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Messages posté(e)s par CortoMaltese

  1. à l’instant, Joab a dit :

    C'est peut être sa tragédie personnelle. Il pense peut être pouvoir être autre chose qu'un businessman et homme de sales missions. Mais rien qu'en s'alienant autant de monde dans l'armée régulière, il est mal barré à long terme.

    Je suis totalement d'accord. A mon avis Poutine va l'utiliser autant qu'il le peut, à la fois pour l'efficacité propre de Wagner et pour la pression que ça met mécaniquement sur le MoD, mais n'hésitera pas à le sacrifier (au sens propre comme au figuré) dès que nécessaire (s'il n'est plus utile ou s'il devient trop dangereux). Mais Prigojine semble croire à sa bonne étoile, il doit se considérer assez utile pour survivre, et miser sur le fait que le jour où il ne le sera plus, il sera assez puissant pour être intouchable. Paris des plus risqués, mais il semble prêt à jouer. 

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  2. il y a 6 minutes, Niafron a dit :

    J'imagine qu'après avoir fait le ménage autour de Kharkiv, ils ne se sont pas privés, dans la mesure du possible, de relancer la production là bas.

    Si l'usine Malyshev n'est pas en trop mauvais état, c'est un atout précieux.

    Le problème c'est que n'importe quelle usine peut être détruite via frappes, y compris si ça implique de dépenser quelques missiles hypersoniques pour y arriver. Ce genre de cibles les justifient pleinement. 

  3. Je n'ai aucun doute sur le fait que les russes trafiquent leur chiffre. Mais la question c'est : à quel point la situation est-elle plus mauvaise en réalité ? Ce n'est pas parce-que la Russie propose des chiffres rassurants qui se révèlent faux que ça signifie mécaniquement que la situation réelle est catastrophique. J'ai juste parcouru l'article, mais j'ai l'impression que c'est pourtant un peu le raisonnement de son auteur : Les chiffres donnés par la Russie (qui présentent une situation rassurante) sont probablement plus ou moins trafiqués DONC la situation réelle est nécessairement cataclysmique. Ca me semble être une sorte de sophisme. Il faudrait argumenter sur pourquoi la situation réelle est en fait catastrophique, et l'article ne le fait pas hors exemples plus ou moins anecdotiques (automobiles) ou chiffres douteux (les 3 millions de russes qui auraient quitté le pays, chiffre 5 à 10x plus élevé que ce que j'ai lu partout ailleurs, sauf à compter chaque sortie de Russie intervenue en 2022 comme un départ définitif, ce qui est bien entendu stupide et faux). 

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  4. il y a 8 minutes, Banzinou a dit :

    Le Mi-8 d'Hostomel a bien été détruit par son propre utilisateur, sans doute pour éviter de tomber dans les mains de l'adversaire

     

    Et nouvelle coque pour les BTR-4E récemment sortis d'usine

     

    Ca serait quoi ? De vraies nouvelles coques ? Des reconstructions ? Ca signifierait que des BTR neufs sortent encore d'usine en Ukraine aujourd'hui (ou en tout cas à un certain moment après le 24 février 22) ? 

  5. il y a 4 minutes, Ciders a dit :

    De fait, les Roumains n'étaient pas si éloignés que ça de l'URSS, continuant à collaborer avec elle au niveau des services de renseignement et demeurant assez proches d'un point de vue diplomatique et militaire.

    Le seul pays vraiment indépendant dans le coin, Yougoslavie excepté, c'était l'Albanie qui n'intéressait personne.

    Bien-sûr, c'est pour ça que, même pour la Roumanie, il serait plus juste de parler d'autonomie. Une autonomie acceptée par l'URSS et aux limites assez évidentes (pas de renoncement aux marxisme-léninisme, maintien d'une adhésion formelle au Pacte de Varsovie, ect.) mais qui était réelle sur certains sujets (contrairement à ce qu'ont crus les occidentaux à l'époque, ne voyant derrière les prises de position roumaine qu'un jeu de billard à 5 bandes des soviétiques pour donner l'illusion d'une pluralité au sein du bloc de l'est). 

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  6. il y a 20 minutes, g4lly a dit :

    Celle de 39 tu voulais dire? Ou 44? Normalement la situation a été normalisée en 56 vis a vis de l'union soviétique - ce qui est assez différent de la Russie -.

    C'est comme si tu'me disais que l'Allemagne ou la Corée sont sous occupa américaine.

    Les américains n'avaient pas d'équivalent de la doctrine Brejnev, en tout cas en Europe. Le seul pays du bloc de l'est qui a acquis une réelle autonomie (encore que son périmètre peut être questionné) est la Roumanie, qui a effectivement réussi à dégager les troupes soviétiques de son territoire et à mener une politique diplomatique et économique (dans les limites du Marxisme-Léninisme) relativement indépendante de l'URSS, se permettant même de condamner très frontalement l'invasion de la Tchécoslovaquie et la guerre d'Afghanistan. Rien de comparable en Pologne, et on sait aujourd'hui que la question d'une intervention militaire soviétique en Pologne en 1980 s'est sérieusement posée, preuve que les soviétiques n'entendaient pas tolérer une Pologne qui s'éloignerait trop frontalement de la ligne politique et économique fixée par Moscou. 

    https://en.wikipedia.org/wiki/Soviet_reaction_to_the_Polish_crisis_of_1980–1981

    https://en.wikipedia.org/wiki/Brezhnev_Doctrine

     

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  7. il y a 4 minutes, Clairon a dit :

    Ca c'est ce qu'on nous "bassine" depuis des mois, tout comme tout le monde avait les yeux sur Kherson et c'est sur Kharkiv que la contre-offensive a eu lieu ...

    Perso une "petite" suprise stratégique ne m'étonnerait pas 

    Clairon

    C'est vrai, avec la nuance quand même qu'il semble bien que Kharkiv soit un "accident" heureux que même les ukrainiens n'avaient pas vraiment anticipé. C'est d'ailleurs dommage, dans la mesure où avec un peu plus de moyens (quelques brigades fraiches à insérer au moment opportun) il aurait peut être été possible d'atteindre Svatove sans coup férir en ne laissant pas le temps aux russes de se rétablir. Toujours est-il que malheureusement, ce genre d'aubaines permises par la crise d'effectif que connaissaient les russes à l'époque semble ne plus exister aujourd'hui, avec une ligne de front bien plus dense. A un moment donné, si les russes sont raisonnablement forts partout et qu'il n'est plus possible de les amuser en leur faisant déplacer leurs trop faibles réserves au gré des rumeurs, il faudra bien se résoudre à attaquer du fort au fort, et si possible dans une zone où la victoire éventuelle aura un impact opératif et politique qui en vaut la peine. Et dans ce contexte, le sud du front me semble cocher plus de cases que le Donbass (que ce soit vers Bakhmout ou plus au nord vers Kremina/Svatove). Mais ce sont évidemment de pures spéculations et je ne serais pas surpris d'avoir tort. 

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  8. Il y a 2 heures, Clairon a dit :

    Reflexion "à la con" peut-être, mais la bataille de Bakhmut ne serait-elle pas un mini-Stalingrad "à l'envers" ? On plie, on plie, on tient pied à pied, on recule cm par cm, mais on épuise complètement l'adversaire, et un matin deux pinces formées de troupes fraiches brisent le front et envelloppent tout ce qui restent de troupes russes épuisées pour la conquête de la ville ....

    Clairon

    Ca exigerait beaucoup de ressources pour un gain pas évident, surtout dans une région assez densément urbanisée qui ne se prête guère aux coups de faux mécanisés. Et même si ça réussissait et que les Ukrainiens atteignaient dans ce secteur la ligne de front du 24 février 2022, ça n'aurait sans doute pas grand chose de décisif, sauf à saisir au passage un nombre substantiel de troupes russes, ce qui est improbable vue le tempo opérationnel très lent qu'impose la géographie de la zone. Quand on regarde une carte, on voit bien que la seule zone où une offensive limitée (car les ukrainiens n'ont sans doute pas les moyens de plus) peut aboutir à des gains stratégiques c'est le Sud, en direction de Marioupol ou de Melitopol pour menacer le corridor terrestre vers la Crimée. Le seul problème c'est que c'est tellement évident que les russes en sont bien conscients eux aussi, et agissent en conséquence en fortifiant la zone et en amassant des réserves conséquentes dans le coin. 

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  9. l'Ukraine prépare sa contre-offensive avec des "Wargames" organisés par le Pentagone 

    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/03/08/l-ukraine-prepare-sa-contre-offensive-avec-des-wargames-organises-par-le-pentagone_6164572_3210.html

    Révélation

    Popularisée par les Prussiens au XIXe siècle, qui l’appelaient « Kriegsspiel », cette mise en situation sous forme de jeu permet aux armées de simuler des opérations face à un adversaire lui-même en capacité de réagir.

     

    Signe qu’une nouvelle phase de la guerre se prépare ? Selon plusieurs médias anglo-saxons, l’armée américaine a organisé, toute la semaine dernière, sur la base de Wiesbaden (Allemagne), des simulations « sur table » pour préparer les nouvelles offensives des forces de Kiev. Plusieurs dizaines de membres de l’état-major ukrainien ont participé à ces exercices, appelés « wargames » dans le jargon militaire, destinés à les aider à planifier leurs prochaines manœuvres, alors que le conflit est enlisé depuis plusieurs mois.

     

    « Ce que nous faisons, c’est fournir (…) les mécanismes nécessaires pour mener un exercice de prise de décision, a expliqué le général Mark Milley, chef d’état-major des armées des Etats-Unis, lors d’un passage, jeudi 2 mars, sur la base militaire, où se trouve le quartier général des forces américaines pour l’Europe et l’Afrique. Les Ukrainiens déplacent les choses sur des cartes pour déterminer quelle est leur meilleure ligne de conduite, les avantages et les inconvénients (…). C’est une chose courante que tous les militaires font. »

     

    Le « wargame » n’a, il est vrai, rien de révolutionnaire. Popularisée par les Prussiens au XIXe siècle, qui l’appelaient « Kriegsspiel », cette mise en situation sous forme de jeu permet aux armées de simuler des opérations face à un adversaire lui-même en capacité de réagir. « Quand il est bien fait, un “wargame” permet de déterminer la meilleure répartition des forces, d’anticiper ce qui peut mal se passer… C’est un vrai outil de planification », assure Thibaut Fouillet, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) et auteur de Wargaming : un outil de recherche stratégique (L’Harmattan, 2022).

     

    Depuis la seconde guerre mondiale, les Etats-Unis font un usage intensif du « wargame », que ce soit pour entraîner leurs officiers ou pour préparer des opérations militaires réelles. L’une de ces simulations, organisée en octobre 2020, connut d’ailleurs un fort retentissement, après que le général John Hyten, alors numéro deux du Pentagone, eut avoué que les armées américaines y avaient « lamentablement échoué » : selon les médias outre-Atlantique, le scénario simulé, toujours classifié, était celui d’un affrontement avec la Chine pour Taïwan. A la suite de cet exercice, l’armée américaine a modifié plusieurs de ses doctrines, preuve de l’importance qu’elle accorde au « wargaming ».

     

    L’armée française tente de combler son retard

     

    La France recourt moins aux « jeux de guerre », longtemps considérés par ses armées comme un gadget. « En comparaison de nos principaux partenaires et alliés, l’organisation française apparaît encore sous-optimisée et déstructurée », reconnaît le colonel Yann Malard, l’un des rares pilotes de chasse français à avoir évolué plusieurs années au sein d’une escadrille américaine, dans un texte sur les « wargames » publié en septembre 2022 par la revue Défense nationale. Mais l’armée française tente de combler son retard. La création d’un « centre référent » dédié à ces simulations est notamment envisagée au niveau interarmées. L’OTAN en a ouvert un en Norvège en janvier 2022, le Royaume-Uni possède le sien depuis 2020.

     

    S’ils assument d’organiser des « wargames » pour les forces de Kiev, les militaires américains affirment néanmoins ne pas en tirer eux-mêmes de leçons opérationnelles. « Personne n’est assis à dire aux Ukrainiens, allez à gauche ou à droite, ou faites ceci ou cela. Ce n’est pas le travail de la communauté internationale, a précisé Mark Milley à Wiesbaden. Tout ce que nous faisons, c’est mettre en place le cadre et les mécanismes pour permettre aux Ukrainiens d’apprendre par eux-mêmes face à une situation ou à divers scénarios. » Une subtilité de langage qui est destinée à éviter les accusations de cobelligérance, régulièrement brandies par la Russie.

     

    Depuis plusieurs semaines, les Ukrainiens affirment en tout cas échafauder une nouvelle contre-offensive. « Nous travaillons dur pour la préparer », a encore déclaré le ministre ukrainien de la défense, Oleksii Reznikov, le 24 février.

     

    Reprendre l’initiative

     

    Différentes hypothèses circulent sur le lieu où celle-ci pourrait intervenir. Certains évoquent une attaque dans le Sud, depuis Zaporijia vers Melitopol, afin de couper le front russe en deux. D’autres anticipent de nouvelles manœuvres à l’est de Lyman, pour tenter de reprendre l’oblast de Lougansk. Ou un franchissement du fleuve Dniepr à son embouchure, pour poursuivre la reconquête de l’oblast de Kherson. Mais aucune information n’a filtré.

     

    Seule certitude, les pluies ont fait leur réapparition en Ukraine et le terrain pourrait se prêter à de nouvelles manœuvres à l’issue de la raspoutitsa, cette période de quelques semaines où le dégel rend difficile l’utilisation de véhicules blindés. « Les Russes ont échoué dans leur tentative de briser la défense ukrainienne durant l’hiver, que ce soit par leurs salves de missiles et de drones sur les infrastructures civiles ou leurs attaques sur le front, comme à Bakhmout ou à Vouhledar », assure une source militaire.

     

    L’Ukraine sera-t-elle pour autant capable de reprendre l’initiative ? Les Américains avaient déjà fait participer les Ukrainiens à des « wargames » à l’été 2022, afin de préparer leurs contre-offensives de l’automne, intervenues dans la région de Kherson puis de Kharkiv. Deux manœuvres couronnées de succès.

     

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  10. il y a une heure, Akhilleus a dit :

    Et j'en suis a me demander sir les rodomontades de Prigozhin et le supposé conflit avec Gerasimov et Shoigu sont juste pas de l'enfumage psyops

    Je pense pas. J'ai la sensation qu'ils sont chacun "honnêtes" dans leur rôle. On comprend l'intérêt qu'à Prigojine a faire de Wagner le vainqueur de Bakhmout, et on comprend l'intérêt de Choigou et Gerasimov à l'en empêcher. Après, que Poutine tire un peu les ficelles en les laissant s'entretuer (il garanti Prigojine de son soutien donc ce dernier se sent pousser des ailes mais laisse dans le même temps Choigou/Gerasimov lui mette des bâtons dans les roues au niveau opérationnel), c'est pas impossible. Lui aussi à intérêt à ce que Wagner "fonctionne", mais pas trop bien pour ne pas se retrouver avec un Prigojine tout puissant et une armée décrédibilisé. 

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  11. il y a 1 minute, olivier lsb a dit :

    Et ça a donné çà entre autre, une déclaration de VZ disant qu'il n'abandonnerait rien à Bakhmout

    My 2 cents: une maskirovka à l'Ukrainienne, sous couvert émotionnel et documentée le sort de ce pauvre soldat, une décision réelle prise pour défendre Bakhmout jusqu'au bout, mais en cachant les préparatifs de l'essentiel qui est ailleurs.

    Le NYT sur le ratio de perte de la bataille de Bakhmout: 1 pour 5 selon source OTAN

     

    Le 1 pour 5 contredit frontalement les observations de la plupart des observateurs sur place (dont Kofman et Rob Lee) récemment qui parlent tous d'un ratio qui se dégrade à mesure que les ukrainiens perdent les flancs, et qui frôle désormais le 1 pour 1. Ça plus tous les rapports faisant état de conscrits ukrainiens mal entraînés balancés dans la fournaise après deux semaines d'entraînements sans autre forme de procès et qui semblent subir de lourdes pertes. Par ailleurs on voit mal comment les russes pourraient continuer à avancer en subissant un tel ratio. Et au delà de ça, 1:5 c'est un ratio énorme, du presque jamais vu dans une guerre symétrique hors cas extrêmement précis, et surtout pas dans une guerre d'attrition urbaine, terrain égalisateur par excellence où les pertes tendent à d'égaliser. Bref, ça me semble parfaitement fantaisiste. 

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  12. il y a 2 minutes, Clairon a dit :

    Les premiers Merkava Israéliens n'avaient qu'un 105 L7, et lors de la guerre du Liban en 1982, ces derniers ont fait des cartons sur les T72 et T62 Syriens dans la plaine de la Bek'aa, tout comme en 1973 les Sherman avec un 75 mm français faisait tout aussi mal au T54 et T55 Egyptiens, la cohésion et l'efficacité de l'équipage y était pour beaucoup.

    Clairon 

    Avec la petite nuance quand même que c'étaient des versions export des tous premiers T-72 Ural avec un blindage en acier homogène assez médiocre. Un T-72B3 avec blindage réactif résiste théoriquement sans trop de problème à du 105mm. 

  13. Il y a 2 heures, Niafron a dit :

    L'objectif précis était de prendre le contrôle des forts rive droite de la Meuse pour contraindre les français à des contre attaques de plus en plus coûteuses afin de les y fixer et fragiliser l'ensemble du front... pour une grande offensive qui devait avoir lieu dans la Somme ( Falkenhayn analysait que la faiblesse se trouvait là côté allié, mais il devait d'abord s'assurer que les français ne pourraient voler au secours des british ).

    L'offensive Broussilov a condamné ce plan en obligeant le transfert des réserves vers l'est.

    Au final, ce sont les alliés qui ont attaqué sur la Somme, les derniers forts de Verdun ne sont pas tombés et les français ont fini par reprendre les autres.

    Et effectivement, en Juin et Juillet, peu avant d'être démis de ses fonctions, Falkenhayn a quelque peu réinventé sont véritable objectif en affirmant qu'il n'avait pas d'autre objectifs immédiats à Verdun et à l'Ouest que des combats d'attrition.

    ( Mais techniquement parlant, pour Verdun proprement dit, l'objectif était bien d'infliger un maximum de pertes aux français ).

    C'est pas une légende urbaine l'idée que Verdun visait à "saigner à blanc l'armée française" ? Il me semble que cette lecture des évènements est tiré du mémorandum de Noël de Falkenhayn, dont on a désormais toutes les raisons de penser qu'il s'agit d'un faux crée après guerre afin de justifier l'échec de la bataille, en prétendant que son caractère atritionnel était voulu. 

  14. il y a 3 minutes, olivier lsb a dit :

    Vu les conditions de détention en Russie, les ukr ont effectivement intérêt à récupérer rapidement leurs prisonniers, s'ils souhaitent en re employer dans l'armée. 

    Pour les intermédiaires, il y en a pas, les belligérants se parlent directement. J'avais partagé il y a quelques mois déjà un article sur la responsable politique ukr qui était en charge de ces négociations. Ça se fait en ligne direct la plupart du temps (exception notable pour des officiers d'azov, qui furent échangés via la Turquie). 

    J'ai le vague souvenir d'un échange ayant eu lieu sous les hospices d'un pays du Golfe (AS/EAU ou Qatar me rappelle plus). 

  15. il y a 31 minutes, U235 a dit :

    Ce que vous appelez "couleur sable" est officiellement connu sous le nom de "Flat Dark Earth" (FDE) dans l'armée américaine. Il s'agit d'une couleur assez neutre qui est compatible avec une grande partie du globe. Elle évite d'être parfaite pour un environnement et terrible pour un autre. C'est une bonne couleur de fond sur laquelle on peut peindre un camouflage plus personnalisé, si nécessaire ou lorsque vous arrivez sur le théâtre des combats.

    Heu, je la trouve quand même extrêmement clair pour du milieu tempéré, même avec des taches/stickers par dessus. Ca reste un camo désertique pour moi. Le Brun Terre de France (même si je suis pas hyper fan) est quand même plus adapté comme base pour ce type de milieu forestier/prairie. 

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  16. il y a 6 minutes, Alexis a dit :

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    C'est-à-dire que si la Suisse a un projet impérial, les Corses risquent d'être contre.

    Ils ont tendance à penser que les empereurs valables ne peuvent venir que d'un seul endroit :happy:

    Ast%C3%A9rix%20en%20Corse%202.jpg?ph=d87

     

     

    En apparence on est sortis de l'intermède comique et on revient au sujet du fil... sauf que non en fait.

    Au-delà du fait que le KF-51 Panther est à ce stade un prototype. Au-delà du fait qu'une capacité de "400 chars par an" c'est mignon mais il faudrait entre autres choses pas mal de personnel qualifié pour de telles installations, et les former parmi les Ukrainiens - ou parmi les autres - prendrait plus qu'un peu de temps.

    Il y a encore ce commentaire du PDG de Rheinmetall Armin Papperger 

    Quant à la protection de cette usine contre les raids russes, M. Papperger a estimé que ce n’était pas un problème, celle-ci pouvant être assurée « sans problème par des systèmes de défense aérienne »

    C'est une plaisanterie :huh: ? La Russie dispose d'un missile aérobalistique le Kinjal contre lequel il n'existe pas actuellement de défense - sauf peut-être l'Arrow 3, et encore, mais il n'est pas disponible pour l'Ukraine. Il a déjà été utilisé à plusieurs reprises dans cette guerre. Toute cible fixe et à haute valeur en Ukraine est sujette à "traitement" par ce type de missile, certes produit probablement en petite quantité, mais mobilisable si l'enjeu le justifie.

    Quel serait l'effet d'une paire de Kinjal, avec ogive de 500 kg, sur une usine de ce genre ? Voire une demi-douzaine si c'était utile.

    Clairement, pour une cible comme ça un Kinjal se justifie tout à fait. C'est ce qui me fait douter du sérieux de l'affaire, qui semble surtout être pour Rheinmetall un bon moyen de se faire mousser à peu de frais, et pour l'Ukraine de continuer à appuyer le message : "on veut des chars, produisez en !" 

  17. à l’instant, FAFA a dit :

    Il est certain que cela génère des coûts importants (il me semble qu'il y a encore des M-109 qui sont également en stockage). Par contre et encore une fois il faut savoir qu'en Suisse ce n'est pas le Président, ni le Conseil fédéral qui décide ce qui peut être définitivement retiré du service mais ce sont les parlementaires. Ceux-ci se réunissent 4 ou 5 fois par années et c'est là que les décisions sont prises. 

    Donc aujourd'hui la Suisse n'a pas répondu oui ou non à l'Allemagne car ce genre de décisions ne peut se faire que lors des cessions du parlement. Parmi les gens au parlement il y ceux qui livreraient tout à l'Allemagne (voir directement à l'Ukraine), ceux qui ne livreraient rien du tout en mettant en avant la neutralité, ceux qui seraient d'accord d'en livrer une partie et ceux qui depuis très longtemps disent que l'armée doit être forte et que ces chars devraient être modernisés et réintroduits dans la troupe. Donc il y aura un grand débat interne dans les mois à venir.

    Je sais bien, mais l'Allemagne est un des pays qui avait une attitude très proche de celle de la Suisse en matière de politique d'exportation d'armement. A mesure que l'Allemagne change d'avis sur la question, elle prend la posture d'un pays qui ne comprend pas du tout pourquoi la Suisse agit de la sorte et elle le fait d'une telle façon que cela en devient presque comique.

    Au dernière nouvelle:

    Rheinmetall veut produire en Ukraine jusqu’à 400 chars KF-51 « Panther » par an… avant la fin de la guerre

    https://www.opex360.com/2023/03/04/rheinmetall-veut-produire-en-ukraine-jusqua-400-chars-kf-51-panther-par-an-avant-la-fin-de-la-guerre/

    Ca serait une excellente nouvelle mais le projet me semble totalement fantaisiste. Rien que le fait de vouloir construire l'usine en Ukraine à la merci des missiles russes alors qu'elle pourrait l'être en Allemagne ou en Pologne montre le peu de sérieux de l'affaire. 

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