celui de la voie d'eau qui entraînait une remonté d'urgence pour faire surface. avec une pointe de trente degré.

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  8. Je ne connais pas les détails de l'accident de l'USS Chopper je ne sais donc pas si c'est vraiment comparable..

    Chez nous, ils s'agit du Saphir avant la modification Améthyste. A ma connaissance un seul membre de l'équipage à demandé à débarquer avec la batterie. Le réacteur a été contrôlé pour vérifier qu'il n'était pas endommagé car il avait dépassé les spécifications de fonctionnement prévues sans broncher, depuis nous avons la certitude que c'est petit, mais très costaud et ce n'est pas une licence américaine améliorée.

    Il y a eu de nombreux incidents de pointe négatives suite à des avaries sur classique la dernière sur le Dauphin qui se sont bien terminée. Après les accidents de la minerve et de l’Eurydice, l'entrainement sur les réactions à ces avaries à été poussé au maximum des connaissances et des simulateurs toujours plus performant.

    J'ai connaissance d'une perte de contrôle sur un SNLE lors d'un transit à très grande vitesse avec une prise de pointe positive très importante qui a été récupéré juste avant de faire surface. C'était lié à une erreur des barreurs qui a entraîné l'angle de barre de direction maximum sans pouvoir contrer avec les barres de plongée limitée en débattement à cette vitesse. Le chef barreur a été viré, le matelot torpilleur qui était à la barre de direction a été remercié à la fin de sont contrat initial de trois ans. Pas de dégâts matériel. L'incident a été très rapide.

    Le SNA Rubis lors de sa collision avec le pétrolier Lyria a pris une pointe importante vers le fond après le choc. La gestion immédiate de l'accident et l'immersion trop faible atteinte n'ont pas entraînés le largage des plomps de sécurité et différé la chasse HP et le retour en surface de quelques minutes. C'est heureux car étant donné la longueur du pétrolier, il aurait été roulé sous la quille du pétrolier et probablement coulé. Un sous-marin russe a fait cette désagréable expérience sous un porte-avion américain.

    Bon, suis hors sujet par rapport au sous-marin argentin.

    D’ailleurs en pensant au Lyria et à la marée noire qui a suivi... C'est étonnant que les avions sur zone dans l'atlantique sud n'ai pas détecté de nappes de gaz-oil, mème si passé une certaine immersion je crois me souvenir qu'il ne remonte pas à la surface.

  9. Très intéressant ton plan, il me rappelle une douche de l'armoire tète de batterie avec quelques dizaines de litres d'eau (sans conséquence) suite à un problème de mise en oeuvre de l'antenne filaire dans le sas passerelle avec le panneau étanche pont1/pont2 ouvert pour les relèves et le panneau inférieur du sas ouvert également. Heureusement, le panneau batterie, lui était étanche et aucun électricien n'a ouvert pour sortir. Me souviens plus pourquoi l'escalier et la coursive officier étaient consignée sur cet équipage. Pas de retex à ma connaissance ni d'analyse de l'incident. Comme l'officier en second au cours de cette marée avait autorisé une piscine contenant 500 litres d'eau douce à la cafétaria pour les festivités du passage de la ligne ( juste au dessus de la batterie, confectionné avec du vinyl pour la décontamination et des tabourets ) et que cela n'inquiétait que quelques EMPRO et électriciens rabat joie dont j'étais, nous avons fait avec.

    J'entend encore cet officier me dire " vous êtes un trouillard, on voit que vous n'avez pas fait les classiques ". Moi, je voyais surtout qu'il ne comprenait pas tout. Il a changé de canot, je suis en vie, lui et malheureusement neuf autres personnes...

    Cet accident argentin me ramène des souvenirs désagréables.

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  10. Il y a 21 heures, Henri K. a dit :

    Je ne connais pas trop grande chose sur tous qui flottent (ou plongent) mais s'il y a explosion, simple coque ou double coque ça ne change pas foncièrement les choses, si ?

    Henri K.

    Les russes ont généralement une double coque. comme les anciens submersibles. En plongée, c'est rempli d'eau et de gaz-oil à la pression d'immersion. Parfois des puits à mines ou des tubes résistants à missile. Des ballasts plus volumineux à gonfler demande des installations d'air comprimée plus lourdes et pour finir des installations de propulsion plus lourdes. (c'est un peu plus compliqué bien sur, mais les russes doivent faire des choix techniques palliant leurs "retards" technologiques et leur situation géographique, le titane pas cher ne fait pas tout). Implosion ou explosion la coque épaisse d'un bâtiment à double coque ne résistera pas mieux à l'accident.

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  11. Il y a 12 heures, Ben a dit :

    J'avoue que je ne comprend pas comment l'assiette du bateau peut influer sur la poussée d'archimede...la meme poussée doit s'appliquer quelque soit la position du bateau, si il est entierement immergé, non? si il remonte à l'horizontale, il devrai donc remonter quelque soit sa position, sur le toit, ou l'helice en l'air...qu'est ce que je rate?

    Les ballasts que tu viens de remplir d'air à la pression d'immersion se vident et tes bouteilles d'air comprimé sont presque vides, ne te permettant pas de chasser une seconde fois avec efficacité. Les soutes à gazole en communication avec le mer se vident et se remplissent d'eau. Malgré le largage des plombs, le bateau retrouve une flottabilité négative; l'équipage n'est plus en état de réagir, ils sont au mieux grièvement blessé.

  12. il y a 7 minutes, ARMEN56 a dit :

    le DGA + le CEMM  + Naval Group ......

    Bonjour ARMEN56

    Un bruit de coursive m'a indiqué qu'un DGA avait piqué une grosse colère récemment...

    Le CEEM, ce n'est pas ROGEL quand même ? je seras déçu. C'est un officier qui m'a fait apprécier la chasse et qui savait prendre les avis de ses subordonnés.

  13. Je viens de lire avec retard le descriptif de base de la propulsion des Suffren. Je suis effaré. L'un de vous sait-il qui a validé cette solution dans les bureaux parisiens, ALFOST ?. Placer une turbine à coté de deux MEP ( peux importe leur type ) probablement pour éviter des problèmes techniques d'usure relativement rapide à grandes vitesse sur SNA et pallier d'autres problèmes liés à des non qualités qui ont entraînés des problèmes gênants et parfois coûteux sur SNA, mais qui restent marginaux c'est trop fort. Dépenser des millions pour le bruit et coupler les MEP au réducteur qui a été une source d'ennui sur SNA,  c'est trop fort aussi.

    Je n'ai jamais connu nos porte_avions classiques avec la disponibilité complète de leurs groupes convertisseurs 400 Hz, aussitôt réparé, ils retombaient en défaut d'isolement du fait de la température ambiante dans les machines ou chaufferie. Le gars qui a validé cette solution n'a manifestement jamais mis les pieds à la propulsion d'un SNA en mer rouge pour changer un moteur électrique de pompe, cela lui aurait passé l'envie de mettre des turbines dans le même compartiment qu'un moteur électrique de forte puissance réfrigéré. 

    Il y avait au moment de la définition de ces bâtiment des officiers-mariniers atomiciens, maître système électriciens et mécaniciens qui avaient une très bonne expérience des SNLE et SNA très compétant et qui connaissaient souvent toute l'histoire technique des SNA et leurs problèmes et insuffisances. Pas un seul n'a été affecté au bureau qui s'occupait de la définition des Suffren. Les places étaient systématiquement attribué à des personnels des SNLE qui ne connaissaient rien au SNA. Le seul à cette époque qui a été affecté à Paris est un major qui avait fait une énorme connerie technique, heureusement sans conséquences autres que matérielles.

    Trois ans de retard et les essais à la mer pas encore débutés. Bon courage aux électriciens qui seront affectés sur ce bateau. Ce n'est malheureusement pas ceux qui auront suivi le montage et les essais à quai sans crier assez fort que c'était du n'importe quoi !

    Pour FoxxZz.

     

    Je ne peux pas t'en dire plus. 

    L'avantage principal de Toulon c'est bien sur la proximité des zones de déployements et donc les temps sur zones plus importants du fait des transits plus courts. avec cinq SNA utilisables, la chose à une certaine importance.

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    • Confus 1
  14. Le choix de Brest ou Toulon ne peut dépendre de l'outil industriel et économique. Avec le poste qu'elle occupe à la commission de la défense, elle ne peut l'ignorer ou alors qu'elle démissionne immédiatement du fait de son incompétence. Elle prend les Bretons pour des idiots. c'est facile, les militaires ne vont pas la contredire. Peux le savent d’ailleur.

    Le problème de l'affectation des SNA à Brest ou Toulon est un problème de sécurité civile et de sûreté nucléaire. Le nombre de chaufferies critiques au même moment dans un ou l'autre port est limité. (je ne rentre pas dans les détails). Brest dispose de quelques places, mais c'est tout.

    Le problème récurent  de Toulon, c'est principalement la profondeur de la rade et la proximité de fortes concentrations de populations proche des bassins compliquant la sûreté et la sécurité-défense du site. Le stade Mayol ... cela prouve qu'elle a retenu quelque chose des informations qu'ont lui donne, mais la polémique qu'elle essai de relancer me fait penser quelle n'est pas capable de hiérarchiser les risques ou pire ne comprend rien. En tant que député, c'est à elle que revient la mission d’insiter ses collègues d'allouer les crédits à l'arsenal, mais surtout au préfet, forces de l'ordre locales et à la sécurité civile. L'image qu'elle me donne est donc carrément "craignos" pour moi.

    Les problèmes de Brest sont plus classiques et connus depuis des siècles, c'est les matières qui transitent vers le  port civil et le goulet facile à bloquer mais qui constitue aussi sa protection.

    Si JYLD a enterré sa promesse, c'est que lui a compris qu'il était allé un peux vite en besogne et que les deux ports ont des inconvénients qui ont été bien pesés et qu'il fallait reconduire la même organisation. Pour moi, le silence et non choix était le seul moyen pour refiler le bébé à son successeur sans dégâts  pour lui. Les questions de sûreté nucléaires sont des contraintes sur lesquelles les politiques n'ont pas autorité, même pour les militaires et c'est heureux. Il peuvent choisir de créer une installation, mais pas de décider pour des raisons électorales de dicter les règles de sécurité qui vont être appliquées pour leur fonctionnement et dépendent de textes internationaux. C'est le problème de Bure et son centre de stockage. La décision politique de le créer a été prise, mais ils n'ont plus la main pour la réalisation et la mise en service. Les gouvernements qui se succèdent ralentissent donc par tout les moyens le projet des scientifiques et juristes qui sont maintenant aux manettes pour préserver leur image médiatique et électorale. Nous la dedans ? et bien on paye des CRS et gendarmes mobiles qui seraient utiles pour protéger nos ports côté civil. Et c'est la même chose pour les centrales civiles, ces gents sont tellement inconséquent qu'ils se figurent avoir la science infuse pour décider qu'ils peuvent fermer une centrale sur un claquement de doigt, une fois au pouvoir...pas facile d'être crédible.

    Pour les équipages, il y a plus de volontaires pour Brest, mais pour les SNLE-NG, c'est mieux payé et moins contraignant.

     

     

    Un peu hors sujet, mais j'espère vous avoir éclairé

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