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Alberas

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Tout ce qui a été posté par Alberas

  1. Alberas

    [Rafale]

    De 1988 à 2025, ça fait 37 ans et 35.5 milliards
  2. Alberas

    [Rafale]

    Ben c'est simple ... on fait un beau devis. Et s'ils acceptent le tout, on ouvre le Champagne . Mais Je croyais qu'ils voulaient un moteur survitaminé en plus Honnêtement, c'est pas ça le plus ténébreux dans l'export!
  3. Alberas

    [Rafale]

    N'oublie pas: - les coûts de développement des spécificités client, y/c les risques techniques associés - les coûts de projet et de suivi du contrat, y/c les risques client et risques pays - les coûts de commerciaux et les coûts d'offsets
  4. Alberas

    [Rafale]

    Je m'avancerais pas trop la dessus. Les premiers contrats export ont d'abord permis de maintenir la chaine de production et, peut être, d'éviter une hausse des prix pour l'AAE. Les nouveaux contrats permettent d'assurer la pérennité du programme et les développements futurs de l'avion. Ce qui compte, pour l'industriel, c'est d'avoir une cadence de production stable et avec une visibilité suffisamment lointaine pour profiter de l'effet quantité. Ca vient seulement d'arriver 30 ans après le lancement du programme. Il y a un autre avantage à l'export. En principe le prix de vente permet à Dassault de rembourser à l'Etat une "redevance" sur les coûts e développement. Mais ce n'est peut être que théorique. Le sens que je peux trouver au calcul du coût complet du programme Rafale ne se trouve pas en le divisant par le nombre d'avions achetés par l'AAE , mais en le divisant par le nombre d'années où ce programme a permis à l'AAE et à la Marine de disposer d'un avion en mesure de remplir leur mission au service de la Nation.
  5. DA a empéché Thales de fournir ses radars pour le Gripen. Si DA voit Airbus DS comme un concurrent, il fera de même. Si, en revanche, tout s'inscrit dans un accord global, alors oui. Les succès donnés en exemple sont d'abord dans le domaine civil, et il y a peu d'échecs parce que un intérêt commun est trouvé et qu'il y a un marché accessible en forte croissance.
  6. Tant que la population mondiale continuera d'augmenter et que chacun voudra améliorer son niveau de vie, le pétrole et le gaz resteront les sources majoritaires d'énergie. C'est peut être pas réjouissant, mais il faudra bien s'adapter.
  7. Ca ne résout pas le problème du leader du tronc commun.
  8. Si c'est hors SCAF, rien ne les en empêche. Quant à embarquer Thales, il leur faudrait l'accord de ses actionnaires, donc de DA et l'Etat. Pour Safran, je vois pas d'obstacle majeur.
  9. Cette interprétation correspond à la position allemande des dernières décennies, post guerre froide. Budget militaire en baisse, tout sur l'industrie et le commerce mondial, et compensation du déficit US sur les échanges bilatéraux en achetant massivement du matériel américain. L'Allemagne n'est pas considérée comme un adversaire stratégique potentiel et tout le monde commerce joyeusement avec elle. La question est: ont-ils changé ?
  10. Et bien moi je pense que Airbus se rêve en Boeing. Airbus a les avions civils, ... a les hélicoptères, ... a les avions de transport, ... mais n'a pas les avions de chasse. Depuis sa création, sa branche militaire a désespérément cherché à se développer, d'abord avec Thalès, puis avec avec BAE. Deux échecs cuisants. Alors, le SCAF est une opportunité révée pour rentrer dans la cour des grands de l'aviation militaire, en bénéficiant d'un apport budgétaire massif que son concurrent Boeing ne pourra pas considérer comme une aide anticoncurrentielle puisqu'il en profite largement lui même. C'est pour ça qu'Airbus veut être majoritaire sur le NGF. Je ne serais pas surpris qu'il ait envisagé de prendre le controle de DA, mais le morceau est impossible à avaler et vient d'être reverrouillé pour 2 ans. C'est pour la même raison que le gouvernement allemand n'abandonnera pas le SCAF afin d'aider Airbus DS. C'est l'occasion de mettre à niveau cette branche industrielle dominée par les Français, comme ils essayent de le faire sur le spatial.
  11. C'est de loin la question la plus importante. Je suppose que la réponse est NON. La 2ème question c'est: Comment sortir du blocage sur le NGF sans abandonner le SCAF ? Là, la réponse n'est pas évidente, mais elle pourrait être double: Pour la France, compte tenu des développements futurs du Rafale (NGR vision 2035 ???) et de son intégration dans le SCAF, le besoin d'un nouvel avion ne parait pas *** d'autant plus que les Bureaux d'études de DA vont rester très chargés. Pour l'Allemagne et l'Espagne, c'est le contraire. Donc on pourrait imaginer Airbus DS maitre d'oeuvre d'un NGF taillé sur mesure pour leurs besoins, sachant que les briques techno 'cloud, capteurs, effecteurs, ...) pourraient être les mêmes que sur le NGR.
  12. Pour que les entreprises françaises se développent mieux que leurs concurrentes en respectant les règlementations auxquelles elles sont soumises dans les pays où elles sont implantées, et en respectant leur code d'éthique. Pour qu'elles rémunèrent bien leurs salariés et leurs actionnaires et pour qu'elles investissent dans leur développement.
  13. La coopération au sens que tu la présentes suppose qu'en face du maitre d'oeuvre industriel unique , il y ait aussi une organisation politique (maitre d'ouvrage) simple et claire . Elle n'est ni plus, ni moins "vraie" qu'une autre. En revanche elle est effectivement plus efficace. Mais ce n'est plus une coopération à part égales. C'est un pays leader avec une entreprise leader et des pays "participants" avec des entreprises sous traitantes, sans définir au préalable le % de leur participation. Bref, c'est le modèle du Tempest, pas celui du SCAF Nos débats récents ont porté sur le système NGF, et on constate qu'on est encore loin de l'harmonie sur son organisation. Mais le SCAF est un système de systèmes, ce qui suppose un degré supérieur de complexité managériale. Est ce qu'une organisation a déjà été pensée et quelles sont les entreprises candidates? Celles impliquées dans le cloud?
  14. @BP2 et TOTAL même combat Cà, c'est le slogan pour exciter le bon peuple. La réalité est dans les comptes publiés de la société. Mais si tu veux qu'une société française paye des impôts en France sur ses bénéfices faits à l'étranger ou n'utilise pas les lois fiscales votées par le Parlement, il faut changer les lois et les règles du capitalisme mondial
  15. Malheureusement, ce n'est pas le cas. L'investissement préféré des Français, c'est l'immobilier et le "bas de laine" ( livret A et assurance vie) pas la bourse. Et aujourd'hui, c'est la ruée sur les SCPI. Nos sociétés cotées au CAC 40 sont possédées en grande partie par des investisseurs étrangers, qui reçoivent leur quote part des dividendes. Les profits de Total Energies sont devenus une honte, voire un délit de bonne gestion
  16. Il ne faut pas se fier aux déclarations des fonctionnaires, fussent ils du plus haut rang. Ils ne peuvent rien dire d'autre que la position officielle de leur hiérarchie. Imagine le tollé s'ils se mettent à dire que le SCAF avec les Allemands et les Espagnols est voué à l'échec. En revanche, dire que la durée d'utilisation du Rafale va se prolonger peut s'interpréter comme une raison de ne pas se précipiter.
  17. C'est quand même le problème N°1 de tous nos clients, exception faite du Qatar et des EAU
  18. On va pas quand même pas faire encore une tranchée à travers la France pour alimenter l'Allemagne en gaz naturel
  19. Leur GAZ, il vient d'Algérie! Oui, des abonnements pour le Paradise à La Junquera
  20. Je ne sais pas ce que tu veux démontrer. Le simple fait que les 3 programmes que tu cites soient "en réaction à " illustre bien le manque de préparation. Mais bon, on va pas refaire l'histoire.
  21. Les Espagnolssont pazrticulièrement exigeants en offsets.
  22. Oui, mais d'autres diront qu'il faut faire encore plus. Avec un déficit budgétaire de 5%, ça passera facile. Les restrictions viendront plus tard, quand l'ours Russe sera rentré dans sa tanière.
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