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Kamelot

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Tout ce qui a été posté par Kamelot

  1. Aaaahhh, il faut bien que les bureaux d'études étudient, l'AT évalue et que l'industriel produit en cohérence avec ses outils et fournisseurs, après avoir reçu les tampons DGA, STAT, UE, OTAN (!?) et disposer d'une ligne budgétaire approvisionnée...! D'ici là, le "petit drone" pourrait devenir has been. Ne nous plaignons pas, il n'y a pas une coopération en vue. La LPM est faite pour une "remontée en puissance", pas pour se préparer sérieusement à une guerre totale et de haute intensité. Il faudrait une ou plusieurs LPM de plus et si tout va bien... L'activation contrôlée d'une charge militaire à distance "airburst" peut relever de plusieurs techniques en fonction de la cible/vitesse de rapprochement, l'environnement, la résilience du système, la miniturisation, la sécurité, les effets attendus et les coûts... Ce qui est possible sur du 40 mm n'est pas forcément transposable sur du 25 mm. NEXTER-Munitions fait son apprentissage dans ce domaine. Cette technique appliquée au système d'arme du Tigre serait intéressante. Bon là, je rêve...
  2. Ne soyons pas naïf, le "meilleur" système est celui dont on peut se doter C'est pourtant ce qu'on lit pages après pages sur ce fil lorsqu'un pays sélectionne un système de défense sol-air autre que le SAMP/T en Europe, qu'il s'agisse de la Suisse, de la Finlande... Ces contrats ne reposent pas seulement sur la qualité des armements... Ce qui ne veut pas dire ce que nous avons proposé était disponible et au meilleur niveau. Le face-à-face n'est pas la meilleur position pour la détection et l' ASTER démontre son efficacité sur du missile en vol rasant bisonique. Pas seulement, sinon nous aurions gardé les radars "classiques". La forme de l'onde, sa versatilité et la concentration des faisceaux... sont des évolutions. De plus, une antenne tournante ne permet pas toujours un taux de rafraîchissement en cohérence avec les effecteurs très rapides.
  3. J'étais dans l'Infantetie de Marine en 1976/77. J'ai loupé ma vocation !
  4. Toujours pour info qui date un peu : https://blablachars.blogspot.com/2021/12/enfin-une-rws-francaise-en-30mm.html?m=1
  5. Exactement...! J'aimais bien l'US pour sa mise au point et surtout sa pile. très pratique pour allumer une cigarette ou faire sauter une chaîne pyrotechnique, à commande électrique, récalcitrante. Le TRPP : trop moderne, même si on est dans un autre univers que l'AESA...!
  6. Le basculement du LGA 40 mm au 30 mm est intéressant. Je ne vais pas reprendre tous les arguments ci-dessus : Armes et munitons sont disponibles en France. Le canon automatique 30M781 de NEXTER et sa munition 30×113 ont des caractéristiques et des performances particulières. L'ensemble se prête bien a l'intégration sur des tourelleaux "légers". Glissement vers du VCI ? Peut-être pour une RMV, mais du 40 CTA semble plus indiqué. Le 30×113 manque un peu de punch pour les engagements futurs (toujours plus...!). Techniquement il est plus facile et moins coûteux de faire du "chronométrique" sur du 30 que du 25 mm. La gerbe des munitions air burst sont différentes en sol-air et sol-sol. L'adoption nest pas encore décidée.
  7. L'AAE a toujours pensée que la puissance aérienne pouvait suffir nonobstant la défense de ses bases. La séparation nette entre l'AAE et l'AT en matière de défense aérienne n'a pas arrangé le manque de moyens. Nous gérons la misère. En pensant SHORAD, je vois plus des système missiles/canons de moindre portée. La cinématique est une chose, placer un AD dans la meilleure position pour accrocher une cible en est une autre. Cela n'enlève rien sur le volume de la bulle et la surface à défendre. Les arcanes des décisions politico-industrielles ne nous sont pas toujours accessibles... Le "jeux" entre les nations citées n'est pas une affaire de Bisounours et ne relève pas d'une logique basée sur l'efficience militaire supposé d'un produit. Même au sein de MBDA les antagonismes sont grands et quant à la Pologne... le sujet serait long à développer tout en étant hors sujet. Coopérer ou se fournir en armement n'est pas une obligation entre "amis". Les intérêts nationaux et leurs influences prédominent. Si nos armées avaient toujours le meilleur matériel, ça se saurait. Oui, il y a, aussi, une intelligence politique... elle est très fluctuante et en phase de régression, pour ce qui nous concerne. Je ne suis pas un spécialiste. Le pilotage numérique des radars AESA permet bien d'autres choses que de jouer sur la puissance d'émission, la sensibilité de la réception, la fréquence et la forme du signal, etc... (Souvenirs anciens d'un utilisateur de AN/PR 10 et TRPP truc ).
  8. Pour info : https://www.forcesoperations.com/une-ebauche-de-serval-lad-sur-fond-dacceleration/
  9. Pour info : https://www.forcesoperations.com/une-ebauche-de-serval-lad-sur-fond-dacceleration/
  10. 30 km... (!?) Sans connaître le mode d'attaque (altitude et trajectoires respectives... ) et la portée pratique de l'illumination, il est difficile de se faire une idée. Le guidage par illumination laser n'est pas une science exacte et dépend grandement de la visibilité, obstacle, réflexion, etc... ainsi que de la qualité de la tourelle optronique. Et je n'ai rien contre la propulsion électrique, bien au contraire.
  11. C'est bien pour cela qu'il faut évaluer et s'entraîner dans des contextes réalistes. Un AESA demande un "minimum" de réglages et d'ajustements logiciel pour éviter de...tout détecter, y compris les éoliennes. Je ne suis pas inquiet pour le GM 200, il se vend bien, même si la détection primaire a aussi ses contraintes. L'ARABEL a aussi ses limites inhérentes à son âge et sa conception. Rien est infaillible surtout contre des cibles discrètes et rapides. À ce sujet, l'intérêt d'un système multicouche en réseau opérationel montre sa pertinence face à l'attrition ou les difficultés de détection. Un moyen unique est intéressant à l'acquisition pour sa standardisation et son MCO, mais il peut avoir des aléas techniques en opération. Une action "réflexe" est toujours salvatrice mais ne défend pas "la bulle" envisagée. C'est tout le dilemme de la défense antiaérienne. Je ne pense pas que l'évolution de la détection radar passera par le PESA, même si par analogie, des systèmes des années 50 peuvent "détecter" des cibles furtives de par leurs longueurs d'onde... Le traitement des signaux n'a pas fini de progresser. Sans radoter : le meilleur n'est pas le mieux et le mieux ne nous est pas forcément accessible. Les performances théoriques et vérifiées (?), ne sont pas les seuls paramètres pris en compte pour une acquisition.
  12. Là, nous sommes dans l'emploi des SHORAD/CIWS... Il est évident que la distance de détection détermine le temps de réaction du tir et la portée minimum du système. A priori un point haut pour la détection et/ou un horizon dégagé sont nécessaires.
  13. Tout dépend du type de la charge et de la cible à neutraliser, mais l'augmentation du diamètre/longueur de la charge détermine sa masse/puissance. Sinon, nous pourrions en rester à la "sarbacane". La, c'est la vitesse qui serait déterminante... pour l'effet et la portée. À noter qu'un 140 mm Ascalon correspond a un MMP et donne un volume utilisable pour de nouvelles charges de puissance, du NLOS antichar, par exemple. Pour un "technical", du 40 mm est suffisant. La charge du futur drone Colibri va dans ce sens.
  14. La récupération de briques techniques, voire d'éléments existants, est loin d'être sot pour obtenir des moyens nouveaux. Dans ce cas, quid du guidage laser avec 120 km de rayon d'action (!), à moins d'avoir un illuminateur à proximité ? Là, l'emploi demande un usage combiné.
  15. Oui et non (je me mouille...), c'est l'emploi qui determine le moyen, même si la technique peut influencer l'emploi. Un 120 mm sous blindage aura toujours plus de puissance et d'effets qu'une roquette guidée de 68/70 mm sur un quad ou un drone. Le vecteur et son effecteur relève de l'emploi.
  16. Pour ne pas confondre: Syteme Telson/Aculeus 68 mm https://vipress.net/la-dga-commande-des-roquettes-guidage-laser-thales/ et FZ275-LGR https://en.m.wikipedia.org/wiki/FZ275_LGR
  17. C'est votre appréciation sur deux systèmes différents développés à des périodes différentes. Le CAMM, l'IRIS-T et le VL MICA, sont de bons systèmes avec leurs qualités et défauts. Les "limitations" du VL-MICA sont subjectives, pour un missile dont les bases sont fiables et éprouvées, à défaut d'un engagement comparatif sur des cibles connues et représentatives des menaces modernes. Avec les radars et autodirecteurs "AESA" ainsi que les traitements informatiques, le "clutter" n'est plus une problématique, même avec les éoliennes (!). Pour les ASTER 15 et 30, la démonstration est faite sur la cible Coyote en vol rasant supersonique. Elle reste à faire pour tous les autres, y compris le VL-MICA et son sucesseur. Le MICA NG (toujours bimode) sera un moyen moderne, pour toutes nos forces armées, même si je vous l'accorde le tir "à froid" permet une densification de l'emport. À ce sujet, nous savons faire jusqu'au missile de 50 tonnes... (boutade). Un "catapultage vertical" avant tir pourrait être essayé, qui sait ? De meme, le concept des SYLVER serait à revoir, avec l'arrivée de nouveaux effecteurs comme les RC, FMAN/FMC et anti-tout (?). Dans la réalité des combats, ce que je ne souhaite pas, le résultat peut être tout autre (tactique, brouillage, météo, état de la mer, etc...). L'environnent terrestre et maritime sont aussi à différencier. Rien n'est linéaire et le parfait n'est pas forcément le meilleur.
  18. Merci pour cette information. Donc, foin de missile antinavire supersonique à trajectoire rasante. Vous feriez un bon commercial pour placer le CAMM... (humour).
  19. Les Israéliens doivent avoir, aussi, des mines efficaces et pâs chèèères... Ministère et Nexter/KNDS devrait faire la chasse aux micros et autres espions numériques, les Israéliens ont, aussi, des trucs sympas. Bon, à la décharge des Danois la réactivité de l'industrie francaise est à améliorer.
  20. C'est évident..., avec des moyens pour le développement. Le diamètre est à mettre en relation avec les masse/vitesse/portée/ manœuvrabilité, la formule des étages, la détection avec l'autodirecteur et ses fonctions. Les CAMM et CAMM-ER n'ont pas encore confirmé une capacité antimissile rasant, il me semble. (?) Effectivement, le booster sert à la formation de la trajectoire et l'accélération de l'effecteur. Les ASTER 15 et 30 sont utilisables sur du missile rasant supersonique en fonction du moyen et de la distance de détection de la cible ou des données la concernant. https://www.opex360.com/2021/05/27/otan-succes-du-tir-dun-missile-aster-30-avec-charge-militaire-par-la-fregate-de-defense-aerienne-forbin/ Densifier ou augmenter le nombre de missile en ou par silo est tentant en tenant compte: En terrestre de la masse sur véhicule et de la concentration du moyen. En mer, d'en disposer, aussi, et d'analyser la résilience du navire par rapport à un ensemble coopératif. La "haute intensité", les agressions "en meute" et coordonnés avec des effecteurs différents militent pour une augmentation des "sabords" sur les navires. Le terrestre demande un système adaptatif pouvant se "diluer" sur le terrain et une aéromobilité pour la projection rapide. À l'évidence il faudra penser aux budgets...
  21. Il y a aussi la propriété intellectuelle. Bah, pour certains pays c'est de la trahison, pour d'autres une "fuite de cerveaux". Le silencieux vous dis-je !... Les coups du bus ou du métro sont biens, aussi.
  22. Un missile subsonique, à moins d'être "furtif", va se confronter à de sérieuses défenses en couches, même si un petit drone peut passer inaperçu... Le supersonique, en fonction de sa vitesse et manœuvrabilité, va réduire le temps de réaction, d'autant que tout le monde n'a pas des ASTER et les systèmes ad hoc, dont les performances sont démontrées "en exercice" pour du Mach 2+. La détection et les modes d'engagement sont aussi des paramètres dans l'emploi. L'usage du statoréacteur à carburant liquide n'est pas franchement une révolution (*) et le démonstrateur VESTA était un vecteur "sérieux" à l'époque. Coopérer avec l'Allemagne (ANS) c'est souvent avoir un pied dans la tombe... À noter que la cible Coyote est assez similaire, sans avoir un booster intégré (développé par la France et la Russie). Le prétexte de la différenciation avec l'ASMP ne m'a jamais franchement convaincu. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/GQM-163_Coyote Il est vrai, aussi, que la Marine Nationale a mangé son chapeau comme avec le carburant liquide sur les missiles embarqué. (*) Pour mémoire, le Nord Vega et tous les autres. http://xplanes.free.fr/stato/stato-17.html Le terme vitesse "hypersonique" est utilisée à toutes les sauces et moyens qui se voudraient modernes et de rupture. Il existe depuis longtemps avec de nombreux vecteurs, tel Mr Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir... ou comme le missile Hadès, il n'y a pas si longtemps. Pourtant il y a des réalités techniques et physiques avec un moyen aérobie dans la continuité des statoréacteurs, le superstato ou scramjet : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Hypersonique https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Superstatoréacteur https://www.opex360.com/2023/03/12/mbda-en-dit-un-peu-plus-sur-lasn4g-le-futur-missile-de-la-composante-aeroportee-de-la-dissuasion-francaise/ L'ASN4G rentre dans ce cadre. Il est possible que le vecteur FMAN soit capable de Mach 5 à haute altitude et sur une période courte (?). Il finira par redescendre pour atteindre sa cible... Dans ce cas, peut-on vraiment le qualifier "d'hypersonique" pour la pub et enfariner les Angloys ?
  23. Kamelot

    L'Artillerie française

    Pour info : https://www.forcesoperations.com/larmee-de-terre-retrouvera-une-brigade-dartillerie-en-2024/
  24. Rajout : https://www.forcesoperations.com/larmee-de-terre-retrouvera-une-brigade-dartillerie-en-2024/
  25. Vu sous ces angles, c'est factuel... Toutefois : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Hypersonique
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