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Xavier

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Tout ce qui a été posté par Xavier

  1. Comme vous le dîtes juste après, l'infanterie légère (en tout cas c'est ainsi qu'on peut la concevoir aujourd'hui) c'est celle de combattants à pieds, sans blindés ou alors des blindés uniquement pour le transport si on a les moyens, plutôt que des camions. L'infanterie légère, c'est ce qu'on pouvait appeler "la masse", celle ou l'essentiel des conscrits se seraient retrouvés en cas d'appel, se retrouvant derrière un GBC et non dans un VAB ou un 10P. Bien évidemment dans d'autres armées on garde encore ce "concept", par ce qu'ils ont encore une masse humaine (peut-être via la conscription) ou par ce que tout simplement ils n'ont pas les moyens de mettre tout le monde dans un blindé ou un VCI. L'Homme reste et restera toujours le coeur du combat et le soldat de base (un homme et son fusil) restera toujours la chose la plus "facile" à mobiliser et à monter (même si la formation et l'expérience peut varier). Le "problème" qu'on peut avoir en France (et dans d'autres pays), c'est que nous avons des armées professionnelles qui excluent involontairement la "masse humaine", donc l'infanterie légère, qui est utile pour venir jouer un rôle "d'occupation du terrain" et de submersion tant physique que psychologique sur l'ennemi comme sur la population. Avec un tel modèle il est difficile d'imaginer envahir seul un pays pour l'occuper avec ses seules forces, on est dans des phases qui sont plutôt d'interventions et d'assistances. On a l'obligation d'avoir des alliés que ce soit pour intervenir, mais aussi localement. Il faut s'enlever de la tête que nous devons pouvoir mener seul un conflit en comptant que sur nous, non c'est faux, même si on peut vouloir être capable de mener une intervention seul, il est impératif, crucial et OBLIGATOIRE d'avoir des alliés locaux. Ce sont ces alliés locaux qui serviront à tenir le terrain, certains les appellent des "supplétifs" mais je trouve ce mot un peu rabaissant, car bien souvent ce sont des hommes qui s'engagent pour leur pays et non pour nous faire plaisir. Notre infanterie légère, c'est là qu'on doit la prendre, équiper et former des milliers, dizaines de milliers, centaines de milliers d'hommes pour tenir, pour occuper le terrain et nous derrière on se retrouve dans une position de force supérieure qui doit se rendre utile et dissuasive, ce qui pousse bien souvent à limiter les équipements des locaux. Là aussi, ce que je dis n'est en rien "nouveau", cela se fait depuis toujours, la guerre n'a jamais été une affaire de seul contre tous, cela a toujours été une affaire d'alliances, de pactes avec des locaux. L'empire français ou britannique, faut pas croire que ce n'était que des français qui tenaient les territoires, bien entendu on se souvient des officiers et autres, mais la réalité c'est que généralement la masse humaine était locale, les français ou britannique encadrants. On avait notre armée coloniale, qui étaient largement implantés sur les ports (comptoirs commerciaux) qui disposait d'une expérience et d'une puissance de feu importante, mais la masse humaine c'était les tirailleurs sénégalais, indochinois et autres. Dans les amériques on faisait la guerre aux anglais essentiellement sur mer, à terre c'était surtout avec le soutien des indigènes. On peut faire le tour du monde, cela a toujours été ainsi, peu importe les époques, la mobilisation de troupes étrangères, avoir des forces alliés, un élémentaire de l'effort de guerre, Napoléon dans sa campagne de Russie, 1/3 de la grande armée n'était pas française. Moins glorieusement, lorsque les allemands ont envahis la France ils pouvaient compter sur une force de police française de 100 000 hommes et un régime de Vichy collaboratif, toujours mieux pour eux que de devoir "contrôler" la France soit même (à l'EST c'était la terre brûlée, donc l'occupation était moins pesante sur le plan militaire, même si là aussi il y avait toujours des locaux, qui pouvaient même alimenter directement l'armée allemande sur le front). L'intérêt personnel (dont celui privilégiant la sécurité de sa famille dans le contexte présent) et l'opportunisme (argent, pouvoir...) font que n'importe quel occupant pourra trouver du soutien, que ce soit une armée invasive ou même un groupe terroriste comme Daesh ou encore un mouvement comme les talibans. Dans des exemples plus récents on peut citer l'Irak et l'Afghanistan, les américains se sont appuyés et ont fournis de gros efforts pour monter des forces locales et sans elles ils ne seraient pas allés bien loin, le besoin humain étant tel qu'ils se sont mis à fond dans le recrutement de sociétés privées. Si je fais ce long rappel, c'est que j'estime qu'il est important de comprendre cela, pour comprendre notre rôle sur une opex, ce n'est pas nous qui devons au Mali faire la police de proximité et les patrouilles dans les villes, on peut venir "rappeler" notre présence, mais c'est tout. Ce n'est pas nous qui devons faire des check point, ni faire la garde version sentinelle ici et là. Ces missions qui requiert une importante masse humaine, DOIVENT être réalisées par des forces locales et c'est ce que nous faisons. Je trouve étrange de voir parfois (ce n'est pas votre cas) certaines personnes évoquer une "honte", parfois une défiance ("on ne peut pas compter sur elles") de voir qu'on soutient des forces locales. Non désolé, on ne peut pas d'un côté dire que ce n'est pas avec 5000 hommes qu'on va "contrôler" un territoire grand comme l'Europe en oubliant le rôle des forces locales dans cette mission et que la folie c'est de vouloir s'engager plus pour que les locaux fassent moins, c'est illogique. Il faut savoir former, payer et équiper les locaux, pour moi c'est l'objectif numéro un après chaque engagement à l'étranger, mais c'est toujours assez complexe d'expliquer aux contribuables qu'il faut donner aux autres quand au même moment on aime pointer nos manques dans nos armées. Notre infanterie légère, dans nos opérations, ce sont les locaux et on doit considérer ces forces comme un outil à insérer au mieux dans notre dispositif dans les tâches secondaires si elles ne sont pas prêtes pour "mener le combat" (tout comme il ne faut pas partir avant qu'elle ne le soit, comme les américains partant d'Irak) Maintenant quand on parle de lourd, médian, léger chez nous, il est évident que ça n'a plus aucun sens, cela n'a rien à voir avec l'infanterie car elle est la même partout, ça n'a rien à voir avec le poids d'un blindé non plus. C'est plutôt au niveau de l'engagement qu'il faut le voir et non au niveau organique de l'infanterie (ou chacun à son rôle spécifique, avec un entraînement lui aussi spécifique). Un engagement lourd c'est une infanterie évoluant autour du VBCI dans un dispositif ou le Leclerc est présent, le léger c'est une infanterie pouvant se contenter de simples véhicules blindés sans capacités de combats et le médian c'est un peu des deux, un bricolage maison, c'est la recherche d'une eau tiède en mélangeant de l'eau chaude avec de l'eau froide, c'est en fonction de la menace et du besoin. L'arrivée du VBMR pousse également à revoir le besoin et l'utilisation du VBCI qu'on en fait aujourd'hui en opex, celle ou il faut des véhicules hautement blindé. Car on envoie pas le VBCI au Mali pour son canon ou pour affronter un ennemi puissant, mais pour se protéger des mines et autres , ou le VAB n'est pas au mieux, mais ou le Griffon le sera. Mais globalement nous ne sommes pas dans des déploiements organiques au niveau brigade pour évaluer la pertinence des brigades légères/médianes/lourdes. On est toujours dans des engagements "limités" et dans lesquels on s'adapte au besoin et le problème de "l'autonomie" de la section d'infanterie s'inscrit dans cette perspective ou l'on cherche à faire mieux avec moins. Non, on ne doit pas "casser" le modèle par ce qu'on pense que la volonté de limiter notre engagement. La réalité, on peut le lire ici, c'est que pour avoir une section autonome, il faut toujours avoir plus de ceci, plus de cela et au final on va conclure qu'il faut faire comme maintenant, amener le soutien nécessaire aux forces engagées. Mais il faut savoir qu'une section seule, ben ça ne vaut pas grand chose. Une trentaine d'hommes, 4-5 véhicules, même si de bonnes volontés on pense pouvoir ainsi "s'étendre" un peu plus, ben ces sections "autonomes" seront de belles cibles, une mine qui fait péter le premier, vous avez déjà tout l'ensemble qui est perturbé et réduit (si ce n'est fixé), après vous êtes dans la merde, c'est uzbeen bis. Non une force militaire c'est une chaine avec divers maillons, vouloir n'avoir qu'un seul maillon ne permettra pas d'avoir la flexibilité d'une chaîne avec plein de maillons. Une section d'infanterie dispose d'une autonomie, au niveau de son maillon, mais derrière il doit y avoir ce qu'il faut, pour l'aider, la ravitailler, la renforcer, car je vous le dis, attaquer un maillon avec quelques hommes, surtout en position défensive (embuscade...), ben ça se tente, attaquer une chaine avec 300 hommes, vous vous cachez.
  2. Cette phrase veut dire ce qu'elle veut dire dans le contexte que je dénonce, celle ou certaines personnes qui défendent l'idée que si en Europe certains voient la Russie comme une menace, ce serait en raison d'une politique (voir de vassalisation) pro-américaine. Que le combat "contre les russes" se construit à Washington et qu'il n'y aurait aucune raison pour qu'en Europe, des états, des individus ne s'opposent aux russes si ce n'est que pour "servir" les américains. Là encore je dénonce pas spécialement des intervenants de ce forum, mais bien des réponses que l'on peut voir dans la propagande officielle russe, reprises très souvent par des internautes. C'est pour dire que notre regard ici, en France, envers la Russie, n'est pas le même que dans les pays qui était d'une manière ou d'une autre, très récemment, sous la coupe de l'URSS. Dans les Pays Baltes on se dit avoir été envahis par les soviétiques puis les nazis, puis à nouveau les soviétiques jusqu'en 1991. La versions russe c'est "on a libéré les Pays Baltes du nazisme, point. L'impérialisme c'est je cite "un phénomène ou doctrine d'expansion et de domination collective ou individuelle". Oui la France était impérialiste, le Japon, l'Allemagne également, mais ces pays cherchent-ils une domination et une expansion? Pouvez vous me certifier que ce que fait la Russie en Ukraine, la prise de la Crimée, l'isolement de territoires géorgiens (qui vous le verrez, seront un jour rattachés à la Russie) n'est pas une politique d'expansion? Trouvez vous sincèrement que la Russie est un pays qui ne fait que de se regarder le nombril? Si je cite la Russie, c'est par ce que nous sommes sur le sujet "Russie et dépendances" et si on doit tout excuser en citant toujours les autres, on ne s'en sortira plus. Mais actuellement, la Russie est le seul pays européen qui fait une expansion territoriale (à différencier avec l'interventionnisme militaire) sur le dos de ses voisins à l'aide de forces armées.
  3. Je répond ainsi par ce qu'on prend mes positions comme anti-russe. Je n'ai pas dis cela. Je critique un phénomène et ni The mouse, ni Bastion, ni Alexis n'ont reçus de ma part ces termes. Je fais de la contre argumentation de positions et ils peuvent en faire de même, c'est ce qu'on peut appeler un débat d'idées. Sachant que je suis français, citoyen d'un pays membre de l'Otan, être pro-Otan n'est un problème que pour ceux qui ne comprennent pas ou se trouve leur pays dans le concert des nations ou imaginent que nous avons plus d'intérêts à être contre nos alliés, en étant seul. Mais comme j'aime l'idée du débat argumenté, citez SVP les extraits que vous jugez "pro-Otan", dîtes pourquoi et moi je vous répondrai que tout cela ce sont des faits et non des "mantras proOTAN" d'une vision partisane anti-russe.
  4. Quand je parle du "prisme sans avenir" c'est que j'évoque la politique étrangère qui est menée. Pensez vous que l'influence russe est grandissante en Europe de l'Est ou lui est de plus en plus hostile? Prendre la Crimée a donné une victoire de "prestige" à Poutine, mais au delà de cela, a engendré une défiance grandissante et des orientations stratégiques sui se font au détriment des russes. La Russie perd sur le long terme son influence en Europe et sa politique de dépendance énergétique ne lui ramènera pas le contrôle qu'elle pouvait espérer avoir sur le vieux continent. L'Otan qui était presque morte d'intérêts reprend vie, tout le monde se renforce militairement à l'Est mais aussi chez nous pendant qu'en Russie, on doit réduire (tout en répétant que les sanctions ne sont un problème que pour nous, que la situation économique du pays est bonne). Partout en Europe de l'Est on se réarme, on accueille des forces militaires étrangères qui n'étaient pas présentes auparavant (en dehors d'une police du ciel), on lève les boucliers contre Moscou, on chasse le passé et les symboles soviétiques sur lesquels Moscou exerce une certaine influence de mémoire. En Ukraine, un pays qui était très proche de la Russie, on voit émerger un nationalisme anti-russe de plus en plus fort, on s'arme là aussi rapidement et même religieusement ils viennent couper un réseau d'influence de la Russie en rendant indépendante l'église orthodoxe ukrainienne qui était jusqu'alors sous l'autorité du patriarche de Moscou, très proche du Kremlin. J'ai pleins d'autres exemples qui montre clairement que même si la Russie se targue d'avoir pris la Crimée et que le Donbass est perturbé, globalement rien ne va dans les intérêts russes et dans l'influence russe à long terme et à part espéré des divisions intérieurs à l'UE (nationalistes) pour réduire un peu son influence, on se demande bien comment la Russie devrait inverser cela. Mais la Russie perd également de son influence en Asie centrale dont elle ne semble pas s'y intéresser (regard figé à l'Ouest). C'est la Chine qui étend son influence la bas au détriment des russes. C'est la Chine avec ses milliards, sa route de la soie qui en fait sa zone d'influence. De même que l'extrême Orient russe se meurt, la démographie y est déclinante (tout le monde va dans les villes) les travailleurs asiatiques de plus en plus présents, achetant tous les commerces au point que l'essentiel des produits vendus viennent de Chine. Les russes peuvent faire des exercices militaires avec des chiffres dont on demande qu'à le croire pour montrer sa présence, sa force, elle n'est toutefois et avant tout un élément de communication, militaire, comme semble toujours le privilégier le Kremlin. Du point de vue plus intérieur, vous dîtes que Poutine a relevé la Russie. Le dîtes vous par ce que vous le savez et que vous avez des arguments? Vous dîtes que Poutine a redresser la Russie, moi je dis que Poutine a été un opportuniste de situation qui comme pour Chavez, Bouteflika et d'autres dirigeants, se sont couronnés personnellement d'un succès économique qui est en réalité dût au marché pétrolier. Prenez la courbe du prix du baril de 2000 à 2008 et prenez la courbe du PIB russe. Maintenant vous êtes libre de contester ce que je dis en m'apportant les mesures prises par Poutine qui aurait subitement sortit la Russie de la crise économique qu'elle traversait, j'ai toujours posé cette question à ceux qui disent "grâce à Poutine" , je n'ai jamais eût de réponse, peut-être qu'avec vous ça changera. Depuis des années, tous les spécialistes y compris russes) appellent à changer le "modèle" économique russe, mais Poutine ne l'a pas fait, restant sur une politique d'exploitation de matières premières et énergétiques dont les revenus payent tout. Après la crise de 2008, malgré un pétrole élevé, le PIB russe n'a fait que baisser d'année en année, car le système économique russe s'essouffle. En 2014, la baisse des cours du pétrole, bien plus que les sanctions ont même mis la Russie en récession (encore une preuve que le pétrole a fait toute la réussite de Poutine, qu'il ne maitrise pas la situation économique du pays et qu'il reste largement soumis à des facteurs externes que le Kremlin ne contrôle pas. Sachant aussi que la récession est à relativiser car la Crimée a amené un plus au PIB du pays au même moment, en réalité elle est bien plus forte qu'annoncé. Les mesures de réductions budgétaires se succédant pour éviter les déficits (imaginez si en France d'une année sur l'autre on dit réduire de 10% le budget de l'état), la pauvreté repart à la hausse, le chômage aussi, on gèle les augmentations de salaire, les retraites dans un pays ou le revenus médian est à moins de 500€. Les tours de vis se font partout et le peuple russe n'est pas aussi riche que chez nous et même si la vie est moins chère, même si il y a à manger, d'années en années ça se détériore. La finance, les investissements, les capitaux, ça aussi ce n'est plus formidable et la démographie est mauvaise (mais ce n'est pas juste en Russie qu'il y a ce problème de vieillissement) Le gouvernement russe le dit ouvertement, l'avenir à court et moyen terme sera celle d'une croissance faible, voir d'une stagnation et si en France 2% c'est bien comme croissance, pour la Russie ce n'est pas suffisant pour changer le quotidien des gens. Le PIB russe est aujourd'hui au niveau qu'il était il y a 10 ans, mais le Kremlin aime rappeler la belle période des années 2000 pour donner espoir et surtout garder confiance envers Poutine, mais aussi de rappeler qu'avant les années 2000 c'était pire, afin de relativiser les problèmes actuels. Mais la réalité c'est que Poutine ne vante et son gouvernement ne vante aucun succès économique récent, car il n'y en a pas, il est mauvais, tout juste qu'on aime dire "résister" et "surmonter" certains problèmes, mais la tendance est négative et le succès économique qu'on rappelle aux russes comme dans la précédente élection, c'est celle des années 2000. Poutine n'a pas non plus "lutté" contre les oligarques, il en a remplacé certains qui ne le suivait pas par d'autres et aujourd'hui encore cette élite contrôle l'essentiel de l'économie et surtout des revenus du Kremlin. Cette élite de milliardaires qui s'en mettent pleins les poches, ben ils sont tous très proche de Poutine. Il a "sécurisé" la Tchétchénie? La célèbre phrase que certains prennent à coeur ou il va les "buter jusque dans les chiottes"? Non la Tchétchénie n'est en rien sécurisé, un mafieux la contrôle d'une main de fer, mais de nombreuses zones sont totalement interdites ou fortement déconseillés, car si à Grozny il n'y a plus rien, l'exemple Daesh démontre que Poutine n'a pas vraiment trouvé les chiottes en Tchétchénie vu les milliers de combattants qui ont fait le voyage. La Tchétchénie qui rappelons le, est devenu ce qu'elle est devenu par ce que les russes ont préférés jouer de la force pour éviter une indépendance plutôt que de jouer le jeu qu'ils prétendent défendre en Ukraine ou en Géorgie, le droit des peuples....(comme pour tout pays musulmans en conflit, très vite le terrorisme islamiste s'implante et comme en Syrie, combattre le terrorisme est une conséquence d'une cause qu'on essaie d'oublier)
  5. Non, je ne vous ai pas cité et c'est d'une certaine manière vous qui êtes intervenus en vous prenant vous même comme une "sorcière" entre The mouse et moi (alors même que pour lui je disais que mon message ne s'adressait pas à lui personnellement). Je ne suis pas présent ici depuis longtemps et je ne connais pas grand monde, ni les opinions de chacun, Je considère cependant qu'il y a des individus qui sont victimes d'une influence et ma "méthode" est de pousser ces gens devant certaines contradictions à laquelle elles ont finis par croire pour qu'elles se remettent en question, voir qu'elles se défendent avec des arguments convaincants. Généralement je considère ces personnes comme des "victimes" et bien souvent mon argumentation qui est souvent embêtante (même s'ils ne l'admettront pas) car ils se reconnaissent dans les comportements que je décris. Je ne suis pas anti-russe, mais je ne cache pas que je suis contre la politique que mène Poutine et le pouvoir absolu qu'il exerce au point que pour certains la Russie c'est Poutine et être contre Poutine c'est être anti-russe. Attention à cette amalgame, de la même manière que je m'oppose à la politique de Trump, mais au moins je sais qu'aux USA, l'opposition existe, elle a des pouvoirs, comme il existe des contre pouvoirs (congrès, judiciaire) et le président n'est qu'une passade, 8 ans grand maximum et pas de président intérimaire, la constitution est ce qu'elle est et comme beaucoup, de l'Europe à la Chine, on serre les dents en attendant le prochain. Mais croyez bien que si je verrai dans les forums des individus s'attaquer à la France ou l'UE en soutenant Trump dans une manoeuvre hostile, je serai également là pour m'y opposer. De la même manière qu'un français défendant l'Allemagne, l'Algérie, la Syrie, le Brésil ou je ne sais qui contre son pays, pour moi je vais essayer de le bousculer et je lui répondrai. Mais comme je l'ai dis, ces cas là sont aussi rare que des diamants, par contre autour de la Russie, depuis quelques années, c'est systématiques et bien souvent, je le dis sans honte, sans préjugés, le petit monde francophone adepte de la défense de la Russie, se trouve souvent en Afrique, dans des populations francophones qui soutiennent Moscou par ce que ce pays symbolise à leurs yeux l'anti-occidentalisme, un occident dans lequel la France se trouve. Bien entendu ce ne sont pas l'ensemble de ceux qui soutiennent la Russie, mais ce sont eux les plus "agressifs" et "violents". D'autres sont plus axés sur l'idéologie, plus séduit par une image russe qu'on pense chrétienne orthodoxe et blanche, ou tout le monde il est beau, souriant, avec de belles valeurs familiales et culturelles, un idéal de vie et d'avenir (un peu comme un étranger qui va schématiser la France par le coeur de Paris en pensant que le français c'est le romantique en marinière avec un béret sur la tête et la baguette sous le bras). D'autres comme pour les francophones étrangers aiment la Russie pour son opposition aux USA, comme si pour ne pas aimer l'un il faut devoir aimer l'autre, quitte à aller soutenir pour les plus extrêmes, la Corée du Nord. Chacun a sa petite explication, mais à 90%, ceux qui sont derrière la Russie le sont avant tout par opposition/haine à quelque chose et vous pouvez vous amuser à pousser ce petit monde (comme je le fais depuis longtemps) et vous verrez très vite que derrière leur soutien à la Russie, il y aura une opposition aux USA, une opposition à l'UE, une opposition à la France (pour les francophones étrangers) qui s'en dégagera et vous pouvez y aller pour trouver les 10% restants qui soutiennent la Russie juste par amour de ce pays et un regard neutre vis à vis des USA, de l'Otan, de l'UE ou je ne sais quoi dont la Russie aime d'une manière directe et indirecte, porter le flambeau. Concernant l'Ukraine, peu importe ses problèmes intérieurs, la Russie peut bien évidemment vouloir y exercer une influence, mais elle n'a pas à débarquer pour prendre la Crimée, peu importe la légitimité qu'elle veut donner au monde (et aux russes) ni à faire la guerre dans le Donbass sous couverts de "volontaires" pour ne pas l'assumer. L'Ukraine est un pays souverain et du côté de Moscou on se donne l'idée que ce pays serait presque un "faux pays", voir presque une étendue sauvage à conquérir ou d'une prison dans laquelle il faut venir délivrer des russes. Le problème de Moscou, c'est que ses méthodes de gestions, d'influences, de rapports aux autres ne marchent pas, l'intimidation n'est pas un moyen de se faire des alliés, ou alors des alliés qui au moindre changements se détourneront de vous. Moi je trouve que la stratégie russe, si elle fait du bruit, donnant à la Russie un sentiment de pouvoir, de grandeur, elle est vraiment mauvaise à long terme pour eux. J'estime que s'il est bon d'éviter une dérive déstabilisante de la Russie en Europe et dans nos sociétés, il est vain de vouloir chercher à agir plus que ça, le temps finira par démontrer que le Kremlin sous l'époque Poutine n'a en rien construit de bonnes bases, au contraire, en s'appuyant sur les ruines de l'URSS, elle ne fait que s'enfoncer dans un prisme sans avenir qui ne fera plaisir qu'a certains esprits. L'influence américaine, elle, est bien évidemment réelle, mais elle est d'une certaine manière acquise et elle ne déstabilise pas. L'Europe doit bien évidemment se chercher une identité, une stratégie, une influence et une force militaire permettant de mettre les américains de plus en plus de côté, mais il ne faut surtout pas faire l'erreur que voudrait bien les russes, celle ou on casse du jour au lendemain pour au final, disposer d'une Europe faible, sans influence, sans stratégie dans laquelle, elle pourrait prendre la place des américains, voir de la fracturer en différentes zones (car ce qui intéresse la Russie, ce n'est pas Paris, Berlin, Londres, Rome, mais bien les pays de l'Est). Sachons sortir de cette "emprise" américaine, mais sortons par la grande porte, quitte à prendre 15 ou 20 ans pour y arriver et ne le faisons pas au bénéfice des intérêts russes, si l'Europe doit exister, elle doit être en mesure de s'opposer et de s'imposer à d'autres, dont la Russie.
  6. Tout est dit! (sans rancunes!) Sinon ne prenez pas mon message comme "anti-russe", ne pas être fan de Poutine et ne pas le supporter ne veut pas dire être "anti-russe", au contraire, ce que je critique, ce sont ceux qui comme vous, c'est à dire sans être russe, semblent défendre ce pays envers et contre tout pour éviter qu'une quelconque voix contraire ne vienne l'entacher mais qui seraient totalement absents pour défendre leur pays voir très actif pour l'entacher. Le problème n'est pas de ne plus vouloir parler de la Russie (personne ne demande cela), c'est que certains ne supportent pas qu'on en parle en mal tant ils sont convaincus de leur "foi" ou la Russie serait une blanche colombe de la paix victime des occidentaux et de leur russophobie qui serait une maladie d'origine américaine (dans leur tête, si les américains ne seraient pas là, on serait les super amis de la Russie, ceci n'est pas une réalité, c'est une propagande russe pour inciter au rejet des américains), comme si l'Histoire de l'Europe a besoin des américains pour se souvenir que la Russie a toujours été une nation impérialiste. Ce pays désigne clairement l'occident, l'Otan, comme son ennemi/menace principale, ce pays attaque ses voisins, fait tourner ses bombardiers ses sous-marin autour de nos côtes, ce pays pratique une propagande et une guerre de l'ombre contre nous et ceux qui s'opposeraient à cela sont des russophobes? Ce sont eux ensuite que vous combattez en tant que "français" sur les forums? Si vous ne savez pas ou se place la France dans le concert des nations et que vous semblez lui préférer la Russie, va falloir songer à émigrer, car je vous le dis, peu importe la vitrine idyllique que vous avez de la Russie, ce pays on ne peut pas le regarder avec la même neutralité qu'on peut regarder le Chili ou la Malaisie. C'est un pays qui a un pouvoir qui nous est hostile et pour lequel le seul intérêt que nous représentons et pour lequel il n'exprime pas ouvertement son attitude hostile, c'est que nous sommes la vache qui lui donne son lait en lui permettant de tenir financièrement par l'achat du gaz et du pétrole. Allez sur des sites russes, y compris francophones comme sputnik ou RT, allez voir les commentaires et voyez si le public qui "aime" la Russie, c'est un public qui a l'amour de cette dernière ou si c'est un public qui déteste avant toute chose les occidentaux et leurs alliés (avec Israël en bonne position) et ou ils retrouvent dans la propagande russe la base de tout cela. Il y a 10 ans, je pouvais me passionner pour la Russie et honnêtement l'idée à l'époque qui parlait d'une défense commune et ce genre de choses, je pouvais la défendre, j'étais content qu'on vend des BPC, qu'ils s'intéressent à nos VBL, notre Félin et j'étais même à vouloir qu'on achète leurs hélicos. Mais le temps passant, j'ai vu cette Russie changer, les sites que je consultais comme "RIA Novosti" ou "la voix de la Russie" se sont transformés en Sputnik (RussiaToday en RT) et ils sont devenus un organe commun de propagande "offensives" tournés contre l'occident. Après la réélection contestée de Poutine en 2012, ce dernier s'est comme "libéré" pour faire parler le plus profond de son âme et de son idéologie largement formaté par l'ère soviétique, quoi qu'on ne le pense, la chute de l'URSS n'a pas effacé les souvenirs dans la tête des gens. Cette élection présidentielle contestée (Medvedev l'intérimaire entre 2 mandats de Poutine, mandat qui au passage passèrent de 4 à 6 ans pour que Poutine puisse, comme prévu, faire 12 ans plutôt que 8), les américains , par la voix d'Hillary Clinton, soutenaient les manifestants et c'est cette attitude hostile à son égard, que Poutine chercha d'une certaine manière à se venger et c'est en connaissant cela qu'on comprend la logique du pourquoi les russes ont tout fait (même s'ils n'ont pas votés) pour éviter que Clinton gagne. De la même manière que les russes investissent les réseaux sociaux pour soulever les opinions occidentales contre leurs dirigeants, en soutenant essentiellement les nationalistes, tout en faisant l'inverse en Russie ou on y soutient mordicus Poutine et ou on contrôle et on restreint de plus en plus l'opposition, au point qu'aujourd'hui certains se retrouvent en prison pour un like anti-Poutine. J'ai vu émerger une politique russe anti-occidentale dont les objectifs sont assez simple, foutre le bordel, alimenter des oppositions dans un but stratégique souhaité qui est de briser l'unité occidentale, en particulier l'UE et l'Otan. J'ai vu un Poutine qui s'est rendu incontournable, une propagande faisant de lui un dieu par un culte de la personnalité prononcé, encore récemment, en raison de sa baisse de popularité après la réforme des retraites, ils ont fait une émission spéciale "Poutine" sur la chaine la plus regardée afin de le faire aimer et surtout de faire passer la pilule, amère pour laquelle rien a été dit avant sa réélection et ou on a profit de la coupe du monde et de ses festivités d'ouverture (ainsi que de ses interdictions de manifester) pour l'annoncer. La Russie de Poutine elle se divise en deux phases, il y a la belle époque (2000-2008) ou grâce à un prix du baril explosant, le pouvoir russe pouvait sortir le pays de la crise qu'il traversait. Cette réussite, la propagande russe le met au crédit de Poutine, laissant croire qu'il avait fait de bonnes mesures, mais tous étant incapable de citer lesquelles auraient ainsi propulsés la Russie. Pourtant il suffit de le voir, la hausse du pétrole explique tout, mais surtout il ne faut pas le dire, ça expliquerait alors que Poutine n'y est pour rien. Aujourd'hui encore, alors que rien ne va, la propagande russe dit "tout va pour le mieux" et cite très souvent qu'on vit bien mieux aujourd'hui qu'il y a 20 ans (c'est vrai) mais on oublie de dire qu'on vit moins bien qu'il y a 10 ans et si depuis des années on se serre la ceinture à tous les budgets, y compris militaire (alors que c'était pourtant le budget qui était épargné sur le dos des autres), qu'on augmente la TVA, qu'on augmente les retraites, que la pauvreté devient le combat du pouvoir, que le trou démographique des années 90 va arriver et frapper durement la société. Pour certains, si on parle de la Russie, il ne faut pas évoquer ces choses, pour eux c'est de la russophobie, c'est être "anti-russe" (ce réflexe est devenu un automatisme depuis 4 ans, depuis que la propagande russe l'a pris comme prétexte pour se dédouaner de tout et avant on ne l'entendait pas, je le redis) et ça c'est un vrai problème qu'on constate sur les forums.On ne peut rien dire sur la Russie qui est mauvais et ceux qui s'opposent à cela font exactement l'inverse pour les pays dont ils se réclament citoyen. Parlez de la Russie mais parlez en en bien sinon vous devenez un russophobe qui a l'obsession de faire de la Russie un ennemi qui ne l'est pas, on le répète encore et encore et cette répétition du même message, des mêmes arguments, partout, sans arrêt, me pousse au doute plus d'une fois. De même qu'on constate de plus en plus, là aussi ça colle typiquement et parfaitement avec une nouvelle stratégie de communication russe, celle du "comique". On essaie de rendre ridicule chaque chose, on essaie de faire croire que l'hystérie russophobe occidentale serait une pathologie psychiatrique, qu'on serait tous fous et parano, qu'on invente n'importe quoi et que tous les problèmes sont mis sur le dos des russes. Ce genre de choses, on le retrouve partout, il est repris inconsciemment par ceux qui répètent ce qu'ils ont vu ici et là. L'affaire Skrippal c'était pareil, au début on dit que les anglais inventent une nouvelle affaire pour gâcher la coupe du monde, qu'ils mentent, que ce sont eux les coupables, qu'ils cherchent une excuse pour imposer des sanctions en accusant à tort la Russie, qu'ils veulent se venger, on les fait passer pour des fous, pourtant ça se confirme dans le temps, les fous ce sont ceux qui ont bien voulus croire à la fable russe de la paranoïa russophobe de l'occident. On retrouve des traces russes dans le piratage et plutôt que de se poser des questions, certains vont prendre cela comme de la russophobie, aucunement ils ne penseront qu'en fait oui, peut-être que la Russie est pleinement responsable de tout ce dont on l'accuse et qu'elle n'est pas cette blanche colombe qu'elle prétend être et qu'elle prend l'occident pour des cons et qu'infiltrer/pirater internet est pour elle un excellent moyen pour semer la pagaille chez nous. Qu'il fallait vraiment être fou pour imaginer qu'un pays ou l'on abat des politiciens devant le Kremlin, serait capable de venir au RU éliminer un traitre, non mais il faut vraiment être un idiot russophobe pour le penser, si Poutine dit que ces deux russes ne sont pas russes et pourraient être n'importe qui, qu'ensuite il reconnait qu'ils sont que 2 civils russes et que maintenant qu'on dévoile le vrai nom d'un des deux, on ne voit plus les médias russes faire les gros titres de l'affaire Skrippal et de la folie anti-russe britannique, on fait l'autruche, silence radio, ce n'est que mensonges, désolé mais les gens qui agissent comme ça, moi je ne leur fait pas confiance et ce n'est pas en répétant sans cesse "la fiole de Collin Powel à l'ONU" que ça doit transformer toutes les déclarations russes en vérités et tous les médias occidentaux en des manipulateurs mensongers. On constate, là, en temps réel comment fonctionne les russes et leurs mensonges, ceux qui osent encore dire que tout cela est de la russophobie sont des fous, des inconscients ou alors ils sont tellement pervertis mentalement par l'idée que tout ce qui vient de Russie est juste, beau et crédible, qu'ils perdent tout sens des réalités.
  7. Vous vous en foutez? Je ne suis pas si certain (pour l'avoir regardé à l'instant) qu'il y a quelques mois, vous étiez sur la même position. Vous étiez au contraire et c'est une "tendance systématique" (alors même que je suis ici que depuis peu pour bien le constater) à défendre mordicus la position russe contre celle des Britanniques pour laquelle, vous la preniez guère au sérieux, tant vous étiez dans le copié collé des discours officiels russes voulant se dédouaner de l'affaire. Aujourd'hui que la lumière se fait de plus en plus et que c'est bien la version anglaise qui se confirme et que la Russie, l'état russe montre sa culpabilité et tous ses mensonges que vous vous en foutez, vous voulez faire l'autruche, ne pas admettre vos positions qui étaient celle de défendre un coupable avec ses propres mensonges. Je ne sais pas pourquoi certains s'obstinent à toujours voir dans la Russie, un pays "victime" (russophobie) qu'il faut défendre avec insistance en reprenant une propagande qui est pourtant mensongère et grossière contre les occidentaux qui sont clairement sa cible et son ennemi idéologique.Pourquoi donc des français prennent-ils tant d'énergies à mettre en valeur la Russie, à défendre la Russie, ses intérêts, ses positions alors que dans le même temps, ces mêmes français semblent faire tout l'inverse envers leur pays ou les alliés de leur pays? Ou est la logique la dedans? Je ne parle pas forcément pour vous, mais je constate que certains ont un automatisme de défiance contre leur propre pays et qu'ils sont largement plus enclins à accepter le discours du Kremlin, à défendre les intérêts de Poutine, à défendre les versions de leur propagande qui est tout de même d'un autre niveau que chez nous. Personnellement si la Russie serait un pays qui ferait cela au milieu de l'Afrique ou de l'Asie contre un de ses voisins, peu importe, mais la Russie est clairement, vous pouvez le contester, l'ennemi de l'occident et a une certaine obsession à vouloir l'affaiblir en remettant en cause l'UE et l'Otan avec des menaces et pressions militaires. Cette Russie n'est en rien la belle vitrine qu'on montre dans la propagande, ce n'est pas le peuple, l'architecture de Saint Petersbourg, ou les beaux paysages le problème, mais c'est bien un système politique autoritaire (qui fait rêver certains), militariste qui garde d'une manière ou d'une autre la guerre froide contre l'occident dans un coin de la tête et qui la perpétue toujours, un peu différemment par ce que la Russie n'est plus l'URSS, qu'elle n'a plus la même influence et la même force qu'avant, que le contexte géopolitique a également évolué. Je ne vois vraiment pas en quoi un français devrait soutenir presque aveuglément cette classe dirigeante russe (sa propagande/ses déclarations) contre vents et marrées au point parfois contre les intérêts de notre pays et de nos alliés, nos vrais alliés et non les alliés russo-chinois d'un monde alternatif imaginé par ceux qui ont une phobie maladive des américains ou de nos voisins. Je ne crois pas que vous trouvez en Russie la démocratie que vous défendez. La démocratie reste un régime politique ou le peuple désigne (vote) ses dirigeants, rien de plus. A côté de cela la démocratie n'est pas la dénomination de valeurs ou je ne sais quoi, elle n'est pas une identité de la culture occidentale, c'est et ça reste juste un système de gouvernance avec une liberté d'opposition et la réalité "anti-démocratique" du monde moderne, ce n'est plus la monarchie ou je ne sais quoi, c'est la manipulation démocratique par l'empêchement à une opposition d'exister, par la propagande, par la peur (oui un régime démocratique peut être autoritaire, tout comme il peut être d'un pacifisme poussé mode bisounours). Sincèrement en France, empêche t-on l'opposition d'exister et de s'exprimer pleinement? A t-on réellement des médias qui défendent l'intérêt du chef de l'état à rester au pouvoir (si les médias publique se font relais des déclarations du gouvernement, ils s'arrêtent là, les médias privé eux au contraire, exploitent pleinement le buzz et le scandale pour abattre les hommes de pouvoirs et je ne parle même pas des médias orientés politiquement)? Les français peuvent-ils librement s'exprimer dans les urnes (des fraudes en France?) et peuvent-ils se présenter à un poste politique? Je ne crois pas que la démocratie est remise en cause en France. Concernant les libertés individuelles, là aussi attention à ne pas sur-interprétés les faux sentiments. Vous ne pouvez pas tuer quelqu'un au nom de la liberté individuelle, vous ne pouvez pas dire "on va pendre les blancs" au nom de la liberté individuelle et on ne va pas dire qu'on a une atteinte à la liberté individuelle lorsqu'il s'agit de faire taire ceux qui usent intentionnellement de fausses nouvelles afin de mener un combat politique qui parfois, fait les intérêts d'un pays étranger. La liberté individuelle, ce sont des droits, mais c'est aussi des règles, la bonne conduite, l'honnêteté, la politesse, le respect le sont, l'acceptation des élections également (je n'ai pas voté Macron, mais je ne vais pas passer 5 ans à me lamenter sur lui, voir à le diffamer pour le descendre politiquement, mon pouvoir il s'exercera à la prochaine élection et ce sera à ce moment qu'on jugera du bilan de sa gouvernance et non pas de l'âge de sa femme, de sa coupe de cheveux, ou de quelconque polémiques qui semblent être devenus depuis un moment la seule voix pour les oppositions d'exister, tant elles semblent manquer d'idées et de perspectives, là dessus, ça me désole, mais c'est un autre débat). Mais je pense également que dans les règles qu'on doit avoir, c'est de bien s'identifier comme français et d'avoir un comportement patriotique, entendez par là qu'à mes yeux, qu'on ne défend pas un autre pays que le sien et que l'opposition aux décisions et à l'orientation stratégique que certains français manifestent à l'égard du gouvernement, elle est manipulée et récupérée par des pays ou organismes étrangers. C'est ainsi qu'on peut voir des français rejoindre Daesh par exemple, pour ne citer que les cas les plus extrêmes et surtout actifs. Il y a également tout un monde plus passif, qui se contente de poster des commentaires, d'alimenter un esprit de défiance, entre celui qui est en mal d'intégration et qui à Marseille se prend pour un algérien et critique les crimes des français en Algérie, celui qui à Paris se prend pour un sénégalais en critiquant le néocolonialisme de la France, celui qui à Lyon défend les intérêts russes et qui si un avion se ferait descendre en Syrie par les russes diraient "on l'a bien cherché les russes ont raisons", le type perdu à Toulouse qui rêve de faire un attentat en critiquant sur internet la "croisade de la France" au Moyen Orient ben voyez vous, face à ce genre de personnes, la liberté d'expressions et les libertés individuelles, ne s'expriment pas de la même façon et elles peuvent même s'avérer un danger, un danger critiquer très souvent par ces mêmes individus. Des droits et des devoirs, défendre la France et ses intérêts, c'est un devoir et on ne parle pas là du combat politique qui est intérieure. Il suffit d'aller voir les commentaires sur RT ou Sputnik pour comprendre très vite que c'est celui qui tape le plus sur la France qui est le plus apprécié et que ceux qui semblent aimer à ce point cette propagande russe, sont pour beaucoup des maghrébins (surtout algérien), africains qui s'y retrouvent pour exprimer leur haine de la France et que la Russie symbolise d'une certaine manière (ce n'est pas sans raisons) un anti-occidentalisme auquel ils s'identifient par rapport à leurs sentiments anti-français, on ne va pas se mentir. Il y a bien entendu également tout le petit monde anti-américain, anti-Otan et anti-UE qui fait partie de la stratégie russe d'affaiblissement occidental (le diviser, le fracturer à coup de nationalisme et de xénophobie pour qu'on se tape l'un sur l'autre). La Russie exploite ce petit monde, elle n'en est la cause, mais tout de même, en tant que français, voir un pays qui instrumentalise et qui cherche à plaire ceux qui ne nous aimes pas, ceux qui sont presque prêts à faire un grand nettoyage ethnique et culturel (qui conduira le pays là ou on l'imagine), je me demande sérieusement comment qu'on peut soutenir ce pays. Il n'y a pas de mal à un français de s'opposer à la Russie ou à la France, par contre je n'ai pas trouvé beaucoup de français qui dans une confrontation (comme actuellement dans la guerre commerciale) avec les USA vont venir défendre la position américaine contre la nôtre, par contre je constate que dans un duel France-Russie, ben il y en a qui clairement défendent la Russie contre la France et ils se cacheront derrière l'idée que de toute façon, nos intérêts sont ceux des américains, pas le nôtres, étant donnés que pour ces gens, comme d'ailleurs pour la propagande russe, la souveraineté d'une nation passe par son anti-américanisme, toutes les nations qui ne sont pas contre les américains sont des vassaux, toutes celles qui sont contre les russes, sont "manipulés" par les américains. On nage parfois dans des délires de fous. Mon message, bien entendu ne s'adresse pas qu'à vous, il est "général". Je pense que comme tout lecteur, il est légitime cependant pour moi comme pour d'autres, de se demander pourquoi "The mouse" fait tant de relais d'informations autour de la Russie et qu'il à une tendance à prendre au mot, ou comme vérité irréfutable toutes les positions et déclarations du Kremlin. Pourquoi dans l'affaire Skrippal certains ont préférés (peut-être pas vous) crier "stop à la russophobie" plutôt que d'admettre ne serait-ce une seule seconde l'hypothèse d'une culpabilité russe? Pourquoi ont-ils préférés s'accrocher à tous les arguments russes donnés par la suite par la propagande pour éviter de mettre au jour une culpabilité russe? J'avais parfois l'impression d'avoir en face de moi, des patriotes russes qui tiennent à défendre Poutine plutôt que des français, ils semblaient tellement concernés personnellement par cela, on avait le sentiment qu'ils étaient eux même les coupables! C'est quoi qui pousse des français à avoir un tel mécanisme de défense des intérêts russes, quitte à en devenir borné devant certains faits. Vous ne voyez pas cela pour un autre pays, si demain la Chine est pris la main dans le sac pour espionnage en France, on l'a critiquera, mais personnes ne viendra crier que le problème c'est nous, qu'on invente des choses pour taper par plaisir sur la Chine, que c'est une manipulation de l'état et autres conneries qu'on retrouve systématiquement à chaque événements qui entache l'image de la Russie. On ne peut ignorer ce "phénomène" d'autant plus qu'il y a 10 ans, on ne voyait pas cela. Vous êtes peut-être et sans doute juste un passionné de la Russie (c'est comme cela que je vous vois sans en connaitre davantage) mais vous ne pouvez nier que cette dernière agit fortement dans le milieu de l'information et des réseaux sociaux pour mener une guerre d'influence (j'estime qu'elle a commencée après 2012 et le retour de Poutine) en occident et ailleurs et que les trolls, les bots et autres sont une réalité et non le fruit d'une démence occidentale. Tous ne sont pas "payés" pour le faire, beaucoup sont victimes de cette nouvelle propagande agressive et offensive que la Russie mène, ils en deviennent des perroquets inconscients, séduits comme il faut, comme le sont les esprits humains depuis la nuit des temps et dont les religions en sont par exemple de magnifiques "ouvrages". L'Homme est par nature influençable, même en ayant le sentiment de liberté derrière son écran, on est influencé de quelques manières que ce soit. L'important comme je le disais, c'est dans tout cela, privilégier l'influence patriotique à l'influence servant les intérêts d'autres pays. Vous êtes peut-être un passionné de la Russie, mais je pense aussi, qu'en partie, vous commencez par entrer dans la danse de la ligne idéologique de la nouvelle propagande russe d'après 2012 et que d'une certaine manière, au fond de vous, dès qu'il y a une affaire entre l'occident et la Russie, vous commencez par voir al Russie comme une victime et l'occident comme un russophobe qui vient embêter la Russie avec des manipulations, des mensonges, des prétextes juste pour le plaisir d'amener des sanctions, que la Crimée et autres n'ont aucun rapports, que c'est totalement normal...
  8. Moi ce qui me parait improbable, c'est bien ce détachement du F-16 qui aurait volontairement, dans une phase furtive, décidé de se rapprocher de la zone ennemie pour se cacher derrière un avion russe qui ne devait pas être là. Logiquement, les israéliens ont identifiés une cible et ont décidés de la neutraliser. Ils ont donc préparés cette mission en établissant un plan à respecter et à suivre. Le jour J, ils ont décollés, pour éviter une réaction russe, ils les ont prévenus (1 minutes ou 10 minutes avant, nul ne peut réellement le savoir, cela peut tout aussi bien être un argument de propagande pour justifier la position russe), ils ont tirés et se sont naturellement éloigné pour rentrer et éviter des problèmes. De là, je me demande bien pourquoi un imprévu, c'est à dire l'avion russe, aurait dût modifier le plan s'il ne représentait aucune menace pour les F16. Est-ce que les pilotes israéliens ont comme procédure de se cacher derrière le premier avion venu pour qu'il se prenne un missile? Car faut pas croire non plus que l'ordre est venu d'Israël, ce genre d'imprévus, ce sont les pilotes à l'instant T qui doivent le gérer. Ce qui est certain, c'est que cet avion russe n'était pas dans le plan, donc ce n'était aucunement calculé tout comme je doute fortement que le pilote de F-16 s'est dit, "tient je vais me cacher derrière le signal radar que je vois (sans qu'il ne sache ce que c'est) pour qu'ils se fasse abattre". Personnellement, ça me parait une hypothèse assez illogique. Je reste personnellement convaincu que bien entendu, sans le raid israélien, les syriens n'auraient rien tirés, mais que l'erreur reste avant tout au niveau russe, leurs communications avec la partie syrienne devaient être très approximatives et les syriens n'ont pas tirés sur un F-16 avec l'avion russe au milieu, ils ont tirés sur l'avion russe par ce qu'ils ne savaient pas ce que c'était et que dans la confusion du bombardement , ont préférés tirer que laisser passer. Mais les russes pour éviter d'avouer une faiblesse, tant dans leur fonctionnement qu'envers leur allié syrien, préfèrent monter une Histoire ou toute la faute reposerait sur le dos des israéliens et leurs nouvelles images sensées représenter des prises de vues radar (si quelqu'un peut me confirmer qu'il y a des enregistreurs de données, ce serait sympa et m'enlèverait un premier doute), on peut se demander si elles ne sont pas montées de toute pièce, car c'est assez "facile" que de mettre des lumières sur un fond noir. La manipulation russe de l'information est réelle et intentionnelle si ce n'est officiellement une arme pleine et entière de leur doctrine militaire, même si certains aiment bien dire qu'en occident c'est pareil en répétant sans cesse l'épisode irakien qui servirait d'exemple pour même douter des vérités au point extrême d'accepter toute information étrangère (et opposés) à l'occident comme une vérité qu'on ne remet pas en cause , ça n'enlève en rien cette réalité russe pour qui le mensonge n'est pas juste une erreur ou une incompétence journalistique, mais une volonté délibérée de le faire pour des intérêts nationales.
  9. J'allais lui répondre exactement la même chose, le fait que la Russie retire son fanion pour hisser celui des syriens sur une batterie de S-300 (qui vient de l'armée russe), peu importe les opérateurs et celui qui commande, le système est officiellement syrien, donc potentiellement une cible pour les israéliens contre laquelle aucune légitimité de défense russe n'entre en compte. De toute évidence, les russes, en agissant ainsi cherchent à toucher des avions israéliens sans en assumer la responsabilité de la même manière qu'ils usent de mercenaires dans d'autres situations, s'ils s'en prennent une sur la gueule, ben tant pis, ils jouent , ils perdent mais ça n'entraîne aucune réaction nationale derrière. Si les russes voulaient juste empêcher les israéliens d'attaquer la Syrie en se posant en rempart, ils auraient clairement signifié à Israël la fin de leur accord tout en leur disant que chaque avion non autorisé bombardant la Syrie sera pris pour cible, cela aurait suffit et aurait été bien plus dissuasif. Mais les russes ne veulent pas une confrontation directe, ils jouent certes l'auto-défense, mais ils veulent à tout prix éviter de se faire des ennemis, car malgré qu'ils disposent de certains moyens militaires, en Syrie ils sont un peu sur une ile pour combattre une puissance régionale, on ne parle pas juste d'emmerder ou d'abattre symboliquement 2-3 avions, dans une escalade militaire, les russes sont mal en Syrie et ils le savent très bien, c'est pour cela qu'ils sont depuis le début très complaisant avec les israéliens, qu'ils cèdent devant des revendications turques, qu'ils ne viennent pas titiller les américains. Donner un S-300 à la Syrie, ce n'est pas juste une dissuasion, c'est surtout donner indirectement à la Russie, au bénéfice d'Assad, un moyen d'abattre des avions israéliens sans en subir les conséquences. De même que le brouillage, là aussi, les russes apportent une réponse "passive" et en aucun cas ils ne cherchent la confrontation. Ceux qui pensent et disent un peu partout que les russes vont "réagir", "qu'ils ne laisseront pas faire" et autres discours qui s'avèrent plutôt être leurs volontés personnelles, sont totalement à côté de la stratégie russe en Syrie. Les russes en aucun cas n'agiront contre qui que ce soit en Syrie, ils peuvent embêter, ils peuvent armer Assad, ils usent de l'autodéfense. Les russes ne feront pas la guerre à Israël, à la Turquie ou aux USA pour défendre Assad ou l'Iran, mais ils peuvent utiliser ces derniers pour le faire et naturellement ce soutien indirect comporte également des risques pour les russes, celui ou par exemple un S-300 qui était intouchable sous drapeau russe, devient une cible de premier choix pour Israël quand il sera sous drapeau syrien et les russes assumeront seul en cas de destruction, le perte de militaires russes qui n'avaient rien à faire là, même si après derrière ils pourront faire une gueulante politico-médiatique, qu'ils essaieront encore de renforcer Assad pour contrer les israéliens. Après s'ils arrivent à abattre un ou des avions israélien, ils auront réussis leur projet de vengeance, mais en aucun cas une action israélienne contre les S-300 n'est une folie et en aucun cas la Russie se placera comme celle qui a été visée par cette attaque, donc qu'elle riposterait directement. Si la Russie est bien installée en Syrie, qu'elle jouit d'une grande influence, qu'elle y dispose de forces militaires, elle n'est pas pour autant toute puissante et le Kremlin sait parfaitement que cette situation peut changer dans une escalade avec son "intermédiaire" Assad et d'autres acteurs. Si de l'intérieur, le risque d'une chute forcée d'Assad par des rebelles est devenu improbable, une chute par l'extérieur ne l'est pas et à l'Est les FDS soutenus par les américains peuvent mener une offensive, Israël a presque Damas à portée de canon, la Turquie faut elle aussi la contenir d'autant plus qu'elle est aujourd'hui la porte drapeau de la rébellion anti-Assad, elle pourrait dan un énième retournement de veste lâcher les fauves. Les russes sont peut-être bien dans leur zone pro-Assad, mais tout le climat environnant est dangereux et il leur est difficile de jouer sur tous les tableaux afin d'éviter des escalades, surtout qu'on entre maintenant dans un jeu géopolitique de puissance militaire et non plus dans l'élimination et la négociation avec des chefs rebelles d'une ville ou d'un quartier assiégé, vous ne ferez pas partir les américains avec des raids de Su-24, vous ne ferez pas partir les turcs avec un sauve conduit.
  10. Une surprise stratégique peut bien entendu arriver à tout le monde mais ce n'est pas tant l'action ennemie que la sienne qui créer cette surprise. Dans le cas du Hezbollah et d'Israël en 2006, ce n'est pas vraiment le Hezbollah qui a vaincu une "offensive stratégique" israélienne, car justement le problème dans cette guerre c'était qu'elle n'était pas prévue et qu'il n'y avait aucune stratégie. Israël voulait venger une attaque et un enlèvement de soldats du côté de sa frontière par le Hezbollah et s'est laissé emporté dans un conflit qui pour moi, était recherchée par le Hezbollah afin de renforcer son rôle sur la scène libanaise au lendemain du départ des forces syrienne et de l'assassinat de Rafic Hariri. Israël avait sous-estimer le Hezbollah tout en employant une tactique sans stratégie et sans but (ils avançaient pour taper sur le Hezbollah, mais sans savoir quoi faire et ou aller), une tactique qui était en plus basés sur une offensive blindée car on pensait que le Hezbollah se traiterait comme une milice palestinienne. Cette tactique inadaptée a fait que les chars se sont retrouvés au devant, évoluant seul, pendant que le Hezbollah ne faisait aucun combat à découvert, usant de l'urbanisation pour agir et c'est dans ce milieu urbain qu'ils attendaient que les israéliens soient à portée et qu'ils soient désavantagés tant pour mener des raids aériens que pour utiliser leurs chars (les bâtiments sont d'énormes masques). Mais la défaite israélienne n'est pas une défaite militaire du plus fort sur le plus faible, car les pertes n'étaient pas très grande, même pour les chars, on était à une vingtaine de touchés environ et très peu ont été totalement détruit, mais c'était une arme "nouvelle" que les israéliens n'attendait pas et surtout une arme permettant de faire de belles images pour la propagande, une propagande qui dessert l'armée israélienne et l'opinion publique. Je l'avais déjà dit ici dans un autre commentaire, on doit se méfier de la propagande qui peut donner le sentiment de "perdre" une guerre alors que c'est tout l'inverse, l'opinion publique est sensible (de plus en plus) aux pertes dans des guerres qu'ils ne comprennent pas. Mais en résumé, Israël a perdu contre le Hezbollah, par ce qu'elle n'avait pas prévu de mener une guerre, elle n'avait aucun plan, aucune stratégie, elle était même totalement désordonnée avec une vision du combat très passéiste. La sous-estimation de l'ennemi et les pertes qu'il infligeait ne faisait que créer un mauvais sentiment et une volonté généralisée des israéliens à ne pas continuer. Ce sont les israéliens qui sont partis, ils n'ont pas été chassés par le Hezbollah. 2006 est une défaite dont la responsabilité repose pour l'essentiel du côté israélien. Je pense qu'aujourd'hui, ils ont un voir plusieurs plans qui sont déjà élaborés pour mener une guerre contre le Hezbollah et qui évitera un nouveau cafouillage, mais ils ne feront pas une guerre sans pertes. Le Hezbollah, lui, il s'est sans doute un peu conforté en pensant naturellement que faire comme en 2006, fonctionnera de la même manière, il s'est aguerrit dans le conflit syrien, même si l'ennemi d'en face lui ressemblait plus qu'il ne ressemble à l'armée israélienne. Mais ce qui est certain, c'est qu'il ne faut pas considérer le Hezbollah comme une simple milice armée, c'est une véritable armée dans son organisation avec des hommes dont le combat est leur métier depuis des années, c'est aussi cela qui a fait la différence en Syrie par rapport à une armée syrienne largement axée sur des conscrits. Au niveau du Donbass, les rebelles pro-russes sont moins nombreux, plus "conventionnel" mais je pense mieux armer que le Hezbollah. Ils n'ont peut-être pas toute la panoplie de missiles de ces derniers, mais ont tout l'attirail d'une armée terrestre classique. Les russes rappelons le, gardent une position qui est celle ou elle prétend toujours être étrangère à ce qui se passe au Donbass, qu'elle ne livre pas d'armes, qu'il n'y a aucun militaire russe etc. Son soutien est de facto, dans l'ombre et il ne peut pas être trop voyant, ni trop moderne pour ne pas être soupçonnés (bon faut vraiment être un fan aveugle de Poutine pour imaginer qu'ils sont étrangers à tout cela). Ils passent généralement des armes anciennes, que disposent l'armée ukrainienne afin d'appuyer l'hypothèse que ce soit des armes prises comme des trophées de guerre. La destruction de l'avion civil, qui aura fait suite à la destruction d'aéronefs ukrainiens, a sans doute refroidis les russes dans ce soutien aux séparatistes dont la guerre s'enlisait et devenait problématique. Ensuite il y aussi des limites humaines qui s'imposent. Le Donbass actuellement en rébellion, ce n'est pas très grand, ça tourne autour de deux villes, qui restent assez grande, de Lougansk et Donetsk. Il y a forcément des volontaires, mais il n'y en a pas 100 000 non plus et d'autant plus qu'ils ne sont pas tous unis derrière le même étendard, vous avez de tout et n'importe quoi comme milices avec des chefs qui se font la guerre, des extrémistes orthodoxe, des cossacks, des tchétchènes envoyés par Kadyrov, etc. Vous avez ainsi divers bataillons qui sont presque indépendant l'un de l'autre, ou seul les chefs se côtoient, qui ont leurs zones, leurs responsabilités, qui cherchent leurs intérêts. Certains vont de quelques centaines à plusieurs milliers pour les plus grosses. C'est très hétéroclites, il y a eût au Donbass une sorte d'appel de tous les radicaux d'un idéal russe, qui venaient des diverses républiques russes voir de pays étrangers. Les russes ont raison de dire qu'il y a des volontaires, c'est vrai, beaucoup le sont, mais Moscou dans ce conglomérat d'unités à mis l'accent sur quelques unes d'entre elles, dont la plus "célèbre" qui s'appelle "Vostok" commandé par Zakharchenko, celui récemment assassiné. Moscou veut une armée du Donbass, une armée qu'elle peut contrôler et qui lui est fidèle, mais on ne peut nier que les assassinats, les tentatives de putsch sont là et manifestent clairement d'une guerre intérieure, donc de divisions intérieures pour divers intérêts et ambitions. Cette désorganisation et ce conflit intérieur est pour moi le principal problème des pro-russes du Donbass et même s'ils ont un ennemi commun (l'Ukraine), sur le terrain il y a de fortes chances qu'ils soient rapidement isolés les uns des autres si Moscou n'intervient pas derrière pour recadrer tout ce monde. Un nouvel affrontement au Donbass, si la Russie ne fait pas plus qu'actuellement, va dans l'avantage ukrainien, même si leur niveau assez faible fait qu'ils risquent de subir pas mal de pertes voir de perdre certains affrontements.Pour gagner les ukrainiens doivent rapidement encercler les deux villes de Donetsk et Lougansk et contrôler la frontière russe, c'est avant tout une guerre axée sur la manoeuvre et non l'usure que doivent mener les ukrainiens, sinon ça risque de durer longtemps et ils pourraient se casser les dents
  11. Comme il était prévisible, Moscou a choisit d'utiliser l'armée syrienne comme réponse à Israël et cette livraison de S-300 était dans les cartons depuis un moment et n'attendait qu'un prétexte pour être donné, les russes ne vont pas assurer ad vitam aeternam la défense de la Syrie et Assad n'aura pas les moyens financiers pour acheter de tels systèmes avant au moins une dizaine d'années. Mais cette donation, en dehors de l'aspect "long terme" pour un désengagement progressif de l'armée russe dans la sécurité de la Syrie (même si elle restera toujours dans le pays et derrière en soutien) modifie naturellement la géopolitique régionale. Les russes, en donnant ces S-300 montrent abandonnent d'une certaine manière une stratégie qui jusqu'alors, faisait d'elle une nation évitant à froisser des pays régionaux, mais aussi des USA. On évitait la confrontation, l'alimentation des tensions, les risques militaires etc. Si cette position pouvait se tenir le temps d'éliminer les différentes poches rebelles, l'évolution du conflit montre que le "camp" Damas-Moscou-Téhéran est arrivé à un point de blocage militaire, le récent retournement de l'offensive sur Idlib le démontre, les positions sont figées en raison des intérêts et des positions d'autres pays, les turcs, les américains... Tout le monde consolide ses positions et la Russie a besoin de l'Iran pour maintenir l'armée syrienne, le fait qu'Israël agisse souvent contre eux est problématique dans cette consolidation et si les russes au début voulaient éviter un conflit avec Israël du fait d'une certaine faiblesse stratégique de son allié syrien, aujourd'hui Assad a largement conforté ses positions et du côté russe, on peut commencer à "s'opposer" à Israël. Sauf que ce changement ne va pas plaire à Israël et cela peut s'avérer être un jeu dangereux ou les effets recherchés seront bien différents des effets produits. Si du côté russe on espère mettre un terme aux raids israéliens, voir d'encourager et de diriger d'abattre des avions israéliens dès que possible (mais ou Damas sera "responsable"), connaissant les israéliens, ils chercheront à éliminer ces S-300. Ils pourraient également faire comme avant (si ce n'est pour tester le sérieux de la menace du système comme celle des russes) pour frapper une cible iranienne et se faire abattre un ou plusieurs aéronefs, ce qui pourrait vraiment précipiter une réaction disproportionnée, d'autant plus que si l'Iran se renforce. Rappelons que Damas est à quelques dizaines de km d'Israël (Golan) et que ces deux pays sont toujours en état de guerre. Israël sans avoir la capacité d'occuper la Syrie peut amener une pression militaire importante d'autant plus qu'avec le Hezbollah et autres, l'escalade risque d'être très rapide. Après une guerre qu'on peut qualifier "d'intestine" à la Syrie, on entre dans un chapitre de confrontations et d'intérêts géopolitiques de nations qui se "supportaient" plus ou moins. Une guerre à plus grande échelle n'est pas du tout impossible, ce ne sera pas une guerre entre la Russie et les USA ou Israël, mais bien une guerre contre Assad, la présence iranienne en Syrie, le Hezbollah et tout ce petit monde là. La Russie, elle, risquerait de passer d'une position actuelle qui est "dominante" et "régulatrice" à une position inconfortable voir gênante dans un conflit ou si elle s'implique directement, elle pourrait subir des coups importants, ou la DCA israélienne ne permettrait pas de peser aussi significativement dans les combats comme ils l'ont été jusqu'à présent contre les rebelles/terroristes. Voyons ce que les israéliens diront prochainement et ce qu'ils feront ultérieurement, mais les russes semblent bien prendre cet incident comme prétexte pour contrer les israéliens, une menace à ses alliés.
  12. La succession de Bouteflika se prépare dans les officines. Bouteflika sait-il ce qu'il fait ou y a t-il un homme influent qui le pousse à évincer de possible putschiste le jour J, ou lui sera à sa place? Il est évident que la fin de l'époque Bouteflika marquera un tournant pour l'Algérie, encore aujourd'hui on s'accroche au symbole alors qu'il y a pourtant de graves problèmes intérieurs.
  13. Le bastion wall c'est vraiment le brique d'une armée moderne, un indispensable aujourd'hui, pour un mur d'enceinte, pour des postes de surveillances et autres. Ce n'est pas cher, ça tient dans le temps, ça se remplit avec tous les terrains, que ce soit de la terre, du sable et autres, ça protège extrêmement bien contre les munitions, ça se monte rapidement et si vous avez les moyens du génie en nombre, vous pouvez monter très rapidement des avants-postes tout en surprenant l'ennemi. Après comme indiqué dans le reportage, le fait qu'il n'y ait pas de bois (cela vaut aussi pour les habitants de ces pays) enlève une des meilleures ressources pour construire de l'infrastructure et ça s'est embêtant de même qu'il est impossible de s'enterrer et d'enterrer de l'infrastructure, car en saison des pluies, c'est l'inondation. Sinon le reste passe par la logistique et c'est vrai que même s'il y a des choses qui sont construites en dure, en cas de désengagement, ben le plupart des choses partiront assez vite et facilement.
  14. Ils n'ont pas confondus un F-16 avec cette ll-20, mais des missiles tirés par ces F-16 avec cet II-20. Mais il faut avoir vu un écran radar et les signaux reçus pour comprendre la confusion que tout opérateur peut avoir devant les yeux. On ne fait que voir un écho, vous ne voyez ni forme, ni info ni rien du tout et tout cela il faut pouvoir l'interpréter. Nous ne sommes pas comme dans la suivie de balises GPS sur flightradar, l'écho radar, c'est différent et suivant les capacités du radar, ben le signal est plus ou moins visible et précis. Je ne connais pas les capacités radars qu'utilisent les syriens, d'autant plus qu'il faut bien différencier la capacité à détecter un Boeing 747 à 400km et la capacité à détecter un chasseur au ras des flots (je ne vais pas parler du furtif ou autres). Il ne faut donc pas imaginer que par ce qu'un radar peut détecter un signal jusqu'à 500km que cela veut dire qu'il va détecter automatiquement tout aéronef ou missiles qui se présente, il peut ne rien voir jusqu'à 300, 200, 100km, il peut peut-être avoir un écho qui se répète de temps en temps, il peut ne rien voir, il n'y a aucun système infaillible, si les russes aiment vanter leurs systèmes, ça reste de la psychologie, pas qu'ils soient mauvais, mais ils ne sont pas invulnérables, ni automatisés. IL y a toujours des hommes derrière un écran et ce sont eux qui font toute la différence, soit ils attendent de bien analyser ce qu'ils ont devant les yeux pour éviter les erreurs, soit on tire sur le premier signal reçu, mais là on peut tomber sur un avion civil, un avion allié, voir rien du tout car il y a de nombreuses perturbations d'origines non humaines sur les écrans. C'est comme au Donbass, les pro-russes tiraient sur tout ce qu'ils voyaient, abattant des avions de l'armée ukrainienne, mais aussi un avion civil, même s'ils ne l'ont pas assumés.
  15. Faut pas s'exciter face à la propagande russe, on a trop tendance à oublier qu'en Russie, la communication n'est pas comme chez nous, que chez eux la manipulation pour tourner et retourner une info pour se déculpabiliser est quotidienne. Qu'il y ait une frégate française, oui et alors? Les russes savaient qu'elle était là, oui et alors? Juste pour info, cela fait un moment que nous, français, maintenons un dispositif naval au Levant. Si les russes aiment imaginer à chaque approche de navires étrangers près de la Syrie, que ce serait le signe d'une attaque, ça reste leur propre paranoïa et propagande. La frégate française se trouvait là mais n'a rien fait. Ce sont les israéliens qui ont attaqués, les russes l'ont admis, mais bon, il faudra quelques heures pour enterrer leur accusation contre la France. Comme il est dit, 4 avions israéliens ont menés un raid, sans doute sur des sites iraniens autour de Lattaquié. Les russes, une fois n'est pas coutume ont été prévenus juste avant et comme pour les autres fois, sont restés inactifs (car ils ont un accord secret avec Israël ou ils laissent faire, du moment qu'ils sont prévenus et on peut le constater à chaque raid). Maintenant, faut pas être con non plus en accusant Israël d'avoir utilisé l'avion russe en couverture. Une telle opération se prépare longtemps à l'avance (ce n'est pas une frappe d'opportunité) et quand les avions israéliens ont décollés, ils avaient leur plan et à part imaginer que la Russie avertirait Israël de chaque décollage d'avions de renseignement de sa base aérienne, ben l'avion russe ne faisait parti d'aucun plan, il était là, au mauvais endroit, au mauvais moment. La faute peut-être imputée à Israël selon l'angle sous lequel on prend cette affaire. Les russes se disent que sans ce raid, les opérateurs syriens n'auraient pas tirés sur tout ce qu'ils voyaient sur les écrans, c'est vrai ils ont raison. Mais admettons qu'on parle là d'un tir fratricide entre alliés, que même si on peut critiquer le contexte du raid, il n'en reste pas moins que le problème est avant tout entre les syriens et les russes, que ce soit sur le renseignement, sur la communication ou autres, car visiblement, c'est mon point de vue, les russes qui ont été prévenus juste avant le raid ont voulus faire rentrer tous leurs avions (cet Il-20 venait de décoller et il ne va pas prendre les airs pour une heure) pour avoir un ciel "clair" pour les radars afin de justement éviter de la confusion et un tel incident. Mais ce retour s'est fait unilatéralement, dans la précipitation, en même temps que l'attaque, sans pourtant avertir les syriens. L'avion a donc été abattu et il apparaissait être une cible facile et sans défense pour un S-200. Le méaculpa de cette affaire, il se fera du côté russe et syrien, même si en attendant on frappe psychologiquement sur Israël, ça permet de donner une "réponse" et de détourner le regard sur un problème intérieur. Moscou va devoir peut-être mettre des référents russes aux côtés des syriens pour bien coordonner et informer pour éviter que ce genre de drame ne se reproduit, les russes font souvent voler des avions dans le ciel syrien et Israël frappe à quelques km de leur base à court préavis, cela peut se reproduire. Mais c'est aussi une meilleure formation des syriens qui doit se faire, car il ne faut pas imaginer qu'Israël (ou d'autres) vont venir effectuer ce genre de frappes comme un bombardier stratégique à haute altitude, aujourd'hui ce sont des chasseurs (moins visible) qui frôle le sol ou la mer et qui lance des missiles qui eux aussi ne volent pas très haut. Les S-200/300/400 ne sont pas forcément les mieux adaptés à ce genre de cibles et d'attaques et d'une manière générale, cette affaire rappellent que la meilleure défense anti-aérienne reste d'autres aéronefs, car le pilote dans l'avion a une meilleure connaissance des menaces et on évite ainsi une confusion dans laquelle peuvent se retrouver très rapidement des systèmes sol-air dans un milieu fréquenté par des avions alliés ou civils (Donbass...).
  16. Vous êtes un quadri-coupeur de poils de cul, c'est une spécialité rare et recherchée
  17. Les anglais avec leur Brexit (qui ne faisait que se baser principalement sur la peur du migrant) risquent de subir un sacré coup. Plus que quelques mois, si au lendemain du référendum on se disait qu'il y a 2 ans pour "bien" sortir, constatons qu'on ne s'y trouve toujours pas et surtout que les anglais voulant imposer à l'UE ce qu'elle souhaite, comme si ce serait l'UE qui a tout à y perdre, ne comprennent visiblement pas qu'ils ne sont pas en position de force dans les négociations. De plus ce n'est pas avec la politique économique de Trump qui arrange cela. L'UE subira également des turbulences avec la sortie de l'UE, mais honnêtement il risquerait sur le moyen terme d'en tirer des bénéfices et il sera toujours préférable à une entreprise de produire et profiter dans le marché unique et d'exporter à côté au RU, que l'inverse. Attention à l'effet boule de neige qui peut surprendre les britanniques qui sont encore optimistes et qui s'imaginent un retour de la GB comme la renaissance de l'empire et de sa grandeur. Les conséquences peuvent être au delà de l'aspect économique, ça peut toucher à la fragmentation du RU, avec notamment l'Ecosse et l'Irlande du Nord (qui risque d'être de nouveau isolé du reste de l'ile par une frontière). On ne risque tout de même pas un scénario apocalypse style Venezuela, mais quand même.
  18. En fait c'était un exercice qui suivait une menace russe de frapper les "terroristes" de la région (ceux qui sont aux côtés des américains), donc en quelques sortes d'inciter également les américains à partir. Ils ont donc fait un exercice qu'on pourrait dire de "message" signifiant que les américains restent et sont prêts à intervenir en cas de problèmes. D'un autre côté, si les américains posent problèmes, ce n'est pas tant par les forces déployées qui ne sont pas si nombreuses en soit, mais bien la réaction qui suivrait et pour cela les américains ont largement les moyens, même si j'avoue que ces dernières années, la politique américaine du retrait et de l'intervention à minima peut donner l'impression qu'ils sont au bout, qu'ils ne peuvent pas aller plus loin. Les américains ont énormément de moyens qu'ils peuvent amener rapidement. Il ne faut surtout pas que les syriens, appuyés par les iraniens et les russes, ne s'imaginent qu'il suffit de combattre par élimination ou par la mise en retraite du dispositif américain sur place, ce serait une grave erreur que de croire cela, les américains ont une mentalité qui devient vite va t-en guerre s'ils sont pris pour cible. Leur drapeau symbolisé par les troupes engagées, il est intouchable sauf si certains veulent faire du symbolique, car derrière le retour de bâton surprendra.
  19. J'en invente une: La Turquie dispose du meilleur système judiciaire au monde, elle permet de faire cohabiter un meurtrier et sa famille, un avocat, un juge et les jurés dans les mêmes conditions, pour le même nombre d'années, dans la même cellule. *Bon je ne suis pas spécialiste en blague non plus.
  20. Oui faut faire attention à la croissance que j'aime dire "artificielle" qui est celle justement de ces grands travaux et aménagements urbains, qui amènent emplois et autres pour attirer les investisseurs alors qu'ils peuvent vite s'interrompre et faire perdre plusieurs points de croissance et entrainer toute l'économie dans une dynamique récessive. Mais bon Erdogan le savait bien, il sait bien les problèmes du pays et ce n'est pas pour rien qu'il a avancé l'élection présidentielle.
  21. Rendbo Il est évident que la Russie ne rendra pas la Crimée à l'Ukraine tout comme il est évident voir impossible d'imaginer l'Ukraine vouloir la reprendre de force. Le problème c'est que cette situation ne mène à rien car si la Russie occupe et revendique la Crimée, il n'en demeure pas moins que la Crimée reste un territoire ukrainien et tant qu'internationalement il n'y aura pas de reconnaissance et une légitimité qui passera forcément par Kiev, ben ça sera comme vous le dîtes, comme pour les palestiniens, comme le Golan syrien et d'autres endroits, des endroits en "conflits" (même si ça ne se tire pas dessus). C'est d'autant plus urgent que pour la Crimée, il y a une politique de sanctions en place et que tant que la Russie sera dans une certaine politique internationale ou elle ne veut rien céder et ne rien laisser passer, ben ça continuera et à chaque occasion il y aura une surenchère, comme Skrippal, comme le piratage ou les ingérences russes un peu partout. Le Kremlin doit savoir ce qu'il veut et je ne pense pas que la dynamique actuelle lui est favorable pour pousser le bouchon et faire des bras de fer de gauche à droite, c'est peut-être gagnant sur le coup pendant quelques semaines, quelques mois, bon pour l'image de pays fort et respecté pour la propagande, mais ça mène ou? Le jeu en vaut-il la chandelle sur le long terme? Quoi qu'on en pense, la Russie a besoin d'une normalisation de ses relations avec l'occident et l'Ukraine et a besoin de clarifier les choses avec la Crimée pour y arriver. Mais elle ne peut pas juste répéter "sa version" en espérant qu'au final, la marteau thérapie frappera l'Ukraine et l'occident et finiront par l'accepter. Ils essaient en dehors de cela de faire croire que les sanctions nous font plus de mal, que c'est pour faire plaisir aux américains, mais tout cela c'est de la propagande de résignation et qui fonctionne, comme toujours, chez les extrémistes nationalistes en Europe. Le mauvais traitement des minorités russophones est également un fruit de la propagande russe. Moscou use ces minorités comme un levier d'influence dans ces pays, la présence de ces minorités, c'est le résultat d'une politique de colonisation. C'est en agissant et en manipulant ces minorités russophones qui poussent ces pays à mieux les encadrer, c'est une accusation inversée qui est faîte. De même que Moscou use du passé soviétique commun comme levier d'influence pour maintenir des liens, là aussi ça pousse les pays de l'Est à évincer petit à petit le souvenir communiste et soviétique. Les Pays Baltes, l'Ukraine, la Pologne et d'autres n'ont pas tous un problème contre la Russie, arrêtons de faire croire qu'ils sont tous fous et que la Russie serait une victime, non si aujourd'hui son voisinage se méfie, s'y oppose, c'est par ce qu'elle a un comportement qui va au delà de la simple "défense des slaves russes et russophones", ce n'est qu'un prétexte pour légitimer leurs interférences/ingérences dans les affaires intérieures de leurs voisins. Pour la Russie, l'Histoire c'est "on a libéré ces pays (de l'Est) de la tyranie nazi" et on les as bien développés, pour les pays de l'Est c'est on a été occupé par les russes, puis par les allemands puis de nouveaux par les russes jusqu'à l'indépendance en 1991 et sincèrement on peut douter après 1991 et la possibilité de voir le développement qu'a créer l'URSS, que c'était une chance de développement. Désolé, mais pour moi aussi je ne considère pas les russes comme de simples libérateurs des nazis, eux qui leur ont donnés la main pour envahir la Pologne et se partager l'Europe, ce rôle de libérateur, est a relativiser et s'avère bien être une propagande pour se faire accepter et si les russes peuvent aujourd'hui rappeler que dans ces pays, nombreux étaient ceux qui ont rejoints les nazis, ils devraient se rappeler que pour ces gens là, les allemands étaient ceux qui chassèrent un envahisseur venu plus tôt et qu'en Ukraine, ben l'Holodomor avait laissé de mauvais souvenirs.... Pour l'élection en Ukraine, le duel n'est pas entre un pro-occident qui serait Poroschenko face à un autre qui le sera moins ou qui sera pro-russe. Ce qui est même probable, c'est qu'on voit émerger un candidat largement plus nationaliste et anti-russe que Poroschenko.
  22. De l'abandon, il y en a (rapidement incendié et photographié par les houthis), ce n'est pas tant un problème de panique, sous le feu ennemi vaut mieux parfois rester derrière le blindage que de courir face au vent. Je pense que c'est avant tout un problème d'organisations et de tactiques, absence de soutiens et de moyens de dépannage rapide, un ensablement est vite arrivé, convois ou dispositif trop faible (y compris aérien) pour tenir la position une fois sous le feu ennemi pour pouvoir ensuite récupérer ou dépanner les véhicules. C'est souvent l'oeuvre de mines /IED, le blindé Maxxpro (par exemple) qu'ils ont achetés d'occasions en paquet aux américains, quand il est passé sur une mine, ben il est foutu, ils ne vont pas tenter de le réparer car ils n'ont ni les moyens sur place, ni les moyens "à la maison" pour le faire, il est un "consommable" pour eux, préférant le laisser plutôt que faire intervenir une équipe de dépannage qui risquerait a son tour d'être prise pour cible d'autant plus qu'elle serait susceptible d'évoluer sans blindage. On réduit l'emprunte logistique et de soutien dans une guerre ou ni les saoudiens ni les émiriens ne veulent trop y mettre les pieds. Nous, nous avons l'habitude de ne rien laisser à l'ennemi, car nous savons que ce qu'on laisse derrière nous, ça devient des trophées que les ennemis exploiteront dans la propagande et quand on voit un taliban avec un Famas ou sur un VAB détruit, ça a un effet pour eux (exaltation, confiance envers notre vulnérabilité) mais cela a également un impact sur nos opinions publics. C'est pour cela que nous, on va cherche ou on va pulvériser un véhicule qui sera HS, même si c'est pour ensuite le foutre à la casse ou à l'abandon sur un parking. Les saoudiens, les émiriens, découvrent un peu la guerre, ils n'en ont pas l'habitude et forcément ce qu'ils laissent sur le terrain donne le sentiment qu'ils se feraient dominer. Attention à ne pas sombrer dans les faux sentiments de la communication/propagande de guerre, on a vite fait de croire qu'on gagne la guerre alors qu'on l'a perd et on a vite fait d'oublier nos victoires, notre domination quand on ne fait que regarder nos pertes. La communication dans la guerre c'est une véritable arme psychologique, ça ne date pas d'internet mais c'est vrai qu'aujourd'hui, c'est vraiment un bordel dans lequel il faut faire un tri de fou. Il faut dans tout conflit, faire abstraction de ce genre de "détails" militaires, tout comme il faut comprendre que subir des pertes ne veut pas dire perdre la guerre. Les émiriens ont peut-être perdus des blindés, mais généralement ils sont vides d'hommes et ce sont bien les hommes qui se comptent, les blindés ne sont qu'un moyen matériel. On doit regarder le conflit d'une manière stratégique et quand on regarde la dessus, même si ça prend du temps, que ça tourne un peu en rond, qu'il y a des pertes. ben les Houthis n'ont cessés de reculer. Alors ils opposent une résistance, mais ils reculent et leur soutien iranien n'est plus en mesure (avec le blocus) depuis un moment d'approvisionner leurs alliés. Les émiriens ont bien progressé le long de la côte, ils sont aux portes d'Hodeida, principal port en mer rouge. Les Houthis sont presque dans une bulle et le temps ne joue pas en leur faveur. Ils vont épuiser les armes et les munitions qu'ils ont en stocks, sans approvisionnements extérieurs, ça finira un jour par lâcher et s'affaiblir, surtout pour les armes importantes comme les missiles anti-chars. Ce n'est pas une guerre éclaire, mais militairement parlant, même si les saoudiens et les autres ne brillent pas par leurs tactiques et leurs exploits militaires, ils ont l'avantage stratégique face aux houthis si la pression se maintient.
  23. https://www.france24.com/fr/20180916-turquie-erdogan-crise-economique-freine-mega-chantiers-projets-canal-aeroport
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