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Valy

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Tout ce qui a été posté par Valy

  1. Le graphe des pertes totales suivant oryx. Toujours une tendance de pertes russes élevées de l'ordre de 860 matériels par mois (tous ùmatériels confondus) contre 2000 au début de l'offensive. Légère augmentation des pertes ukrainiennes mais on dirait qu'ils ne sont pas franchement passés à l'offensive.
  2. J'ai rajouté un lien pour @Banzinoupour identifier les pastourelles du Cantal . Viser les classes avant 1970 : https://www.ligue-auvergnate.com/index.php?option=com_content&view=article&id=143&Itemid=289
  3. Selon Novaya Gazeta, l'histoire de l'offensive ukrainienne sur Kherson est un vaste piège pour attirer davantage de forces russes dans une kill box où ils seront fait prisonniers après avoir été privés de logistique par destruction des ponts. Selon eux il n'y aura pas d'offensive mais les troupes russes vont pourrir sur pied. L'article du 13 Aout ici : https://novayagazeta.eu/articles/2022/08/13/next-himars-target-the-kherson-referendum
  4. La russie aurait démantélé un groupe de terroristes islamistes en Crimée qui seraient téléguidés depuis l'Ukraine. https://lanouvelletribune.info/2022/08/crimee-la-russie-dit-avoir-demantele-une-cellule-terroriste/ Non, c'est pas l'histoire d'une blague vaseuse...
  5. En faitles ukrainienes ne se gènent pas pour taper sur la russie en contre batterie. Sur Novaya gazeta, qui est un journal indépendant fiable. (Voir https://novayagazeta.eu/articles/2022/07/02/collateral-village) sur un article du 2 Juillet ils indiquent que 359 maisons sur plusieurs dizaines de villages russes ont été détruits dans l'oblast de Belgorod par des tires ukrainiens et que les villages sont évacués.. Les ukrainiens ne se gènent pas. Même pas peur...
  6. Oui c'est l'objet de ma remarque initiale. Le front fait 200Km de long de l'autre côté du Dniepr, c'est très long pour le peu de forces engagées. Les russes ne peuvent pas tenir toute la ligne par des tranchées, ils ne tiennet que des points précis et l'artillerie couvre les intervalles. Mon raisonnement est que si les ukrainiens arrivent à suffisemment limiter la logistique en munitions, il va y avoir des intervalles non couverts de partout. Et dès lors c'est un scénario très différent (mais je ne sais pas lequel par manque d'expérience militaire).
  7. Ci-joint un article qui date de 1 mois mais qui décrit bien le scénario de contre attaque qui s'est dessiné à Kherson depuis : https://kyivindependent.com/national/what-would-a-ukrainian-counter-offensive-in-kherson-look-like Un aspect intéressant est qu'ils jugent que le front est poreux et qu'une stratégie d'infiltration est possible : je cite : "Les Russes ne sont pas capables de sécuriser complètement toute la durée de la ligne de front géante à Kherson", a déclaré Kirill Mikhailov de la Conflict Intelligence Team (CIT), un projet d'enquête open source. «Ils ne peuvent pas avoir une ligne saine de tranchées. Le mieux qu'ils puissent avoir, ce sont des points forts dans certaines zones peuplées ou des carrefours routiers. Dans de nombreux cas, ils ne seront pas en mesure de coordonner leurs actions. Et l'Ukraine aura la possibilité de les éliminer un par un. La ligne de front de Kherson, distincte du Donbass concentré, est plutôt lâche et poreuse, ce qui permettrait aux avant-gardes ukrainiennes de la percer. "Je ne serai pas surpris s'il s'avère que des groupes ukrainiens infiltrent la zone sous contrôle russe pour sonder leurs défenses et voir jusqu'où il est possible d'aller", a déclaré Igal Levin, un expert israélien de la défense né en Ukraine. "L'infanterie ukrainienne a jusqu'à présent bien réussi à mener des opérations dans des unités plus petites." Il est clair que les ukrainiens ne sont pas entrainés pour faire une grande opération de manoeuvre. Alors pourquoi pas un pourrissement du front par infiltrations? Pas classique peut-être (je ne sais pas) mais je demande à voir.
  8. D'après ce que j'ai entendu des analystes américains, les forces en présence sont minuscules ("tiny) en regard des étendues couvertes. Ainsi on aurait au sud (Kherson + Zaporija) au total 20000 hommes russes pour 300Km de front, la où pendant la seconde guerre mondiale, et pour les mêmes théâtres il ya avait des millions d'hommes en présence. Question : si un barrage d'artillerie efficace ne peut être maintenu faute de munitions/logistique côté russe (+ coupure du lien avec la Crimée) , est-ce que toute la zone du sud ne pourrait pas devenir 'poreuse', et la présence russe se verrait minée par une guérilla infiltrée ukrainienne qui détruirait toutes les lignes logistiques, de la même façon que cela s'est passé autour de Kiev (où le front était en 'peau de léopard)? L'avantage est que pour ce faire ils ont juste besoin de régiments de marche / garde nationale. Votre avis?
  9. Bonsoir, J'ai entendu ce soir sur le podcast du telegraph (Ukraine: the latest) que les russes auraient déplacé leur QG (command headquarter) de Kherson de l'autre côté du Dniepr. Cela sort aussi ici https://edition.cnn.com/europe/live-news/russia-ukraine-war-news-08-15-22/index.html A suivre.
  10. Bonsoir, j'ai écouté les derniers podcasts de Mike Kofman : Ici : https://podcasts.apple.com/gb/podcast/slicing-the-sausage-ukraines-upcoming-counteroffensive/id1614010500?i=1000574894663 et là https://warontherocks.com/2022/07/ukraines-window-of-opportunity/ et là https://warontherocks.com/2022/08/great-expectations-the-next-phase-of-the-russo-ukrainian-war/ Le premier en présence de Sergii Grabskyi, colonel de réserve de l'armée ukrainienne (opérations au Kosovo et en Irak). Interview du 3 Aout. Grabskyi apparemment commente la guerre sur des média ukraineins, n'est plus d'active, mais a de nombreux amis dans l'armée ukrainienne qu'i questionne. En bref : Sergii Grabskyi : Sur le début de la guerre les renseignements Ukrainiens avaient conclu à une offensive sur le Donbass uniquement, en pensant que les forces aen Bielorussie et en Crimée ètaient la uniquement pour occuper des troupes ukrainiennes Selon tous les critères de la tactique et de la stratégie ex-soviétique (familiers de l'tat major ukrainien) , les préparatifs étaient insuffisants pour permettre une grande offensive (déficit de munitions, de logistique, de nourriture, de structures médicales). Ils anticipaient éventuellement une offensive de large envergure mais pas avant la Paque orthodoxe (24 Avril) à la vue de la vitesse des préparatifs russes. Les frappes russes (avions, missiles) ont largement été inéfficace car les troupes ukrainiennes étaient toutes sur le terrain, en poste de combat, depuis le 15 février (les russes ont frappé des bases vides). Les forces de défense territoriales ont été essentiellement à la manoeuvre autour de Kiev. . La défense territoriale a seulement commencée à être créée au 15 Janvier mais leur dotation en ATGMs étaient excellente : en moyenne 11 ATGMs pour des pelotons de 27 personnes. ce sont essentiellement eux qui ont arrêté les compagnies blindées russes. Grabskyi confirme que le changement de culture de l'armée ukrainienne a été fort : chaque brigade (infanterie, infanterie mécanisée, artillerie) a reçu au moins trois sessions de 2 mois de formation par les US/Brits depuis 2015 + Etat major. Seule l'armée de l'air a été à l'écart de ce 'formatage ' en raison de sa faiblesse. Selon Grabskyi : la culture défensive ukrainienne est excellente. Il y aurait une forme de 'défense de manoeuvre' qui aurait permis d'interdire toute percée russe : à chaque tentative de ^percée, les russes se seriant trouvés face à de nouvelle lignes de défense et n'auraient jamais pu s'engouffrer dans des espaces vides. Sur l'offensive du Donbass Grabbskyi confirme que la russie est incapable d'opérations offesnives militaires combinées, et que de nombreuses pertes de soldats mobilisés de la DPR/LPR auraient été dues à du friendly fire car les forces de reconnaissnce LPR/DPR se voyaient bomabrdés par l'artillerie russes des qu'elles avient identifié des objectifs alors qu'elle les avaient engagés sans avoir reçu l'ordre de se replier. Il évoque un montant de pertes de 55%% dans ces unités LPR/DPR. Grabskyi évoque le chiffre de 8000 prisonniers ukrainiens contre seulement 900 prisonniers russes. Grabskyi et M Kofman s'accordent pour dire que l'Ukraine dispose d'une étroite fenêtre d'opportunités car les forces russes ont du mal à se reconstituer mais le temps ne jouera focément très longtemps pour l'ukraine car la russie est en train de ré-institutionnaliser le recrutement et la formation de recrues (après avoir pillé les centres de formation) et dispose de matériel en cours de déstockage et de munitions en quantité. Par ailleurs à poartir de Septembre ils peuvent décréter de nouvelles républiques autonomes dans le Sud et à Kherson et mobiliser es jeunes de ces régions. Le risque que la russie court à propos du recrutement est que les premiers contrats courts vont arriver à échéance (3 mois ou 6 mois) et les contractuels ne vont pas rempiler. Selon M Kofman, d'ailleurs, la russie ne relève pas ses troupes non seulement car elle manque de ressources, mais aussi parcequ'elle serait confrontée à des vagues massives de démissions (les soldtas contractuels peuvent démissionner dans le cadre d'une 'opération militaire spéciale). nfin l'Ukraine doit rassurer ses alliés avant l'hiver. Sur la contre offensive : Kofman indique ses doutes sur les troupes résiduelles ukrainiennes en indiquant que ce sont toujours les mêmes untés ukrainiennes qui ont porté les contre offensives et que l'attrition en soldats entrainés ukrainiens doit être forte. Selon Grabskyi il y a encore suffisemment de militaires Ukrainiens formés pour mener une telle offensive . Selon Grabskyi, l'attrition des forces unkrainiennes dans le Donbass a été portée par des batailloons de marche des forces de défense territoriales dont les pertes ont été terribles (il évoque une compagnie commandée par un officier de sa connaissance qui n'aurait ramené que 14 soldats sur un éffectif initial de 67). Mais selon lui l'armée ukrainienne est inacapable aussi d'actions offensies de grande envergure basées sur des opérations combinbées. Depuis 1992, l'armée ukrainienne n'a jamais fait d'exercice militaire offensif et est autant incapble d'oparations combinées que l'armée russse.L'Ukraine clairement ne sait pas mener d'offensive d'envergure. Selon Grabskyi, l'offensive ukrainienne se ferait sous la forme de 'découpe de tranches de saucisson' : Scénario offensif plausible : - attaque sur le front de Kherson (sous une forme potentiellement 'incrémentale'. C'est la première tranche de saucisson. Des lors les ukrainens seraint dans l'incapacité de franchir le Dniepr. - une fois Kherson repris, interdiction 'par le feu' de la logistique entre la crimée et le sud par Himars. - Puis offesnive depuis Zaporijia en s'appuyant sur un mouvement de résistance trsè actid autour de Mélitopol pour rejoindre la mer d'Azov et couper le corridor terrestre avec la Crimée. C'est la seconde tranche de saucisson. Kofman indique que selon lui la reprise de Kherson n'est pas nécéssaire pour interdire par le feu la logistique depuis la crimée : des Himars 300Km peuvent faire le boulot. Grabskyi en doute : pour lui les S300 - S400 pourraient intecepter les roquettes longue distance (RETEX Ukraineien?) alors qu'il est clair que jusqu'à 80 Km les russes ne savent pas intercepter. Enfin la capacités offesnive ukrianienne est entravée par un manque encore important d'artillerie, mais surtout d'IFVs et de transports de troupes blindés. Enfi la situation deveint plus compliquée : il y avait uniquement 7 à 10 BTGs russes sur place (effectif ^pour lequel Grabskyi estime qu'une offensive est jouable) , mais depuis quelques jours plutôt 20 à 25000 soldats (beaucoup plus délicat). Enfin les dernières atrocités opérées sur les prisonniers ukrainens (je passe les détails) seraient contre-productives : les soldats ukrainiens envisageraient dorénavant très difficilement de se rendre... Voila!
  11. Pourrais-tu nous analyser dans l'image ci-dessous qui illustre un wagon de transport de munitions russes et nous commenter la fulgurance de leur réflexion en termes de logistique. Il n'est de pires aveugles que ceux qui ne veulent pas voir.
  12. En fait Spriteer a été suspendu sur Twitter. Peut être qu'il a été identifié comme un compte de désinformation... Une de ses dernières perles était un twitt du 17 juillet sur des manifestatiuons de masse en France en opposition au support de la France à l'Ukraine. Donc herciv doit bien trouver d'autres sources
  13. L'interview que je vous cite est antérieur au bombardement de la prison. Donc aucune volonté de mouiller les occidentaux a priori. Pourquoi les occidentaux feraient cet appui renseignement. Tout simplement pour avoir un minimum de risque d'être mouillé dans des bavures bien évidemment. Cela ferait désordre de trouver des munitions occidentales sur les lieux d'un bombardement malheureux. C'est le meilleur moyen de se montrer prudent sur leur non implication, comme vous le dites, et certainement plus vertueux que de ne rien faire pour prévenir des bavures. Peut-être que tous les acteurs ne sont pas aussi cyniques que les russes...
  14. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. J'ai pas dit toutes les cibles, j'ai dit les cibles sensibles. L'interview décrit un processus qui implique plus largement que les US pour solliciter un appui renseignement non pas pour identifier des cibles mais pour valider la pertinence de cibles proposées par les ukrainiens. Ce n'est pas pour de la contre batterie en rase campagne. Mais si c'est vrai et si c'est utilisé (et je ne sais pas vous l'affirmer contrairement à vous qui affirmez le contraire) cela permet typiquement d'éviter les bavures du type le bombardement d'une prison.
  15. Sur le dernier podcast de Ukraine the Latest du telegraph : Un interview du général Vadym Skibitsky des services secrets militaires est rapporté (autour de la minute 30). Il explique comment les frappes ukrainiennes sont validées. L'Ukraine ne reçoit pas de rensignements directs sur les cibles a frapper, mais un comité constitué des différents pays soutiens valide (ou plutôt censure) les cibles sensibles. Une erreur Ukrainienne de frappe serait donc une erreur collective. Ce qui est aussi intéressant dans cet interview est qu'il avance que les services secrets ukrainiens ont énormément d'entrées et d'agents en russie, et un renseignement de premier ordre. Les familles mixtes russo-ukrainiennes, ça doit aider...
  16. Il y a aussi la possibilité qu'ils se retirent tout bonnement dès lors que la situation est intenable. Les russes ont montré qu'avant de se faire liquider, ils évacuent leurs positions. ce n'est plus Stalingrad. C'était aussi l'analyse de Lawrence Freedman dans 'Can Ukraine Win' https://samf.substack.com/p/can-ukraine-win. Je cite : Il est peu probable que les Russes continuent à se battre s'il devient clair qu'ils sont susceptibles d'être vaincus. Une leçon de l'épisode de Snake Island, ainsi que du retrait de Kyiv, est que les commandants russes peuvent reconnaître quand ils sont dans une position perdante et se retirer plutôt que de subir une punition inutile. Parce que nous avons traversé une période d'avancées lentes et fulgurantes de la part de la Russie, on a tendance à supposer que l'Ukraine devra également surmonter une défense russe tenace, que la troisième étape peut ressembler à la seconde, sauf que les rôles sont inversés. Ce n'est pas aussi évident que cela puisse paraître. Non seulement les tactiques ukrainiennes seront probablement différentes, mais si elles commencent à être repoussées, les Russes devront décider dans quelle mesure ils veulent vraiment conserver leur territoire au détriment de la préservation de ce qui reste de leur armée. Si, à un moment donné, le commandement russe ne voit que des tendances négatives à venir, il peut envisager le long terme et la nécessité de maintenir sa force armée pour faire face aux menaces futures, autres que l'Ukraine. La Russie ne peut pas se permettre une retraite centimètre par centimètre vers la frontière, subissant des pertes tout au long du chemin. À un moment donné, ils devront peut-être réduire leurs pertes. Ce serait le point où ils pourraient inciter Poutine à s'engager dans des négociations sérieuses (par exemple, relancer des propositions antérieures sur une forme de neutralité en échange d'un retrait total) pour fournir une couverture politique à leur retrait. Donc j'ai l'impression que les Ukrainiens montrent aux russes que Kherson est intenable, qu'ils peuvent détruire les ponts routiers s'ils le souhaitent tout en les laissant partiellement fonctionnels pour leur laisser encore le choix de se retirer. L'avantage est de ne pas avaoir à faire une reconquête d'une ville en la réduisant en ruines.
  17. C'est impressionant les précisions des Himars : ils font des frappes equidistantes. On dirait qu'ils découpent le pont en pointillés.
  18. Il est bien dit “secure off-site power supply from the grid for all nuclear sites”. (sécuriser l'alimentation électrique hors site à partir du réseau pour tous les sites nucléaires) Off Site ça veut dire qu'il ne faut pas compter sur le site. Ensuite en effet il peut y avoir une centrale gaz de proximité, mais dans ce cas il faut te mettre d'accord avec les russes avant qu'ils ne bombardent pour que tu t'isoles du reste du réseau où que tu déconnectes à temps. Ce n'est pas d'un confort total. Après je ne suis pas expert mais je comprends que maintenir le réseau semble critique. Je propose qu'on s'arrête là, sauf si des experts ont une plus value à ajouter.
  19. J'ai quand même l'impression que faire tomber le réseau ferait désordre sur la plan de la sécurité nucléaire civile Ci joint le communiqué de l'AIEA concernant le dé^placement de son président (Grossi) en Ukraine : https://www.iaea.org/newscenter/pressreleases/iaea-director-general-grossis-initiative-to-travel-to-ukraine D'après la visite de Grossi, voici les 7 pilliers de la sécurité nucléaire civile en Uktraine : Les sept piliers sont : 1 L'intégrité physique des installations – qu'il s'agisse des réacteurs, des bassins de combustible ou des entrepôts de déchets radioactifs – doit être maintenue ; 2 Tous les systèmes et équipements de sûreté et de sécurité doivent être entièrement fonctionnels à tout moment ; 3 Le personnel d'exploitation doit être en mesure de remplir ses fonctions de sûreté et de sécurité et avoir la capacité de prendre des décisions sans pression indue ; 4Il doit y avoir une alimentation électrique hors site sécurisée à partir du réseau pour tous les sites nucléaires ; 5 Il doit y avoir des chaînes d'approvisionnement logistiques et des transports ininterrompus vers et depuis les sites ; 6 Il doit y avoir des systèmes efficaces de surveillance des rayonnements sur site et hors site et des mesures de préparation et d'intervention en cas d'urgence ; et Il doit y avoir des communications fiables avec le régulateur et les autres. D'ici à ce que les russes aient des états d'âme... Sauf peut être que si ca foire, ils en supporteront les conséquences. => Le point 4 indique bien qu'il ne faut pas faire tomber le réseau.
  20. Merci c'est clair, c'est pour cela que je faisais appel à quelqu'un du métier. Donc si un ilotage foire, on a dix jours devant nous sur la base de générateurs diesel. . Etant donné que l'Ukraine est une des 3 pays au monde ou le % d'énergie nucléaire est le plus élevé, la Russie pourrait s'assoir sur le risque de faire tomber le réseau face au risque nucléaire civil. Vu ta réponse j'imagine que oui. Juste pour confirmation.
  21. Je ne sais pas si en Ukraine on peut iloter ou pas . Je mes suis basé sur l'article suivant : https://carnegieendowment.org/2022/02/24/most-immediate-nuclear-danger-in-ukraine-isn-t-chernobyl-pub-86521 Citation : De plus, les centrales nucléaires pourraient être ciblées par inadvertance. Ces installations utilisent l'énergie du réseau électrique de l'État pour aider à refroidir le réacteur en cas d'arrêt forcé. Bien que des systèmes d'alimentation de secours, tels que des générateurs diesel, soient disponibles, le réseau électrique est une ligne de défense importante. Il existe un risque très réel qu'une telle puissance soit perdue en Ukraine si les forces russes attaquent l'infrastructure électrique du pays - comme les forces de l'OTAN l'ont fait contre la Serbie pendant la guerre du Kosovo de 1999. C'est peut être inexact. Mais peut-être aussi que les centrales Ukrainiennes n'ont pas le même niveau de sécurité que les françaises.
  22. Oui, en effet. C'est au dela d'un certain niveau de destructions que cela poserait problème. En + on a relié le réseau ukrainien à l'Europe au début de la guerre ce qui le stabilise. Mais à quel niveau le réseau tomberait? Vaste question. Et s'il tombe, l'Europe pour se protéger risque de se déconnecter afin de ne pas faire tomber les autres réseauxen chaine(c'est la stratégie de protection). Cela n'empèeche donc pas que le réseau Ukraineien en guerre, avec se production nucléaire, doit être une menace nucléaire civile extrêmement sérieuse. Donc peut-être que les russes, à leur corps défendant, ont du sanctuariser le réseau électrique ukrainien. Mais il ya peut être des personnes plus du métier que moi dans le forum pour conforter ou non l'analyse.
  23. En fait quand le réseau tombe, il tombe du fait d'un déséquilibre global du réseau (production/consommation/distribution). Donc frapper des cibles non nucléaires peut faire tomber le réseau globallement et engendrer un incident nucléaire.
  24. Je pense qu'une des raisons pour les quelles ils ne frappent pas le réseau électrique est la production nucléaire d'électricité Ukrainienne. Si le réseau tombe il faut arrêter les réacteurs. Or ceux-ci dépendent du réseau pour s'arrêter. Si le réseau tombe, il faut utiliser des groupes électrogènes sur chaque récateur. je crois me souvenir que contrairement aux réacteurs français qui sont stables (c'est à dire qui voient la réaction en chaine nucléaire décroitre au fil du temps), les réacteurs de conception russe de l'époque sont instables (cf Tchernobyl). On aurait donc des incidents nucléaires de grave sévérité sur chaque réacteur ukrainien. Il suffit alors qu'un groupe électrogène de secours ne démarre pas pour avoir un autre Tchernobyl qui va arroser abondamment la russie. Et dans un pays en guerre je ne sais pas à quoi ressemble la gueule de la maintenance des groupes électrogènes (ni le stock de gazole dans les cuves). Il faut savoir qu'en France on a un un signalement significatif de manquement à la sécurité nucléaire car on avait trouvé un point de rouille sur un groupe de secours. J'ai retrouvé mon raisonnement dans un article anglo-saxon :https://carnegieendowment.org/2022/02/24/most-immediate-nuclear-danger-in-ukraine-isn-t-chernobyl-pub-86521
  25. Pourfinir le HS, je pense que Poutine ne visait pas un intérêt géostratégique. Il faut écouter ce qu'il dit. Pour lui l'Ukraine c'est la Russie, c'est tout. C'est un motif irrationel qui l'a amené dans cette aventure, un motif 'affectif'. C'est pour cela qu'ils ont fini avec un plan délirant du point de vue militaire, mais dont le but était de tout annexer. Son côté irrationnel l'a amené à croire en sa bonne étoile. C'est pour cela qu'il tanne aussi Loukatchenko pour son projet d'union de la Bielorussie et de la Russie. Je pense qu'il ne raisonne pas, il a des visions.
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