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Kamelot

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Tout ce qui a été posté par Kamelot

  1. Pour info : https://www.forcesoperations.com/une-ebauche-de-serval-lad-sur-fond-dacceleration/
  2. 30 km... (!?) Sans connaître le mode d'attaque (altitude et trajectoires respectives... ) et la portée pratique de l'illumination, il est difficile de se faire une idée. Le guidage par illumination laser n'est pas une science exacte et dépend grandement de la visibilité, obstacle, réflexion, etc... ainsi que de la qualité de la tourelle optronique. Et je n'ai rien contre la propulsion électrique, bien au contraire.
  3. C'est bien pour cela qu'il faut évaluer et s'entraîner dans des contextes réalistes. Un AESA demande un "minimum" de réglages et d'ajustements logiciel pour éviter de...tout détecter, y compris les éoliennes. Je ne suis pas inquiet pour le GM 200, il se vend bien, même si la détection primaire a aussi ses contraintes. L'ARABEL a aussi ses limites inhérentes à son âge et sa conception. Rien est infaillible surtout contre des cibles discrètes et rapides. À ce sujet, l'intérêt d'un système multicouche en réseau opérationel montre sa pertinence face à l'attrition ou les difficultés de détection. Un moyen unique est intéressant à l'acquisition pour sa standardisation et son MCO, mais il peut avoir des aléas techniques en opération. Une action "réflexe" est toujours salvatrice mais ne défend pas "la bulle" envisagée. C'est tout le dilemme de la défense antiaérienne. Je ne pense pas que l'évolution de la détection radar passera par le PESA, même si par analogie, des systèmes des années 50 peuvent "détecter" des cibles furtives de par leurs longueurs d'onde... Le traitement des signaux n'a pas fini de progresser. Sans radoter : le meilleur n'est pas le mieux et le mieux ne nous est pas forcément accessible. Les performances théoriques et vérifiées (?), ne sont pas les seuls paramètres pris en compte pour une acquisition.
  4. Là, nous sommes dans l'emploi des SHORAD/CIWS... Il est évident que la distance de détection détermine le temps de réaction du tir et la portée minimum du système. A priori un point haut pour la détection et/ou un horizon dégagé sont nécessaires.
  5. Tout dépend du type de la charge et de la cible à neutraliser, mais l'augmentation du diamètre/longueur de la charge détermine sa masse/puissance. Sinon, nous pourrions en rester à la "sarbacane". La, c'est la vitesse qui serait déterminante... pour l'effet et la portée. À noter qu'un 140 mm Ascalon correspond a un MMP et donne un volume utilisable pour de nouvelles charges de puissance, du NLOS antichar, par exemple. Pour un "technical", du 40 mm est suffisant. La charge du futur drone Colibri va dans ce sens.
  6. La récupération de briques techniques, voire d'éléments existants, est loin d'être sot pour obtenir des moyens nouveaux. Dans ce cas, quid du guidage laser avec 120 km de rayon d'action (!), à moins d'avoir un illuminateur à proximité ? Là, l'emploi demande un usage combiné.
  7. Oui et non (je me mouille...), c'est l'emploi qui determine le moyen, même si la technique peut influencer l'emploi. Un 120 mm sous blindage aura toujours plus de puissance et d'effets qu'une roquette guidée de 68/70 mm sur un quad ou un drone. Le vecteur et son effecteur relève de l'emploi.
  8. Pour ne pas confondre: Syteme Telson/Aculeus 68 mm https://vipress.net/la-dga-commande-des-roquettes-guidage-laser-thales/ et FZ275-LGR https://en.m.wikipedia.org/wiki/FZ275_LGR
  9. C'est votre appréciation sur deux systèmes différents développés à des périodes différentes. Le CAMM, l'IRIS-T et le VL MICA, sont de bons systèmes avec leurs qualités et défauts. Les "limitations" du VL-MICA sont subjectives, pour un missile dont les bases sont fiables et éprouvées, à défaut d'un engagement comparatif sur des cibles connues et représentatives des menaces modernes. Avec les radars et autodirecteurs "AESA" ainsi que les traitements informatiques, le "clutter" n'est plus une problématique, même avec les éoliennes (!). Pour les ASTER 15 et 30, la démonstration est faite sur la cible Coyote en vol rasant supersonique. Elle reste à faire pour tous les autres, y compris le VL-MICA et son sucesseur. Le MICA NG (toujours bimode) sera un moyen moderne, pour toutes nos forces armées, même si je vous l'accorde le tir "à froid" permet une densification de l'emport. À ce sujet, nous savons faire jusqu'au missile de 50 tonnes... (boutade). Un "catapultage vertical" avant tir pourrait être essayé, qui sait ? De meme, le concept des SYLVER serait à revoir, avec l'arrivée de nouveaux effecteurs comme les RC, FMAN/FMC et anti-tout (?). Dans la réalité des combats, ce que je ne souhaite pas, le résultat peut être tout autre (tactique, brouillage, météo, état de la mer, etc...). L'environnent terrestre et maritime sont aussi à différencier. Rien n'est linéaire et le parfait n'est pas forcément le meilleur.
  10. Merci pour cette information. Donc, foin de missile antinavire supersonique à trajectoire rasante. Vous feriez un bon commercial pour placer le CAMM... (humour).
  11. Les Israéliens doivent avoir, aussi, des mines efficaces et pâs chèèères... Ministère et Nexter/KNDS devrait faire la chasse aux micros et autres espions numériques, les Israéliens ont, aussi, des trucs sympas. Bon, à la décharge des Danois la réactivité de l'industrie francaise est à améliorer.
  12. C'est évident..., avec des moyens pour le développement. Le diamètre est à mettre en relation avec les masse/vitesse/portée/ manœuvrabilité, la formule des étages, la détection avec l'autodirecteur et ses fonctions. Les CAMM et CAMM-ER n'ont pas encore confirmé une capacité antimissile rasant, il me semble. (?) Effectivement, le booster sert à la formation de la trajectoire et l'accélération de l'effecteur. Les ASTER 15 et 30 sont utilisables sur du missile rasant supersonique en fonction du moyen et de la distance de détection de la cible ou des données la concernant. https://www.opex360.com/2021/05/27/otan-succes-du-tir-dun-missile-aster-30-avec-charge-militaire-par-la-fregate-de-defense-aerienne-forbin/ Densifier ou augmenter le nombre de missile en ou par silo est tentant en tenant compte: En terrestre de la masse sur véhicule et de la concentration du moyen. En mer, d'en disposer, aussi, et d'analyser la résilience du navire par rapport à un ensemble coopératif. La "haute intensité", les agressions "en meute" et coordonnés avec des effecteurs différents militent pour une augmentation des "sabords" sur les navires. Le terrestre demande un système adaptatif pouvant se "diluer" sur le terrain et une aéromobilité pour la projection rapide. À l'évidence il faudra penser aux budgets...
  13. Il y a aussi la propriété intellectuelle. Bah, pour certains pays c'est de la trahison, pour d'autres une "fuite de cerveaux". Le silencieux vous dis-je !... Les coups du bus ou du métro sont biens, aussi.
  14. Un missile subsonique, à moins d'être "furtif", va se confronter à de sérieuses défenses en couches, même si un petit drone peut passer inaperçu... Le supersonique, en fonction de sa vitesse et manœuvrabilité, va réduire le temps de réaction, d'autant que tout le monde n'a pas des ASTER et les systèmes ad hoc, dont les performances sont démontrées "en exercice" pour du Mach 2+. La détection et les modes d'engagement sont aussi des paramètres dans l'emploi. L'usage du statoréacteur à carburant liquide n'est pas franchement une révolution (*) et le démonstrateur VESTA était un vecteur "sérieux" à l'époque. Coopérer avec l'Allemagne (ANS) c'est souvent avoir un pied dans la tombe... À noter que la cible Coyote est assez similaire, sans avoir un booster intégré (développé par la France et la Russie). Le prétexte de la différenciation avec l'ASMP ne m'a jamais franchement convaincu. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/GQM-163_Coyote Il est vrai, aussi, que la Marine Nationale a mangé son chapeau comme avec le carburant liquide sur les missiles embarqué. (*) Pour mémoire, le Nord Vega et tous les autres. http://xplanes.free.fr/stato/stato-17.html Le terme vitesse "hypersonique" est utilisée à toutes les sauces et moyens qui se voudraient modernes et de rupture. Il existe depuis longtemps avec de nombreux vecteurs, tel Mr Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir... ou comme le missile Hadès, il n'y a pas si longtemps. Pourtant il y a des réalités techniques et physiques avec un moyen aérobie dans la continuité des statoréacteurs, le superstato ou scramjet : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Hypersonique https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Superstatoréacteur https://www.opex360.com/2023/03/12/mbda-en-dit-un-peu-plus-sur-lasn4g-le-futur-missile-de-la-composante-aeroportee-de-la-dissuasion-francaise/ L'ASN4G rentre dans ce cadre. Il est possible que le vecteur FMAN soit capable de Mach 5 à haute altitude et sur une période courte (?). Il finira par redescendre pour atteindre sa cible... Dans ce cas, peut-on vraiment le qualifier "d'hypersonique" pour la pub et enfariner les Angloys ?
  15. Kamelot

    L'Artillerie française

    Pour info : https://www.forcesoperations.com/larmee-de-terre-retrouvera-une-brigade-dartillerie-en-2024/
  16. Rajout : https://www.forcesoperations.com/larmee-de-terre-retrouvera-une-brigade-dartillerie-en-2024/
  17. Vu sous ces angles, c'est factuel... Toutefois : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Hypersonique
  18. Ok pour les Allemands et no comment ! Cette possibilité se retrouve dans la presse spécialisée SM (ne pas confondre !). 533 mm c'est grand et petit à la fois, surtout avec un Véhicule Sous-Marin pour tirer un missile "à sec" comme il est fait avec le SM-39. Il faudra bien, un jour, le remplacer. MBDA doit avoir quelque chose dans ses cartons et a une bonne expérience, y compris avec le MdC...
  19. Merci pour les copies d'écran. La représentation de l'Aquila est indicative. Il existe plusieurs options encore à l'étude : 3 (par pays ?) indiqués dans le film... mais il n'y a pas 36 solutions non plus ! Un tir d'un antimissile depuis un SM serait un exercice de style... un SM a mieux à faire, en commençant par être discret. Bon, avec un tel booster un hypersonique glider machin-truc anti-tout ferait son effet !...
  20. Il faut bien vivre de son art, même à la retraite. Il y a des coups de silencieux qui se perdent... (Humour). Il existe un cadre juridique pour tout ce qui touche au confidentiel défense et secrets de fabrication. Quel est la part de vérité ou de données exploitables dans tout cela ? Bien des choses sont "récupérées" sans faire de conférence... (Fin du HS)
  21. Ce qui est déjà bien puisqu'il n'a plus rien à voir avec le MICA sauf sa formule aérodynamique et son centrage. Quant aux performances comparées à la masse, il n'a pas a faire de complexe face aux autres missiles de sa catégorie. Le tir à froid est effectivement préférable pour gagner de la place dans les silos, en évitant les évents. On notera que les ratés de tir sont spectaculaires, à chaud et à froid, avec des conséquences différentes... Modifier un MICA ou MICA NG pour faire du tir à froid aurait demandé un développement spécifique, voire un nouveau missile. Des sous ! Les arcanes de la coopération entre les politiques et fabriquants ne nous sont pas toujours accessibles et compréhensibles. Il n'y a pas d'amis dans ce domaine, mais que des intérêts et des clients. Le MISTRAL est dun concept différents des MANPADS "classiques". Sa charge militaire a été conçue et dimensionnée pour agmenter la probabilité de destruction d'un aéronef, suite aux REX du moyen-Orient. Peut-on faire aussi bien dans une catégorie de masse et de dimension inférieure ? Aujourd'hui sûrement, il faut y réfléchir, nonobstant la généralisation des tourelleaux téléopérés. Par la suite des usages différents se sont rajoutés avec le air-air et même, potentiellement, du air-sol (!?). La menace et tactiques évoluent, sauf pour l'attaque TBA des SU-25..., les aéronefs et hélicoptères deviennent distants avec un "standoff" privilégié. Quid des différents drones ? Le refroidissement des autodirecteurs est une problématique avec une cible qui se dérobe, tout comme la répétition d'un tir depuis un même poste. Les progrès techniques peuvent y parer, avec les nouveaux capteurs, tout comme le multi-support et un trépieds adapté... Pour rejoindre la famille des Sherpas et du portage des objets encombrants et lourds , j'ai donné pour le Milan, le Mortier de 81, la "doucette", et surtout leurs munitions... Ça forme un groupe élargie par nécessité et crée des souvenirs. Effectivement l'allègement c'est plus pratique, discret et confortable, la mécanisation a du bon, reste à voir l'efficacité des feux qui en résulte avec l'emploi tactique qui en est fait.
  22. Désolé, je ne pense pas mélanger... disons que nous ne sommes pas en phase. Chacun a voulu pousser sa solution dans ce programme et maintenant il en découle deux vecteurs et des extensions possibles. Sous réserve d'une évolution du programme : https://www.meretmarine.com/fr/defense/missiles-le-programme-franco-britannique-fmanfmc-remis-sur-les-rails Avec l'arrivée de l'Italie tout n'est pas ficelé et le remplacement du SM-39 et du MdC naval non précisé. Hypersonique a une définition précise, nous verrons bien si la formule stato de MBDA dépassera Mach 5 (?). En espérant que MBDA France ne se fera pas piquer son savoir-faire sur le statoréacteur. Je sais, je suis suspicueux... Pour le réacteur du FMC, RR et SAFRAN ont une histoire commune et Microturbo a une excellente réputation. Allons-nous vers du double flux à carburant lourd ?
  23. C'est de plus en plus le cas pour l'antinavire littoral et les drones Pendant les essais du MM40 block 3, une vidéo a été publiée. Sa versatilité est impressionnante, un vrai furet : Il est passé par ici, il repassera par là... Dommage, je ne la retrouve pas. Sur cette animation, c'est plus calme :
  24. Merci de m'avoir remis sur le bon fil... Oui, ce sont bien les deux systèmes prévus initialement. Les Angloys préfèrent le subsonique furtif et nous le supersonique discret, pour faire de l'antinavire. Le FMC devrait rester dans la formule classique dans la continuité du SCALP, Mais un emploi du supersonique pourrait aller vers du "terrestre" pour du DEAD, voire plus si affinités. La définition de l'autodirecteur AESA devrait en tenir compte. Ces deux engins ne sont pas à confondre avec les deux RC présentés au Bourget 2022... Se pose la question de la succession du SM-39, supersonique apparemment, et du MdC à terme. Avec du stato les profils de vol sont assez larges, mais pas à la même vitesse, altitude et manœuvrabilité. Le vol rasant est possible mais pas à Mach 5...
  25. Kamelot

    [Rafale]

    Oui, pour la version anti-navire à l'origine (?). En fonction des illustration données et d'un éventuel usage pour un changement de milieu pour remplacer le SM-39, la nature du carburant propulsif aura son importance. Un statoréacteur peut apporcher Mach 5 à haute altitude, au-delà il faut passer en mode "super" avec des écoulements supersoniques dans la chambre de combustion. Bien sûr une rupture technique est toujours possible... Pour rajouter de la confusion MBDA (?) à produit une illustration où les deux systèmes ont presque un même corps. La "différence" se fait par l'entrée d'air et la formule de la portance (aile pliable). https://marine-oceans.com/les-infos-mer-de-mo/france-royaume-uni-et-italie-signent-une-lettre-dintention-sur-le-programme-de-futur-missile-antinavire-et-de-croisiere/ Le trio ne va pas simplifier l'affaire...
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