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AIR-DEFENSE.NET

Titus K

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Tout ce qui a été posté par Titus K

  1. Titus K

    Marine Britannique

    https://www.navylookout.com/developing-the-type-31-frigate/ Développement de la frégate de type 31
  2. Titus K

    Ici on cause fusil

    Aubert et Duval n'étaient pas en mesure d'utiliser le bon alliage, ou l'état leur a spécifiquement demandé d'utiliser un acier de merde ? Pour un contrat a quelques centaines de millions ca semble ridicule ce genre d'economies ...
  3. Titus K

    Ici on cause fusil

    C'est Aubert et Duval le canon non ?
  4. https://air-cosmos.com/article/general-stephane-mille-pegase-2024-se-fera-sans-doute-avec-plusieurs-pays-europeens-65596 Général Stéphane Mille : "Pégase 2024 se fera sans doute avec plusieurs pays européens" Durant son déplacement dans le Pacifique, le général Stéphane Mille, chef d’état-major de l’Armée de l’Air et de l’Espace, a accordé une interview à Air et Cosmos, revenant sur le bilan de Pégase 2023 et la modernisation des capacités outremer. Comment avez-vous choisi le programme de Pégase 2023, avec quels attendus ? Cela fait trois ans que nous effectuons ces projections vers le Pacifique. L’idée était de démontrer notre capacité à projeter un dispositif conséquent, cette année avec 10 Rafale, cinq Phénix et quatre A400M, ce qui constituait une force significative et crédible. Par rapport aux éditions précédentes, celle-ci comportait des dimensions d’influence, de coopération bilatérale et de rayonnement bien plus importantes. Nous avons été plus actifs dans la préparation de ces domaines. Ainsi, à chaque escale, j’avais demandé qu’un officier général soit présent pour présenter la projection Pégase et ce que l’Armée de l’Air et de l’Espace est capable d’apporter dans la zone en matière de puissance, de couverture de la zone, de réactivité et de rapidité de déploiement. La manière dont nous avons conçu Pégase s’y prêtait : ainsi, à peine le dispositif était-il arrivé dans le Pacifique, qu’il s’est séparé en plusieurs sous-ensembles pour réaliser différentes missions comme un entraînement interallié à Guam ou des missions de rayonnement régional grâce aux A400M et MRTT au profit des forces armées en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française. Le 23 juillet, deux Rafale ont rejoint la Nouvelle-Calédonie dans le cadre du voyage officiel du président de la République, d’autres se sont rendus en Indonésie (puis Djibouti) et les derniers ont mis le cap vers la Corée du Sud puis le Japon. Un tel dispositif permettait d’augmenter notre « surface de contact » et donc d’échanger avec de nombreux partenaires. On a pu mesurer l’impact local à travers les productions de médias, de posts sur les réseaux sociaux, dans l’ensemble des pays de la zone que nous traversions. A quoi pourrait ressembler Pégase 2024 ? Pégase 2024 se fera sans doute avec plusieurs pays européens. L’idée est de rallier ensemble l’exercice Pitch Black qui se déroulera en Australie à l’été 2024. A ce stade, le volume de moyens dépendra de ce que chaque pays voudra engager, mais également des capacités d’accueil de nos hôtes Australiens. Nous avons en tête un volume de 6 à 8 appareils par pays avec l’environnement associé. Les discussions se poursuivent. On parle aussi d’une participation à Red Flag, mais lequel, au Nevada, en Alaska ? Probablement en Alaska, l’Armée de l’Air et de l’Espace y a déjà participé par le passé. Vous avez profité de votre escale à Anchorage le 20 juillet pour venir en repérage ? Cela a fait partie des sujets que j’ai évoqués sur place. Les Allemands étaient passés la semaine précédente. Vous avez ensuite accompagné le président de la République lors de son déplacement en Nouvelle-Calédonie. Quelles évolutions allez-vous lancer en matière d’infrastructures et de capacités ? La LPM 2024-2030 annonce un renforcement de l’outremer… Sur un plan capacitaire, nous avons des vieux Puma âgés de presque 50 ans, à remplacer assez vite, et des Casa 235 dont le successeur est attendu dans la prochaine décennie. La montée en puissance de la flotte A400M, avec à minima 35 avions en service et l’adaptation des infrastructures nous permettront d’être plus souvent présents dans les territoires d’Outre-mer. Ceci nous permettra, à terme, d’envisager le déploiement d’un avion quasiment en permanence. Notre réflexion sur l’outremer va au-delà du Pacifique et concerne aussi la Guyane, la Réunion, qui ont les mêmes besoins de mobilité avec une utilisation accrue de l’A400M et le remplacement des Puma. Que vous réglerez à court terme avec les huit Caracal du plan de soutien à l’aéronautique… Pas seulement, à partir de 2026, nous allons commencer à récupérer les 8 Caracal en service dans l’Armée de Terre. C’est donc avec ces 16 hélicoptères (8 du PSA et 8 en provenance de l’AdT) que nous devrons assurer la succession de nos Puma, en Guyane où c’est le plus *** mais aussi à Djibouti, ou en Indo-Pacifique. Avez-vous aujourd’hui une nécessité de déployer des chasseurs en permanence dans le Pacifique ? Le Chef d’Etat-Major des Armées l’a clairement dit : il n’y a pas de menace aujourd’hui en Indo-Pacifique. En revanche, nos bases outremer doivent être capables d’accueillir des dispositifs et donc de disposer des infrastructures nécessaires : parking, carburant, capacités d’accueil en munitions. Pégase permet de nous entraîner à la projection à distance de l’hexagone mais aussi de mesurer les difficultés que soulèvent les stationnements de nos dispositifs. Avoir deux A400M et deux Phénix sur un parking consomme de l’espace. La Guyane avait cette culture et les moyens d’accueillir les dispositifs de chasse, avec un Awacs, c’est moins le cas dans le Pacifique. La Guyane a bien progressé dans ce domaine. En 1992, quand je m’y suis déployé la première fois, les Mirage F1 étaient mis en travers des taxiways car nous n’avions pas de parking dédié, une difficulté qui a été résolue depuis avec un vrai parking qui accueille régulièrement des dispositifs aériens. A nous de trouver les bonnes solutions dans le Pacifique pour répondre aux besoins civils et militaires, car la solution est probablement mixte. Vous avez aussi réfléchi à la mise en place du Reaper dans le Pacifique… Cela fait partie des évolutions étudiées dans le cadre de la LPM et le renforcement de l’outremer. Quand on émet des besoins de surveillance sur de vastes zones de l’Indo-Pacifique, on pense plutôt à une réponse dans le domaine aéronautique. Un drone endurant comme le Reaper va pouvoir orienter le travail des navires de la marine. La LPM a pris en compte la possibilité de mobiliser des drones, mais aussi des avions légers de surveillance et de reconnaissance (ALSR). A partir de quel horizon pourrait-on voir ces moyens sur place ? Tout dépendra du besoin exprimé. Cela pourrait intervenir à un horizon de deux ans. Déployer un Reaper ne se résume pas à envoyer un drone : la mise en place d’une infrastructure dédiée, y compris satellitaire, est nécessaire. Les infrastructures reviennent à plusieurs reprises depuis le début de cette interview : à partir de quand pourrez-vous commencer les travaux qui contribueront à modeler le capacitaire pour plusieurs décennies ? Le chef d’état-major des armées devrait commencer l’examen des priorités en matière d’infrastructures à la rentrée. C’est le travail normal des armées d’anticiper et de planifier de tels sujets. Vous sortez d’un dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA) au Bourget qui a été particulièrement dense, pour attaquer à la rentrée celui qui concernera la coupe du monde de rugby, en forme de répétition des JO 2024. A quelles difficultés vous attendez-vous pour ces prochains DPSA et savez-vous ce que vous engagerez ? Des systèmes comme Parade sont encore en cours de développement. Nous avons par ailleurs un système performant de fusion de remontée des différents systèmes, SAP. Il permet d’avoir une vue complète de la situation drone et de coordonner la réponse la plus adéquate avec les différents acteurs impliqués, l’armée de l’air et de l’espace, la gendarmerie, la police… SAP avait été mis en place au cours de l’exercice Coubertin LAD, dédié aux problématiques de lutte antidrones des grands événements sportifs à venir. Aurez-vous des livraisons de matériel supplémentaire, des personnels à former pour tenir ce contrat opérationnel ? C’est principalement Parade, il nous faudra former les opérateurs sol-air. La lutte antidrone est une suite logique pour eux, c’est la prolongation « par le bas » de la PPS Air (posture permanente de sûreté). Quel regard portez-vous sur les contributions actuelles de l’A400M ? L’A400M est un véritable couteau suisse. Il réalise des missions de transport stratégique et tactique, des entraînements paras, des projections comme Pégase, le soutien aux opérations pour évacuer des ressortissants du Soudan, le transport d’armes pour l’Ukraine, certains rapatriements depuis le Moyen-Orient… Il est devenu notre vecteur principal. Les forces spéciales sont en train de monter en compétence et le moment venu ils pourront faire appel à cet appareil. Comment l’armée de l’air et de l’espace est-elle engagée actuellement ? Elle est bien engagée. Quand on fait Pégase, on y va avec beaucoup d’ambition et on apprend énormément, y compris parce que nous sommes capables de saisir les opportunités. Durant Pégase, deux missions ont été particulièrement remarquées par nos amis américains. Des contributions logistiques, que nous avons faites à leur profit, alors que Guam a été dévasté par un typhon, et la mission réelle de recherche et sauvetage qu’un de nos équipages d’A400M a réalisée. Grace à un C2 agile et les délégations consenties, le commandant de bord a pu réorienter sa mission, localiser le navire en panne moteur de nuit, à court de batteries, orbiter à basse altitude au-dessus de lui durant cinq heures, prêt à larguer des chaînes SAR au besoin, le temps qu’un bateau des CoastGuards puisse évacuer les 11 passagers en perdition. Comment aujourd’hui pratiquez-vous le dialogue avec vos homologues étrangers ? A plusieurs niveaux. Tout d’abord en bilatéral avec des échanges réguliers entre chefs d’états-majors ou nous identifions des pistes de coopération bilatérale renforcées. Ensuite dans des formats adaptés : je pense en particulier aux travaux sur le SCAF qui génèrent des échanges renforcés avec mes homologues allemand et espagnol, et désormais belge. Nous échangeons sur nos besoins pour faire face aux menaces futures. Ainsi, nous avons signé durant le salon du Bourget un document présentant notre vision du combat collaboratif futur. Je pense également à l’initiative trilatérale avec les CEMAA américains et britanniques. L’objectif est d’aborder des sujets stratégiques communs mais surtout de renforcer l’interopérabilité entre les trois pays. Je pense aussi à l’EURAC, conférence des chefs d’état-major européens qui permet un échange collectif sur des sujets divers. En avril, nous avons ainsi échangé sur la guerre en Ukraine et les conséquences en matière de préparation opérationnelle. Je pense enfin au NACS, Nato Air Chiefs Symposium, qui nous permet d’échanger sur les engagements opérationnels en cours et sur les réflexions de l’OTAN en matière d’emploi et d’organisation du domaine aérien. La nouvelle politique de rémunération des militaires (NPRM) est-elle un levier pour fidéliser ? Cela en fait partie, comme le plan familles 2, les conditions de vie sur les bases aériennes. J’y suis tout particulièrement attentif. Le MCO frétille un peu, sur quelles flottes avez-vous pu progresser ? Oui, il frétille un peu mais je reste prudent car les progrès s’apprécient dans le temps long. On voit une amélioration sur l’aviation de chasse en général, sur l’A400M mais nous conservons quelques difficultés sur les hélicoptères. On attribue souvent ces gains aux marchés verticalisés, mais il faut aussi prendre en compte les ajustements dans les organisations de nos mécaniciens. C’est bien la somme des deux qui permet cette amélioration. Vous êtres aussi vous-même chef d’entreprise puisque vous avez la responsabilité du service industriel de l’aéronautique (SIAé)… Le SIAé est un acteur industriel majeur pour suivre tout ou partie des flottes en service. Il suit en particulier le C-130H Hercules, qui lui aussi fait l’objet d’une disponibilité en hausse. J’explique ces progrès par le plan d’urgence mis en place il y a deux ans. L’engagement de toutes les équipes a permis d’obtenir les premiers résultats encourageant. Il s’agit d’une flotte sensible, de par ses utilisateurs (le commandement des opérations spéciales et la DGSE, NDLR) et à ce titre, elle concentre toutes les attentions. Combien de temps le C-130H restera dans cette zone difficile ? C’est difficile à dire, c’est un combat permanent, il faut beaucoup de volonté, d’engagement, de l’EMAAE, de la direction de la maintenance aéronautique, du SIAé. On parle plus rarement d’un autre C-130 : la version J, en service au sein de l’escadron Rhin franco-allemand, avec quels résultats ? C’est une réussite. On a pu franchir des étapes que beaucoup pensaient infranchissables. Nos camarades allemands nous sont reconnaissants des efforts qui ont été menés pour les intégrer au sein de la base d’Evreux et des populations environnantes où ils vivent avec leurs familles. Cela montre un exemple qui pourrait s’appliquer à d’autres flottes, comme celles utilisées pour la formation.
  5. Titus K

    Ici on cause fusil

    En quoi la version française est elle plus naze que la dernière version de HK ?
  6. Si vraiment ils veulent le record : Chally + Surblindage + Briques ERA + Cope Cage + Équipage bien nourri ... on doit être à pas loin de 80 tonnes
  7. Un article intéressant de 2017 sur la présence militaire en Bretagne justement, un point de vue bien breton : https://lepeuplebreton.bzh/2017/03/31/armee-bretagne/ De la dépendance de la Bretagne à l’armée Il fut un temps où la Grande muette était la première cible du Peuple breton. Faute d’informations, ce n’est plus le cas. Pourtant, l’armée est toujours un sujet bien breton en témoigne la présence de Jean-Yves Le Drian à la tête du Ministère de la Défense durant cette mandature et celle à la commission de la défense des députés bretons Patricia Adam (en tant que présidente), Gwendal Rouillard (en tant que secrétaire) ainsi que Gilbert Le Bris et François de Rugy. Pour essayer de renouer avec son héritage, Le Peuple breton fait donc le point sur le poids de la Défense en Bretagne. Si la Normandie a été « achetée » par le nucléaire, il suffit de constater le poids de l’armée en Bretagne pour comprendre qu’elle a, elle aussi, été achetée. Réussissant à vendre des rafales là où tous ses prédécesseurs avaient échoué, conduisant l’armée française au Mali puis en Syrie, Jean-Yves Le Drian a assurément marqué le quinquennat de François Hollande en devenant l’un des ministres les plus populaires. Il n’est d’ailleurs pas le premier breton à assurer cette mission puisqu’Yvon Bourges a été également ministre de la Défense pendant 5 ans sous Valéry Giscard D’Estaing alors qu’il était, comme l’actuel ministre, président du Conseil régional de Bretagne. La militarisation de la Bretagne par l’État n’est pas nouvelle. La présence des forts Vauban tant à Port-Louis, Belle-Ile-en-mer, Morlaix ou Saint-Malo témoigne de la place stratégique qu’occupait la Bretagne, cette péninsule, déjà sous l’ancien régime. Aujourd’hui encore, elle compte plusieurs sites. En Finistère, il y a bien sûr le site nucléaire de l’Ile Longue, à Crozon, et l’Arsenal de Brest (qui compte des ramifications à Brest, Lambézelec, St-Pierre Quilbignon et Bohard), le radar de Loperhet, ainsi que les bases aéronavales de Landivisiau et Lanvéoc-Poulmic. Dans le Morbihan, on recense l’école militaire de St-Cyr Coetquidan à Guer, la base des fusiliers marins et l’Arsenal de Lorient-Lanester, la base aéro-navale de Lann-Bihouée à Ploemeur. Enfin, en Ille-et-Vilaine, outre le commandement de la gendarmerie nationale situé à Rennes, on trouve le 16ème groupe d’artillerie dans la même commune, le 11ème régime d’artillerie de marine à Saint-Aubin du Cormier, le deuxième régiment du matériel ainsi que le centre électronique de l’armement à Bruz et le groupement de soutien logistique au commissariat de l’armée de terre et l’aéroport de Rennes à Saint-Jacques de la lande. Il reste dans la Loire-Atlantique l’arsenal de Nantes à Indre. Les Côtes d’Armor n’ont jamais été militarisées excepté en temps de guerre. L’armée est donc plus qu’un « petit » secteur en Bretagne. C’est même l’un des principaux employeurs pour un certain nombre de bassins économiques. Dans une étude de l’agence d’urbanisme Brest-Bretagne intitulée « Impact économique de la Défense sur le territoire de la base de défense de Brest-Lorient », parue en février 2016, il est indiqué qu’« en 2014, les effectifs civils et militaires de la base de défense de Brest-Lorient s’élèvent à 21 381 emplois en équivalent temps plein (ETP), soit près de 8 % des effectifs de la Défense en France. Une grande partie du personnel du ministère de la Défense (58 %) travaille à Brest. […] La presqu’île de Crozon et l’agglomération lorientaise accueillent un nombre sensiblement égal de salariés (un peu plus de 3 400 emplois en ETP). » Dans la presqu’île de Crozon et dans le secteur de Landivisiau, l’armée représente respectivement 48 % et 22 % de l’emploi total. L’étude précise encore que « les emplois dépendant de la présence de l’armée sur ce seul secteur [zone Lorient-Brest] sont estimés à 40000 équivalent temps-pleins et correspondent à 51200 emplois ». « Comparé aux 441 000 emplois du périmètre, la base de défense de Brest-Lorient représente 11,5 % du total », calcule le rapport. « Le ministère de la Défense est le premier employeur de la zone d’emploi de Brest et concentre de nombreuses fonctions métropolitaines (commandement, sûreté-sécurité, recherche…). » Le rapport affirme même sans détour que « sans la forte présence du ministère de la Défense, Brest n’aurait pu obtenir le statut de métropole. Certes, la métropole s’est progressivement diversifiée pour disposer d’une gamme étendue de services (enseignement supérieur et recherche, centre hospitalier régional de santé…). Mais, c’est historiquement la présence de la Marine nationale qui a justifié l’émergence d’un grand nombre de ces fonctions. » Il ajoute que « de nombreux retraités du ministère de la Défense ont choisi de passer leur retraite sur le territoire de la base de défense de Brest-Lorient. Au total, ce sont 25000 ayants droit et près de 12000 ayants cause qui perçoivent une retraite du ministère de la Défense. Il s’agit majoritairement de sous-officiers (64 %) et d’ouvriers d’État (22 %). » L’armée dépense aussi plusieurs centaines de millions d’euros en commandes publiques pour soutenir la flotte française dont 90 % revient à la Bretagne. Ainsi, DCNS à Brest, mais aussi STX à Saint-Nazaire, CNN MCO à Guipavas, Piriou Naval Services à Concarneau et Thalès à Brest dépendent de ces sommes. Cette position de force de la Bretagne en matière militaire permet un clientélisme que Jean-Yves Le Drian a su exploiter durant son passage au Ministère. L’armée a en effet perdu beaucoup de sites, mais paradoxalement, la Bretagne a été préservée et son rôle stratégique en matière de défense a même été renforcé. Autant dire qu’être contre l’armée en Bretagne, c’est se tirer une balle dans le pied. Pourtant, il s’agit de savoir à quoi sert l’armée si ce n’est à assurer les intérêts économiques de la France à l’étranger ? « La politique coloniale est fille de la politique industrielle », disait Jules Ferry. « Rayonner sans agir, sans se mêler aux affaires du monde […], pour une grande nation, croyez-le bien, c’est abdiquer, et dans un temps plus court que vous ne pouvez le croire ; c’est descendre du premier rang au troisième et au quatrième », dit-il encore en 1885. Cette recherche de « grandeur » est inacceptable pour qui est militant anti-colonialiste. L’armée, c’est avant tout une affaire de diplomatie et qui veut avoir voix au chapitre se doit, hélas, d’investir dans ce domaine, si ce n’est financièrement du moins tactiquement. Pour autant, la diplomatie doit-elle rester dans le giron des États-nations ou être déléguée à l’Union européenne ? Sous le mandat de Nicolas Sarkozy, la France est officiellement entrée dans l’OTAN se plaçant de fait sous commandement américain en lieu et place de l’ONU. Une armée européenne placée sous commandement de l’ONU ne servirait-elle pas plus l’intérêt général que des armées nationales ? Les militaires ne seraient-ils pas plus utiles à servir l’intérêt général que les intérêts égoïstes des nations ? Ces questions-là ne sont jamais abordées dans les débats politiques…
  8. Bonne polémique de merde... je les sens venir : "regardez comme les allemands se font du soucis pour les 80 TONNES de kérosene, vraiment quel pays écologiste, ces medias prêts a mettre en lumière le moindre écart écologique de leur personnalités politiques" Sinon leur centrales au charbon et au gaz rejettent combien de fois par secondes la pollution équivalente à 80 tonnes de kerosene ?
  9. Les inondations en chine sont vraiment catastrophiques cet été, et le contrôle des medias par le CCP fonctionne à plein régime... J'ai des connaissances a shanghai complément sevrés d'infos fiables sur ce qui se passe réellement dans le Xi'an ou autour de Beijing... Dans les medias occidentaux presque aucune info non plus. Inondations en Chine : l’amertume des habitants des zones sacrifiées Pour protéger Pékin, plusieurs zones moins denses ont été volontairement inondées lors des pluies exceptionnelles qui ont frappé la région, fin juillet. Aujourd’hui, les protestations se multiplient pour demander des comptes aux autorités. https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/08/11/en-chine-l-amertume-des-habitants-inondes-dans-les-zones-sacrifiees_6185085_3244.html
  10. La maquette générique de Superman est à une échelle d’1/25, elle mesure 60 cm d’envergure pour une longueur équivalente et pèse environ 7 kg —> Donc 15m d’envergure par 15m de long en taille “Réelle”
  11. Titus K

    Armée de Terre polonaise

    700 IFV en plus pour la Pologne : Chassis de K9 / 50 Tonnes / 40mm / Spike Dommage pas de MMP ou soyons fous de CTA...
  12. Titus K

    [Rafale]

    Professor Bronk qui dit du bien du Rafale vs le Typhoon sur le résultat final / coup du programme / investissement sur la durée ... "Même pour un fan du typhoon il est difficile de dire aujourd'hui que le rafale n'est pas une meilleure plateforme que le typhoon, notamment en omnirole" Ecoutez a 12min à 18min et 19.30min
  13. Si la production monte vraiment a 6-8 systèmes par mois (soit ~ 66-88/an), il va bien falloir trouver des acheteurs à l'export pour pérenniser cette chaine de production au long terme, alors quels sont les prospect de vente pour le CAESAR ? Espagne, Roumanie, Arabie saoudite, Irak, Colombie... ? Dans le reste a produire j'arrive à 140 pour l'export et autour de 100 pour la France, ce qui au final ferait entre 3 et 4 ans de production pas plus. On doit quand meme réussir a trouver des clients pour ce type de système si on se bouge. On parle de contracts qui valent parfois le prix de 1 à 2 Rafales. République Tchèque --> 62 CAESAR Tatra Maroc --> 32 CAESAR Belgique --> 28 CAESAR NG Lituanie --> 18 CAESAR NG Pour la France la LPM finale indique 109 CAESAR NG, mias quid des 8x8 dont on parlait il y a quelques années ? J'ai aussi entendu que l'on remplaçait les pieces données a l'Ukraine par des Caesar, seront ils plus tard transformés en NG ?
  14. Pas contre toi, mais franchement les gueguerres virtuelles de proRU ou proUKR très loin du front bien au chaud devant leur pc in s'en fout un peu non ?
  15. C'est une sorte d'aérospike sur la tete du missile ?
  16. Bonjour je suis de retour en normandie pour des vacances a Honfleur, et par hasard il y a quelque jours j'ai vu un C130. A cette occasion je me suis rappelé qu'ayant grandi en normandie, je n'ai quasiment jamais été confronté a la chose militaire. Il n'y a pas de base a part Evreux d'ou venaient justement les C130 justement. Mème cherbourg n'est plus une base militaire. Je crois me souvenir que vers Caen a l'époque il y avait quelque chose comme une base vers Bretteville mais je ne suis pas sur Pourquoi la Normandie est elle si peu militarisée, alors qu'elle a été l'épicentre de nombreuses guerres sur notre territoire du moyen age à juin 44 ? Pourquoi la Bretagne est elle presque l'exact opposé de la normandie dans ce domaine ? Bref connaissez vous des raisons historiques qui expliquent de telles différences en terme de présence militaire suivant la partie du territoire nationale ? Et accessoirement j'imagine que des petits normands qui veulent devenir marins ou soldats il doit y en avoir beaucoup moins que des petits bretons non ? ... N'y voyez pas une fixette Normandie vs Bretagne hein ...
  17. Que les ukrainiens mentent sur leur chiffres comme le font les russes d'ailleurs est un évidence. Oryx donne ces chiffres : Tanks --> 2218 détruits -> 1423 || endommagés -> 127 || Abandonnés -> 120 || Capturés -> 548 https://www.oryxspioenkop.com/2022/02/attack-on-europe-documenting-equipment.html
  18. On en voit pas souvent mais voila un Terminator touché
  19. On devrait s’inspirer de la grande maturité russe : il faut toujours dominer ses voisins, quitte à envoyer une colonne blindée depuis la Biélorussie sur Kiev pour y renverser le pouvoir, massacrer des civils sur le chemin, puis offrir à leur retour des décorations a l’unité ayant perpétré ces massacres. Sinon je te rejoins, je ne pense pas que déstabiliser le Bélarus, surtout en pleine guerre Ru-Ukr, soit une bonne chose ni pour sa population civile ni pour l’Ukraine, ni pour les pays baltes ni pour la pologne et le reste de l’UE.
  20. https://www.nytimes.com/2023/01/17/us/politics/ukraine-israel-weapons.html#:~:text=WASHINGTON — The Pentagon is tapping,use in Middle East conflicts. WASHINGTON - Le Pentagone puise dans un stock vaste mais peu connu de munitions américaines en Israël pour aider à répondre au besoin urgent de l'Ukraine de obus d'artillerie dans la guerre avec la Russie, selon des responsables américains et israéliens.
  21. OHHH SAY CAN YOU SEEEEEEE ... Plus sérieusement si je me souviens bien une partie des dons Américains a l'Ukraine viennent de leur stocks en Israel. Donc la securité israélienne est de loin lié a la politique US de fourniture d'armement à l'Ukraine.
  22. Ceci dit il y a peut être des pays qui préféreraient des rafales "made in India", c'est un pays encore moins aligné avec l'occident que la France. Même si évidement une grosse partie des pieces critiques resteraient made in france
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