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CortoMaltese

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Tout ce qui a été posté par CortoMaltese

  1. Ce niveau de complotisme TF1 -> Bouygues -> contrats en Ukraine, c'est quand même hallucinant. Il faudrait vraiment que tous les gens qui tiennent ce genre de discours aillent faire un stage de 6 mois dans n'importe quel grand média télé, radio ou écrit. Ils y verront que la production de l'information souffre de mille difficultés, mais que hors cas ultra spécifique, elles viennent bien plus de la pression du temps et du clic que d'un quelconque complot du propriétaire du média dans l'espoir de rendre populaire une guerre qui elle même pourrait aboutir à de juteux contrats de reconstruction (à condition quand même que l'Ukraine la gagne). On a toujours ce même problème de mettre sur un pied d'égalité la Russie et nous, comme si nous ne valions pas mieux qu'eux, alors que tout prouve le contraire. Les principaux médias russes sont TOUS contrôlé soit par l'Etat, soit par des structures paraétatiques (Gazprom). Tous ces médias doivent composer avec les ordres directs et indirects du Kremlin. Il n'existe rien de comparable dans les pays occidentaux. En occident, si la plupart des médias tiennent une ligne "empathique" pour l'Ukraine (qui n'empêche d'ailleurs pas des articles d'investigation parfois très critique et peu flatteur pour l'Ukraine, chose impossible en Russie) c'est surtout parce que les journalistes qui écrivent les articles sont sincèrement empathiques pour l'Ukraine. Et à la rigueur tu peux reprocher l'homogénéité "idéologique" des journalistes au sein de la presse, qui est un secteur où les "bobos urbains éduqués de gauche" (pour faire de la sociologie à la truelle) sont surreprésentés (il y avait eu des élections présidentielles fictives dans quelques écoles de journalisme, les résultats sont rigolos). Et donc il est vrai que le "résultat" est relativement homogène aussi, car il reflète les convictions, les a priori, les clichés, les affects, les visions du mondes, d'un groupe lui aussi homogène. Mais ce n'est pas de la propagande, dans la mesure où c'est le résultat organique, non prémédité et non dirigé de journalistes qui font leur boulot sincèrement. Par opposition à une propagande d'état où la ligne éditoriale est explicitement fixée par l'état qui la fait appliquer par un mélange d'ordres directs et d'autocensure imposée. Par ailleurs, RT était un média financé par le Kremlin (qui nous a expressément désigné comme adversaire) et dont le rôle explicite était de foutre le bordel dans l'opinion publique des pays occidentaux. C'est à ce titre qu'il a été interdit, au même titre que Spoutnik. Tu es, en tant que citoyen français, tout à fait libre de publier ta feuille de choux pro-russe. Personne ne viendra te l'interdire tant que tu n'es pas expressément financé par un état hostile. D'ailleurs, ça existe. Rivaol est toujours publié, Livre Noir et Omerta prospèrent sur Youtube. Je te déconseille par contre assez fortement de tenter de lancer un média antipoutine en Russie (sauf à investir dans une maison de plein pied, à ne jamais prendre l'avion et à observer la plus stricte abstinence pour toute boisson proposée par un type qui n'est pas de ta famille proche).
  2. Dernière vidéo en date du vidéaste et analyste australien Perun, consacrée ici aux capacités industrielles militaires de la Russie. Pas encore regardé, mais probablement très intéressant et documenté comme toujours avec lui.
  3. Sur l'axe Robotyne il ne se passe rien (en tout cas il n'y a pas de changement territoriaux), il semble que l'introduction des VDV ait stabilisé la situation et qu'on soit de nouveau dans une phase d'attrition pure. Côté Bakhmout les ukrainiens semblent avoir pris Andriivka et Klishlivka (qui était déjà contesté depuis plusieurs mois, mais il semble désormais que même la partie nord est soit sous contrôle ukrainien). Il y a eu un peu de confusions avec des annonces prématurées de la part de la porte-parole de l'EM ukrainien qui ont été réfutées par les brigades impliquées, mais il semble désormais que ça soit fait. C'est un développement relativement positif pour l'Ukraine qui continuent de grignoter le flanc sud de Bakhmout, même si on parle d'avancées mineures sur des villages totalement rayées du paysage (voir la vidéo dessous qui montre ce qui reste d'andriivka). Sur l'axe Koupiansk pas de changement à priori, même si les russes continuent à attaquer. Il y aurait eu un peu de changement vers Adiivka (vers Donetsk) avec une progression ukrainienne au sud vers Oprytne (pas sûr de l'orthographe) et une plus limité des russe au nord. Voilà en gros depuis 1 semaine. Globalement tu n'as rien loupé. EDIT : concernant l'axe Robotyne, l'analyste DefMon semble définitivement avoir rejoint le camps des pessimistes, quand Michael Kofman semble penser qu'une nouvelle poussée ukrainienne se prépare. Je suis plutôt dans le camps des pessimistes, mais à voir.
  4. Manuel est probablement mieux informé que moi, mais j'ai l'impression que cette guerre heurte les convictions pacifistes de Scholz et qu'il n'est vraiment, vraiment pas prêt à endosser le rôle de chef de guerre livrant de lui même des armements "stratégiques", surtout s'ils ont une connotation offensive. On avait déjà le même drame avec les Léo 2. Il peut finir par suivre le mouvement si les alliés lui mettent la pression jusqu'à un point ou il perçoit qu'un refus serait catastrophique diplomatiquement, mais je crois qu'il ne faut vraiment pas compter sur lui pour être proactif sur quoi que ce soit en terme de livraison d'arme.
  5. On est d'accord que ça ne naviguera plus jamais ? J'aimerai bien avoir des images plus nettes du sous-marin Rostov par contre.
  6. Les russes confirment qu'il a été "endommagé", même élément de langage pour le Rostov qui est lui très certainement foutu vu l'ampleur des dégâts. Contrairement au Rostov on a pas d'images rapprochées du Kilo mais les images satellites laissent deviner que ça a cramé également autour.
  7. Si tel était le cas pourquoi aller retirer des unités de VDV expérimentées du front de Kharkiv pour aller les jeter devant Robotyne ? Si les russes suivaient ce stratagème, je pense qu'ils toléreraient justement de perdre un peu de terrain dans le sud pour économiser leurs troupes. Ce n'est pas ce qu'on observe. Je crois aussi à une offensive russe dans ce secteur cet hiver (ou plus au nord, vers Sumy ?) mais je ne crois pas du tout à l'hypothèse selon laquelle les russes entendent défendre le sud "à bas coût".
  8. En fait, ce témoignage est plutôt à mettre en parallèle avec les témoignages des gars de la 92e, qui étaient à côté d'eux. Et ceux de la 92e soulignent bien que les troupes qui reviennent de leur formation en Occident ont des lacunes assez importantes, notamment sur tout ce qui est drone/fortification/camouflage, notamment car on ne les y forment pas en Occident. Et ces lacunes se payent au prix du sang, surtout que les russes ont l'intelligence d'exploiter ces rotations et l'inexpérience de ces troupes. C'était déjà la même histoire à Soledar, où les russes ont profités de la rotation d'une unité expérimentée remplacée par la 46e/47e Airborne (je suis plus sûr du chiffre) qui a rapidement explosée en vol face à la poussée russe. Cette même unité est aujourd'hui de retour au front vers Robotyne. Ce que ça montre, selon moi, c'est que la formation occidentale est insuffisante en volume et en qualité. Il est intolérable dans une guerre comme celle ci que des types puissent arriver au front sans jamais avoir entendu parler des Orlan/Lancet/FPV/drones thermiques ni s'être entraîné à se camoufler. D'où le besoin, dont j'ai déjà parlé, de mettre en place une vraie filière d'entraînement mixte qui cumule les capacités de formations occidentales en volume et en qualité (notamment pour le matos OTAN) avec l'expérience du terrain des ukrainiens, qui font face tous les jours à des menaces que les militaires occidentaux n'ont jamais réellement approchés.
  9. On a des preuves de la date des vidéos de TB2 ? Car a priori ça pourrait être assez ancien non ?
  10. Une réflexion sur la mobilisation qui me vient de la relecture de pas mal d'articles parus dans la presse depuis le début d'année sur les Ukrainiens qui parviennent à éviter le service militaire en fuyant à l'étranger et/ou en payant un pot de vin (on évoque la somme moyenne de 5000€) pour faire falsifier leur dossier médical. Le système de mobilisation ukrainien est vraiment mauvais. Il est à la fois inefficient et pousse au crime. Du fait de l'absence de liste globale et de capacité à mobiliser de manière cohérente, par classe, comme on le faisait au XXe siècle en Europe, elle est totalement arbitraire et chaotique. On évoquait le cas de recruteurs se baladant dans la rue, distribuant des convocations au hasard, un peu comme en Russie lors de la mobilisation de Septembre 22. On ne peut pas faire pire. Un système est efficace quand chacun à l'impression qu'il est 1) juste (chacun fera sa part, il n'y aura pas de favoritisme/arbitraire/hasard) 2) inévitable (l'éviter est très dur). Là, il est injuste car très aléatoire, et relativement facile à éviter. Forcément, même chez des gens qui sont dans l'absolu d'accord sur la nécessité de la mobilisation, nait l'espoir que ça ne tombera pas sur soi. C'est un peu ce qu'on lit chez les témoignages anonymes de ceux qui se sont enfuis. Il y a quelques personnes qui assument une position résolument anti mobilisation : ils n'ont pas envie de mourir pour leur pays et n'en ressentent aucune culpabilité. Mais chez beaucoup, il y a justement une forme de culpabilité, la conscience que si tous les hommes faisaient comme eux, le pays n'existerait plus depuis 1 ans, mais qui ont trop peur et qui ont sauté un peu honteux sur les nombreuses opportunités existantes pour l'éviter. Ces gens là, dans un système de mobilisation juste et systématique, comme la France/allemagne en 14 et 39, n'auraient probablement pas fait partie du petit % de ceux qui s'y sont opposés. Je ne sais pas ce qu'ils peuvent faire pour changer ça, mais le système ne peut rester comme ça s'ils souhaitent endiguer le sentiment d'injustice profond que ressentent beaucoup de soldats mobilisés qui ont l'impression d'être les quelques sacrifiés au hasard dans une masse d'hommes dont la plupart sont toujours à l'arrière.
  11. Merci pour l'éclairage. Tes interventions sont toujours très intéressantes pour nous permettre de mieux comprendre ce qui se passe en Allemagne. Vu de France on a souvent du mal à juger de l'importance relative de tel ou tel politicien, de telle ou telle structure.
  12. Certes, mais le projet ukrainien est de percer, pas de s'embourber indéfiniment dans un combat d'attrition. S'ils arrivent disons aux abords de Tokmak, on peut imaginer une bataille de Tokmak pendant l'hiver, comme à Bakhmout dans l'autre sens. Mais ce n'est clairement pas ce qu'espèrent les ukrainiens, car ils n'ont pas le matériel pour mener un combat de ce type. Les ukrainiens ne peuvent se permettre ce que les russes se sont permis à Bakhmout*. * Et même côté russe, il n'est pas du tout certain que la bataille de Bakhmout ait été une bonne décision. On manque de données (attrition des deux côtés, réserves, munitons consommées) pour statuer définitivement, mais il n'est pas impossible que la Russie se soit retrouvée dans de meilleures conditions relatives au Printemps si elle avait renoncé à prendre la ville à tout prix.
  13. Cette analyse me semble fausse. Les américains n'ont pas eu une politique univoque et cohérente vis à vis de la Russie. Obama a initié un reset des relations avec la Russie et a réagi très très modérément aux événements de 2014 en Ukraine et à l'intervention russe en Syrie. C'était déjà vrai en Géorgie en 2008, ou même en Tchétchénie dans les années 90. Il y a eu pleins de conflits où les américains auraient pu rejouer la carte afghane, et ne l'ont pas fait. Globalement, la grande peur américaine post 1991 par rapport à la Russie est surtout celle d'une implosion interne, d'une Yougoslavie avec des nukes. C'est tout l'inverse d'une position qui aurait consisté à considérer la Russie comme un "peer-competitor". Même après l'arrivée de Poutine au pouvoir, quand la peur du chaos dans le pays s'est amoindrie et qu'à l'inverse ses ambitions néo impériales se sont faites jour, les USA n'ont que peu réagi (le reset d'Obama intervient après la Géorgie). Car les USA considéraient justement que la Russie n'avait pas du tout les caractéristiques d'un "peer competitor", que sa capacité de nuisance était limitée et que les avantages d'une coopération avec la Russie l'emportait largement. Il a vraiment fallu que la Russie envahisse l'Ukraine pour que la politique américaine se retourne vraiment. Peut être d'ailleurs moins par intérêt pur pour l'Ukraine et pour la Russie en tant que telles que pour les conséquences que ça aurait en Europe : en cas de victoire de la Russie, les européens de l'est auraient été en demande massive d'aide américaine, et notamment des troupes prepositionnées. L'inverse de ce que cherchent à faire les USA dans le cadre de leur pivot vers l'Asie. Les effectifs américains en Europe avaient atteint leur plus bas historique en Europe depuis 1945 à la veille de l'invasion russe. Une victoire russe en Ukraine, c'était donc soit accepter de redéployer 70 000 GI supplémentaires en Europe, i.e. un cauchemar stratégique pour les US, où bien accepter de perdre énormément en crédibilité, et donc en influence, sur le vieux continent. En comparaison, le soutien matériel à l'Ukraine représente un coût très limité. Je passe sur la question de l'ordre international et sur le fait d'une remise en cause réussie et massive des frontières internationales à la suite d'une invasion aurait envoyé un signal potentiellement dangereux à d'autres pays aux dents longues. Ce fait n'est pas probablement pas non plus totalement étranger à l'aide massive américaine. Mais globalement, il m'apparaît s'affaiblir la Russie n'a jamais été un objectif "en soi" et que les américains préféreraient largement une Russie forte mais raisonnablement coopérative, et qu'ils ont été prêts à avaler beaucoup de couleuvres ces 30 dernières années au nom de cet espoir.
  14. Je suis fondamentalement d'accord avec Alexis (avec quelques nuances et moins de certitudes) sur l'idée que le long terme avantage la Russie, mais la démographie ne me semble pas être le coeur du problème. Oui, il y a un ratio de population de 1 à 4, mais l'un est en état de Mobilisation générale qui bénéficie pour le moment d'un fort consensus, l'autre en mobilisation partielle qui charrie son lot de risque politique. À vrai dire, même l'Ukraine "sous mobilise" largement par rapport aux exemples historiques européens du XXe siècle. La raison est simple : il n'y a pas l'équipement pour, pas les formateurs pour, pas les officiers pour. Le goulet d'étranglement principal est là pour les deux camps, bien plus que le nombre d'adultes mâles en bonne santé. Celui qui gagnera la guerre sera celui qui arrivera à sortir des chars, des FPV, des IFV et des obus plus vite que l'autre. Le nerf de cette guerre est là, à mon avis.
  15. Pour moi un type avec des prothèses n'a évidemment rien à foutre dans l'infanterie en première ligne mais devrait être utilisé comme formateur. Des soldats avec de l'expérience du front, c'est précieux pour former efficacement les nouveaux.
  16. EDIT : Devancé par @olivier lsb et @Clairon! Le rapport à l'air très intéressant en feuilletant rapidement.
  17. Après, pour l'instant, les seules preuves qu'on a sont une vidéo FPV ciblant une escouade de quelques soldats ukrainiens dans les faubourgs de Verbove. Nul ne sait la date précise de la vidéo, ni le sort final de cette présence ukrainienne, dont rien ne prouve qu'elle fut massive ni pérenne. Et je ne veux pas dire que cette vidéo n'est pas intéressante, car elle l'est à plusieurs titres : 1) vue la croix et la bannière que fut l'avancée vers Robotyne, cette avance plutôt rapide sur Verbove offre un contraste intéressant 2) Le fait qu'une escouade légère ait pu pénétrer le dispositif russe jusque là montre que la fameuse ligne de défense n'a rien d'une ligne Maginot impénétrable, mais ne constitue, comme on en parlait plus haut, qu'un ouvrage parmi d'autres au sein d'un dispositif défensif russe dont la solidité découle d'un ensemble de facteurs combinés et non pas d'une "tranchée sacrée" dont le perçage constituerait l'alpha et l'omega des efforts ukrainiens. Mais simplement, je reste très prudent tant qu'on a pas de "preuves" solides d'avancées ukrainiennes relativement rapide et pérenne quelque part.
  18. Pareil. Mais ça justement, c'est difficile à dire via imagerie satellite. En fait plus globalement, l'enjeu pour les Ukrainiens, c'est d'emballer le tempo, pour ne pas laisser aux russes le temps de se réorganiser. Car au rythme actuel, les russes ont tout le temps de glisser progressivement à la ligne suivante, d'aménager des positions supplémentaires et de les garnir de renforts venus d'ailleurs si nécessaire. C'est d'ailleurs ce qu'ils font. Et donc on ne sort jamais de la phase d'attrition et on ne rentre jamais dans la phase de rendement croissant qu'on cherche lors d'une percée, celle où les kilomètres se parcourent de plus en plus vite et avec de moins en moins de perte après la boucherie des premiers kilomètres. Pour l'instant l'Ukraine n'a pas été en mesure d'imprimer un tempo de progression qui permette ça.
  19. De ce que je lis, il faut arrêter de se concentrer sur les lignes de défense "principales", celles qu'on voit bien par satellite, qui sont faciles donc à cartographier et qu'on retrouve sur la plupart des maps. Ce sont en gros chacune deux lignes de tranchée précédées de fossés antichar et de "Dents de Dragons" + des champs de mines. D'après ce que disent ceux qui connaissent leur sujet, je pense notamment à @Tatarigami, ces obstacles en soit n'ont rien d'exceptionnels, et ce n'est pas eux particulièrement qui empêchent l'Ukraine d'avancer. Ce qu'on ne voit ni par satellite ni sur les cartes, ce sont les autres champs de mines, et toutes les petites positons préparées que les russes ont mis en place à chaque lisière de pré et à chaque ligne d'arbre, et qui accueillent infanterie et ATGM. Donc ces lignes ne sont pas forcément ce qu'il y a de plus dur à passer, et à l'inverse les passer de garantie pas en soi d'avoir fait le plus dur. Mais en gros, si on parle de ces lignes, il y en en a deux principales dans l'axe de Tokmak, Ville elle même ceinturée de fortification (+ une intermédiaire en direction d'Ocheretuvate) , dont la première a été franchi par les Ukrainiens en direction de Verbove, et longée à l'est de Novoprokopivka. Tu peux les identifier facilement sur la Map de DeepStateUA (très conservatrice niveau position des troupes, et en l'occurrence visiblement en retard) en activant le filtre fortification. https://deepstatemap.live/#6/49.438/32.053 Je te joins par ailleurs les séries tweets qui traitent de ces lignes, et de pourquoi leur importance militaire est probablement surévaluée du fait de leur visibilité, par rapport à tout le reste moins visible.
  20. Heu non là clairement je ne te suis pas. On a littéralement des gens qui passent leur vie à éplucher l'immense masse de donnée qui provient du front pour comprendre qui fait quoi et où. Bien sûr, les deux camps communiquent sur ce qui se trouve en face d'eux mais les mappers sérieux attendent toujours confirmation tierce pour update. Si je peux me permettre je pense que tu sous estimes le nombre de personnes dans la communauté Osint qui bossent sur ce conflit presque à temps plein et la masse d'info qu'on peut accumuler en open source avec le temps, les connaissances et les bons outils.
  21. Les ordres de bataille des troupes en place sur un secteur du front ? Osint très majoritairement. C'est comme ça qu'on a su pour la 76e Aéroportée redéployée vers Tokmak par exemple.
  22. Je pense que les Suisses s'en foutent totalement, ils sont bloqué par pur légalisme et le savent très bien, mais ne peuvent pas vraiment faire autrement sauf à changer toute leur politique étrangère et la législation qui va avec. Vendre des Léo 1 à la Grèce pour que cette dernière puisse refiler les siens à l'Ukraine leur va sûrement très bien.
  23. Tout dépend à quel point les ukrainiens parviennent à élargir leur offensive. Il n'est pas impossible que passé un certain point, élargir la percée soit plus simple que de l'approfondir, étant donné que prendre à revers/à flanc une ligne de défense est plus simple que de l'attaquer de face. C'est d'ailleurs ce qu'il semble se passer actuellement. J'ai l'impression que depuis quelques jours, les ukrainiens insistent plus sur Kopani à l'ouest et Verbove à l'est que vers Novoprokopivka.
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