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Messages posté(e)s par Alberas

  1. Il y a 1 heure, Asgard a dit :

    Airbus conçoit et construit des hélico en Europe, avec des pièces européennes, c'est donc un produit de l'Europe, européen ++

    Contrairement à Airbus, Leonardo n'a pas les même entrées et, jusqu'ici, les armées européennes hors IT ont toujours préférées Airbus.

    C'est tentant comme raisonnement ... mais appliqué aux avions, ça sonne différemment:

    - aucun autre pays européen que All/GB/Esp n' acheté l'Eurofighter bien que construit en Europe avec des pièces européennes

    - aucun autre pays européen que la France (avec exceptions récentes de la Grèce et Croatie) n' acheté le Rafale  bien que construit en Europe avec des pièces européennes.

    Y a autre chose ..:laugh:

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  2. il y a 7 minutes, Patrick a dit :

    Oui, des fois je me demande si avec ces sorties il n'est pas plus dans les bottes de président du GIFAS que de DA.

    Eric Trappier n'est plus président du GIFAS. Maintenant c'est Faury :smile: Trappier est, je crois, président de l'UIMM. Faut suivre !:biggrin:

     

    il y a 11 minutes, Patrick a dit :

    Le seul point que je concèderais à Safran, c'est qu'ils ont pu être déçus de ne pas pouvoir aller au bout du développement du Silvercrest ce qui a refroidi leurs relations avec Dassault, qui pour sa part a dû abandonner le 5X et lancer le 6X, perdant un milliard au passage. Donc qu'ils se gardent des fers au feu, potentiellement.
    Mais jusqu'à accepter d'être mis en porte-à-faux face à Dassault? Ce serait insensé.

     Je repose donc ma question différemment:

    - est ce que Safran a un intérêt à coopérer quand même avec MTU, même si Airbus est hors jeu?

    - Dans le plan B de DA, quel est le plan B de Safran: un M88 +++ ou un nouveau moteur?

  3. Il y a 3 heures, Patrick a dit :

    Et pourquoi devraient-ils en penser quelque chose? 

    Tout simplement parce que l'hypothèse d'un plan B Dassault sur le NGF rebat les cartes du SCAF.

    Jusqu'à présent, seul E Trappier s'exprimait. C'est normal, il est le chef de file désigné du NGF, et il ne prend pas beaucoup de gants pour faire comprendre qu'il se sentirait mieux tout seul, ou avec des partenaires moins encombrants qu'Airbus, pour le développer.

    Jusqu'à présent aussi, on n'avait entendu aucune récrimination sur le partage SAFRAN/MTU. Or MTU semble regretter le retard, voire l'abandon, de sa participation au développement d'un nouveau moteur.

    Je demande donc si quelqu'un a une opinion sur la position de Safran. Tes invectives sur MTU ne sont pas une réponse.

    Il y a 4 heures, Patrick a dit :

    Depuis quand Safran est responsable du devenir de MTU,

    Depuis toujours, des industriels concurrents se battent entre eux sur certains marchés et collaborent sur d'autres. C'est la vie des affaires.

  4. il y a 5 minutes, mgtstrategy a dit :

    je me demande qd meme ce qui s'est passé.... Entre la déclaration de trappier sur le scaf, les bruits de couloir du 5/mois, le G7... et ce fantome de M88

    Je me demande surtout CE QUI VA SE PASSER ?:blink:

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  5. Il y a 1 heure, herciv a dit :

    Je ne pense plus que cette ligne est conditionnée à une commande. Cette ligne à cet endroit du monde est stratégique pour Dassault. Elle permettra de fabriquer de l'armement hors contrainte sanction en s'approvisionnant directement sur le marché indien qui devrait rester le seul mondialisé.

    On "envisage" de monter à cadence 5. Super :biggrin:. Mais en 2022, on est à quelle cadence?

  6. Il y a 2 heures, Patrick a dit :

    Toi qui boursicotes est-ce que tu peux nous expliquer la structure de l'actionnariat de la branche défense de SAAB qui nous intéresse?

    Jai trouvé plus récent, mais l'actionnariat reste stable ...

    Actionnaires

     

    Investor AB (Investment Company)        28,9%

    Wallenberg Investments AB                     8,87%

    Swedbank Robur Fonder AB                   4,87%

    AllianceBernstein LP                               4,25%

    Första AP-fonden                                   3,25%

    Saab AB (publ)                                        3,02%

    The Vanguard Group, Inc.                       2,05%

    Norges Bank Investment Management  1,58%

    Unionen1                                                  1,43%

    Zadig Asset Management LLP               1,30%

    En fait c'est entièrement controlé par la famille Wallenberg ...

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  7. il y a une heure, mgtstrategy a dit :

    hahah j'avoue j'en sais rien mais je sens un rapprochement entre DA et Saab

    Investor AB28,9 %

    Wallenberg (famille)8,98 %

    Första AP-fonden6,51 %

    Swedbank Robur Fonder4,62 %

    AFA Sjukförsäkringsaktiebolag3,17 %

    SEB Investment Management3,02 %

    Norges Bank Investment Management2,66 %

    Skandia Investment Management2,56 %

    Saab2,06 %

    The Vanguard Group2,02 %

  8. Il y a 7 heures, Claudio Lopez a dit :

    SCAF : le nouveau coup de pression du président de Dassault Aviation (latribune.fr)

    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/scaf-le-nouveau-coup-de-pression-du-president-de-dassault-aviation-923688.html

     

    Rien de nouveau au soleil... 

    Evidemment qu'il n'y a rien de nouveau ... c'est la redif d'une interview sur les résultats 2021 :bloblaugh:

    Il y a 8 heures, Ronfly a dit :

    Non , c'est celle là qui est la redif ...:bloblaugh:

  9. il y a une heure, Pakal a dit :

    En faisant feu de tout bord ça sent la précipitation pour les empêcher de signer avec les français et ... retarder la décision de quelques mois voire quelques années

    D'abord la cellule, maintenant le moteur ... l'année prochaine ce sera au tour des capteurs ... et après ? ...

  10. il y a une heure, herciv a dit :

    Le gripen a besoin de gagner du poids. Des fois que le M-88 110 kn (dans mes rêves évidemment) lui fasse gagner une tonne; c'est vrai qu'il serait carrément plus convaincant.

    Et pourquoi pas un radar Thales et un Spectra en plus? :biggrin:

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  11. il y a 4 minutes, Deres a dit :

     

    Il y a deux technos de capteurs EM dans le Rafale avec des capacités complémentaires en précision et instantanéité, plus une fusion interne au sein de SPECTRA puis du SITAC. Je ne pense pas que ce soit le cas du F35.

    Pour la fusion, le souci, c'est que si on veut réaliser un filtre de Kalman, il faut connaitre les incertitudes des détections transmises par les autres fournisseurs. De toute évidence, ce n'est pas le cas dans ce qui est décrit donc quand l'avion n'a plus ses propres pistes, il n'est pas capable de faire le tri entre le bon grain et l'ivraie. Certaines détections, peuvent être très mauvaise surtout celles EM avec uniquement une direction. 

    OK. Donc le Rafale serait  plus autonome dans sa fusion de données. Ca évite des contradictions, mais ça ne garantit pas une meilleure précision?

    Mais quand un avion, Rafale ou F35, "n'a plus ses propres pistes", il est bien obligé de s'en remettre aux infos qu'il reçoit du copain. Pourquoi les mettre en doute?

  12. il y a 20 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

    Mais que se passe-t-il avec un casque? l'harmonisation doit se faire avec chaque couple casque/avion :bloblaugh:

    Le mieux est parfois l'ennemi du Bien :wacko:

  13. Comme on discute de la sortie du nucléaire en Allemagne dans le fil du SCAF, je préfère poster ici ce résumé de l'historique de la position allemande:

     

    Historique de la sortie du nucléaire

    Texte mis à jour le 17.06.2022

     

    biblis_1.jpg

    Centrale de Biblis au sud de Francfort, dans la Hesse; 2 réacteurs à eau pressurisée : tranche A (1200 MWe) mise en service 1974 et tranche B (1300 MWe) mise en service 1976 (source RWE Power)

    Résumé exécutif

    L´abandon du nucléaire est un des objectifs emblématiques du tournant énergétique. Le parti des Verts (Bündnis 90/Die Grünen) reste historiquement le plus ardent promoteur de la sortie du nucléaire. Suite à la frénésie médiatique provoquée par l´accident de Fukushima, le gouvernement allemand avait décidé en 2011 la sortie accélérée du nucléaire d´ici 2022. La nouvelle coalition au pouvoir outre-Rhin depuis décembre 2021 a confirmé cette date butoir pour l´arrêt des derniers réacteurs.

    Fin décembre 2021, trois des six derniers réacteurs encore en service ont été arrêtés. L´Allemagne perd ainsi 4058 MW nets de moyens pilotables bas carbone.  Les trois dernières centrales nucléaires d´une puissance totale nette de 4055 MW seront arrêtées fin 2022.

    Face à la guerre en Ukraine, la prolongation de leur durée de vie a été envisagée. Mais une étude menée par le gouvernement a conclu en mars 2022 que le maintien en activité des centrales nucléaires restantes ne serait pas recommandé et qu´il serait trop tard pour réactiver celles déjà fermées fin 2021. Une prolongation ne pourrait apporter qu´une contribution très limitée à la solution du problème de sécurité d´approvisionnement l´hiver prochain, et ce à un coût économique très élevé et en prenant des risques sur le plan du « droit constitutionnel et de la sûreté ».

    Même au vu de la menace de l´arrêt des livraisons de gaz russe, le refus de prolongation du nucléaire a été confirmé en juin 2022 par le gouvernement.

    La production nucléaire comptait pour presque un quart de la production électrique totale en 2010 et avait économisé environ 120 Mt CO2 par an. En remplaçant une source d´électricité bas carbone, le nucléaire, par une autre, les énergies renouvelables, la réalisation des réductions des émissions de CO2 a été ralentie. La fermeture des dernières centrales nucléaires d´ici fin 2022 entrainera un déficit supplémentaire de production bas carbone qu´ il faudra bien compenser.

    De plus leur fermeture risque d´accroitre les flux d´électricité entre le nord et le sud du pays sur les lignes existantes compte tenu du retard sur le développement du réseau de transport. C´est pour cela que l´Agence Fédérale des Réseaux a décidé la construction de turbines à combustion (4 sites dans le sud du pays d´une puissance totale de 1200 MW) pour la stabilisation du réseau en situation dégradée. Leur mise en service est prévue à partir d´octobre 2022.

    Loi Atomique

    C´est au début des années 2000 que la coalition des sociaux-démocrates (SPD) et des Verts s´est emparée du sujet du nucléaire qui divisait les Allemands. Une convention passée entre le gouvernement et les exploitants fixait à 32 ans la durée de fonctionnement d´une centrale nucléaire, mais sans échéance définie. A chaque réacteur un quota de TWh restant à produire avant son arrêt définitif était attribué. Toute nouvelle construction de centrale nucléaire fut interdite. Cette convention fut transcrite dans l´amendement à la Loi Atomique en 2002. L´Allemagne a été le premier pays au monde ayant procédé à l´arrêt prématuré de ses centrales nucléaires sans raison technique ou économique.

    Suivant l´amendement à la Loi Atomique de 2010, le nucléaire devait bénéficier d´une prolongation de fonctionnement au titre de technologie de transition. La durée d´exploitation des centrales nucléaires fut prolongée de 12 ans en moyenne par un quota de TWh supplémentaires attribué individuellement à chaque centrale. Comme la Loi de 2002, la Loi Atomique de 2010 ne fixait pas de dates butoirs de fermeture des centrales.

    Quelques mois plus tard, suite à l´accident de Fukushima, le gouvernement a fait marche arrière et a même accéléré la sortie du nucléaire.

    L´amendement à la Loi Atomique de 2011 précise le calendrier de sortie : huit sur les dix-sept centrales nucléaires sont arrêtées définitivement en 2011, l´arrêt des neuf centrales restantes s´échelonne jusqu´à fin 2022. Contrairement aux avenants à la Loi Atomique de 2002 et 2010, l´amendement à la Loi Atomique de 2011 fixe pour chaque réacteur une date butoir de fonctionnement.

    Actions en justice des exploitants nucléaires

    Cette décision a été prise de façon unilatérale par le gouvernement sans consultation des exploitants nucléaires. Cela a conduit à des actions en justice des exploitants nucléaires contre le gouvernement allemand (voir plus loin), car la Loi Atomique de 2011 a rendu impossible la production des quotas accordés dans le cadre de la convention passée entre le gouvernement et les exploitants au début des années 2000 et transcrite dans l´avenant à la Loi Atomique de 2002.

    Les opérateurs de centrales nucléaires ont donc engagé des actions en justice contre la Loi Atomique de 2011 et la taxation du combustible nucléaire énoncée en 2010 avec la prolongation de fonctionnement du nucléaire en Allemagne. Ils ont obtenu gain de cause devant la Cour constitutionnelle de Karlsruhe.

    Outre la procédure juridique engagée en Allemagne, le groupe suédois Vattenfall a réclamé une indemnisation à l’Etat allemand pour l´arrêt prématuré de ses centrales nucléaires devant le CIRDI (Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements), Cour d´Arbitrage de la Banque Mondiale située à Washington.

    Suite aux critiques de la Cour Constitutionnelle sur l´amendement à la Loi Atomique de 2018, qui fixait les modalités d´indemnisation des exploitants pour les pertes d´exploitation par rapport aux quotas d´électricité accordés en 2002, le gouvernement allemand a, en mars 2021, conclu un accord d´indemnisation à hauteur d´environ 2,4 milliards d´Euros avec les exploitants. Cet accord vise à solder définitivement la question de la compensation des quatre énergéticiens (EnBW, E.ON/PreussenElektra, RWE et Vattenfall) pour la fermeture de leurs centrales. Le règlement final a fait l´objet d´une modification de la Loi Atomique entrée en vigueur le 31 octobre 2021.

    En contrepartie les énergéticiens se sont engagés à retirer toutes les procédures judiciaires en cours et à s´abstenir d´engager des actions ou des recours contre le régime d´indemnisation y compris la procédure lancée par Vattenfall devant la Cour d´Arbitrage de la Banque Mondiale.

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  14. il y a 26 minutes, Chaps a dit :

    dans notre cas: un changement obligatoire de mode de vie.

    Je pense surtout à un changement de discours politique pour essayer de faire admettre (pas facile :cool: ) le principe d'un coup de frein à l'Etat providence, un accroissement du budget défense et une hausse des impôts. C'est pas un changement du mode de vie, mais un changement des priorités. En quelque sorte l'idée d'un effort national. Mais ça aura du mal à passer.

  15. il y a une heure, Kelkin a dit :

    Une autre raison est que les Grünnen et pas mal d'ONG prétendument écolos étaient financées par Gazprom, ce qui explique l'orientation "pour lutter contre le réchauffement climatique, arrêtons le nucléaire tout de suite, la lignite en 2135, et le gaz naturel en 2372".

    C'est vrai. Mais avant ça, lantinucleairalisme venait de greenpeace. Et le pacifisme était plus facile à défendre en mélangeant nucléaire militaire et électrique. De plus Siemens était un leader mondial des turbines à gaz alors que Alsthom avait du mal à mettre les siennes au point. Mais de notre côté, il faut pas oublier que c'est Total qui a développé les champs gazier en Sibérie...

    Le plus cocasse dans l'histoire, c'est qu'on revient au nucléaire civil par l'écologie. 

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  16. Revenons au début de l'histoire: Qui veut le SCAF et Pourquoi?

    En France: le gouvernement + la DGA + la BITD veulent le SCAF pour continuer à être indépendants, technologiquement au top et autonomes, et représenter la seule alternative crédible face aux Américains . Mais le faire seul pose un problème de financement et de débouchés en Europe.

    En Allemagne: Airbus DS souffre d'un complexe d'infériorité vis à vis de DA et rève de ressembler à Boeing. Mais l'armée de l'air est pro-US . Le gouvernement soutient mollement le SCAF et ne veut pas s'isoler du reste de l'Europe. En y mettant les sous, ils n'auront aucun mal à être l'armée européenne la plus puissante de l'OTAN. Sans le SACF.

    En Espagne: on veut développer ses rares sociétés de high-tech et on soutiendra tout ce qui va en ce sens, avec le peu d'argent disponible.

    Dans le reste de l'Europe: On va surement pas dépendre des Français. Seuls les US et l'OTAN peuvent défendre l'Europe contre la Russie. Malgré toutes ses défauts, le F35 a écrasé toute la concurrence.

    En Angleterre: Y a les Anglais. Ils ont pris les Italiens avec eux.

    Vive De Gaulle!

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  17. il y a une heure, Claudio Lopez a dit :

    Pour les capteurs, la par contre le lead a été confié à Indra.. Mystère alors que Thales aurait du avoir le lead.. 

    On peut comprendre aussi que le gouvernement espagnol n'ait pas voulu choisir Airbus . Indra est le champion espagnol, mais de là à le considérer comme le best athlète ... C'est plus une société de services informatiques qu'un électronicien de la défense. Son principal problème est la faiblesse du marché espagnol dans ce domaine.

    Ca devrait finir, si jamais le SCAF se fait, comme sur l'EF: chaque pays mettra ses capteurs. 

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  18. il y a une heure, Manuel77 a dit :

    Il n'est pas nécessaire de créer des emplois en Allemagne. Chaque jour, nous entendons dire qu'il y a trop peu d'ingénieurs, de techniciens et surtout d'informaticiens. L'économie réclame à cor et à cri du personnel qualifié.

    C'est intéressant comme point de vue. Ca semblerait signifier que l'industrie allemande n'est pas structurellement en mesure de rattraper son retard là où elle n'est pas leader. Sur le plan de la stratégie d'entreprise, la seule possibilité reste le rachat d'une compétence qu'on n'a pas. Dans le domaine du SCAF, à part Dassault ... :chirolp_iei:

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