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Messages posté(e)s par CortoMaltese
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il y a 14 minutes, Poivre62 a dit :
Quelqu'un a des infos sur ce qui se passe autour de Kupiansk? Sur France Inter il disait que l'EM ukrainien avait demandé aux civils de quitter la ville qui risquait de retomber rapidement aux mains des Russes.
Rien vu passer de particulier pour Koupiansk, mis à part que les russes tentent visiblement de repasser l'Oskil au nord de la ville depuis quelques jours.
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Article intéressant sur l'entraînement pour le moins sommaire des unités de défense territoriales ukrainiennes mobilisées https://t.co/3zRLC5Fqev
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Et avec un ratio de 1 mort pour 2 ou 3 blessés, ça recoupe assez bien les pertes évoquées par divers services de renseignement occidentaux, à savoir entre 180 et 200 000.
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il y a 13 minutes, Ciders a dit :
Il ne peut nier une volonté géopolitique russe avérée depuis au moins dix ans.
Cependant, le dire bien haut et bien fort n'est pas inutile.
Voilà. Sa capacité à louvoyer, à souffler le chaud et le froid est quand même extraordinaire
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Loukachenko ne nie pas la véracité du document sorti récemment et présentant le plan de la Russie pour annexer le Belarus d'ici 2030
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il y a 2 minutes, Wallaby a dit :
Les Alsaciens ne se considéraient pas comme des Allemands. Relis la Dernière Classe d'Alphonse Daudet : https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Contes_du_lundi/La_Dernière_classe
Merci. Donc c'était bien de l'impérialisme AUSSI en Alsace. Tout comme ça serait de l'impérialisme si la France envahissait la Wallonie ou la Suisse romande, quand bien même ça serait sous couvert de "réunir les francophones d'Europe sous le même toit".
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il y a 19 minutes, Wallaby a dit :Je ne connais personne qui dise que la guerre franco-prussienne ait été banale.
Poutine n'a pas dit que l'Ukraine était une partie inaliénable de la Russie. Il l'a dit en substance pour certaines provinces comme la Crimée, et maintenant les oblast du sud-est, mais ce n'est pas très différent de la posture de Bismarck vis à vis de l'Alsace et de la Lorraine.
Cela me parait tomber sous le sens que les tactiques ou même les stratégies sont différentes entre Poutine et Bismarck. La ressemblance n'est pas dans les méthodes employées mais dans le projet, dans l'état final souhaité par les deux hommes.
Le projet de Bismarck en Alsace, comme le projet de Poutine en Crimée n'est pas un projet colonial. C'est un projet assimilateur. Dans une colonie, on n'assimile pas. À part dans quelques communes du Sénégal, la France n'a jamais donné le droit de vote à ses colonisés : dans une colonie, on maintient une différence de droit entre le colon et le colonisé.
Le projet de Poutine ressemble à celui de Bismarck en tant qu'il cherche à construire un État pour tous les Russes, comme Bismarck créait un État pour tous les Allemands.
Ce n'est pas un projet colonial ou impérial. C'est un projet nationaliste ou irrédentiste.
@CortoMaltese dit que je trolle. Je trolle autant que Robert Coalson. Je trolle autant que Radio Free Europe dont il est le correspondant pour la Russie et l'Europe de l'Est, en soutenant son hypothèse selon moi non réfutée par les faits, d'une proximité entre le projet poutinien et le projet d'Alexandre Soljenitsyne :
https://www.rferl.org/a/russia-putin-solzhenitsyn-1990-essay/26561244.html (1er septembre 2014)
Miriam Elder, spécialiste de la Russie, a noté dans un article publié sur BuzzFeed que la réponse de Poutine et d'autres déclarations qu'il a faites sur l'Ukraine par le passé reflètent certains des arguments avancés par le lauréat du prix Nobel Alexandre Soljenitsyne dans un essai de 1990 intitulé "Reconstruire la Russie".
Dans "Reconstruire la Russie", publié aux derniers jours de l'U.R.S.S., Soljenitsyne critique les politiques frontalières désordonnées du gouvernement soviétique qui, selon lui, ont découpé la "Rus" traditionnelle. Il préconise une "Union russe" englobant l'Ukraine, la Biélorussie, la Russie et les parties ethniquement russes du Kazakhstan.
Soljenitsyne est confiant dans l'unité fondamentale des peuples biélorusse, ukrainien et russe, trois branches qui ont été historiquement séparées par "l'invasion mongole et la colonisation polonaise".
"Nous avons tous ensemble émergé de la précieuse Kiev, "d'où est partie la terre russe", selon la chronique de Nestor", écrit Soljenitsyne. Il soutient qu'en Lituanie et en Pologne, "les Russes blancs [Biélorusses] et les Petits Russes [Ukrainiens] ont reconnu qu'ils étaient Russes et ont lutté contre la polonisation et le catholicisme."
"Le retour de ces terres à la Russie était à l'époque considéré par tous comme une "réunification"", dit-il.
Soljenitsyne reconnaît les souffrances des Ukrainiens sous les Soviétiques, mais dit que ce n'est pas une raison pour "s'amputer de l'Ukraine" et, en particulier, "les parties qui ne faisaient pas partie de l'ancienne Ukraine... la Novorossia ou la Crimée ou le Donbas et les régions pratiquement jusqu'à la mer Caspienne." Préfigurant la rhétorique russe d'aujourd'hui, Soljenitsyne dit que, si l'Ukraine doit être indépendante, alors ces régions devraient être autorisées à "s'autodéterminer."
Mais il prône clairement l'union entre la Russie et l'Ukraine.
"Séparer l'Ukraine aujourd'hui signifierait couper à travers des millions de familles et de personnes", écrit Soljenitsyne. "Un tel mélange de populations ; des régions entières à majorité russe ; combien de personnes incapables de choisir entre les deux nationalités ; combien de personnes d'ethnie mixte ; combien de mariages mixtes qui jusqu'à présent n'ont jamais été considérés comme mixtes. Dans la majeure partie de la population, il n'y a même pas un soupçon d'intolérance entre Ukrainiens et Russes."
Et tout cela, écrit-il, "s'applique complètement à la Russie blanche [Biélorussie] également."
Dans le même temps, Soljenitsyne critique l'ambition soviétique d'imposer la domination russe sur les nations non-russes, affirmant que cela "détruirait l'essence nationale russe."
Il préconise de rompre immédiatement les liens avec les trois pays baltes, la Moldavie, les trois pays du Caucase du Sud et tous les pays d'Asie centrale, à l'exception du Kazakhstan. La Russie n'a pas assez de force pour contrôler un empire, écrit-il, et essayer de le faire ne fera que "précipiter notre destruction".
De même, il souhaite bonne chance aux anciens pays du bloc soviétique d'Europe centrale, même s'il affirme que la Russie ne peut se permettre de les subventionner avec des ressources naturelles. "Nous nous réjouissons pour les pays d'Europe de l'Est -- qu'ils vivent et prospèrent en toute liberté", écrit-il. "Et laissez-les payer pour tout selon les prix mondiaux".
À contextualiser avec le fait que la mère de Soljenitsyne était d'origine ukrainienne.
Le délire se stoppe au moment où on réalise que les ukrainiens ne se considèrent pas comme des russes, et meurent depuis un an pour le faire comprendre. Et si il y avait méprise, elle n'existe plus. Même les propagandistes russes qui peuplent les plateaux de Rossyia 24 admettent que les ukrainiens n'ont aucune envie de réintégrer le Russki Mir, d'où les appels de plus en plus direct au génocide culturel pour "rééduquer les ukrainiens". Et si s'évertuer à conquérir un pays dont tout te montre que ses habitants te détestent, ce n'est pas de l'impérialisme et du colonialisme, alors rien ne l'est.
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En tout cas le réseau électrique ukrainien semble tenir pour le moment
Et avec le retour des beaux jours, les blackout devraient être plus supportables dans l'absolu.
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il y a 40 minutes, olivier lsb a dit :
Petit à petit, l'axe nord va devenir très difficile à franchir, obérant définitivement toute idée d'offensive sur Kiev
En fait, c'est vrai partout. Les deux camps fortifient massivement partout où ils peuvent et cette guerre a montré l'efficacité d'une ligne de défense solide et bien construite.
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il y a 9 minutes, Wallaby a dit :
Il fait la même chose que ce qu'a fait Bismarck avec la souveraineté française en Alsace-Lorraine. Je n'ai pas dit que c'était bénin ou bisounours
Bah, a toujours vouloir comparer à x ou y situations précédentes comme pour en souligner la banalité, c'est un peu l'impression que ça donne. Un petit côté "boarf, la guerre, c'est la guerre quoi".
Et encore une fois, Bismarck n'a jamais prétendu que la France était une partie inaliénable de l'Allemagne. Et la France n'avait pas été une région allemande pendant 200 ans. Il y avait un sujet de contentieux : l'Alsace/Moselle. D'ailleurs, Bismarck a mené une guerre, il savait que la France allait se défendre. Poutine a mené une opération de police, visant à décapiter le pouvoir politique et à prendre le contrôle du pays, persuadé qu'il était que l'armée allait s'effondrer en voyant des chars et que la population accueillerai les russes en libérateur. Ces éléments devraient quand même te mettre la puce à l'oreille sur le caractère colonial de cette guerre, caractère que n'avait pas du tout la guerre franco prussienne, menés entre deux états qui se reconnaissaient comme telle, chacun reconnaissant que l'autre continuera à exister quoi qu'il arrive.
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il y a 25 minutes, Wallaby a dit :
Relis dans ce même article le passage où il cite Anatoly Sobchak.
Et toi par pitié ouvre Twitter ou n'importe quel chaîne télé et regarde en direct ce que Poutine fait de la souveraineté et de la culture ukrainienne depuis un an. Par pitié.
L'article de Poutine, c'est la colonne vertébrale idéologique de l'invasion du 24 février, sa justification, son testament. Si tu considères que l'invasion lancée il y a un an respecte la souveraineté et la culture ukrainienne, je sais pas ce qu'il te faut pour changer d'opinion.
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à l’instant, Akhilleus a dit :
C'est donc qu"on" savait quel etait le risque ( et il y avait le precedant Georgien)
Pour paraphraser : qui veux mourir pour Kiev?
Maintenant une partie de ce "on" a quand meme decidé de faire miroiter l'adhesion otanienne en sachant que ca enerverait les russes
Causes-consequences
L'Ukraine etait depuis 2011 dans une situation impossible sauf a accepter de se finlandiser (mais pourquoi finlandiser qd on promet un billet de club select)
Recaused-reconsequences
Conclusion : a ce jeu des puissances c'est encore les personnes sur le terrain qui trinquent...comme d'hab
Après, la limite de cette interprétation, c'est que le changement d'attitude russe, il est soudain, mais en 2014, après Maïdan. La rupture c'est bien plus Maïdan que 2008. Alors est ce que Poutine aurait réagi différemment à Maïdan sans cette épée de Damoclès d'une adhésion de l'Ukraine à l'OTAN ? Peut être, mais ce n'est pas certain, car en 2014, le processus est totalement à l'arrêt depuis 6 ans sans perspective sérieuse de reprise. D'autant plus que Poutine savait très bien que, une fois dans l'UE, l'adhésion dans l'OTAN devient presque une formalité. En ce sens, une intégration dans l'UE de l'Ukraine aurait bien plus rapproché le pays d'une intégration dans l'OTAN que le sommet de Bucarest en tant que tel, sans même parler de la clause de défense de l'UE qui, avec toutes ses limites, ne peut totalement être négligée dans le calcul stratégique.
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il y a 1 minute, Akhilleus a dit :Mouais
Faut il rappeler
1-l'episode Georgien (a qques semaines d'une possible integration ds l'OTAN, on aurait ete bien, tiens)
2- suivi du "jamais dans l'OTAN" de la part de la France et l'Allemagne (2008 donc)
3- reunion de Budapest ou les americains remettent une piece ds le juke box (2018)
4-le tout sur un fond de "fuck the EU" (departement d'etat US 2011)
Et enfin, vu la reaction des russes a une distanciation politique de l'Ukraine, croire que son integration a l'Otan aurait evité le guerre...hum hum...moi j'en suis a penser plutot l'inverse et en conflit plus chaud qu'actuellement
Mais bon, on ne le saura jamais (et heureusement)
Ce qui est sûr en tout cas, c'est que la solution choisie, Aka "dire que L'Ukraine a vocation à intégrer l'OTAN, mais sans le faire, ni lui offrir de garanties entre temps", a été la pire possible. On lui a mis une cible sur le dos sans rien faire pour dissuader les russes. On l'a placé dans un entre deux mortel qu'elle paye aujourd'hui.
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il y a 23 minutes, Stark_Contrast a dit :
C'est juste trop loin, je ne vois pas comment il se rapproche de la négation de l'holocauste parce que vous pensez que c'est une mauvaise comparaison. Il semble y avoir des gens qui sont constamment contrariés que d'autres ne soient pas aussi émotionnellement investis derrière le "bon côté".
C'est peut-être désagréable pour vous, mais lancer ce genre de rhétorique est plutôt désagréable aussi.
C'est une position très difficile et je suis passé par là moi-même. Les gens prennent ce qui me semble être un argument rationnel et le traitent plutôt comme une sorte de test de pureté. Et puisque je ne crois pas aveuglément au statu quo, je suis un impur. J'ai échoué au test. C'est le premier test auquel j'échoue. Il y avait beaucoup de pression pour attraper ce terroriste de Saddam Hussein avant que ses armes de destruction massive ne nous tuent tous. Je ne pensais pas que ça valait la peine de le faire et ça m'a mis en porte-à-faux avec beaucoup de gens. Une question de fierté évidemment, je le mentionne assez.
On peut soutenir l'Ukraine tout en ne croyant pas au "fantôme de Kiev", ce qui a été le premier obstacle que j'ai rencontré et j'ai réalisé "oh non, c'est reparti".
on peut citer Bernie Sanders sans être un "robot russe" ou autre. Bernie a reconnu qu'il allait y avoir des problèmes.
Je peux être en faveur de l'Ukraine tout en m'interrogeant sur les pénuries de munitions, les problèmes politiques, les limites économiques, etc. tout comme je peux convenir que Saddam était une personne horrible, mais que la manœuvre que les gens allaient tenter en 2003 avait peu de chances de fonctionner. pour être juste. Je n'avais pas prédit qu'elle échouerait au niveau où elle l'a fait. Je savais que ce serait mauvais, mais c'était pire que ce que j'avais imaginé.
Manifestations anti-guerre aux USA :
https://news.yahoo.com/anti-war-protesters-washington-praise-024853840.html
Personne n'a parlé de négationnisme du génocide juif, juste de négationnisme tout court, c'est ton traducteur qui te joue des tours. Et merci je connais les arguments du "toi tu es dans l'émotion, nous on analyse froidement les choses, chasse aux sorcières, le monde est gris, bla bla bla". Ce n'est pas le sujet ici. Le sujet c'est d'oser aller comparer les relations russie-Ukraine avec des "partenariats comme entre l'UE et l'UK, "parfois un peu tendus". On peut retourner ça dans tous les sens, cette désinvolture, vue le sujet dont on parle, est inexcusable et revient littéralement à cracher à la gueule des dizaines de milliers d'Ukrainiens, militaires et civils, qui sont morts tués par les russes.
Et ça n'a absolument aucun rapport avec les débats, tout à fait légitimes, que tu évoques (munitions, ect.). On ne parle juste pas de la même chose.
Tu peux penser que les américains n'ont rien à gagner dans ce merdier, tu peux penser qu'on a intérêt à laisser la Russie gagner, ou du moins à négocier. Tu peux même tout à fait penser que tout c'est un peu la faute de l'OTAN qui a pas tout dait correctement depuis 1991. Tu peux expliquer pourquoi, défendre tes arguments. Je ne serais probablement pas d'accord mais c'est le principe d'un forum, et c'est une opinion parfaitement légitime. Je n'ai aucun problème avec ça.
Ce que, par contre, je pense qu'on ne peut pas faire, c'est venir l'air à demi goguenard, entre la poire et le fromage, prétendre que ces slaves qui se tapent sur la gueule au fin fond de l'europe pour savoir qui est souverain ou pas, c'est pas tellement différent que les relations UE-UK ou la partition de la Tchécoslovaquie. Ça, j'estime, mais tu peux ne pas partager mon avis, que c'est juste un manque de respect gratuit, d'une bêtise crasse, envers les centaines de milliers de victimes de cette guerre abominable, frappés par la barbarie depuis 365 jours maintenant.
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il y a 1 minute, g4lly a dit :Maïdan ... Est ... un Brexit.
C'est la révolution de Maïdan ... Donc dans le contexte de l'époque qui était particulièrement insurrectionnel quand même ... Qui est comparé au Brexit.
Mais effectivement les brexiters étaient infiniment plus posé que les insurgés de Maïdan. En ce sens effectivement la comparaison peu surprendre.
Personne n'a jamais envisagé d'aller envahir l'Angleterre en cas d'échec des négociations. Autant j'apprécie les contributions de Wallaby lorsqu'ils postent des articles - même si je suis rarement d'accord et c'est tout l'intérêt - autant là on frôle le négationnisme en osant comparer l'invasion d'un pays avec les querelles de boutiquiers entre UE et UK à propos des quotas de pêche en mer du nord
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il y a 11 minutes, Wallaby a dit :Quand il parle de souvernaineté avec partenariat, c'est comme entre la Tchéquie et la Slovaquie. Ou le Royaume-Uni et l'Union Européenne. Le partenariat doit être mutuellement consenti entre nations souveraines. Cela peut mener à des négociations musclées, comme c'est habituellement le cas entre nations souveraines. Le fait que les négociations post-Brexit aient été un peu tendues ne veut pas dire que l'Union Européenne ou le Royaume-Uni nient leurs souverainetés réciproques. Il y a des désaccords, ou un accord difficile à trouver sur le contenu du partenariat : qu'est-ce qu'on donne et qu'est-ce qu'on exige ou estime devoir recevoir en échange ?
Pour Poutine, Maidan est un Brexit, c'est un Ukraixit.
Mais tu t'écoutes parler ? POUTINE A ENVAHI L'UKRAINE. Des civils meurent sous les bombes depuis un an, des gosses perdent leur parents, des millions de personnes ont dû quitter leur foyer et toi tu oses comparer ça au Brexit ? Mais on est où là sérieusement ?
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il y a 9 minutes, Wallaby a dit :C'est comme Bismark. Bismark ne niait pas l'identité française, mais il voulait l'Alsace et la Lorraine. Et il n'était pas intéressé par les colonies outre-mer.
Rassure moi, tu trolles ? Je veux bien que tu n'aimes pas spécialement l'Ukraine, mais quand même là c'en est ridicule de ne pas admettre que Poutine nie l'identité ukrainienne, en tout cas une identité suffisante pour être un état indépendant de la Russie. Tout le discours de Poutine, c'est de dire que l'Ukraine est une part inaliénable de la Russie. Tu dis qu'il serait très difficile de revenir sur le précédent soviétique, tu oublies un peu vite les tirades enflammées de Poutine au soir de l'invasion critiquant Lénine pour avoir "crée l'Ukraine". Relis son article sur l'unité historique des ukrainiens et des russes, il me semble que ça résume tout : http://en.kremlin.ru/events/president/news/66181
Bref, on est dans une pure logique impériale, où l'identité de l'Ukraine est ramenée à une réalité "provinciale" ne pouvant/devant s'exprimer qu'au sein d'un monde russe plus grand qui l'engloberait. C'est la définition même de l'impérialisme.
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Il y a 4 heures, Gallium a dit :
Pour l'instant non, à l'avenir, on parle d'autocollants à mettre selon la zone
exemple :
https://pbs.twimg.com/media/E2IxSSAXIAE32Yb?format=jpg&name=900x900
Dernière nouvelle en date :
Qu'est ce qu'ils sont moches ces autocollants
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il y a 22 minutes, PhilACP7 a dit :
Bonsoir
1) Vu que l'occident à du mal à passer en mode "Economie de guerre"
2) Vu la localisation près de la ligne de front des ateliers et usines d'armement Ukrainiennes (En particulier à Karkiv et à Dnipro)
3) Vu les coupures électriques nombreuses liées aux bombardements russes
4) Vu la qualité des ingénieurs, techniciens et ouvriers ukrainiens et leur forte motivation
Pourquoi depuis un an n'a t'on pas été capables de déménager les outils de production dans les pays de l'OTAN limitrophes (en particulier la Pologne) pour y construire des lignes de production de munitions (calibres PAVA et OTAN et de rénovations de matériels qui étaient stockés (Blindés et pièces d'artillerie entre autres)
L'URSS l'a fait en quelques mois pendant Barbarossa et à mis à l'abri des frappes allemande la quasi totalité de son industrie lourde à l'Est de l'OURAL.
Ces usines ont en plus été alimentés de composants et de matériaux par les alliés de l'Ouest qui arrivaient par convois maritimes puis par voie ferroviaire par l'IRAN
On pourrait, dans des espaces sécurisés vis à vis des sabotages et des attaques aériennes, déployer sous grandes structures géotextiles pour installer les machines et les ouvriers rapatriés des zones de conflit.
A charge pour les alliés de fournir les matériaux, les machines manquantes, et les équipements de pointe nécessaires (viseurs thermiques, calculateurs balistiques, pointeurs lasers, moyens de leurrage et les aciers spéciaux indispensables à la rénovation des blindés mais aussi composants électroniques et aciers pour la fabrication des munitions.
Je pense qu'horaire en 3x8 la main d'ouvre ukrainienne ultra motivée et peu chère pourrait faire des miracles de production.
Autre avantage cela rendrai possible de rétrofiter avec un standard proche les restes des stock d'armement Ukrainiens , de même que leurs chars endommagés ou à bout de potentiel mais aussi les nombreuses prise de guerre russes afin de faciliter la formation des équipages de blindés et les servants des pièces d'artillerie.
Enfin cela rendrait l'aide occidentale moins chère à l'unité produite ou réparée et rendrait possiblela poursuite des combats même si l'aide occidentale diminue au fil du temps pour des raisons d’épuisement des stocks de munitions ou de systèmes de combat.
Qu'en pensez-vous?
Cordialement
Je pense que tout ça demande de l'argent et de la volonté politique, et qu'on manque des deux, globalement. Si l'Occident consacrait ne serait-ce qu'1,5% de son PIB à aider l'Ukraine, on pourrait faire des choses extraordinaire. Mais peu de gouvernements y semblent prêts, car ça serait très impopulaire dans beaucoup de pays (genre la France, où ça serait compliqué de justifier ça alors qu'on va faire bosser les gens deux ans de plus pour économiser quelques milliards par an sur les retraites)
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il y a 18 minutes, olivier lsb a dit :
Merci pour la précision.
Sur le dossier défense du sud de l'Ukraine, de forts soupçons pèsent sur une successions de trahisons internes, peut être la raison pour laquelle il ne considère pas ce dossier comme une défaite militaire à proprement parler.
Mais je te rejoins sur l'aspect défaite tout court, pour ne pas dire désastre.
C'est vraiment un dossier sur lequel j'ai hâte que des enquêtes sortent (probablement après la guerre) car c'est clairement la défaite catastrophique du début de la guerre. Car c'est bien ce pont terrestre au sud de l'Ukraine qui, pour l'instant, pérennise l'implantation russe, lui donne une structure, et rend à l'inverse une Ukraine emputée de cette partie difficilement viable. Ça laisse songeur sur une uchronie où l'Ukraine serait parvenue à tenir Melitopol.
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il y a 19 minutes, olivier lsb a dit :Dans une interview récente, quelques infos intéressantes toutefois donnée par Budanov (donc à prendre pour ce que c'est, venant du patron du renseignement militaire) - l'interviewer est assez percutant toutefois:
- pas de munition de 152 Nord Coréennes détectée à ce jour, mais des munitions Iraniennes oui. Il évoque un envoi de 20 000 obus iraniens
- Il évoque des chiffres de production de Kalibr compris entre 20 et 22 / mois et 15 à 20 / mois pour les X-101. Il relève la combinaison d'un espacement entre chaque attaque de missiles, couplé à une diminution du nombre de munitions tirées.
- Il confirme que l'importation de puces électroniques ayant un double usage via l'achat d'équipements civils est un vrai problème et une réalité
- Se prêtant au jeu de l'interviewer, si la guerre était un match de foot, il affirme que le score serait de 1-1 et la minute 70e (un score étonnamment prudent je trouve).
- A la question "quelles sont les trois défaites de l'Ukraine dans cette guerre", il répond 1. Severodonetsk, 2. la ligne de défense percée à Volnovakha (j'ignore totalement ou sur le front et quand dans la chronologie) et 3. l'occupation de long terme de Louhansk et Donetsk
https://wartranslated.com/forbes-ua-interview-gurs-chief-kyrylo-budanov-interview/
Volnovakha c'est au sud de Donetsk, première phase de la guerre, la ville est prise le 11 mars par les russes, permettant à la pince partant de l'est et de fondre sur Marioupol, réalisant la jonction avec les troupes venues de Crimée (étonnant d'ailleurs qu'il ne cite pas la défense très Molle de l'Ukraine au sortir de l' isthme de Crimée avec une géographie pourtant favorable à la défense, sans parler de l'incapacité à détruire les ponts sur le Dniepr, qui le semblent pourtant deux défaites bien plus graves et incompréhensibles de Severodonetsk)
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il y a 2 minutes, gustave a dit :
Ce qui explique peut-être l'engagement d'une partie seulement des forces disponibles car la logistique ne peut ravitailler sur le front que ce volume de forces.
Oui. Problème logistique + manque de matériels/officiers qui empêchent de convertir le gros des mobilisés restés à l'arrière en nouvelles unités de combat. Du coup, ils doivent servir de pool de réserve qui recomplète les unités au fur et à mesure, notamment quand ces dernières sont retirées du front (ce que la Russie commence à faire désormais, ce qui est une bonne chose pour eux)
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Prigojine vient de poster une photo lunaire (que je ne partagerait pas) d'une pile de corps (a vue de nez au moins 70) de mercenaires de Wagner décédés. Il affirme que ce sont les pertes d'une seule journée autour de Bakhmout, largement à cause du manque de munition selon lui.
Par ailleurs, et c'est intéressant, il a partagé cette photo de sa demande de munition formulée auprès de Gerasimov le 17.02.2023 pour terminer la conquête de Bakhmout.
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il y a 6 minutes, Deres a dit :Tu ne veux pas comprendre. Pour que la volonte de protection des deux protagonistes soit exauces, il faut un etat tampon.
La Russie ne cherche très certainement pas la protection. C'est un vieux débat des relations internationales en ce qui concerne le dilemme de sécurité provoqué par un état qui semble agressif militairement : l'est il par expansionnisme ou par peur, cherche t-il fondamentalement à nous dominer ou à nous dissuader ?
Concernant la Russie post-soviétique, de nombreux chercheurs compétents ont défendu les deux approches : certains estimaient que la Russie était un état sincèrement craintif pour sa sécurité qu'il convenait de rassurer (et donc d'apaiser), d'autres que c'était en réalité un état cupide, en quête de puissance, que chaque tentative d'apaisement renforcerait. (Oui, ça ressemble déjà beaucoup aux débats des années 30 sur l'Allemagne Nazi).
Et je partage largement l'opinion d'Olivier Schmitt sur le fait que la Russie Poutinienne est, et à sans doute toujours été, un état cupide, en dépit de ce qu'elle a pu chercher à nous faire croire.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques
dans Politique etrangère / Relations internationales
Posté(e)
Par contre il faut bien admettre que son récit ne tient pas debout. J'ai été le premier a y avoir accordé du crédit quand il est sorti, en parti car ça validait mon pré-sentiment sur une origine US, mais après avoir lu pas mal de réactions de gens qui maîtrisent ce type de question, il y a trop d'incohérences. Je pense toujours qu'une origine US est plausible, mais probablement pas de la manière de décrite par Hersh.