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CortoMaltese

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Tout ce qui a été posté par CortoMaltese

  1. Oui. De toute façon les relevés météos montraient qu'il n'y avait rien de dantesque en mer noire le soir de l'attaque ni les jours suivants.
  2. La contre-attaque ukrainienne autour d'Izyum semble se confirmer. je ne sais pas trop quoi penser de l'affirmation du thread selon laquelle cela prouverai que les russes sont eux aussi assez justes en munitions. Ca me semble sauter un peu vite aux conclusions, mais pourquoi pas.
  3. En tout cas le bateau ressemble beaucoup à un navire de classe Slava, et puisque le Moskva est le seul de cette classe à avoir jamais été coulé, je ne vois pas trop ce que ça pourrait être d'autre, à priori. EDIT : Une autre image du Moskva en feu visiblement
  4. Oui on est d'accord. Mais on a bien vu que la campagne de frappe introductive a été erratique et incohérente quant à ses cibles. Ils ont un peu tout tapé sans rien faire jusqu'au bout. Là on voit que depuis quelque semaines ça se resserre autour des usines d'armements, dépôts de carburants et stock d'armes, de manière plus méthodique et appliquée. Mais je pense que l'industrie navale n'était pas vue comme prioritaire (et ça peut se comprendre pour une campagne majoritairement terrestre).
  5. A posteriori oui. Après quand t'es parti pour une grosse opération de police sensée être pliée en 3 jours, t'es assez loin d'imaginer ton navire amiral se faire couler.
  6. Effectivement. J'aime pas troller, le sujet est trop grave pour ça, mais on peut quand même dire que la Russie vient de perdre un vaisseau amiral face à ... un pays qui n'a plus de marine.
  7. Foutu peut-être pas, mais en mauvais état au grand minimum a priori. Le MoD russe dit qu'il est "gravement endommagé" (non repris dans l'article mais diffusé par TASS sur Telegram). EDIT : TASS vient de sortir un article, où la déclaration du ministère sur l'étendu des dommages est reprise : https://tass.ru/proisshestviya/14372453?utm_source=twitter.com&utm_medium=social&utm_campaign=smm_social_share
  8. Confirmé pour le Moskva Le communiqué russe parle d'une explosion de munitions à bord, sans évoquer de missiles ukrainiens. Il annonce que l'équipage a été évacué.
  9. En fait je suis d'accord avec toi : on voit apparaître du matos qui n'a rien à foutre là et qui suggèrerai clairement un problème de stock, mais c'est incohérent avec les stocks théoriques. On parle pas de vieux T-62 rouillés et à moitié dépecés qui pourrissent en Sibérie depuis 1991, on parle de 400 T-90 en réserves alors que les mecs montent à l'assaut dans une guerre de haute intensité avec du T-72B. En fait, même le fait de mettre du T-90 en réserve tout en maintenant du T-72 peu modernisé en service en temps de paix me semble incohérent. Question de coûts ? Mais le T-90 n'est pas justement pensé pour être un char "rationnel" avec un coût d'entretien raisonnable car issu du T-72 ? EDIT : Bref, vous aurez compris, il y a clairement un truc qui m'échappe dans la logique des russes quant à leur gestion de leur parc de char.
  10. D'ailleurs vrai question : Pourquoi on ne voit pas plus de T-90 ? Ils en ont théoriquement 800 et il est sensé être largement plus survivable et efficace que des T-72 (dont on voit quand même beaucoup de modèles hors d'âges en Ukraine, dont un paquet de T72B dans leur jus depuis 40 ans). Quelle est la logique de maintenir en ligne ce genre de vieillerie tout en mettant 400 T-90 en réserve. Pour le T-80 je connais l'histoire de la turbine énergivore et du coût d'entretien, mais pour le T-90 qui reste un T-72++ je comprends pas la logique. Si quelqu'un a la réponse.
  11. Ce qui fait le plus mal, c'est les mecs dedans (sachant que tous les chars n'ont pas été détruits, ni détruits avec leur équipage). Sans succomber aux délires "la Russie a 10 000 chars et 150 000 IFV", ils ont quand même du stock. Certes la logistique à fournir doit pas être évidente, mais avec 45 jours de guerre et le recentrage sur une zone limité, je pense que le recomplètement en matos ne posera "pas trop" de soucis. Par contre les équipages qui y sont restés, là c'est plus compliqué.
  12. Je suis à peu près certain d'avoir déjà vu passer une déclaration similaire il y a bien 3 semaines. De toute façon, c'est une évidence : tant que c'est sur le territoire de l'OTAN, pas touche, mais une fois que le convoi est sur le territoire ukrainien, les russes peuvent le taper, je pense que c'est clair pour les deux parties depuis le début.
  13. Je confirme. J'ai pas le livre sous la main mais dans son "Berlin", Jean Lopez évoque cet aspect. C'est compensé par le fait que le potentiel humain de la Wehrmacht est tout aussi atteint, avec en prime un manque de matériel, de pétrole et une guerre sur deux fronts. Mais clairement les russes éprouvent des difficultés de manpower dès 1944, d'où l'usage très large des hommes récupérés dans les territoires fraichement libérés, souvent sans formation militaire et alors que ces derniers sont généralement très affaiblis par l'occupation qu'ils ont vécus. Après attention, on parle d'une armée de plusieurs millions d'hommes et d'opérations dont les pertes pouvaient se chiffrer en dizaines de milliers de KIA/blessés, c'est pas tout à fait comparable avec la situation actuelle.
  14. Et à l'inverse le Kazakhstan qui a voté contre alors qu'ils ont mis des vents extrêmement violents (avec annonce officielle) à la Russie depuis le début. La position serbe me semble totalement erratique mais s'explique sans doute par la conscience que la Russie n'est pas en mesure de les aider, ni économiquement ni militairement, et que leur salut passe nécessairement par l'Europe. A mon avis c'est de la pure realpolitik visant à donner des gages à l'UE et à éviter des sanctions ou un blocage définitif de la procédure d'adhésion du pays à l'UE. A l'inverse, je pense que la position Kazakh peut s'interpréter simplement par un soutien "entre dictatures". Vue la manière dont le Kazakhstan a réprimé ses révoltes internes l'année dernière, ils doivent pas avoir trop envie de donner à l'ONU une légitimité à sanctionner des membres qui ne respecteraient pas trop trop les droits de l'homme.
  15. En tant qu'opération militaire contre une armée sérieuse et prévenue à l'avance, oui, clairement. Pensé comme une opération politico-sécuritaire contre un pays surpris et sans défense ça pouvait marcher. EDIT : Je crois l'avoir déjà dit, mais de tous les mensonges proférés par Poutine, le fait que cette intervention était une "opération spéciale" et non une guerre était sans doute la chose la plus vraie. Les russes ne sont pas entrés en guerre le 24 février, ils ont voulu mener une invasion éclaire type Tchécoslovaquie 68, avec une armée servant de police lourde dissuasive.
  16. Quand même, je suis très étonné par le nombre de char perdu. On est sur un rapport de 1 char détruit pour 1 BMP, 1 char pour 1,7 transport de troupe "blindé" si on inclut les BTR avec. Sachant qu'un BTG comprend théoriquement 10 tank pour 40 VCI, le ratio de char perdu pour les russes est absolument démentiel.
  17. Car ça indique que t'as un gros voisin avec l'arme nucléaire et une armée pléthorique qui semble considérer le conflit armé comme un moyen commode et banal de résoudre ses problèmes. Surtout quand le conflit en Géorgie est directement causé par la volonté de ce pays de rejoindre l'OTAN.
  18. https://ria.ru/20220403/ukraina-1781469605.html Les divagations proprement hallucinantes de Timofey Sergueïstev dans cette article posté par l'agence de presse officielle RIA Novosti sur la nécessité d'une dénazification totale de l'Ukraine. J'ai recopié les extraits les plus parlants en dessous, mais en fait j'ai mis la moitié de l'article tant chaque ligne sonne comme la justification prophétique d'un futur génocide. "La dénazification est nécessaire lorsqu'une partie importante du peuple - très probablement la majorité - a été maîtrisée et entraînée dans le régime nazi dans sa politique. C'est-à-dire lorsque l'hypothèse "le peuple est bon - le gouvernement est mauvais" ne fonctionne pas. La reconnaissance de ce fait est à la base de la politique de dénazification, de toutes ses mesures, et le fait lui-même en est l'objet." "Contrairement, disons, à la Géorgie et aux pays baltes , l'Ukraine, comme l'histoire l'a montré, est impossible en tant qu'État-nation, et les tentatives d'en "construire" un conduisent naturellement au nazisme. L'ukrainisme est une construction anti-russe artificielle qui n'a pas son propre contenu civilisationnel, un élément subordonné d'une civilisation étrangère et étrangère. La débandérisation à elle seule ne suffira pas à la dénazification - l'élément Bandera n'est qu'un interprète et un écran, un déguisement pour le projet européen de l'Ukraine nazie, donc la dénazification de l'Ukraine est aussi son inévitable déseuropéanisation." "Les nazis qui ont pris les armes doivent être détruits au maximum sur le champ de bataille. Aucune distinction significative ne doit être faite entre APUet les bataillons dits nationaux, ainsi que la défense territoriale qui rejoint ces deux types de formations militaires." "La dénazification supplémentaire de cette masse de la population consiste en une rééducation, qui est réalisée par la répression idéologique (suppression) des attitudes nazies et une censure stricte : non seulement dans la sphère politique, mais aussi nécessairement dans la sphère de la culture et de l'éducation. C'est par la culture et l'éducation que s'est préparée et réalisée une profonde nazification de masse de la population, garantie par la promesse des dividendes de la victoire du régime nazi surLa Russie , la propagande nazie, la violence et la terreur internes, ainsi qu'une guerre de huit ans avec les habitants du Donbass qui se sont rebellés contre le nazisme ukrainien ." "La dénazification ne peut être effectuée que par le gagnant, ce qui implique (1) son contrôle absolu sur le processus de dénazification et (2) le pouvoir d'assurer ce contrôle. A cet égard, un pays dénazifié ne peut être souverain. L'Etat dénazifiant - la Russie - ne peut procéder d'une approche libérale à l'égard de la dénazification. L'idéologie du dénazifiant ne peut être contestée par le coupable soumis à la dénazification." "Les termes de la dénazification ne peuvent en aucun cas être inférieurs à une génération, qui doit naître, grandir et arriver à maturité dans les conditions de la dénazification. La nazification de l'Ukraine s'est poursuivie pendant plus de 30 ans, commençant au moins en 1989, lorsque le nationalisme ukrainien a reçu des formes légales et légitimes d'expression politique et a conduit le mouvement pour « l'indépendance » vers le nazisme." " Le nom "Ukraine" ne peut apparemment pas être retenu comme titre d'une entité étatique entièrement dénazifiée dans un territoire libéré du régime nazi. Les républiques populaires nouvellement créées dans l'espace libre du nazisme devraient et se développeront à partir de la pratique de l'autonomie économique et de la sécurité sociale, de la restauration et de la modernisation des systèmes de soutien de la vie de la population. En fait, leurs aspirations politiques ne peuvent être neutres - l'expiation de la culpabilité devant la Russie pour l'avoir traitée en ennemi ne peut être réalisée qu'en s'appuyant sur la Russie dans les processus de restauration, de renouveau et de développement. Aucun "Plan Marshall" ne devrait être autorisé pour ces territoires. Il ne peut y avoir de « neutralité » au sens idéologique et pratique, compatible avec la dénazification. Les cadres et les organisations qui sont l'instrument de la dénazification dans les républiques nouvellement dénazifiées ne peuvent que compter sur le soutien militaire et organisationnel direct de la Russie." "La dénazification sera inévitablement aussi une désukrainisation - un rejet de l'inflation artificielle à grande échelle de la composante ethnique de l'auto-identification de la population des territoires de la Petite Russie historique et de la Nouvelle Russie, initiée par les autorités soviétiques. Instrument de la superpuissance communiste, après sa chute, l'ethnocentrisme artificiel n'est pas resté sans propriétaire. À ce titre officiel, il passa sous l'autorité d'une autre superpuissance (celle qui se tient au-dessus des États) — la superpuissance de l'Occident. Elle doit être rendue à ses frontières naturelles et privée de fonctionnalité politique." " Contrairement, disons, à la Géorgie et aux pays baltes , l'Ukraine, comme l'histoire l'a montré, est impossible en tant qu'État-nation, et les tentatives d'en "construire" un conduisent naturellement au nazisme. L'ukrainisme est une construction anti-russe artificielle qui n'a pas son propre contenu civilisationnel, un élément subordonné d'une civilisation étrangère et étrangère. La débandérisation à elle seule ne suffira pas à la dénazification - l'élément Bandera n'est qu'un interprète et un écran, un déguisement pour le projet européen de l'Ukraine nazie, donc la dénazification de l'Ukraine est aussi son inévitable déseuropéanisation. L'élite Bandera doit être liquidée, sa rééducation est impossible. Le « marécage » social, qui l'a soutenu activement et passivement par l'action et l'inaction, doit survivre aux épreuves de la guerre et assimiler l'expérience comme une leçon historique et une expiation de sa culpabilité. Ceux qui n'ont pas soutenu le régime nazi, en ont souffert et la guerre déclenchée par lui dans le Donbass, doivent être consolidés et organisés, doivent devenir le pilier du nouveau gouvernement, sa verticale et horizontale. L'expérience historique montre que les tragédies et les drames de la guerre profitent aux peuples tentés et emportés par le rôle d'ennemi de la Russie." " Il est peu probable que la "province catholique" (ouest de l'Ukraine faisant partie de cinq régions) fasse partie des territoires pro-russes. La ligne d'aliénation, cependant, sera trouvée empiriquement. Derrière elle restera hostile à la Russie, mais une Ukraine neutre et démilitarisée de force avec un nazisme formellement interdit. Les ennemis de la Russie iront là-bas. La garantie de la préservation de cette Ukraine résiduelle dans un état neutre devrait être la menace d'une poursuite immédiate de l'opération militaire en cas de non-respect des exigences énumérées. Cela nécessitera peut-être une présence militaire russe permanente sur son territoire. De la ligne d'exclusion à la frontière russe, il y aura un territoire d'intégration potentielle à la civilisation russe, qui est antifasciste dans sa nature interne. " " L'opération de dénazification de l'Ukraine, qui a commencé par une phase militaire, suivra la même logique d'étapes en temps de paix qu'une opération militaire. A chacun d'eux, il faudra réaliser des changements irréversibles, qui deviendront les résultats de l'étape correspondante. Dans ce cas, les étapes initiales nécessaires de dénazification peuvent être définies comme suit : — liquidation des formations armées nazies (c'est-à-dire toutes les formations armées ukrainiennes, y compris les forces armées ukrainiennes), ainsi que de l'infrastructure militaire, informationnelle et éducative qui assure leur activité ; — la formation d'organismes publics autonomes et de milices (défense et maintien de l'ordre) des territoires libérés, protégeant la population de la terreur des groupes nazis clandestins; — installation de l'espace d'information russe ; — le retrait du matériel éducatif et l'interdiction des programmes éducatifs à tous les niveaux contenant des directives idéologiques nazies ; — des actions d'enquête de masse pour établir la responsabilité personnelle des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité, de la propagation de l'idéologie nazie et du soutien au régime nazi ; — lustration, publication des noms de complices du régime nazi, les impliquant dans des travaux forcés pour restaurer les infrastructures détruites en punition des activités nazies (parmi ceux qui ne seront pas soumis à la peine de mort ou à l'emprisonnement) ; — l'adoption au niveau local, sous la tutelle de la Russie, d'actes normatifs primaires de dénazification « par le bas », interdiction de tous types et formes de renouveau de l'idéologie nazie ; — l'établissement de mémoriaux, de panneaux commémoratifs, de monuments aux victimes du nazisme ukrainien, perpétuant la mémoire des héros de la lutte contre celui-ci ; — l'inclusion d'un complexe de normes antifascistes et de dénazification dans les constitutions des nouvelles républiques populaires ; — création d'organismes permanents de dénazification pour une durée de 25 ans."
  19. Je viens d'écouter l'interview ouais, ça prend aux trippes, j'avais les yeux humides en entendant sa voix et la description des massacres.
  20. Je suis un peu d'accord, après fondamentalement, dans la mesure où il n'est pas dans le secret des dieux et que ses analyses se basent sur ce à quoi tout le monde a accès en Open Source, je vois mal comment il pourrait livrer des analyses totalement inédites par rapports aux milliers de commentateurs qui font déjà le job. EDIT : D'ailleurs ce qu'on peut lui reconnaître, c'est son honnêteté intellectuelle. Il a admit sans faux semblant s'être fourvoyé sur les capacités russes et a fait son mea culpa. Car j'ai vu un paquet de spécialistes embrailler du "L'armée ukrainienne tiendra 2 semaines max" mi-février à "La Russie ne pouvait pas gagner, c'était une évidence même et je vais vous expliquer pourquoi" 3 semaines plus tard dans le plus grand des calmes et sans que ça ne semble générer de remise en question particulière.
  21. J'ignore qui est ce type mais je n'y accorde aucune crédibilité. Beaucoup d'affirmations sans l'ombre d'une preuve.
  22. Effectivement, pour l'instant on a vu aucun florilège de POW ou de matos abandonné (un peu de matos détruit mais sans doute déjà ancien pour certains) Le retrait russe semble s'être plutôt bien déroulé.
  23. Au delà même de la question de la formation, toujours le même problème : Il faudrait les transporter par la route pour éviter tout soucis au niveau de l'espace aérien, et là bonne chance.
  24. C'est vrai que mise à part des anecdotes ponctuelles, on a pas de preuve de vrai délitement. Après, un faible moral peut se matérialiser par des effets plus subtiles mais tout aussi réels : négligence, sabotage, abandon de matériel. Et ça pour le coup on en a des multiples exemples.
  25. Désolé si ça a déjà été posté mais il semble qu'on commence à assister à une montée en gamme des équipements fournis par les Anglo-Saxons. L'Australie annonce envoyer du blindé léger à l'Ukraine Et les Britanniques également, avec de l'"artillerie longue portée" en prime
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