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Messages posté(e)s par CortoMaltese

  1. il y a une heure, Valy a dit :

    J'ai creusé ce que disait ce M Mike Kofman, analyste militaire US, sur les munitions russes. Il un un pedigrée plutôt crédible.

    J'ai trouvé un podcast où il estime l'état des munitions (dans Geopolitics Decanted courant Juin)

    Le stock russe de munitions est inconnu. Mais le stock US à la fin de la guerre froide est connu : 20 millions d'obus pour l'US Army, 4 millions pour la Navy.

    Il part d'une hypothèse qu'à la fin de la guerre froide les stocks devaient être du même ordre de grandeur en URSS.

    Mais que vu que la production a été faible dans les années 90, et que les munitions durent 20 à 30 ans il estime le stock utilisable aujourd'hui sur le territoire de l'ancienne URSS à 20 millions d'obus en ordre de grandeur.

    Il considère que les chiffres avancés de tirs de 50000 obus jours sont excessifs et retient plutot des tirs de 35000 obus russes /jour.

    Cela correspond à une consommation actuelle de 20% du stock estimé disponible chez les pays de l'ancienne URSS.

    Mais, à ceci il faut ajouter que les stocks ont fini dans tous les pays de l'ancienne URSS et pas qu'en Russie

    Que la russie va garder un stock tampon parce qu'il n'y a pas que l'Ukraine dans la vie (sur ce point j'en doute vu le jusque boutisme de Valdimir)

    Quer le reformatage de l'armée vers une armée professionnelle par Serdioukov a engendré des suppression de stocks 

    => ça doit commencer à piquer sur certains types de munitions, surtout sur ce qui avait été stocké à l'Ouest, d'où le recours à la Bielorussie.

     

    Je ne remet pas en cause la compétence de ce gars mais intuitivement j'ai beaucoup de mal à croire que les stocks américains et soviétiques étaient identiques en 1991. Les russes avaient beaucoup plus d'artillerie et une tendance bien connue à tout produire dans des quantités démesurées indépendamment du besoin immédiat (vive l'économie socialiste !). Je serai pas étonné qu'en terme d'ordre de grandeur, les soviétiques aient pu disposer d'un stock 2 ou 3 fois plus importants que les américains sur pas mal de munitions basiques, dont les obus d'artillerie. 

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  2. il y a 4 minutes, Ciders a dit :

    Deux choses :

    • trop presser, c'est prendre le risque de ruiner sa posture du "et en même temps" et parallèlement, de susciter une opposition larvée dans sa population
    • il y a aussi un autre problème potentiel : à part la Russie, le régime de Loukachenko est entouré au mieux de pays qui ne l'aiment pas et au pire, qui veulent lui faire la peau

    Loukachenko marche sur des œufs. Personne dans les pays baltes n'a oublié la crise migratoire instrumentalisée par exemple. L'idée que l'affaiblir affaiblirait par effet boomerang la Russie pourrait susciter diverses actions au cas où il bougerait trop. Mais une chose me paraît sûre : si l'armée biélorusse reçoit l'ordre d'attaquer, il faudra s'attendre à des refus d'obéissance ou pire, à des mutineries. Et même si Loukachenko peut faire appel éventuellement à des renforts russes et à sa garde rapprochée si ça devenait trop chaud, il n'est jamais bon qu'une armée d'un pays autoritaire commence à envisager la désobéissance.

    Je comprends ton point de vue mais à mon avis, justement, il n'y a pas de "en même temps", la Biélorussie est déjà touchée par la plupart des sanctions prises contre la Russie et tous les pays européens la considèrent clairement comme un quasi fantoche de Moscou. Loukachenko ne marche pas sur des œufs : il a choisi son camps et c'est une voie sans retour. 

    La seule chose étant, on est d'accord là dessus, qu'attaquer directement est trop risqué vu l'état intérieur du pays, c'est pour ça d'ailleurs qu'il ne le fait pas. Mais tout ce qui est en dessous de ce seuil, Loukachenko le fera. 

    Maintenant, je tiens aussi à dire qu'il faut se méfier de pronostiquer une révolution et une mutinerie militaire immédiate à la moindre action offensive du régime biélorusse. On sait que la situation intérieure est tendue et que même l'armée n'est pas forcément excessivement fiable. Mais il faut voir que si le régime survie, c'est bien car il parvient à maintenir une base de soutien minimale et une garde prétorienne politico-sécuritaire favorable au régime qui lui a permis de traverser même les manifestations massives de 2020-2021. La situation reste délicate hein, j'en convient, mais il est difficile de dire à quel point le régime est vraiment aux aboies. 

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  3. à l’instant, Ciders a dit :

    L'utilité, d'accord... encore que permettre aux Iskander russes de tirer depuis la Biélorussie, aux A-50 russes d'opérer depuis leur espace aérien et leurs trains et dépôts de fonctionner au profit de l'effort russe présente nettement plus d'intérêt. Mais concrètement, les forces biélorusses sont anémiques, leur état d'esprit dangereusement peu fiable pour mener une offensive et le terrain entre la Biélorussie et l'Ukraine un foutu merdier. Je ne suis même pas sûr que les Ukrainiens détournent beaucoup de forces pour couvrir la frontière mais ça serait intéressant de vérifier. Dans tous les cas, le degré de menace me paraît limité au-delà des effets de manche. Un peu comme la Transnistrie en son temps.

    Le truc ici, c'est qu'en admettant que les Biélorusses bougent... que fera leur population ? Difficile à dire. Le knout de Loukachenko a été jusque-là assez efficace mais nous étions en temps de paix. Si on commence à engager des troupes au feu, que se passera t-il sachant qu'il y a déjà des volontaires biélorusses côté ukrainien ?

    Oui, mais les biélorusses ne risquent rien à mettre un peu la pression par voie diplomatique. Qu'est-ce que ça coûte à Loukachenko de menacer à bas bruit d'intervenir ? Au pire ça ne fait rien et au mieux ça oblige les ukrainiens à divertir quelques forces. 

    Je suis d'accord pour dire qu'une offensive biélorusse serait extrêmement risquée pour le pouvoir en place et que le risque de remous graves tant chez les militaires que les civils est sérieux. Mais tant qu'on reste sur de la gesticulation et que les militaires ne reçoivent pas l'ordre de franchir la frontière, je doute que ce soit quelques déclarations qui mettent le feu aux poudres dans le pays. 

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  4. il y a 29 minutes, Ciders a dit :

    Ca va être un nid à emmerdes pour tout le monde. Mais reste à savoir ce qu'ils vont faire pour de vrai.

    Une chose est sûre : ils ont peu de moyens et une partie de la troupe et des officiers n'iront pas se faire tuer inutilement. Donc leurs forces sont peu fiables.

    Mais justement, continuer à faire jouer une petite musique dans le style "attention on peut intervenir à tout moment hein" permet d'occuper un certain nombre de troupes ukrainiennes à l'ouest sans trop avoir à prendre de risque. Ca permet également à Loukachenko d'avoir une utilité vis à vis de Poutine en lui disant "regarde, ma simple existence oblige les ukrainiens à maintenir x brigades loin du Dombass ou de Kherson". 

    Bref, je n'ai bien évidemment aucune idée de ce qu'il se trame côté biélorusse, mais si j'étais Loukachenko et que je ne voulais pas risquer d'intervenir directement tout en essayant quand même de donner un minimum le change vis à vis de Moscou, c'est pile poil ce que je ferais. 

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  5. il y a 10 minutes, cracou a dit :

    Les ratio que vous utilisez ne sont probablement pas bons du tout. Ces rapports correspondent à des types de combat qu'on n'observe pas vraiment actuellement. Au début la mortalité a probablement été plus forte (en %) vu que les véhicules touchés ne pardonnaient pas. Dans le Dombass, on peut TRES fortement douter de la capacité des deux camps à pouvoir évacuer correctement les blessés (dans les forêts? et vu la tendance des Russes à s'en taper au moins au début?) et le taux de morts est probablement lui aussi supérieur. En pratique je m'attends à une proportion identique de blessés légers mais à peu de blessés graves car ils sont juste mort entre temps.

    Je pense que le système de MEDEVAC russe est largement meilleur dans le Dombass que pendant le début de la guerre. Le gros problème des russes au début vient du style d'intervention, quand des mecs sont blessés au sein d'une colonne perdue au milieu de nulle part après avoir avancé de 60km, t'as aucun moyen de les évacuer proprement vers des hôpitaux à la frontière. A l'inverse dans le Dombass, avec des avancées incrémentales sur un front réduit et avec des arrières relativement bien structurés (postes médicaux et hopitaux de campagne correctement échelonnés) c'est sans doute déjà mieux sans bien sûr atteindre les sommets américains. 

    EDIT : Ne jamais oublier que la doctrine russe et son application sont relativement cohérentes. Pas forcément brillantes, mais cohérentes. Ce qui a pêché au début c'est justement que les russes sont rentrés en Ukraine n'importe comment sans même appliquer leur propre doctrine, ce qui a d'ailleurs surpris tout le monde. Maintenant qu'ils sont revenus à des trucs qu'ils maîtrisent, ça fonctionne mieux. Ce n'est pas glorieux, l'infanterie reste trop peu présente et on reste sur du "je rase tout et j'avance" mais ça marche à peu près. Les munitions arrivent en temps et en heure, la concentration des moyens est assurée sur les axes de progression, on voit de l'interarme (basique certes) à différents échelons, ect. 

    Autant les gens qui vendaient les russes pour une super-armée type top moderne capable d'envahir l'Europe en 72h en ont eu pour leurs frais, autant faut pas non plus faire passer les russes pour des débiles finis qui ne savent pas se battre. 

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  6. il y a une heure, Wallaby a dit :

    C'est ce que je dis. Les russophones et les ukrainophones ont voté presque de la même façon, ce qui indique qu'ils ne se sont pas séparés sur des questions culturelles qui n'étaient pas l'enjeu de ce référendum.

    L'Ukraine a adhéré à la Communauté des Etats Indépendants dès 1991. Elle a bénéficié de tarifs préférentiels pour le gaz russe jusqu'à relativement récemment. La Russie est resté pendant de longues années après l'indépendance le premier partenaire économique de l'Ukraine.

     

    Pour la CEI : comme tous les pays de l'ex-URSS, rien à voir avec le projet d'union entre la Russie et la Biélorussie en terme de degré d'intégration. 

    Pour les résultats du référendum : car tu considère qu'il existe une fracture culturelle basé sur le langage. Cette guerre montre à l'inverse qu'on peut tout à fait être 1) Russophone 2) patriote ukrainien, et que l'espèce de sophisme russophone = russe/pro-russe est complètement foireux, et l'était sans doute déjà en 1991, surtout dans un contexte où l'indépendance politique n'était probablement pas vécu comme une rupture radicale et définitive avec la Russie culturellement parlant. 

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  7. il y a 10 minutes, Ciders a dit :

    Cette simple explication "gros sous" est plus que réductrice et nie tous les aspects ethniques, culturels et religieux qui ont fracturé l'URSS de l'intérieur. L'Ukraine n'était pas la Flandre ou la Transpadanie.

    Je rajouterai qu'on parle d'une indépendance votée à plus de 90%, avec des scores écrasants même dans l'est du Pays. On est pas sur un scénario de quasi 50/50%. Je suis tout à fait d'accord pour dire que le vote de l'indépendance découle également de problématiques économiques et politiques très spécifiques à la période de la désagrégation de l'URSS et qu'il faut se méfier avant d'y plaquer dessus une grille de lecture issue du nationalisme ukrainien post-2014, mais quand même. Surtout, on peut constater que même une fois que la situation de l'Ukraine et de la Russie indépendantes se sont "stabilisées" dans les années 90, il n'a jamais été question côté ukrainien de reformer une espèce d'union avec la Russie, contrairement à ce qu'il s'est passé en Biélorussie. 

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  8. Il y a 2 heures, Alberas a dit :

    En même temps, les voies ferrées roumaines ça doit ressembler aux routes de l'impossible :sad:

    Les routes roumaines aussi. C'est un voyage initiatique une fois sorti du réseau principal plus ou moins entretenu par l'argent de l'UE. Nids-de-poule géants, routes qui débouchent sur de la terre battue sans prévenir, charrettes à cheval en double fil, ect. Bon c'était il y a déjà 8 ans, ça a du un peu s'améliorer depuis, j'espère. 

  9. il y a 23 minutes, Mangouste a dit :

    Je ne sais si c'est tout ou partie mais c'est du LU211 qu'ils tirent.

    Je t'avoue que j'y connais rien en munition d'artillerie. Mais c'est pas la première fois que je vois des images de CAESAR ou de canons capables de frapper loin où les mecs t'expliquent qu'ils visent un objectif à 10/15/20Km, ce qui m'interroge. Soit ils n'ont pas les munitions adaptées pour taper plus loin, soit l'usage fait de ces canons est discutable. 

  10. il y a 4 minutes, Métal_Hurlant a dit :

     

    300 canons divers (automoteurs, sur camion, tracté) ça commence à faire une quantité significative mine de rien. Après la diversité des modèles doit être un cauchemar en terme de logistique et de formation, ce qui me laisse craindre que leurs utilisations sont sous-optimales, surtout en l'absence de munitions spécifiques pour exploiter pleinement la portée de certaines pièces comme les CAESAR (où on a des vidéos qui montrent des ukrainiens taper des cibles à 15/20km ce qui est à la fois sous-optimale et dangereux en terme de risque de contre-batterie). 

  11. il y a 19 minutes, gustave a dit :

    Les UK n'annonçaient pas 30 000 pertes tout compris il y a deux jours?

    Le dernier chiffre que j'ai vu passer il y a pas longtemps c'est 34 000 KIA russes revendiqués par le MoD ukrainiens. Si le chiffre britannique est fiable, ça voudrait dire que les chiffres ukrainiens sont environs 30% supérieurs à la réalité, ce qui me semble crédible et cohérent avec ce qu'on voit depuis le début du conflit.  

    Avec un ratio de 1 KIA / 3 WIA, ça ferait autour de 75 000 - 100 000 pertes (pas forcément toutes définitives), soit un peu plus de 50% de l'ORBAT russe en Ukraine au 24 février. 

  12. il y a 4 minutes, Wallaby a dit :

    Prend un cours de négociation, étudie, et tu reviendras nous en parler, d'accord ?

    Sauf qu'on est pas en train de négocier le prix d'un tapis au Souk de Marrakech là. Ce type de déclaration de la part d'un responsable russe alors que son pays viens d'envahir un voisin en causant des dizaines de milliers de victimes est lunaire. 

    à l’instant, Ciders a dit :

    Peskov dit exactement l'inverse : "alignez vous sur nos positions et nous arrêtons le conflit aujourd'hui". Il n'y a pas ici de volonté d'établir un arrangement profitable aux deux parties, qui aurait pu être défendu si il n'y avait pas ces déportations de population, ces changements de noms de villes ou cette russification rampante à Marioupol ou dans le Donbass.

    Exactement. Si les russes voulaient vraiment imposer un narratif un minimum crédible sur leur volonté de protéger le Dombass, ils éviteraient de déporter des gens, de bombarder les silos de grain et de russifier des territoires comme Kherson qui sont à 600km du Dombass. Tout dans la manière dont les russes se conduisent montre qu'ils mènent une guerre d'agression et d'annexion en bonne et due forme avec tout ce que ça implique en terme de crimes divers et variés. Même les américains en Irak en 2003, et Dieu sait que cette guerre était pourtant d'une illégitimité complète, avaient au moins pris soin de soigner les apparences en terme de narratif et d'objectifs politiques affichés. 

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  13. il y a 39 minutes, Connorfra a dit :

    Donc on a confirmation que le convoi de vab était pour les ukrainiens. C'est bien pour le transport de troupes ça fera les missions ou les roues sont plus indiqué que les chenilles des m113 ou des bmp. En remplacement des btr et brdm ce sera bien pour eux.

    Je me demande l'armement qui sera monté dessus ça va faire bizarre de voir du vab avec de la pkm ou de Dshk 

    D'après les propos de Lecornu, ils sont livrés avec armement, donc la 7,62/12,7 OTAN selon les véhicules sans doute. Avec les stocks de munitions fournis par les divers pays de l'OTAN depuis le début, ça doit pas trop être un soucis en terme de munition, surtout que les VAB n'ont a priori pas vocation à défourailler en 1ère ligne dans la plupart des cas  

    il y a 30 minutes, Boule75 a dit :

    On le a peut-être un peu remis en état au passage : livrer des machins qui sont en panne, ça n'aiderait pas les ukrainiens. Ce serait ironique qu'on livre en Ukraine des matériels récemment retirés du Mali en partie du fait des manigances russes.

    Après c'est l'avantage de livrer des véhicules retirés du service il y a moins de 2 ans (et sans doute quelques mois pour certains), a priori, ils roulent et ont été entretenus comme du matos d'active jusqu'à récemment. Contrairement à certaines vieilleries ressorties des stocks US/UK qui n'avaient sans doute pas tournées depuis 10 ou 15 ans au minimum (je pense notamment aux M113 dont beaucoup semblent tout droit sortir d'une base de stockage longue durée de l'US army). 

    EDIT : Il ne faut pas oublier qu'outre les exemplaires récemment retirés pour faire place au VBMR, plus de 1 500 véhicules ont déjà été retirés depuis 2000 avec la réduction de taille de l'armée de terre et la fin du service national. Si la plupart ne sont plus en état de rouler, il peuvent au moins servir de stock de pièce détaché. 

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  14. il y a 7 minutes, Mangouste a dit :

    Enfin ! ça semblait évident, on est parmi les seuls à avoir des stocks de blindés récemment retirés du service en quantité considérable avec l'arrivé des VBMR. Ca doit faire plus de 200 vab retirés depuis 2019 et un rythme de 200 par ans jusqu'en 2030. 

  15. De toute façon, on passe à côté de 3/4 de l'info avec ces cartes et ces noms de bleds de 300 habitants qui passent d'une main à l'autre. Car ce qui compte vraiment c'est le niveau de fortification de ces villages et la capacité ou non des ukrainiens à se rétablir sur des lignes de défense un minimum solide. C'est d'ailleurs pour ça que les chutes de Popasna et de Zolote ont chacunes été de gros coups durs pour les ukrainiens dans la zone : c'était des points durs importants de leur ligne de défense qui, en tombant, obligent plus ou moins à se replier plus en amont.

     

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  16. il y a 9 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit :

    Washington Post :

    Au rythme actuel, les forces russes n'auraient plus que pour quelques semaines de munitions conventionnelles disponibles. (SR US et Britanniques)

     

    Coïncidence ou pas, Poutine agite l'épouvantail des missiles (sol sol et air sol) qui seront renforcés sur le territoire biélorusse, avec charges conventionnelles, nuc tactiques et nuc stratégiques. Il est très fâché avec l'histoire récente de Kaliningrad ...

    Je serais très prudent avec l'estimation des stocks russes pour ma part. Il n'est pas non plus à exclure que l'industrie russe soit en mesure, ou pourrait-être rapidement en mesure, de fournir le front avec plusieurs milliers de projectiles d'artillerie "basiques" par jour. Peut-être pas de quoi continuer indéfiniment les déluges d'artillerie qu'on observe dans le Dombass depuis 2 mois, mais sans doute suffisant pour tenir une posture défensive et punir les regroupements ukrainiens. 

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  17. il y a 4 minutes, rendbo a dit :

    Les Russes ne sont pas plus bêtes que nous, frapper un convoi qui roule est peut être complexe, frapper un point prédéterminé au moment où le convoi passe ne nécessite normalement qu'un renseignement (humain ou imagerie ou elint) et un chronomètre. 

    Un missile de croisière possède une charge de quelques centaines de kilos, donc peu d'effet de zone. Sachant qu'une route c'est quelques mètres de large, il faut une SEP sacrément précise pour pas tout simplement rater le convoi. Et même une fois qu'on a dit ça, il faut voir si frapper 4 blindés (qui ont peut l'imaginer circulent avec une distance de sécurité raisonnable entre eux une fois en Ukraine) vaut le prix d'un Iskander ou d'un Kalibr dont la Russie doit gérer les stocks. Tout ça pour dire que quand tu n'a que des missiles de croisière/balistique, frapper un convoi de véhicule n'est ni simple ni nécessairement rentable. C'est bien sûr une autre histoire quand tu peux avoir des vecteurs aériens sur zone, ce qui n'est pas le cas de la Russie dont l'aviation ne s'aventure pas dans les profondeurs de l'Ukraine. 

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  18. à l’instant, rendbo a dit :

    Je ne comprends pas que l'on puisse communiquer là dessus, ou alors avec assez de délais pour que les Russes ne lancent pas quelques missiles sur ce genre de convoi.

    Lancer des missiles sur des convois en mouvement semble hors de portée des russes. Et pour cause, toucher une cible mobile avec un missile de croisière est quelque chose de très compliqué. 

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  19. il y a 40 minutes, Deres a dit :

    Permet moi d'être effaré et déprimé en te lisant.

    Avec ce genre de raisonnement, la troisième guerre mondiale est inéluctable.

    Mais ce n'est pas grave, l'important c'est que l'on pourra fièrement affirmer que c'est la faute des russes et pas la notre. Les orcs sont mauvais par nature, ce ne sont même pas des hommes, on a donc le droit, voir même le devoir, de les tuer pour le bien de l'humanité. 

    On n'a rarement vu un aussi superbe raisonnement circulaire.

    Du coup tu proposes quoi exactement comme réponse envers les agissements menaçants de la Russie ? On continue comme depuis 2008 à base de dialogue stérile, de tergiversation et de volonté de "renouer le lien" tout en fermant les yeux et en achetant leur pétrole ? 

    Personne n'a parlé d'orc ni du droit à les tuer, je sais que tu caricatures volontairement mais pour le coup c'est tellement exagéré que ça tombe à côté. Il n'y aura pas de troisième guerre mondiale du fait de la dissuasion nucléaire. Une fois qu'on a dit ça, pour tout ce qui est en dessous du seuil de la guerre directe, je ne vois pas très bien pourquoi on devrait se montrer correct avec un régime qui ne l'est pas avec nous et qui envoi ses propagandistes appeler à la destruction (nucléaire si nécessaire) de l'Occident la bave aux lèvres sur tous les plateaux télés.  

    il y a 1 minute, g4lly a dit :

    Donc la survie de l'empire passe nécessairement par la destruction de la "Russie"?

    L'Empire ? 

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  20. il y a 7 minutes, Akhilleus a dit :

    Si l'objectif des ukrainiens est ce que j'ai mis en gras, jamais ils n'auraient appuyé leur contre offensive sur Severodontesk qui était assumé perdue

    Le ratio de perte n'étant pas interessant sur ce front

    Ca ressemble à une décision politique qui peut se justifier (symbole, maintien du moral, tentative de rejouer Marioupol) ou pas. Le justifié ou ne pas ne pouvant se juger qu'aux résultats finaux. Ca aurait pu marché si les ukrainiens avaient pu s'enterrer dans la ville. Ils n'ont pas pu et du coup se sont exposés pour subir de lourdes pertes

    C'est la guerre, souvent le politique prend le pas sur le militaire et pas nécessairement pour les meilleurs résultats

    Sauf que là les positions n'étaient pas préparés tant que ca et il a été essayé de se réinstaller en hérisson en ville sous le feu adverse ce qui est éminement plus difficile que de monter des positions de combat urbain statiques

    Force est de constater qu'on ne sait objectivement pas grand chose des ratios de perte, à Severodonetsk comme ailleurs. On peut juste constater qu'alors que la ville était virtuellement perdue le 1er Juin, les ukrainiens occupent toujours la zone industrielles et plusieurs villages alentours 3 semaines plus tard. Moi même je ne suis pas certain que l'idée soit bonne, mais avancer ne doit pas non plus être une partie de plaisir pour les Russes. 

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