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Messages posté(e)s par CortoMaltese
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il y a 47 minutes, Valy a dit :
Un canon automoteur russe détruit à Novolyubovka 10Km au nord ouest de Kreminna. Les ukrainiens ont donc du avancer dans la zone.
Novolyubovka, je le vois juste à l'Ouest de Nevske, sur la rive droite de la Zerebeth, donc en secteur libéré depuis plusieurs semaines à priori ?
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il y a 15 minutes, Picdelamirand-oil a dit :L'expert russe Pavel Baev : "Les jours de Poutine sont comptés"
Pour l'analyste russo-norvégien du prestigieux Institut de recherche pour la paix d'Oslo, l'érosion du pouvoir du maître du Kremlin a atteint un point de non-retour.
La semaine dernière, le professeur russo-norvégien Pavel Baev a fêté le 30e anniversaire de son déménagement en Norvège, où il travaille au sein du prestigieux Institut de recherche pour la paix d'Oslo. Diplômé de l'Université d'Etat de Moscou en 1979 (en économie et en géographie politique), il a commencé sa carrière en Union soviétique au sein du ministère de la Défense. Considéré par ses pairs chercheurs comme l'un des meilleurs connaisseurs des transformations au sein de l'armée russe, Baev étend son champ d'expertise à d'autres domaines comme la relation sino-russe, la politique russe dans l'Arctique ou encore le Caucase.
Chercheur associé au Centre Russie/NEI de l'Institut français des relations internationales, il vient de publier un passionnant article intitulé "La guerre de la Russie en Ukraine : doctrine trompeuse, stratégie erronée" (Russia's War in Ukraine : Misleading Doctrine, Misguided Strategy) disponible gratuitement, en anglais, sur le site du think tank français. Selon Pavel Baev, la rigidité de la chaîne de commandement est, avec la corruption au sein de l'institution militaire, la raison principale de l'échec de Poutine en Ukraine. Entretien.
L'Express : Jusqu'à quel point Vladimir Poutine est-il correctement informé de la situation sur le terrain en Ukraine ?
Pavel Baev : Dans les systèmes politiques rigides et autocratiques comme l'est celui du pouvoir poutinien, les subordonnés ont tendance à uniquement annoncer des bonnes nouvelles à leur chef, lequel ne veut pas contrarier son supérieur qui, a son tour ne veut pas fâcher le type au-dessus de lui. Résultat, les mauvaises nouvelles voyagent lentement. Or l'urgence de la guerre requiert au contraire un reporting efficace. Dès le début de la guerre en février, Vladimir Poutine ne disposait pas de toutes les informations qui lui auraient permis d'éviter des erreurs de calcul avant même le déclenchement de son "opération spéciale".
Au fil de la guerre - où, par nature, comme dans toutes les guerres, la situation change constamment -, il est alternativement bien et mal informé. Lorsque les troupes russes ont évacué la région de Kiev en mars-avril, il disposait forcément des vraies informations concernant la situation du terrain sans quoi il n'aurait pas donné son feu vert au repli de ses troupes.
A l'inverse, en juillet, à l'apogée de l'avancée russe dans l'oblast de Donetsk et après la prise de Lyssytchansk dans l'oblast de Louhansk, ses généraux ne lui ont pas...
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Pour une raison que j'ignore impossible de partager l'intégralité du texte de l'article. Du coup voilà un lien du PDF https://1fichier.com/?1tub393097sbzopdhmts
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il y a 8 minutes, olivier lsb a dit :
Je suis partagé.
J'ai longtemps pensé comme toi et c'est la réaction qui apparait le plus évidente. Toutefois ce qu'elle implique, c'est une sérieuse brèche dans l'indépendance des trois pouvoirs de toute démocratie fonctionnelle. Alors oui je sais, ça fait toujours sourire l'indépendance du pouvoir législatif en France, vu le peu de pouvoir confié aux députés (encore que... les votes de la dernière mandature apportent justement un peu plus de nuance bienvenue).
Allez dire à un parlementaire qu'il doit s'en remettre à la bonne parole des services, donc de l'exécutif, pour assurer sa protection contre-ingérence... C'est sensible. En l'occurrence, pour ce député, c'est impardonnable car il fait partie de la majorité. Mais je peux comprendre que c'est plus délicat pour des groupes de l'opposition.
Faut pas être naïf non plus de notre coté: les services restent, je pense; toujours un peu instrumentalisés dans les diverses affaires politico-médiatique, même si le degré d'implication est parfois faible (au hasard, la plainte pour violence de telle compagne d'un membre d'un parti d'opposition, qui fuite dans la presse....). Je pourrais totalement comprendre les réticences des députés à se prêter à ce jeu, fusse-t-il pour parer à des influences étrangères. Pas sûr au demeurant, vu le lobbying des Républicains US, que d'autres grandes démocraties comme les US donc, fassent beaucoup mieux sur la coopération législatif / exécutif.
En revanche, le parlementaire moyen US est beaucoup plus compétent et sensibilisé à ces questions que le Français, ce qui fait qu'il peut toujours faire l'objet d'une opération, mais d'un tout autre niveau technique. La c'est vraiment un gag.
Je suis d'accord que c'est une question sensible pour une démocratie mais entendons nous bien, l'idée n'est pas d'empêcher un parlementaire de se rendre à une réunion pro-russe ou pro-quelque chose. Un parlementaire a parfaitement le droit d'être pro-russe et même d'aller se prendre en photo avec l'ambassadeur si ça l'amuse. La seule limite à ça est la notion d'intelligence avec l'ennemi, qui doit rester strictement définie pour ne pas tomber dans la chasse aux sorcières (attention toutefois aux parlementaires membres de certaines commissions qui peuvent avoir accès à certaines info confidentielles et pour qui je serais plus sévère à ce niveau). Non, mon idée est surtout de proposer un "service" aux parlementaires afin qu'ils puissent faire leur choix en connaissance de cause. Que quelques huluberlus d'extrême droite/gauche aient des liens avec la Russie est désagréable mais gérable. Tous les pays en ont leur lots, même les USA et tant que ça reste limité je pense que nos partenaires sauront faire la part des choses. Qu'un Pozzio di Borgo soit à cette réunion n'est pas un drame. C'est déjà plus gênant quand c'est un membre de la majorité y soit après avoir été piégé quant à la teneur de l'événement. Et c'est là qu'il devrait y avoir un peu de communication avec les services de rens. pour savoir de quoi il en retourne. Je suis d'accord la frontière peut être fine mais dans ce cadre, ça ne me semble pas constituer une entorse majeure à la démocratie ni à la séparation des pouvoirs.
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il y a 7 minutes, Ciders a dit :
D'accord. Mais enfin nom de nom, ça pue l'arnaque comme un marchand de matelas itinérant dans la campagne ! Même ma grand-mère aurait eu un doute en voyant cette réunion s'organiser.
Ces gens-là ont un minimum de pouvoir décisionnaire. C'est effrayant ! Et ça réduit l'aura des services russes ou chinois... vu qu'il suffit de pas grand chose pour influencer un parlementaire.
Les parlementaires sont 100% coupables, je suis d'accord, mais dans la mesure où l'on sait très bien que cette naïveté existe, avoir des garde-fous n'est pas inutile. Dans mon esprit, un service de contre-espionnage moderne ça sert notamment à ça. Faire le suivi de toutes les sauteries pro-russes de la capitale n'est peut-être pas le métier le plus sexy du rens, mais c'est au moins aussi nécessaire que la chasse aux espions du FSB et du SVR.
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il y a 8 minutes, olivier lsb a dit :
Il est sur ma liste des docu à voir... Mais puisque tu as décidé de me divulgâcher ce moment ! J'ai lu ces Tweets, je suis assez effaré.... par le niveau de naïveté du député en question, alors même qu'il tenait un bon bout et avait commencer par se méfier et montrer quelques bons réflexes.
A ce stade, notre représentant élu sait que ça sent un peu le souffre, mais ne se décourage pas encore. Ce que je conçois, dans son rôle d'animation des débats et de rencontre, inhérent à la fonction. Mais il est clairement de son propre aveux, sur une approche méfiante. Sauf que...
"Mais puisque je vous dis que c'est écrit que le député du parti de VZ viendra.... C'est que c'est forcément vrai non ?
Une association Jean Monnet au service du Kremlin ? Noyautée par des agents d'influence ? Ce serait trop gros pour y croire car vraiment... ça ne colle pas avec le nom." Appréciez le poids imparable de l'argument.
Qui pourrait donc croire que le Kremlin exerce une influence notable sur le Centre Français de Recherche sur le Renseignement, le Conseil mondial de la paix, Thinkerview... ? C'est vrai quoi c'est vraiment trop fourbe tous ces faux-nez qui n'indiquent pas IGP "Oblast de Moscou" dans leur titre...
Et pourtant, tu avais toutes les raisons de te méfier, ainsi que tu l'as pertinemment exposé au début. Ca me désole car en définitive, l'objectif était simple non ?
Et pan sur Mariani, le concurrent député sur une circo des Français de l'étranger ! Lui c'est un vrai corrompu, pas moi. Moi j'ai juste été
naïf voir incompétent vu ma positioncomplètement trompé par des procédés déloyaux. Heureusement je suis là devant vous, sur Complément d'Enquête, pour vous prouver ma bonne foi."Alors moi je suis bon relai d'influence, c'est à dire que je suis de bonne foi et trompée : il y a dol mais sans intention de nuire ! Par contre Mariani et Borgo, eux, ce sont des mauvais relais d'influence, il sont conscients de ce qu'ils font..."
Désolé pour ce sketch, mais fallait que ça sorte. Je ne pourrais pas en vouloir à Monsieur Martin, invité à un colloque mondiale pour la paix ou on lui explique qu'un représentant de l'Ukraine martyrisée va tenir un discours, de se faire rouler dans la Farin (le vous donne en scoop le nom du prochain Général en charge de l'OMS) et de se retrouver instrumenté par RT.
Non, j'en veux à un de nos représentants élus, à son 2e mandat, d'une circonscription des Français de l'étranger, ayant longtemps baroudé à l'étranger, de s'être fait avoir comme un bleu et ce alors qu'il occupe (entre autre) les fonctions suivantes à l'AN:
- Membre de la Commission des Affaires étrangères
- Membre de la délégation française à l'Assemblée parlementaire de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe
Je veux dire... On n'est pas sur de la commission aux affaires culturelles et éducation.
Outre la naïveté des parlementaires face à ce type d'opération d'influence/désinformation, ce qui me chagrine c'est qu'on ai pas la DGSI qui mail immédiatement les parlementaires pour les prévenir du traquenard potentiel en leur expliquant "vous êtes membres de la représentation nationale, vous avez le droit d'assister à n'importe quelle réunion, mais on vous prévient juste que c'est un truc chapeauté par le Kremlin pour que vous puissiez décider d'y assister ou non en connaissance de cause". Ou au moins que les parlementaires aient un numéro de téléphone où ils peuvent appeler pour avoir des infos. L'histoire ne semble pas avoir fait grand bruit (j'en apprends moi même l'existence aujourd'hui) mais ce genre de faux pas de la part d'un membre de la majorité présidentielle peut créer des incidents diplomatiques qui engagent directement la crédibilité de la France et de sa politique étrangère. C'est pas un truc négligeable quand même. Que fait le contre-espionnage sérieusement ?
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Ne regardant pas la télé j'étais totalement passé à côté du numéro de Complément d'Enquête qui rapporte cette histoire de parlementaires français piégés par la Russie et participant à une réunion traquenard diffusée en direct à la télé russe deux semaines avant l'invasion. Ici un thread du Député Modem Fréderic Petit qui résume l'histoire de son point de vue.
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Histoire assez révélatrice rapportée par un journal indépendant russe sur la base de témoignages de proches et de vidéos clandestines.
Des conscrits enrôlés à priori illégalement (même pas de papiers signés) envoyés comme chair à canon vers Torske pendant la retraite depuis Lyman. Après avoir du retraiter sous un déluge d'artillerie dans des conditions chaotiques à base de contre-ordres dans tous les sens avant d'être récupéré par un Tank sur lequel fuyait également un Colonel (???), leur chef leur ordonne d'y retourner, sans soutien d'aucune sorte ni mission claire. les conscrits refusent et finissent à moisir enfermés dans le sous-sol insalubre d'un immeuble à Rubijné avec un seau pour toutes toilettes et la menace de faire 10 ans de trou "sous régime strict" s'ils refusent de retourner au front. Je vous passe le moment où ils s'aperçoivent que pendant leur passage au front on leur avait volé tous leurs effets personnels.
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On a clairement des signaux de début de désagrégation des troupes russes dans certains secteurs, comme en témoignent l'article de Reuters et les Telegram russes posté plus hauts. Maintenant, attention quand même, car on a ce genre de preuves anecdotiques depuis février, et pourtant l'armée russe se bat toujours, bon an mal an. Il est probable que ces problèmes tendent à s'aggraver au fur et à mesure de l'épuisement, des pertes et des reculs successifs, mais ça reste difficile de quantifier ce phénomène, surtout quand les témoignages viennent tous du front nord-est où les russes ont le plus dégusté et reculé. Je pense que paradoxalement, l'une des "forces" de l'armée russe est d'avoir une étonnante capacité à fonctionner en mode dégradée en dépit d'une discipline et d'un moral très faibles. L'apathie généralisée et le fatalisme qui semblent toucher toute la structure militaire russe les empêche certes souvent d'être de bons soldats proactifs et faisant preuve d'esprit d'initiative, mais ça donne aussi une forme de résilience, au moins tant que les structures tiennent et qu'il y a quelqu'un pour manier le bâton derrière. Il faut lire les témoignages parfois lunaires de soldats soviétiques pendant la WWII. A la lecture de ces derniers, on se demande comment cette armée sous entraînée, où le mensonge et l'irresponsabilité faisaient loi, à la criminalité endémique, au moral catastrophique, subissant des pertes énormes et vivant dans des conditions abominables a pu finalement venir à bout du 3e Reich et de son armée. Et pourtant, ils sont rentré dans Berlin. Certes, ils ont pu s'appuyer sur une démographie et un outil industriel gigantesque qu'ils n'ont plus, et le russe de 2022 n'est plus forcément celui de 1942, mais ça reste un truc à garder à l'esprit.
Il est vrai toutefois que l'arrivée massive de conscrits qui n'ont pas signé pour être là et dont certains semblent croire qu'ils vont être cantonnés à des tâches annexes et peu dangereuses à l'arrière du front ne risque pas d'aider. Quand t'arrive en pensant faire du gardiennage, le choc psychologique risque d'être rude quand les premiers obus de 155 vont tomber.
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il y a 5 minutes, mgtstrategy a dit :
Les russes semblent quand meme tenir et repasser à l'offensive... Par contre, on voit tjs pas l'ukr tomber, et je me demande si les russes vont un jour pouvoir controller toute l'ukr, tant que l'aide abonde et que le GVT ukrainient tient...
Tenir toute l'Ukraine me semble être de la pure science fiction aujourd'hui. Il faut d'abord que les russes récupèrent l'initiative, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.
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Quelqu'un aurait accès à cet article : https://www.washingtonpost.com/politics/2022/10/24/biden-ukraine-liberals/ ?
"Liberals urge Biden to rethink Ukraine strategy"
Merci d'avance
EDIT : J'ai trouvé du coup, si ça intéresse quelqu'un https://archive.ph/j3gS4
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il y a 9 minutes, Valy a dit :
Le lien pour le podcast Malcontent News de ce jour : https://www.russiaukrainewarpodcast.com/2020397/11557932-russia-ukraine-war-update-for-october-24-2022
Principales infos intéressantes :
Pour eux les russes extraient leurs troupes les plus expérimentées de Kherson pour les remplacer par des conscrits (ils jouent la stratégie ukrainienne à Severodonetsk à l'envers) pour jouer la partition d'une guerre d'attrition urbaine. Les conscrits ont pour mission une bataille de retardement pour préparer la bataille urbaine à venir.
Tout l'internet a été coupé dans la zone occupée de Kherson, le matériel concerné définitivement emporté , contexte de pillage généralisé de la ville de Kherson, pénuries dans les magasins et pharmacies.
Ils jugent la menace d'une attaque russe par la Bielorussie de plus en plus crédible (si, si) , dans un délai de 45 à 70j.
A Bakhmut les ukrainiens auraient repris 2Km en 48h, ce que Wagner aurait mis 2 mois à conquérir.
Kurdyumivka et Ozarianivka sous un violent barrage d'artillerie russe prélude à une offensive russe.
Bombardements russes intensifs sur Torske et Zarichne pour prévenir une offensive ukrainienne sur Kreminna et Louhansk annoncée comme imminente par les blogueurs russes.
A l'ouest de Donetsk, le nombre de foyers privés d'électricité aurait doublé en 1 jour.
Nouveaux echecs de la DNR sur Adiivka.
Tirs de Himars sur Starobilsk, Svatove, rubizne, novoaidar tous sur la route H21 en direction de louhansk.
Le "pataquès" autour des bombes sales ukrainiennes ne signifierait rien de sérieux en termes d'intentions russes, il s'agit juste d'agitation pour inquiéter les opinions publiques.
La flotte aérienne russe commencerait à souffrir sérieusement des décalages d'opérations de maintenance et du manque de pièces avec dorénavant 1 à 2 crashs par semaines d'avions non liés à des opérations de combat.
Les blocs de béton disposés comme obstacles antichar par les russes seraient inefficaces sous la neige (ils seraient trop petits et n'auraient plus d'effets antichars sous la neige).
Merci d'avoir pris le temps de résumer le podcast !
Concernant les intentions biélorusses, il semble que pas mal de moyens positionnés aux frontières de l'Ukraine soient en train de retourner à leurs bases permanentes
Peut-être qu'ils seront de retour à la frontière sous peu, mais je trouve que ça ressemble quand même beaucoup à de la gesticulation.
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à l’instant, Ciders a dit :
De vieilles mines de la Deuxième Guerre Mondiale ?
aucune idée. Pour rappel, la première explosion du Koursk (équivalente à 100kg de TNT) a été enregistrée à magnitude 1.5 et la seconde (3 - 7 tonnes) à une magnitude de 3.5
Mais n'ayant aucune compétence en la matière, j'ignore si tout ça est comparable.
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Des explosions inexpliquées dans les eaux territoriales russes au large du golfe de Finlande ont été enregistré par des sismographes jeudi dernier, le 20 Octobre.
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il y a 5 minutes, Berezech a dit :Pour le coup je suis en train de lire le bouquin d'Anna Colin Lebedev, "Jamais frères" (qui est française d'origine russe et a longtemps travaillé en Ukraine et en Russie), et elle fait une démonstration convaincante de l’existence d'une scène publique pluraliste en Ukraine. Le gouvernement peut mentir mais il y a effectivement débat et contradictions, une certaine culture démocratique (même si elle connaît des obstacles corruption, clientélisme ...), et une relative fiabilité des outils d'opinion publique. Sans rapport avec une situation russe en voie rapide de verrouillage.
D'ailleurs je recommande à tous pour comprendre l'arrière plan socio-politique du conflit et les différences profondes entre Ukraine et Russie.D'ailleurs, il y a quelque chose d'intéressant à ce propos au niveau militaire. Il y a eu entre 2014 et 2022 pas mal de scandales et de polémiques en Ukraine par rapport au niveau réel de préparation des forces armées. Beaucoup de commentateurs locaux soulignaient par exemple le faible nombre d'exercices de grande ampleur (niveau brigade/groupe de brigades) et leur niveau de réalisme. Cela était parfois considéré en Occident comme la preuve que l'armée ukrainienne restait fragile et peu capable de se défendre dans une guerre de haute intensité. A l'inverse, l'armée russe renvoyait une image de professionnalisme et de puissance. On voit ce qu'il en est advenu. En réalité, le fait que l'armée ukrainienne ait pu être critiquée ouvertement dans les médias et qu'il y ai eu une société pluraliste derrière elle qui l'épiait et attendait des résultats a sans doute été une excellente chose pour son efficacité, contrairement à une armée russe surprotégée par le pouvoir et trop sûre d'elle.
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Un article intéressant de François Bonnet sur Médiapart quant aux motivations profondes de Poutine en Ukraine. Il propose de dépasser le cadre d'analyse classique (retour du vieux nationalisme russe, danger d'une démocratie slave aux frontières, revenchisme, ect.) pour analyser la guerre en Ukraine sous l'angle du régime mafieux que Poutine a construit. La thèse de Bonnet, c'est que cette guerre a été une formidable occasion de définitivement cadenasser la société russe et d'assurer une bonne fois pour toute la pérennité et l'intangibilité du système.
https://www.mediapart.fr/journal/international/231022/poutine-la-guerre-et-le-crime
C'est une thèse qui m'a toujours laissé relativement sceptique (en tout cas en tant que facteur causal principal) mais l'article mérite d'être lu et est quoi qu'il arrive informatif et stimulant. Quelques points qui, selon moi, fragilisent quand même largement cette hypothèse :
- Poutine a constamment essayé de masquer l'importance de la guerre et de la rendre relativement indolore pour le russe moyen. L'escalade autoritaire à laquelle on assiste me semble largement "subit" dans la mesure où elle se place systèmatiquement en réaction aux défaites militaires sur le terrain. Si la guerre s'était déroulée comme prévu (en quelques jours/semaines), je doute que la nature du régime russe en aurait été profondément affectée.
- J'ai toujours du mal à considérer Poutine comme un simple chef mafieux. J'ai l'impression - peut-être fausse - que le caractère mafieux du régime russe est avant tout un moyen, et non une fin. C'est l'architecture la plus commode que Poutine a trouvé pour saisir puis tenir le pouvoir, mais je crois que dans l'absolu, il se rêve plus en Tsar qu'en Parrain sicilien, et je doute qu'il accorde tant d'importance que ça à la pérennité de ce système plutôt que de le transformer en vrai régime autocratique et vertical.
- La guerre représente au contraire un risque réel pour le pouvoir russe, alors même que rien ne semblait pouvoir le menacer sérieusement. J'ai donc l'impression qu'on est d'avantage sur le type de comportement du leader nationalisme se rêvant d'un destin historique et d'une place dans les livres d'histoire que sur celui d'une petite frappe mafieuse cherchant à faire perdurer ses petites affaires.
EDIT : Pour une raison que l'ignore, le message refuse de se poster ou de s'éditer tant que le texte de l'article est présent. Quelqu'un sait pourquoi ? En attendant je vous laisse le lien et je peux vous le passer en MP si vous voulez, j'éditerais quand j'aurai une solution
EDIT 2 : Bon en attendant j'ai réussi à en uploader une version PDF disponible sur ce lien : https://uploadnow.io/f/Xfp8CdK
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il y a 28 minutes, Klem a dit :La vraie question est : est-ce que le coût de la destruction de ces drones dépasse les coûts qu’auraient engendré leur explosion sur leur cible (humain et matériel , immédiat et différé )?
Si tu utilise un missile à 300 000 euros pour empêcher un drone de t’infliger 1 000 000 d’euros de dégât et le décès de 2/3 personnes tu es gagnant, quelque soit le prix du drone.
Bien sûr, l'idée n'est pas de dire qu'il vaudrait mieux ne pas abattre les shaed (ça se discute selon la cible du drone mais ce n'est pas de ça dont je parlais), juste que si tu es obligé d'utiliser des missiles plus chers que les drones qu'ils abattent, il est probable que tu manque de missile avant que ton ennemi manque de drone, sans compter le coût du système qui lance le missile ni le fait que tes assets AA, qui sont rares, risquent de manquer sur le front s'ils doivent sanctuariser tes centrales électriques partout dans le pays.
Bref, pour moi, ces drones shaed sont vraiment très intéressants car ils permettent une saturation à très faible coût. Ils ont évidemment leurs limites (notamment leur absence complet de guidage, qui les rends plus proche du missile de croisière low cost que du drone suicide à proprement parler) mais pour une campagne massive contre des cibles fixes, nombreuses et dans la profondeur (bref de l'infrastructure) ils semblent diablement efficaces pour un coût de production modique par rapport à un Iskander ou à un Kalibr. Bien sûr, les Iskanders ont une charge utile supérieure qui peut s'avérer nécessaire sur des objectifs durcis, mais ça permet de les économiser et de les réserver à des cibles spécifiques. A mon avis pour une campagne anti infrastructure il vaut mieux 2000 shaed et 200 iskanders que 500 iskanders.
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Le 18/10/2022 à 11:37, vincenzo a dit :Je serais l'Allemagne d'ailleurs, voir son voisin si proche se monter une telle armée conventionnelle, ça me ferait réfléchir sur mes propres capacités militaires, la relation germano polonaise n'ayant pas toujours été pacifique et qui sait dans 10 ans ?
Mouais, je peux entendre la logique, mais
1) La Pologne est totalement intégrée économiquement à l'UE, bien plus encore que la Russie
2) La Pologne n'a ni arme nucléaire, ni armée de l'air sérieuse. Autant dire que tout "fascisme expansionniste" polonais serait instantanément rayé de la carte par l'OTAN, sans les dentelles qu'on doit prendre avec la Russie.
Bref, la volonté polonaise de se constituer une très costaude armée de terre sans - a priori - programme aérien sérieux me semble plutôt très bien coller avec un projet purement défensif contre la Russie, avec l'idée qu'en cas de guerre les USA et le reste de l'OTAN enverront rapidement leur armada aérienne mais qu'il faudra un bon paquet de troupes au sol pour tenir le terrain pendant un certain temps. Sans doute qu'ils veulent se donner de la marge pour ne pas avoir, comme l'Ukraine, à céder 20% de leur territoire avant d'espérer pouvoir contre-attaquer. Si l'idée était d'aller emmerder les voisins européens (ce qui serait extrêmement con encore une fois), ils répartiraient sans doute d'avantage leurs billes entre AdT et armée de l'air.
Enfin, il y a probablement un calcul politique assez rationnel : devenir le protecteur du flanc oriental de l'UE/OTAN peut donner de sacrés leviers de pression au niveau politique, aussi bien auprès du reste de l'Europe centrale qui serait bien heureuse de pouvoir compter sur un allié de telle sorte qu'auprès des USA qui pourront en profiter pour poursuivre leur pivot vers l'Asie un peu plus sereinement.
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il y a 21 minutes, g4lly a dit :
L'Ukraine paie pour les armes qu'on lui donne?
Non, mais la comparaison du coût permet une estimation - certes imparfaite - de la dissymétrie de moyen à engager. Si un truc coûte cher, c'est généralement qu'il est difficile et onéreux à produire. Bref, dans la guerre du ratio coût/efficacité, le Shaed bat largement les défenses antiaériennes qui lui sont opposées (sans même parler des dégâts provoqués par tous les missiles non interceptés)
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Il y a 2 heures, gustave a dit :
Je peux cependant te dire avec certitude que des plaques acier fabriquées artisanalement en France et financées par dons partent pour équiper les ukrainiens qui en sont fort satisfaits jusqu’à présent
T'as un lien ? Je serais ravis de faire un don pour cette initiative.
Merci d'avance
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Sinon, on peut tout simplement utiliser le rasoir d'Ockham : Si c'est un CGI (ce qu'on ne peut exclure à 100% aujourd'hui du fait des moyens techniques modernes), il est très bien fait : hélicoptère très détaillé, mouvement cohérent avec la caméra en dépit du tremblement et du déplacement de celle ci, ect. Ca représenterai un énorme taf pour une vidéo qui "ne sert à rien" en tant que telle. Bref, je ne vois pas très bien qui irait se faire ch*ier à perdre 10h de sa vie pour faire ça. Quitte à faire du CGI, autant prendre une vidéo floue et lointaine filmée depuis un drone (plus simple à trafiquer) et qui montre la destruction spectaculaire de 4 Ka-52 si c'est pour faire des vues.
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il y a 27 minutes, Wallaby a dit :https://unherd.com/2022/10/will-america-end-zelenskyys-dream/ (19 octobre 2022)
Comme l'écrit Josh Hammer dans Newsweek, le moment est venu pour les États-Unis d'abandonner leur position trop simplifiée consistant à soutenir le rêve de Zelenskyy de reprendre "chaque pouce carré de territoire dans le Donbas et en Crimée à son adversaire doté de l'arme nucléaire, apparemment quel qu'en soit le coût pour le contribuable américain". À ce stade du conflit, note Hammer, il n'est pas dans l'intérêt de l'Amérique d'approuver toutes les revendications territoriales irréalistes de l'Ukraine. Plutôt qu'une guerre et une déstabilisation semi-permanentes, il faut "une désescalade, une détente et la paix". Mike Mullen, qui a été président des chefs d'état-major interarmées sous George W. Bush et Barack Obama, a été encore plus direct : "Comme c'est le cas dans toute guerre, elle doit prendre fin et il y a généralement des négociations associées à cela. Le plus tôt sera le mieux, en ce qui me concerne".
Significativement, il est intéressant de noter que les mêmes préoccupations ont été exprimées par David E. Sanger, le correspondant en chef à Washington du traditionnellement pro-guerre New York Times, qui a écrit : "Personne dans l'administration [Biden] ne veut suggérer, en public ou en privé, que le gouvernement du président Volodymyr Zelenskyy devrait éviter de chasser les troupes russes de chaque coin de l'Ukraine, pour revenir aux frontières qui existaient le 23 février, la veille du début de l'invasion. Mais derrière des portes closes, selon certains diplomates et responsables militaires occidentaux, c'est exactement la conversation qui pourrait devoir avoir lieu."
Comme l'a fait remarquer David Ignatius dans le Washington Post : "Les dirigeants doivent maintenant penser avec la même combinaison de fermeté et de créativité que le président John F. Kennedy a montré lors de la crise des missiles de Cuba en 1962. Cela signifie qu'il faut tracer une ligne ferme - Kennedy n'a jamais hésité à exiger le retrait des missiles soviétiques de Cuba - mais aussi chercher des moyens de désescalade."
Ignatius a également mis en évidence une vérité gênante : le refus de s'engager dans un processus diplomatique a, jusqu'à présent, été le fait de l'Ukraine, et plus encore des Etats-Unis (et du Royaume-Uni) - et non de la Russie. Au contraire, Ignatius a rapelé que "la Russie était prête à un "règlement pacifique" lors des négociations menées par la Turquie à Istanbul fin mars, mais que l'Ukraine et l'Occident s'y étaient opposés". Puis, en avril, selon plusieurs responsables américains, la Russie et l'Ukraine s'étaient mises d'accord sur un accord provisoire pour mettre fin à la guerre - avant que Boris Johnson ne se rende à Kiev pour mettre fin aux négociations, selon des sources ukrainiennes pro-occidentales. Cela soulève plusieurs questions : pourquoi les dirigeants occidentaux ont-ils voulu empêcher Kiev de signer un accord apparemment satisfaisant avec Moscou ? Et combien de vies auraient pu être sauvées, des deux côtés, si les pourparlers de paix n'avaient pas déraillé ?
Cette histoire d'accord qui aurait été sur le point de se signer entre l'Ukraine et la Russie avant que l'Occident ne vienne tout faire capoter me semble excessivement douteuse, pour ne pas dire plus. Non seulement on voit mal l'Occident refuser un accord a priori satisfaisant pour l'époque au vue de la situation militaire sur le terrain, mais surtout, l'Ukraine ne donne pas vraiment l'impression d'être une nation forcée de se battre avec un pistolet sur la nuque. Je ne vois pas très bien comment l'Occident aurait pu empêcher l'Ukraine de signer l'accord, et c'est en plus c'est totalement contradictoire avec le début de l'article qui souligne à juste titre les revendications élevées des ukrainiens et de Zelenski. Bref, ça pue la fake news à plein nez et il serait intéressant de retracer la source originelle de cette histoire. Je passe aussi sur la "vérité gênante" d'une Russie prête à négocier, ce qui est démenti par chaque acte et chaque déclaration du moindre responsable russe, de Peskov à Lavrov en passant par Medvedev qui est en roue libre totale depuis le début. Sauf bien sûr à ce qu'on considère l'exigence de la démilitarisation de l'Ukraine et de l'annexion des 4 oblasts comme une proposition de négociation.
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il y a 10 minutes, Métal_Hurlant a dit :
Faut quand même des moyens énormes pour construire une ligne de défense sur des dizaines de km, donc avec le soutien de Poutine...
Oui tu as raison. Après, soutien de Poutine ne veut pas dire approbation de l'armée...
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il y a 14 minutes, Métal_Hurlant a dit :
C'est aller un peu vite en besogne, mais en tout cas ils semblent juger le risque suffisamment grand pour se préparer à un éventuel retour de la ligne de front vers ce qu'elle était - à l'exception de Lysychansk/Severodonetsk)
- au 24 février au nord de Louhansk. A quel point ça trahi le pessimiste russe ? Je ne sais pas. Pour le moment ils tentent d'arrêter les Ukrainiens devant Svatove et semblent y parvenir dans une certaine mesure après la perte de Lyman. Ne pas oublier non plus que ça semble être une initiative de Prigojine pas forcément très coordonnée avec le reste des forces armées. Dans le contexte de rivalité entre ces acteurs, ça peut aussi être - au moins pour partie - une marque de défiance de Prigojine envers l'armée ou les séparatistes (qu'il ne semble pas tenir en haute estime).
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- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
Il y a 1 heure, nemo a dit :Je suppose que si nous on est légitime à frapper les iraniens les russes sont eux aussi légitimes à frapper les fournisseurs d'armes de l'Ukraine? Ou bien c'est pas une question de moral, ni de droit mais de capacité géopolitique?
Qui attaque qui ? Dans cette guerre tu as un acteur illégitime (la Russie) qui mène une guerre d'agression, et un acteur légitime (l'Ukraine) qui se défend. Tu ne peux pas mettre les deux sur un pied d'égalité comme un match de foot avec deux équipes qui tentent de gagner en étant dans leur bon droit. Si un type (la Russie) tabasse sans raison un mec au sol (l'Ukraine) avec le soutien d'un tiers (l'Iran) et que j'intervient en mettant une droite au soutien pour mettre fin à l'agression, je ne me suis pas placé sur un pied d'égalité avec l'agresseur. Je ne dis pas qu'il faut frapper l'Iran, car on rentrerait dans une logique dangereuse avec un risque d'escalade difficilement contrôlable, mais si tu veux parler de morale (et si tu considères qu'elle a/devrait avoir une place dans les relations internationales) il faut quand même deux minutes s'intéresser à l'intention des acteurs et à la légitimité de leur action. C'est typiquement une approche utilitariste (ou du moins conséquentialiste) qui fait plus ou moins consensus en philosophie morale (et que certains auteurs ont tenté de transposer de manière théorique aux questions géopolitiques). Après je suis tout à fait d'accord avec toi que cette logique peut être extrêmement perverse une fois appliquée aux relations internationales, et s'oppose d'ailleurs aux normes du droit international. Typiquement, on passerait d'un modèle basé sur de grands tabous/interdits ("déclarer une guerre est mal, quel qu'en soit le but") et donc plutôt déontologiste par essence, à un modèle conséquentialiste beaucoup plus subtile (et donc manipulable) ou la guerre ne serait pas mal en soi, pour peu qu'elle permette d'éviter un mal plus grand (bref, si les conséquences de cette guerre sont, à la fin, bénéfiques). On voit bien où ce genre de logique peut mener, avec tous les excès et abus des "guerres humanitaires" où on envahi et détruit un pays sous divers prétextes moraux plus ou moins fumeux (souvent plus que moins), comme en Irak en 2003. Bref, c'est compliqué et c'est pour ça que les réalistes hétérodoxes comme Aron sont intéressants sur ce genre de sujets, car ils perçoivent les limites du réalisme orthodoxe sans pour autant se vautrer dans un espèce d'impérialisme libéral/humanitaire dangereux et sans doute même contreproductif.
Bref, d'un pur point de vue moral "naïf", une fois qu'on a admis que l'invasion russe était illégitime et était source de grandes souffrances injustifiées, la destruction des installations industrielles d'un état tiers qui participe de manière sensible à la poursuite de ladite invasion n'est pas, il me semble, immoral et constituerait même, en soi et à supposer qu'elle n'entraîne pas une cascades d'autres conséquences imprévisibles et potentiellement funestes, une action éthiquement juste. Maintenant, encore une fois, il me semble que du fait de toutes les inconnues et des risques inhérents à ce genre d'aventure, mieux vaut s'abstenir de rentrer là-dedans.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
dans Politique etrangère / Relations internationales
Posté(e)
Intéressant, ça a clairement pas été le front le plus actif jusqu'à présent