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CortoMaltese

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Tout ce qui a été posté par CortoMaltese

  1. Je te rejoins, mais au final, les USA n'étant pas une république bananière et en dépit du poids indéniable du DoD, si l'échelon politique le veut, les militaires suivront. Par ailleurs, un type comme Milley semble par exemple plus réticent à livrer de l'aide militaire à l'Ukraine que ne l'est Biden. Il ne faut donc pas forcément surestimer la divergence sur ce point ou, pire, s'imaginer une fausse dichotomie entre militaires va-t-en-guerre et civils qui freinent des quatre fers, car ça ne me semble pas refléter la réalité. Surtout, que toutes les branches du DoD peuvent avoir de bonnes raisons de vouloir mettre fin au conflit. L'Army, car les matériels livrés le sont très majoritairement sur son stock, et l'Air Force et la Navy, car les investissements industriels qui en découlent ne sont pas dirigés vers elles, et détournent les USA de la menace chinoise, pourtant considérée comme prioritaire pour ces deux branches. Sur le second point, tu as évidemment raison. Sans compter que les USA doivent ménager les européens (notamment ceux de l'est) qui vivraient probablement un "mauvais" accord américano-russe fait sur le dos de l'Ukraine comme une profonde trahison.
  2. Le Youtubeur CovertCabal, qui avait l'année dernière acheté des images satellites pour procéder au comptage des chars russes stockés dans les dépots à ciel ouvert, remet aujourd'hui le couvert mais cette fois ci avec l'artillerie. Son comptage donne donc : Artillerie tractée : 12 345 avant guerre // 7 500 aujourd'hui Artillerie automotrice : 5 093 avant guerre // 4 408 aujourd'hui Bien sûr, comptage à prendre avec des pincettes compte tenue de toutes les limites méthodologiques qui s'y appliquent : stocks "cachés" dans des hangars et autres lieux fermés, difficulté à estimer l'état réel des pièces, etc. On remarque toutefois que les russes semblent avoir beaucoup plus tapés dans le stock de canons tractés que dans leur stock de SPH. A mon avis, la raison probable est logistique et industrielle : retaper un 2s3 stocké depuis 30 ans est beaucoup plus dur qu'un simple canon tracté, et les lignes industrielles capables de faire ce boulot sont sans doute déjà très engorgées par la remise en condition des chars destockés, sans compter la maintenance de tout ce qui est déjà en ligne. Sans compter, comme le souligne le Youtubeur, que beaucoup de pièces d'artillerie tractées partagent un canon commun avec leurs homologues automoteurs. Le stock d'artillerie tractée est donc probablement aussi canibalisé pour en récupérer les canons.
  3. Je n'ai pas la sensation que les occidentaux cherchent particulièrement à humilier la Russie. La Russie s'humilie toute seule en ayant, bien avant que l'armement occidental ne vienne faire une différence quelconque sur le terrain, échoué à envahir un pays pourtant à priori beaucoup plus faible qu'elle militairement. Depuis, j'ai l'impression que les occidentaux cherchent à maintenir le statu quo, au mieux à permettre à l'Ukraine d'avancer un peu, le tout en étant justement très attentif au risque d'escalade, sujet où le sentiment subjectif d'humiliation des russes est évidemment central. Les américains, si les russes leurs proposent une ligne d'arrêt des combats "raisonnables" (et sous réserve que les USA se sentent assez forts pour obliger l'Ukraine à s'y tenir), je pense qu'ils signent.
  4. Ce qui est tout aussi faux, au passage. Loukachenko joue, assez brillamment il faut le dire, sa propre partition avec une position pourtant excessivement merdique à la base.
  5. L'affaire autour de Torsk'e n'est pas très claire pour l'instant. La vidéo alléguée de troupes russes bombardées aux abords de la ville pourrait en fait être des ukrainiens bombardés par les russes. Les gens qui suivent le coin disent qu'une poussée soudaine russe (en 24h) sur plusieurs kilomètres semble très improbable vue la configuration de la zone entre Torsk'e et Kremlina. Surtout, le tout n'est basée que sur une seule vidéo, les sources russes ne mentionnant cette poussée qu'après que la vidéo ai été reprise par les comptes de mapping ukrainiens/occidentaux, ce qui est un schéma de diffusion de l'information assez inhabituel. Bref, difficile d'y voir clair au delà de la poussée russe sur l'ensemble front nord, qui est elle attestée.
  6. Ne pas avoir détruit des blindés qui sont restés 1 mois dans le no man's land est de l'incompétence pure et simple. Surtout pour un "carton" aussi symbolique qui a été republié 1500x par tous les canaux des propagande russe, jusqu'au MFA russe lui même sur Twitter.
  7. Tu penses sérieusement que les américains peuvent se débarrasser comme ça d'un type qui jouit d'une popularité énorme dans son pays ? Au delà même de la question de la faisabilité physique, les conséquences imprévisibles que ça aurait suffisent à s'assurer que les USA ne feront jamais ça.
  8. Ce type de véhicule (MRAP, blindés légers, IMV) est vraiment essentiel pour la montée en puissance de l'armée ukrainienne. Ce sont des matériels essentiels pour faire passer une unité territoriale du statut de milice légère sur 4x4 civils à celui d'un bataillon de mêlée capable d'évoluer sur la ligne de front en attaque comme en défense (j'exclue évidemment l'entraînement et l'encadrement, les gros points non matériels de la transformation) Ce n'est certes pas le véhicule que tu veux pour monter à l'assaut, mais ça fourni un blindage minimal contre les calibres légers, les éclats d'obus, les petites mines, le tout pour une emprunte logistique (maintenance et essence) raisonnable.
  9. Encore une fois, que veut dire "à court de munition" dans ce contexte ? Les Etats-Unis conservent de très importants stocks de 155, précisément pour faire face à un conflit majeur si jamais. Ils ont fourni au maximum 1,2-1,4 millions d'obus de 155 à l'Ukraine, sur un stock post guerre froide qui dépassait les 8 millions d'obus. Ce qu'il faut comprendre, c'est plutôt que les USA arrivent à la limite de ce qu'ils sont prêts à donner (au delà ils se considéreraient trop affaibli) et ont donc recours à des expédients (achats Sud-Coréens, Clusters) pour continuer à abreuver l'Ukraine le temps que leur production (qui, il est vrai par contre, est descendu à des niveaux extrêmement faibles après la guerre froide) puisse prendre le relai. Le problème, si la production ne parvient pas à suivre, étant plutôt pour les Ukrainiens que pour les américains. Je crois qu'une nouvelle fois, tout le monde fait dire de très grandes choses à un bout de phrase en le sortant totalement de son contexte.
  10. Très intéressant papier de la collaboration Mediazona. Comme vous le savez sans doute, ils épluchent déjà, avec l'aide de BBC Russia, les journaux et les réseaux sociaux pour dresser une liste des soldats russes décédés en Ukraine. Leur liste nominative compte à l'heure actuelle 26 800 noms (https://en.zona.media/article/2022/05/20/casualties_eng) Aujourd'hui, ils ont publié avec d'autres médias une autre estimation basée sur une méthodologie très différente et détaillée, s'appuyant notamment sur la surmortalité et les registres de successions disponibles. Je vous passe les détails, largement expliqués dans l'article, pour sauter à la conclusion. D'après eux, en se basant sur cette méthode, au moins 47 000 russes de moins de 50 ans sont morts en Ukraine à l'heure actuelle, chiffres englobant toutes les branches (Armée, Rosvgardia, Wagner, etc.) mais excluant les Républiques Populaires de Donetsk et Lougansk. Ils ont également essayé de connaître le nombre de blessés "irrécupérables" à l'aide d'autres méthodes (elles aussi détaillées dans l'article). Ce chiffre est plus spéculatif et implique d'accepter un certain nombre d'hypothèses (qui me semblent en l'occurrence raisonnables), toujours est ils qu'ils parviennent à un chiffre d'un peu plus de 75 000, avec donc un total de 125 000 pertes irrécupérables, morts et blessés graves cumulés. https://en.zona.media/article/2023/07/10/stats
  11. Sans doute, il est assez difficile de connaître les motivations profondes du vote pour l'indépendance dans une région comme la Crimée. Il faut aussi se rappeler à l'époque que l'indépendance (toutes les Républiques d'URSS avaient déjà déclaré leur "Souveraineté" précédemment) n'avait sans doute pas tout à fait le même sens pour les Ukrainiens (et les russes) que pour les Baltes, qui eux avaient un projet très clair de renaissance de leurs états-nations indépendants comme pendant l'entre-deux-guerre. Les déclarations d'indépendance dans le contexte de la fin de l'URSS sont avant tout une marque de défiance envers le "centre", compris ici non comme la Russie (la RSFRS de Eltsine constituant elle aussi, dans un certain sens, une périphérie) mais comme la structure soviétique dont Gorbatchev était le chef. La structuration exacte des futurs rapports entre l'Ukraine et la Russie (et la Biélorussie), une fois ces dernières débarrassées du cadavre soviétique, n'étaient pas clair dans la tête de beaucoup d'acteurs. Pensons à Eltsine lui même, qui soutient l'indépendance ukrainienne et reconnait au nom de la Russie celle ci très rapidement, tout en confiant en privé que la séparation à long terme de l'Ukraine et de la Russie serait une catastrophe. Sans doute espérait-il plus ou moins confusément qu'une forme confédérale quelconque pourrait succéder à terme à l'URSS. Il y avaient de vrais indépendantistes en Ukraine, et le mouvement de renaissance nationale était très perceptible dès les années 80, amplifiés par la Glasnost et la tolérance gorbachévienne, mais il ne faut jamais oublier que la vague de déclarations d'indépendance qui fini par emporter l'URSS est dirigée précisément contre ... l'URSS en tant que structure politique, pas forcément contre la Russie en tant que telle, notamment en réaction à la tentative de Putch d'aout 91 qui fait peur à tout le monde. C'est très perceptible dans l'évolution de la position d'un Leonid Kravchouk qui n'a jamais été un fervent indépendantiste avant de se rallier à elle après le Putch.
  12. Oui, il faut vraiment faire attention quand on essaye de repérer les signaux faibles, car on en trouve en fait dans les deux sens, et c'est vrai depuis le début de la guerre. Globalement, la plupart du temps, le biais de confirmation nous fait juste voir ceux qui vont dans le sens de ce qu'on présume déjà vrai avant de les chercher. Sans oublier que les Etats ne sont pas des acteurs unitaires. Au sein même de l'administration américaine, on sait qu'il y a des désaccords (depuis le 24 février 2022) sur le niveau de soutien à apporter à l'Ukraine. On sait que Biden est plus "ukrainophile" qu'un Milley par exemple, de même pour Blinken qui, dans l'arbitrage Europe-Asie, semble privilégier d'avantage l'Europe qu'un Sullivan. Non pas pour dire que certains au sein du DoD ou du Département d'Etat méneraient une "diplomatie parallèle", mais selon qui vous écoutez et dans quel contexte, le son de cloche peut varier.
  13. En 1991, ça n'a pas empêché la Crimée de voter à courte majorité en faveur de l'indépendance de l'Ukraine. Penser que se déclarer russe lors d'un recensement implique de soutenir l'annexion de sa région à la Fédération de Russie est une simplification qui, dans le cas ukrainien, ne fonctionne pas. Sinon on ne peut pas comprendre pourquoi beaucoup des formations les plus radicales d'Ukraine (pensons à Azov) sont très majoritairement russophones et comptent un bon nombre de types qui se seraient considérés comme "russe" sur un recensement quelques années plus tôt. Ca vaut aussi pour le Donbass d'ailleurs. Bref, en Ukraine, russe/russophones/russophile ne sont pas des catégories interchangeables qu'on peut manier comme un tout homogène. Bien sûr, une population russophone, voire russe (au sens ethnique), qui plus est vivant dans une région très dépendante de la Russie économiquement (la Crimée étant l'exemple le plus caricatural) comptera proportionnellement plus de russophiles qu'une population ukrainienne et ukrainophone vivant à la frontière polonaise , mais la corrélation est moins forte que ce qu'imaginent beaucoup de gens. La majorité des "russes" d'Ukraine ne souhaitent absolument pas voir leur région annexée de force par la Russie.
  14. Les specs semblent assez similaires à l'Orlan-10 (avec une vraie boule optronique et pas un appareil photo Canon d'entrée de gamme), dont les russes semblent assez contents au final (ils se plaignent juste d'en manquer).
  15. Et encore, dans la plupart des cantines scolaires où j'ai pu manger plus jeune, la qualité des produits était tout à fait honnête, avec pour seul soucis, comme dans les hopitaux, les normes d'hygiène de cuisson des viandes qui transforment n'importe quel steak en semelle de chaussure. Les écoliers français mangent bien mieux que le soldat russe moyen.
  16. Bien sûr, je suis tout à fait d'accord avec toi, ça n'aurait rien changé au niveau diplomatique et l'annexion serait de toute façon restée illégale du point de vue du droit international. Simplement, en toute bonne fois d'un point de vue extérieur, si le référendum s'était déroulé "normalement", on aurait quand même pu en tirer des enseignements, avec des pincettes, sur ce que pensaient les Criméens à cet instant. Là, la solution privilégiée par la Russie nous a offert un référendum factice qui ne peut absolument pas servir de base de discussion pour savoir si les criméens souhaitaient vraiment être rattachés à la Russie en 2014 (ce que je pense toutefois, sans doute à une courte majorité).
  17. Si Moscou avait organisé un Référendum sincère en 2014, il n'est pas impossible, voir même probable, que l'indépendance puis le rattachement à la Russie l'aurait quand même emporté, avec un score certainement beaucoup plus étroit néanmoins. Mais Poutine n'a pas fait ce choix, il a fait le choix d'un Référendum truqué dont le résultat, si ce qui nous intéresse est de connaître l'opinion des criméens à ce moment là, ne nous dit absolument rien. Pire, il a depuis organisé le même type de référendum bidon, avec des résultats peut-être encore plus ridicules dans d'autres oblasts (notamment celui de Kherson/Zapporijjia) où la fidélité de la majorité de la population à l'Ukraine ne souffre d'aucun débat, fragilisant rétrospectivement encore d'avantage la légitimité du référendum criméen. Depuis, 8 ans de guerre larvées, 1ans et demi de guerre ouverte et d'importants transferts de populations sont passés par là, de sorte qu'on ne saura jamais vraiment ce qui serait sorti des urnes en 2014 avec un processus démocratique en bonne et due forme.
  18. Honnêtement, j'ai vu passer quelques vidéos de libération de pow russes pendant la guerre (où comme je l'ai dit, l'ambiance était assez morne) mais j'ai pas souvenir que leur poids m'ai interpellé. Mais je ne peux pas être affirmatif là dessus. En tout cas dans le cas des pow ukrainiens rachitiques, on est clairement sur de la maltraitance volontaire. Autant durant ma WW2 quand tous les camps faisaient vivre leurs civils avec 1200 kcal par jour, je peux comprendre que les pow soient une variable d'ajustement, autant en 2023 dans l'un des plus grands producteurs de produits agricoles au monde, ne pas être foutu de donner une ration alimentaire correcte à quelques milliers de prisonniers, c'est délibéré.
  19. Ca c'est quand même un marqueur assez fort de patriotisme. Certes, les ukrainiens diffusent ce qu'ils veulent bien nous montrer, mais ce genre de réactions spontanées des prisonniers libérés me semble assez fréquente. A l'inverse, l'ambiance semble assez lugubre côté russe quand les prisonniers rentrent à la maison, selon leurs propres images.
  20. Une vidéo assez impressionnante posté par un soldat ukrainien circule aujourd'hui sur Telegram et Twitter. Ils capturent plusieurs POW russes. L'un d'entre eux, visiblement blessé, dégoupille une grenade pour se finir en emportant un soldat ukrainien avec lui. L'Ukrainien réagi rapidement et le fusille à bout portant avant de déguerpir. Ce type de comportement en dit beaucoup sur le niveau ahurissant de défiance et de haine mutuelle entre les soldats des deux camps (en tout cas certains). Je ne sais pas exactement ce qui a motivé ce russe : certitude que ses blessures seront fatales à court terme, haine des ukrainiens, conviction qu'il sera torturé/exécuté s'il est capturé, mais ça fait froid dans le dos.
  21. Après, force est de constater que ça ne correspond pas vraiment à ce dont les ukrainiens ont besoin actuellement, mais qu'on avait rien d'autre à leur offrir. Les ukrainiens tentent de percer frontalement des lignes fortifiées, avec des plans de feu préparés, des ATGM et des munitions rodeuses de partout. Ils ont besoin de choses lourdes et survivables. Le 10RC n'est vraiment pas conçu pour ce type de combat.
  22. Toi aussi tente de déduire la grande stratégie cachée de l'Occident (à supposer même qu'elle existe) en triturant un bout de phrase prononcé par un responsable européen. Je ne sais même pas quoi dire tant l'analyse de ce que dit Borrell est alambiquée. -> Borrell parle explicitement de la mutinerie de Prigojine, qui affaiblirait Poutine sur le plan intérieur. Or, je ne crois pas que les occidentaux aient pris la moindre mesure visant à affaiblir Poutine sur le plan spécifiquement intérieur. Nous n'avons pas aidé Prigojine. A la rigueur peut on dire que les échecs militaires russes, en partie permis par l'aide occidentale, sont une cause de la mutinerie. -> Le raisonnement qui veut que, puisqu'un Poutine affaibli est dangereux et que nous l'affaiblissons, c'est alors que le danger est le but recherché, est spécieux. Par exemple on pourrait imaginer *** par hasard *** que le but des occidentaux soit de préserver un état ukrainien indépendant et d'empêcher la Russie de reprendre sa marche vers l'Ouest. Dans ce cadre, l'affaiblissement de Poutine ne serait qu'un effet secondaire du but premier, effet qui n'est absolument pas recherché en tant que tel. Car c'est quoi au fond ton propos : que l'occident ménerai une "stratégie de la tension" à grande échelle visant à envoyer Poutine dans les cordes pour qu'il fasse n'importe quoi, afin en retour de justifier les actions occidentales prises en réponse. Quand on voit avec quelle méticulosité les américains sous-pèsent chaque nouvelle arme envoyée en Ukraine par crainte d'escalade, on peut quand même penser que c'est particulièrement alambiqué comme théorie, pour ne pas dire complètement complotiste.
  23. Encore que, l'idée que le temps joue contre les russes me semble déjà douteuse en soi. Tant en terme de mobilisation industrielle que de "résilience" de la société, il n'est pas du tout évident que la Russie soit désavantagée à long terme face aux occidentaux. L'inverse non plus d'ailleurs (les conséquences de la rébellion de Prigojine et les leçons que vont en tirer les élites ne sont pour l'instant pas claires du tout, de même que le réel potentiel industriel russe), mais il y a tout simplement trop d'inconnues pour affirmer avec certitude qu'un camp à l'avantage sur l'autre sur le long terme.
  24. Le Leopard 2A4 "Kontakt Edition" est officiellement dans la place
  25. Des sources russes évoquent l'arrestation de Sourovikine. L'info reste extrêmement spéculative en l'état.
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