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  1. article de Marianne à verser au dossier:

     

    Guerre en Ukraine : l’Inde de Modi gênée aux entournures par son alliance avec Moscou

    (Non-)aligné

    Par Anisha Pansare

    Publié le 09/03/2022 à 16:00

    Ami depuis toujours de l’URSS, puis de la Russie, le géant d’Asie du sud est réduit au silence, de peur que Moscou se rapproche, sous l’effet des sanctions occidentales, de la Chine et du Pakistan, ses pires ennemis. Ce faisant, il est en train de se fâcher avec les États-Unis et la France, ses partenaires stratégiques dans le Pacifique.

    L’Inde célébrera l’été prochain le 75e anniversaire de son indépendance, qui risque d’être gâchée par la guerre en Ukraine. Car si Narendra Modi n’a pas ménagé sa peine depuis son arrivée au pouvoir en 2014 pour séduire Vladimir Poutine, à grand renfort d’accolades, le dirigeant nationaliste hindou se retrouve pris dans un piège diplomatique. À trois reprises depuis le début de l’année, son pays a été l’un des rares à choisir l’abstention lors des votes à l’ONU visant à condamner l’attitude russe à l’égard de Kiev.

    À LIRE AUSSI : Élections législatives en Inde : Narendra Modi ou le triomphe d'une "machine de guerre"

    États « non alignés » aux temps de la guerre froide, l’Inde a toujours eu un penchant pour Moscou. Le dirigeant nationaliste hindou, lui, a trouvé une formule fourre-tout pour qualifier ses acrobaties diplomatiques : « l’autonomie stratégique ». Or le conflit déclenché le 24 février par le régime de Poutine l’embarrasse grandement, jusqu’à nourrir ses pires cauchemars. Celui de voir la Russie, isolée par des sanctions occidentales sans précédent, se rapprocher de la Chine, l’adversaire numéro un de l’Inde, qui s’acharne à lui grignoter des territoires dans l’Himalaya. Et de voir également Moscou, renforcé en Afghanistan par le départ des Américains, en août 2021, renforcer ses liens avec le Pakistan, frère ennemi de l’Inde.

    Jusqu’à présent, Poutine a soutenu Modi dans sa politique de reprise en main musclée du Cachemire, région à majorité musulmane revendiquée par Islamabad. Se taire sur l’Ukraine est aujourd’hui pour l’Inde une façon de renvoyer l’ascenseur. Mais il n’y aurait en réalité dans cette posture qu’un aveu de faiblesse de New Delhi, écartelée entre la Russie, son premier fournisseur d’armements, et les États-Unis, son allié dans la lutte contre l’expansion chinoise dans la zone Indo-Pacifique, estime Pratap Bhanu Mehta. « L’Inde en est réduite à osciller constamment, à ce point effrayée par la Chine qu'elle doit courtiser la Russie, défendant un ordre mondial ouvert, basé sur des règles de droit, sans être capable de dire en termes simples que l'invasion russe est la violation la plus claire, la plus flagrante et la plus risquée des normes internationales en vigueur », note cet universitaire, ancien président du Center for Policy Research.

    ENTRE MOSCOU ET WASHINGTON

    Au grand dam du gouvernement Modi, le souci d’équilibre stratégique, militaire, politique et diplomatique avec Moscou et Washington « n’est plus viable », affirme le site d’information The Wire. En clair : si l’Inde condamne la Russie pour son offensive en cours en Ukraine et soutient les sanctions sévères imposées par les États-Unis et l’Europe à l'encontre de Moscou, « elle court le risque certain de s’aliéner un allié fiable ». Si elle garde le silence, comme elle l’a fait jusqu’ici, « elle risque de la même façon de détériorer ses relations avec Washington » et avec ses autres partenaires dans la région que sont l’Australie, le Japon et la France, avec laquelle Modi entretient une amitié intéressée.

    À LIRE AUSSI : Derrière la Russie… des pays alliés et des pays ambigus

    Ces dernières années, New Delhi a diversifié ses sources d’armement et la Russie n’assure plus que 49 % des commandes, contre 70 % auparavant – le français Dassault lui a vendu 36 Rafale en 2016. Mais cette dernière lui fournit les pièces détachées nécessaires à l’entretien des 410 avions de combat de fabrication russe (et soviétique) possédés par ailleurs par l’armée de l’Air indienne. Et elle est en train de lui installer un système de missiles antiaériens S-400 dans l’Himalaya.

    AUTOCRATIE

    Cela en dit long sur la dépendance de l’Inde vis-à-vis de Moscou, illustrée par des visites officielles dans les deux sens. Poutine et Modi se sont rencontrés en 2001 lors d’un sommet Inde-Russie au Gujarat, fief politique du Premier ministre indien. Depuis lors, les deux hommes se rejoignent sur leur vision autoritaire du pouvoir : dans le dernier classement de l’institut suédois V-Dem publié le 4 mars, l’Inde figure « parmi les dix États les plus autocrates de la planète ». Le Premier ministre indien s’est rendu à Moscou en 2015 pour acheter des hélicoptères et des réacteurs nucléaires russes, puis à nouveau en 2019, pour des sous-marins cette fois. Le président russe, pour sa part, est allé à New Delhi en 2018 pour vendre ses fameux S-400, puis encore en décembre dernier, en pleine vague de Covid-19, dans le cadre d’un énième sommet bilatéral.

    À LIRE AUSSI : Inde : le scrutin dans l'Uttar Pradesh pourrait infliger un camouflet au nationalisme de Modi

    Si Narendra Modi ne s’exprime pas sur l’Ukraine, c’est aussi en raison de la présence dans ce pays de près de 20 000 ressortissants indiens, des étudiants pour l’essentiel. Le week-end dernier, il a joué les héros en prétendant en avoir exfiltré une partie sous les bombes. Une manière d’apparaître comme un sauveur, alors que des élections régionales cruciales s’achevaient dans l’Uttar Pradesh, État dirigé par son parti. En réalité, ses compatriotes ont dû se débrouiller seuls pour rejoindre la Pologne ou la Roumanie, avant d’être rapatriés. Pour les quelques médias encore indépendants en Inde, Modi prétend jouer au poker et va finir par perdre sur toute la ligne.

  2. Il y a 1 heure, Patrick a dit :

     

    Sauf que comme dit plus haut, ça, ça ne devrait pas être négociable. Un salarié bosse et reçoit un salaire. Il bosse bien et il reçoit une prime. Mais parler de prime alors que le salarié ne vient pas au travail, ça ne marche plus du tout...

     

    Moi, j'inverse ta métaphore:

    Remplacer ici "salarié" par "Dassault" (parce que Dassault l'Etat lui fait gagner de l'argent depuis des décennies avec l'AAE et l'aide à l'export) "travail" par "renvoi d'ascenseur" (ici la possibilité que Dassault soutienne Macron sur le FCAS en échange de commandes export record qui assurent la pérennité de la société) et  "prime" par "je te soutiens encore pendant mon 2ème mandat si tu me soutiens sur le SCAF":rolleyes:


     C'est pour ça que j'ai interprété les interventions de Trappier comme une crainte que Macron le lache sur le SCAF. Il est assiégé par les Allemands et Airbus DS sur un sujet qui a été lancé par la France. J'espère vivement que l'épouvantail F35 va nous permettre de sortir de ce piège.

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  3.  

    il y a une heure, Claudio Lopez a dit :

    Euh... autant pour les Barracudas, l'information peut être crédible mais pour les porte avions !

    Je pense que c'est du n'importe NAWAK !

    Pourquoi est ce que l'egypte aurait besoin d'un porte avion ? Ce n'est pas du tout un pays qui fait des opex et qui a une influence extérieure  loin de ses terres à imposer ou à sauvegarder ! 

    Le bras armé des pays du golfe?

    Et en plus il peut les faire passer en mer rouge sans demander l'autorisation à personne:biggrin:

  4. il y a 50 minutes, Deltafan a dit :

    Perso, tel que présenté, ce n'est que de la spéculation de la part de l'auteur dans Marianne. Absence totale d'éléments concrets, du moins en l'état.

    Les opérations capitalistiques (prises de participation, OPA, OPE, hostiles, amicales, ...) ça se prépare des mois en avance et ça donne lieu à beaucoup de rumeurs que la presse va divulguer En l'occurrence, le désir de Bolloré de racheter le Figaro au groupe Dassault n'est pas nouveau Et ça m'étonnerait que Marianne, qui appartient à Bolloré, publie un tel article sans son accord!

  5. il y a 5 minutes, Titoo78 a dit :

    Si la famille considère que les orientations stratégiques de l'Etat (au hasard collaboration avec un autre industriel) ne sont pas des ses intérêts elle peut bloquer. Je ne vois pas comment l'Etat peut exercer de pression, surtout que Dassault a maintenant une visibilité à 10 ans sur le Rafale. Au contraire l'Etat francais est dépendant du bon vouloir de DA.

    Alors ça serait très moche de la part de la famille Dassault car l'Etat a oeuvrer à l'obtention de ces contrats, mais au final business is business...

    C'est pour cela que je trouve très étonnant l'absence de communication de l'Etat pour soutenir Trappier dans les discussions avec Airbus.

    Quelques liens que je laise aux politiques du forum le soin de nous expliquer:

    Bolloré/Sarkosy  Bolloré/Marianne   Marianne/Zemmour

    Dassault/Figaro   Figaro/RPR  RPR/Precresse

    Et maintenant:

    Bolloré/Macron  et Bolloré/Dassault

    Trop compliqué pour moi :chirolp_iei:

    à l’instant, Alberas a dit :

    Quelques liens que je laise aux politiques du forum le soin de nous expliquer:

    Bolloré/Sarkosy  Bolloré/Marianne   Marianne/Zemmour

    Dassault/Figaro   Figaro/RPR  RPR/Precresse

    Et maintenant:

    Bolloré/Macron  et Bolloré/Dassault

    Trop compliqué pour moi :chirolp_iei:

    Ah! j'oubliais... l'action Dassault aviation est en hausse

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  6. il y a 9 minutes, pascal a dit :

    Quel serait l'intérêt ? quels intérêts seraient servis ?

     

    Il faudrait chercher qui et quoi a motivé cet article de Marianne, suivi d'une explication dans Boursier.com? Je pencherai pour Bolloré lui même ? Qu'en pense la famille Dassault, si du moins ils sont tous du même avis?

    On est plein capitalisme familial. Mais pour toucher à Dassault, il faut la bénédiction de l'Etat.

    Et puis avec Dassault Aviation, il y a Thales, qui est beaucoup plus gros. Peut être que Bolloré  d'être un parrain du capitalisme français? :cool:

    il y a 2 minutes, Alberas a dit :

     

    Il faudrait chercher qui et quoi a motivé cet article de Marianne, suivi d'une explication dans Boursier.com? Je pencherai pour Bolloré lui même ? Qu'en pense la famille Dassault, si du moins ils sont tous du même avis?

    On est plein capitalisme familial. Mais pour toucher à Dassault, il faut la bénédiction de l'Etat.

    Et puis avec Dassault Aviation, il y a Thales, qui est beaucoup plus gros. Peut être que Bolloré  d'être un parrain du capitalisme français? :cool:

    rêve d'être le parrain ...

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  7. Il y a 7 heures, Deltafan a dit :

    Euh, quelqu'un a entendu parler de cette... chose ? :blink:

    https://www.marianne.net/politique/macron/vincent-bollore-a-lassaut-du-groupe-dassault-avec-le-soutien-de-macron

    Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on cherche en vain dans l'article le lien concret avec Dassault... :mellow:

     

    Il fallait chercher un peu plus loin ... voici l'analyse de Boursier.com. Personnellement, quand on apprend que Bolloré a vendu ses actifs africains à MMC, controlée par la famille du secrétaire général de l'Elysée, je pense qu'on peut tout craindre de la propension des politiques à jouer au Monopoly industriel ... Et je ne suis pas sûr que le style très "direct" des interventions de Trappier plaise à son principal client Jupitérien :excl:

    "Bolloré : un rapprochement avec Groupe Dassault à l'étude ?

    JB.A. Publié le 07/03/2022 à 16h40

    Bolloré : un rapprochement avec Groupe Dassault à l'étude ?

    (Boursier.com) — Dans un marché une nouvelle fois très volatile, Bolloré abandonne 4,1% à 4,1 euros ce lundi. Les opérateurs ne semblent pas croire à une information dévoilée par 'Marianne', selon laquelle le groupe de Vincent Bolloré serait intéressé par un acquisition/rapprochement avec Groupe Dassault (GIMD). Selon le magazine, l'Elysée serait favorable à une telle opération alors que la famille Dassault mènerait des réflexions sur la succession et un possible départ de Charles Edelstenne, PDG de GIMD.

    Pour Oddo BHF, cet article est évidemment très surprenant et inattendu. Les deux groupes ne présentent aucun lien historique (hormis le fait que Laurent Dassault est membre des conseils de GIMD et Vivendi) ni activités communes. Les synergies opérationnelles seraient donc limitées. Par ailleurs, il est assez flou sur les détails et doit donc être pris avec précaution. Enfin, le contexte diplomatique et militaire actuel réduit probablement la visibilité sur toute opération sur Groupe Dassault et notamment Dassault Aviation...

    Toutefois, la logique pourrait tout à fait être extra-opérationnelle, estime l'analyste. C'est pourquoi il semble judicieux de ne pas le considérer immédiatement comme impossible ou loufoque. En effet, le broker explique qu'il convient de ne pas sous-estimer le fait que les deux familles pourraient s'entendre pour créer une nouvelle structure et rapprocher l'ensemble de leurs activités. Il évoque notamment l'idée d'une évolution du groupe Bolloré avec la création d'une nouvelle structure très proche de celle du groupe Lagardère jusqu'au début des années 2010, avec un objectif identique : s'assurer le contrôle d'un actif de taille (Matra Hachette puis EADS/Airbus pour Lagardère et Vivendi/Dassault pour Bolloré) tout en conservant le contrôle capitalistique du groupe (ou co-contrôle avec la famille Dassault).

    Dans tous les cas (et même si elle est démentie), l'analyste explique que cette information est intéressante car elle permet de rappeler deux perspectives pour Bolloré : la recherche d'un nouveau périmètre suite à la cession de Bolloré Africa Logistics, actif historique du groupe, et la recherche d'une simplification sur le long terme avec la volonté de réduire le nombre de structure, créer de la valeur tout en conservant le contrôle. Un scénario possible pourrait ainsi être une réorganisation complète de Bolloré et un rapprochement avec Groupe Dassault ou simplement certains actifs. A suivre."

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  8. il y a 47 minutes, Patrick a dit :

    Tu devrais éditer ton premier message avec le contenu du second, là ça donne l'impression que tu t'es répondu à toi-même. :unsure::biggrin:

    C'est ce que je voulais faire ... mais ... :wub:

  9. Il y a 4 heures, herciv a dit :

     Je remarque également que tout est prêt pour une autre annonce : Un codeveloppement AMCA/FCAS sans les allemands. (espagnols ?). On n'attend plus que le faux pas allemand sur le F-35. C'est çà le plan B de TRAPPIER / MACRON.

    Donc c'est l'AMCA successeur du rafale en tant que Rafale NG ?

  10. Il y a 2 heures, Desty-N a dit :
      Révéler le contenu masqué

    :wink:

    Pour recoller au sujet, je ne pensais pas à leur faire la leçon, mais je rappelais qu'on a un plan B pour le SCAF. S'ils veulent réagir vite, on peut continuer la coopération, dans le cas contraire … et bien disons qu'il pourrait bien y avoir un domaine supplémentaire où ils se plantent, pour reprendre ton expression.

     

    Aujourd'hui, le SCAF est bloqué par le point de divergence sur le NGF entre Airbus et DA. Les politiques s'abritent encore derrière ce désaccord entre industriels, mais c'est à eux de débloquer la situation s'ils veulent vraiment faire une défense européenne. Leur problème est qu'ils se heurtent à des monopoles. Il n'est pas surprenant que les ALL veuillent casser celui de Dassault. C'est pour ça que je pense que, dans ses réponses aux journalistes, Trappier était sur la défensive  et appelait le gvnt français à le soutenir.

    En fait, au risque d'être iconoclaste, il y a un plan C, qui consisterait à utiliser les bureaux d'étude français d'Airbus puisque, selon Trappier lui même, ils font aussi d'excellentes commandes de vol ! Il faut se rappeler une chose: un avion avec DA comme leader, sera considéré comme un avion Dassault, donc Français :angry:. Un avion sous leadership Airbus, sera un avion européen, même avec la participation de Dassault :laugh:

    Les succés commerciaux de DA plaident dans les 2 sens. D'un coté sa compétence, performances, qualité, délais, budget respecté, ... est incontestable. De l'autre ses capacités en bureau d'étude et industrielles sont occupées pour des décennies, sur le Rafale et ses évolutions, les Falcon, les avions de mission, ..

    En conclusion, si j'éatis allemand, je dirais "Dassault? sehr gut... aber sehr klein!" :mellow::mellow::mellow:

  11. Il y a 2 heures, Desty-N a dit :

    Quand tu vois leur politique énergétique, tu peux en effet de poser des questions :happy:. Je rappellerai juste qu'en février, ils reconnaissaient avoir des réserves de gaz pour 7 jours en cas de grands froids et que 25% de leurs stocks étaient gérés par … Gazprom :blink:
    Et je ne sais pas si les Français expliquent leur méthode aux allemands, mais je constate que la Commission Européenne souhaite désormais que les pays de l'UE adoptent une politique de stockage du gaz avant l'hiver très fortement inspirée de la notre.

    J'ai entendu pendant des années des pleureuses nous expliquer pourquoi nous étions nuls par rapport à nos voisins d'outre-Rhin (et peut-être même sur ce forum :ph34r:), je ne l'ai pas oublié. Si les allemands refont les mêmes erreurs stratégiques qui les ont conduit dans un impasse et qui aujourd'hui leur coutent très cher, je ne vois pas pourquoi je ne les pointerais pas du doigt.
    Concernant le SCAF (histoire de recoller au sujet), s'ils ne considèrent que l'intérêt de leurs industriels et négligent le risque de se retrouver avec un armement de qualité médiocre, ça ne me fera pas plaisir (vraiment :mellow:). Mais la France a un plan B. Et vu les agissements de tonton Vlad en Ukraine, je pense que ce plan pourrait bien intéresser quelques autres membres de l'UE.:coolc:

    Chaque pays a les dirigeants qu'il se choisit. Depuis 1981, on a été incapable, en France, de mener une même politique sur une durée dépassant les 5 ans tout en battant chaque année ou presque les records de déficit.. L'Allemagne a certainement fait des erreurs mais je nous vois mal placés pour leur donner des leçons, même si dans certains domaines ils se sont plantés.

  12. Il y a 5 heures, Desty-N a dit :

     Je sais que certains allemands sont plus lents à la détente que d'autres,  .... et j'aurais espéré que la majorité des teutons en auraient pris conscience. 

    .... J'ose espérer pour eux que non. 

    ....j'espère pour Berlin, qu'ils comprendront l'intérêt du SCAF. Sinon, ils risquent  .....suivi d'un brutal retour à la réalité ........ Il me semble même voir un certain alignement sur les positions françaises...:sleep:

     

    Ils sont vraiment nuls ces Allemands. Heureusement que les Français sont là pour leur expliquer ! :chirolp_iei:

    Il y a 9 heures, Patrick a dit :

    Il faudrait qu'il se retrouve en débat lors d'un face à face avec des politiques candidats à la présidentielle. Juste pour distribuer des uppercuts logiques et mettre des K.O. techniques à ceux qui prennent Dassault pour des demeurés.
     

    Ce serait marrant mais contre productif. Un expert n'a pas toujours l'avantage face un politique retors.

    Citation

    Mais avant cela il faudrait qu'enfin Dassault réponde aux pseudo-affaires de "corruption" et autres fadaises téléguidées par les concurrents pour tenter de les décrédibiliser.

    Je crois pas. Sur ce type de sujet, les vieilles affaires ressortent toujours. Et brandir son nouveau code d'éthique ne sert à rien. Le silence est la meilleure des défenses.

  13. il y a 6 minutes, Boule75 a dit :

    On se demande bien pourquoi il craindrait d'être lâché par le gouvernement... Aucun signal dans ce sens, aucune pression à l'assemblée ou dans les armées, nada.

    Dans bien des domaines,( les turbines d'Alstom ou Fessenheim par exemple) le gouvernement a pris des décisions ... disons "contestables", mais découlant d'une stratégie politique. Dans le cas du SCAF, la pression politique n'est pas à ignorer. Trappier n'est donc pas obligé de  faire aveuglément confiance au gouvernement. Certains pourraient ne pas apprécier que les relations entre les nouveaux gvnt Fr et All commencent par un constat d'échec sur l'Europe de la défense. Alors, il prévient ! :excl: 

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  14. DEFEXPO est ""reporté". Ils attendaient près de 1000 exposants. Officiellement c'est pour des raisons de logistique. Plus probablement c'est la conséquence de l'invasion de l'Ukraine. Difficile en ce moment pour les exposants Russes (Ukrainiens ?) d'y participer.

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  15. il y a 51 minutes, Titoo78 a dit :

    Trappier c'est un génie, j'adore sa com' :biggrin:

    C'est une com sans nuances! Je dirais simplement que c'est un bon PDG qui profite de sa position commerciale dominante pour mettre les points sur les i . Vis à vis d'Airbus, il est en position défensive, car il craint d'être laché par le gouvernement français.

     

     

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