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Messages posté(e)s par Kovy

  1. Le 15/07/2019 à 20:58, DEFA550 a dit :

    Peu importe. On n'a pas besoin de mettre du Meteor sur tous les avions au même moment et au même endroit, sinon c'est qu'il y a trop de monde en face et qu'on peut directement passer à la phase M-51.

    Je ne comprends pas cette remarque.

    Un vol de 4 rafale (2aesa + 2 pesa) pourrait très bien emporter 8 meteor s'il y a risque de se retrouver en infériorité numérique et sans qu'il n'y ait besoin d'invoquer une guerre nucléaire.

    Mieux équiper et mieux armer chacun de nos vecteurs est la conséquence logique de la réduction du format de la flotte de première ligne.

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  2. Le 09/07/2019 à 14:13, Patrick a dit :

    Et c'est ÉNORME. Je pèse mes mots.

    Enorme ? sérieux ?

    Et bien moi ça me désespère, qu'une affaire de mœurs digne de la rubrique des chiens écrasés et qui devrait d'ailleurs être dans le topic "USA criailleries" passionne plus le forum "USA/Relations internationales" que l'interview de 2h d'un cadre dirigeant d'Alstom qui explique, après l'avoir vécu de l'intérieur, comment fonctionne le système US de vampirisation des industries stratégiques françaises et européennes. :huh:

  3. Il y a 1 heure, collectionneur a dit :

    @Kovy Non, la, c'est de la stupidité 100 % pur jus car sinon ''ils'' devraient criaient contre tous les drapeaux jusqu'à 34 étoiles en usage jusqu'à l'abolition de l'esclavage outre-Atlantique. Voir interdire celui des saoudiens sur le sol américain qui ne l'on officiellement interdite qu'en 1962.

     

     

    Et bien pourquoi pas ? C'est stupide pour toi pour qui cela n'a pas d'importance et ne signifie rien. Mais tu peux admettre que ce n'est pas le cas de tout le monde, non ?

    Et il ne s'agit pas d'interdire un drapeau... mais de pointer du doigt que ce vieux drapeau peut ne pas évoquer que des bons sentiments patriotiques à une partie non négligeable de la clientèle de Nike au US. Ce serait stupide de leur part de ne pas en tenir compte.

    Et je ne vois pas le rapport avec le drapeau Saoudien qui,  à ce que je sache n'a pas encore été apposé sur des articles de grande consommation vendus au US et que tu ne trouveras pas ailleurs que dans leurs ambassades et devant l'ONU

    C'est un peu comme si Nike sortait des chaussures avec le logo de la first air cavalry division...sur le marché Vietnamien. Moi personnellement cela ne me ferait ni chaud ni froid, mais les Vietnamiens risqueraient de ne pas apprécier.

    En tout cas, n'étant pas concerné, moi, je ne peux pas juger.

  4. Le 06/07/2019 à 16:38, collectionneur a dit :

    Encore un exemple, le premier drapeau américain à 13 étoiles sur une basket accusé de rappeler l'esclavage :wacko:

    Ce n'est pas à nous de juger qui peut ou non s'offusquer.

    Tu sembles sous-estimer l'impact sur la communauté noire américaine qui a subi la ségrégation jusqu'en 1964 et qui est, à juste titre, encore très sensible à tout symbole rappelant l'esclavagisme de près ou de loin. Après 190+ ans de discrimination, n'ont-ils pas le droit d'être tatillon ? Si en plus ça fout la honte à Nike, c'est encore mieux.

     

  5. Il y a 3 heures, Picdelamirand-oil a dit :

    Non c'est l'IRST qui a été supprimé. Il était obsolète et les pilotes ne s'en servaient presque pas.

     

    Il y a 4 heures, Ponto Combo a dit :

    Il s'agit de la boule (côté tribord) de  l'OSF qui est uniquement un lest depuis l'OSF-IT. Il y aura donc de nouveau un IR-dome au lieu d'une surface peinte.

     

    Euh, on a tout de même une quarantaine d'IRST en inventaire qui, sauf erreur sont encore utilisés. Ou me trompe-je ?

  6. Au passage, j'en profite pour glisser cet extrait d'un rapport de 2018 de la commission de la défense nationale dans lequel un député défend un amendement pour être sûr que le viseur de casque sera bien dans le standard F4

    --------------------------------------------------------

    M. Jean-Jacques Ferrara. Le présent amendement a pour objet l’introduction du viseur de casque au standard F4 du Rafale, qui sera lancé en 2018. J’appelle votre attention sur le fait qu’il s’agit d’un équipement indispensable pour nos pilotes et j’ai pu constater, au cours de mes déplacements en métropole et sur les théâtres d’opérations extérieures, à quel point il leur manquait. Cet équipement est disponible dans d’autres aviations de combat. Il sera ainsi livré avec nos Rafale en Inde et au Qatar. Sincèrement, j’y insiste, je vous demande de nous rassurer, Madame la ministre, en donnant un avis favorable à cet amendement. Je ne conçois pas que le viseur de casque ne soit pas prévu par le texte.

    M. le président Jean-Jacques Bridey, rapporteur. Je comprends votre appel, mon cher collègue, mais ne peux y donner suite : plusieurs éléments vont composer le standard F4 ; aussi, pourquoi ne mentionner que le viseur de casque ?

    M. Jean-Jacques Ferrara. On peut ajouter d’autres éléments.

    M. le président Jean-Jacques Bridey, rapporteur. M. Trappier, président-directeur général de Dassault Aviation, a bien précisé, lors de son audition par la commission, qu’une discussion était engagée entre la DGA et l’avionneur à propos du contenu du standard F4. Nous ne pouvons donc inscrire dans le texte un de ses éléments constitutifs. Je vous propose donc de retirer votre amendement même s’il me paraît, à moi aussi, nécessaire d’intégrer le viseur de casque au standard F4.

    Mme Florence Parly, ministre des Armées. Je vous confirme que l’objectif est d’intégrer le casque visée tête haute dans le standard F4 du Rafale. Je vous confirme également que d’autres améliorations seront apportées aux capacités du Rafale et que les discussions à ce sujet ne sont pas terminées. Je ne peux par conséquent que vous inviter à nous faire confiance sur le bon aboutissement de ces discussions et donc à retirer votre amendement.

    M. Jean-Jacques Ferrara. Sans vouloir vous offenser, Monsieur le rapporteur, Madame la ministre, compte tenu de ce qui m’a été confié sur le terrain, je maintiens tout de même mon amendement.

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  7. il y a 8 minutes, g4lly a dit :

    Pourquoi est il indispensable d'avoir visuellement une LOS a travers le HUD pour tirer un missile?!!! Je ne vois pas du tout ou il y une telle nécessité?!

    Le système n'est pas capable de suivre et qualifier toutes les cibles environnantes?!

    En BVR pas besoin.

    En CAC la géométrie du combat change trop vite donc validation visuelle obligatoire. Sans HMD cela passe par le HUD (A la limite on doit pouvoir tolérer un tir sur une cible juste en dehord du HUD si il n'y a personne d'autre aux alentours)

  8. Il y a 4 heures, TarpTent a dit :

     

    Merci pour le cynisme ultra-constructif.

    De rien, c'est pour changer de la langue de bois tout autant constructive sur ce sujet. (rien contre toi en particulier)
     

    Citation

     

    Je ne vais même pas rechercher la référence postée sur ce même forum - et pas par moi - vu comment c’est tellement gentiment demandé.

    Le fait est que lors du dernier (il me semble) exercice Trilatéral, les Rafale qui d’habitude expédiaient les Typhoon anglais se sont fait défoncer lors du 1er jour.

    Le second jour, ils avaient pris en compte le fait que les anglais utilisaient maintenant un casque, et qu’à ce titre cela corrigeait certaines « faiblesses » du précédent système d’armes. Et là, les scores revinrent « à la normale », en faveur des pilotes du Rafale.

     

    Oui merci, tout cela est connu, et aurait du faire exploser notre bullshitomètre à tous.

    Citation

    Quant au détail des tactiques, à moins d’un pilote voulant absolument que son armée se retrouve en position de faiblesse lors d’une prochaine confrontation et que lui-même se fasse bien assaisonner , il n’y a pas de raison qu’elles soient expliquées sur un forum ouvert comme celui-ci.

    Je me permets de te proposer une interprétation de ce qu'ont été ces fameuses "tactiques ultra secrètes" du 2e jour, sorties du chapeau en une nuit:

    - Interdiction de s'approcher à moins de x nautiques d'un Typhoon -

    Quant au conte de fée sur les raisons du report du viseur de casque sur Rafale Français je rappellerais juste les faits :

    Sagem est sélectionné en 2003 pour fournir le viseur de casque. Le Gerfaut est officiellement présenté au Bourget en 2005. Il est prévu qu'il soit livré avec la tranche 3 (standard F3) à partir de 2008. Il sera finalement supprimé de la feuille de route par le gouvernement en 2006 pour financer l'AESA à la place. Sagem a perdu, Thales a gagné #scorpion

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  9. Le 05/06/2019 à 22:51, TarpTent a dit :

    En outre, il est tout autant important pour l’AdA de maîtriser son propre matériel que d’être capable d’évaluer celui d’adversaires, et l’AdA à déjà eu la preuve qu’un casque changeait tactiquement la donne et pouvait la mettre temporairement en difficulté, le temps d’ajuster ses propres tactiques.

     

    C'est quoi ces tactiques miracles dont tout le monde parle mais que personne n'explique jamais ?

    Rompre tout engagement avant le merge ?

    C'est du même ordre que les 2 tactiques développées par les pilotes libyens en 2011 pour contrer la coalition :

    1. Rester au sol.
    2. Déserter à Malte.
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  10. Le 30/05/2019 à 14:32, Bat a dit :

    Cela  me semble une alternative simpliste. Il y a potentiellement d'autres hypothèses qui pourraient être avancées, comme: aberrations et artefacts du logiciel des radars dans certaines circonstances), combinaison de tels artefacts et surinterprétations des équipages dans un biais de confirmation. 

    Pas dans le cas de 2004 compte tenu des multiples observations croisées par différents moyens (radar de surface, radar air, atflir, sonar, observations visuelles depuis la surface et depuis les vecteurs aériens)

    Ils ont effectivement pensé à un problème de radar au début, mais les observations furent suffisamment longues (sur plusieurs jours) pour que le Ticonderoga ait le temps de recalibrer son radar avec pour résultat des pistes encore plus claires ...

    On peut donc raisonnablement conclure que ce qui a été observé étaient bien des objets physiques solides se déplaçant à des vitesses et suivant des trajectoires non "conventionnelles"

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  11. Le 30/05/2019 à 10:53, Bat a dit :

    Sans me prononcer sur le fond, l'article est bien pourri. En tout cas, pas clair: il mélange un peu pêle-mêle toute une série de témoignages qui, à vue de nez, vont de 2004 à 2015. le statut de la vidéo est elle-même assez peu claire: en lisant d'une manière on pourrait conclure que c'est quelque chose de nouveau, alors qu'en réalité il s'agit d'une vidéo de 2004 rendue publique il y a déjà 2 ans.  du coup on ne sait pas très bien quel est l'objet de l'article: pourquoi parler de ça maintenant? y a-t-il du nouveau? lequel?

    Vidéo de 2004, identique à celle de l'article: https://edition.cnn.com/videos/world/2017/12/19/ufo-department-of-defense-orig-lon-ak.cnn

    La nouveauté c'est que des marins impliquées dans l’évènement commencent à témoigner directement.

    Il me semble que le fait que ces ovni pouvaient changer de milieu (plonger sous la surface puis reprendre leur vol) n'avait jamais été évoqué jusqu'à présent.

    En tout cas c'est clairement une observation assez unique de part les moyens disponibles : observations radar et visuelle directe depuis le destroyer, atflir, AESA et visu des F-18, radar et visu du hawkeye et confirmation sonar du sous-marin d'escorte  pour les séquences sous-marine ! On peut difficilement faire plus complet.

     

  12. Il y a 7 heures, Teenytoon a dit :

    Sérieux ? :huh: 

    Je l’avais jamais entendue celle-là. Merci de l’info. 

    Pourtant cela avait déjà été  évoqué ici même il n'y a pas si longtemps. Comme quoi, il n'y a pas que Kiriyama qui ne suis pas :tongue:

     

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  13. Il y a 15 heures, nitchevo a dit :

    Je me pose depuis pas mal de temps la question concernant les raisons pour lesquelles l'équipement d'un système de viseur de casque n'est toujours pas réalisé en France sur Rafale.

    Es-ce pour des raisons d'efficacité de ce système ce qui semble bien étonnant quand on constate que pratiquement la majorité des armées de l'air en sont équipées ou alors pour des raisons dogmitatiques et la nous serions les seuls à douter de l'intéret d'un tel système ou bien pour des raisons financières, qui sont systématiquement mises en avant mais on a le droit d'en douter quand à nouveau on constate que des forces aériennes bien plus petites que nous en sont équipées. 

    Cette lacune dans nos forces aériennes semble tellement "incongrue".

    L'attente du passage au standard F4 en est peut être la raison invoquée depuis pas mal de temps mais ne justifie pas le fait que nous soyons tellement en retard sur ce point précis .Je trouve particulièrement inquitant que nous n'équipons pas nos équipages et nos appareils de ce outil depuis si longtemps.

    J'avais échangé avec le Capitaine Romain à la sorti de son livre quant à l'absence de cet équipement pour le close air support en Afghanistan et il m'avait réponsu qu'en effet aussi bein en air air qu'en air sol cet outil était un plus, nous étions alors en 2008!

    Très peu d'information transpire à ce sujet aussi bien dans la presse que dans les blogs spécialisés, sauf en ce qui concerne l'équipemenr des Rafale du Qatar et des futurs appareils pour l'Egypte.

    A quand pour cet équipement pour nos forces et pouqoui avons nous tant perdu de temps?

    Il y a eu un arbitrage purement budgétaire dans le cadre du rafale roadmap en 2006 et c'est l'aesa et le DDM-NG qui ont gagné (face au HMD et à la nouvelle voix IR de l'OSF) car jugé plus important pour l'export. On notera que l'eurofighter a fait le choix inverse estimant que les performances du captor-M étaient suffisante pour l'export.

    On notera également que l'absence de viseur de casque fut signalée comme un défaut non négligeable du Rafale par la suisse et l'Inde (2 pays qui utilisent déjà des HMD) mais que cela ne l'a pas empêché d'arriver premier à ces 2 évaluations techniques.

    Pour la France, l'attente commence vraiment à être longue et tous les pilotes que j'ai pu interroger trouve cette lacune de plus en plus handicapante, notamment en Air-Air. Il va y avoir des jaloux quand on va commencer à s’entrainer contre des Rafale Indiens ou Qatari...

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  14. il y a 51 minutes, Tancrède a dit :

    Pourtant, 2016 comme 2018 ont montré que le pivot principal, sociologiquement, était dans les banlieues de classe moyenne, surtout chez les femmes. Et les opinions de ces endroits là sont très nettement plus centristes. Faut pas se laisser abuser par ce qui parle fort et a plus droit de cité dans les médias.

    Donc selon tes analystes on aurait un électorat pivot centriste et féminin qui aurait voté en 2016 pour un gros porc misogyne d'extrême droite plutôt que pour un une gentille mamie ultra centriste.

    Tes analystes n'auraient-ils pas un (voire 2) train(s) de retard ?

  15. il y a 52 minutes, Tancrède a dit :

    Les vioques, ça bouge toujours en troupeau.... Et des troupeaux de la même espèce, venant du même coin. T'es peut-être tombé sur l'amicale des ouvriers agricoles retraités de Ploucville, Alabama. 

    Pourtant, 2016 comme 2018 ont montré que le pivot principal, sociologiquement, était dans les banlieues de classe moyenne, surtout chez les femmes. Et les opinions de ces endroits là sont très nettement plus centristes. Faut pas se laisser abuser par ce qui parle fort et a plus droit de cité dans les médias. 

    Bizarrement, ces sondages très partiels sont toujours mis en avant, et pas les questions qui les accompagnent, parce que quand on demande des trucs autour de "qui paie" et "comment on paie", ou "qui y a droit", les scores s'effondrent largement, y compris, de façon étonnante, dans les universités et auprès du public jeune. CNN, MSNBC, les Young Turks et Twitter ne sont pas la réalité. 

    C'est sans doute pour ça que les syndicats ouvriers se sont prononcés contre le "Green New Deal" autour duquel s'articule la nouvelle gauche.... Y'a comme un couac, là. 

    RDV en 2020 :P

    1- Ce ne sont pas les syndicats ouvriers qui votent, juste les ouvriers. Et les ouvriers fracassés par des années de labeur, ils votent pour leur sécu publique à tarif garanti par l'état et leur salaire minimum également garanti par l'état.

    2- AMHA tu sous estimes Twitter et Youtube. Chaque année qui passe c'est des vieux "made in fox news" qui dégagent et des jeunes bibeuronnés aux réseaux sociaux qui arrivent.

    Trump 2020, mieux que Avengers, endgame ? ...W&S

  16. Il y a 1 heure, Tancrède a dit :

    Assez d'accord, si certaines circonstances sont réunies, notamment une démographie favorable et une économie porteuse: rappelons qu'en France, il manque désormais plus de 20 000 médecins (et c'est pas à cause du numerus clausus), soit plus de 10% du besoin, que ce déficit croît, et que c'est plus grave encore si on regarde en termes de spécialistes vs généralistes, de couverture territoriale et de nombre d'heures effectuées vs nécessaires. Un système monopolistique (surtout public) tend à être celui qui détermine le prix de la main d'oeuvre, et crée un problème qui ne tend qu'à grandir. Je regarde plutôt un système à couverture universelle comme le modèle suisse comme plus désirable. 

    Pour le système US, l'ironie de la situation actuelle est que tout le monde ou presque est d'accord sur le diagnostic général: il ne faut pas se représenter les conservateurs, même les plus hardline, comme des thuriféraires du tout privé ou des gens avides de voir un tiers ou la moitié de la population sans couverture santé, ne serait-ce que pour des raisons politiciennes. A droite, le diagnostic partagé est que les US cumulent le pire des deux côtés du débat (tout public vs tout privé). Les questions en suspens politiquement sont "vers quoi aller" et "comment y arriver/gérer la transition". 

    C'est pas tant les "black supremacists" le problème: toutes les idéologies existent sous forme de petits groupes ou même factions conséquentes (mais à petite échelle) à tout instant. Le danger vient quand la mentalité d'une ou plusieurs d'entre elles commence à entrer le mainstream, ce qui est le cas en ce moment de BLM (tout comme le vrai danger islamiste vient moins des groupes eux-mêmes que de différents degrés d'approbation dans une population plus large, qui crée soutien, opportunités de recrutement, ralliement, et capacité d'infiltrer le débat, de normaliser certaines opinions dans une mesure  significative). 

     

    Si, un gars de Harvard qui a montré que les flics hésitaient plus à tirer sur les noirs, précisément en raison de cette surattention médiatique. L'une des conséquences dans beaucoup d'endroit est une structurelle "grève du zèle" dans les quartiers ethniques, qui aggrave encore les problèmes d'insécurité pour les gens qui y vivent, et dont l'un des problèmes est que même si, fondamentalement, ils voudraient plus de police, ils se retranchent souvent sur la position tribale de critiquer la police à la première occasion (habitude acquise, position par défaut, culture ambiante, mimétisme/conformisme social....), de voir du racisme partout, surtout là où il n'est pas (un fait aggravé à l'heure des médias sociaux et des vidéos via portables: tout est mis dans un "narrative" en quelques secondes, il n'y a plus de zone grise, de présomption d'innocence, d'attente de preuves, de contexte....), là où l'ambiguité et le scepticisme devraient régner (par exemple, si un manager de magasin ou un flic est impoli, c'est un con si le client/citoyen pas traité idéalement est blanc, c'est un raciste si le quidam est noir -et ça va en ligne dans la minute, avec une industrie pro et amateur disponible pour rendre la chose virale). 

    Le pire est que, entre le milieu des années 90 et la crise économique, ça se passait plutôt très bien, et tous les indicateurs disponibles montraient que non seulement, une écrasante majorité des divers groupes ethniques voyaient désormais les relations raciales comme un problème mineur, mais en plus elles étaient très optimistes sur leur avenir. Et la perception que le racisme, au-delà de comportement individuels occasionnels et de vexations mineures, pouvait être un frein pour des choses réelles (études, carrières....), était presque inexistante, en tout cas confinée à de petits groupes. Depuis 2010 environs, ça a changé, mais il faut noter que l'essentiel de ce sentiment, en tout cas pour l'instant, reste cantonné à ce qui ressort de l'interpersonnel et du subjectif, pas à une impression que le "système" s'oppose à la réussite de telle ou telle catégorie de gens. Ca, c'est cantonné à une petite minorité d'activistes ultra-idéologisés et à leur caisse de résonnance plus ou moins convaincue. Manque de bol, cette petite minorité (qui est disproportionnellement blanche et CSP +) domine absolument les médias, les universités.... Encore une fois, il faut savoir faire la différence entre opinion publique et opinion populaire, parce qu'à certaines périodes, l'écart entre les deux peut devenir énorme. 

    Le problème est qu'il y a une machine médiatique (pros, semi pros et amateurs en ligne) qui est là pour tout interpréter dans un sens unique, transformer des anecdotes en réalités structurelles, des faits ambigus en certitudes, des non faits en réalités, et à donner au tout non seulement un écho énorme, matraqué pendant des semaines, mais en plus un contexte en permanence enrichi qui raconte une même histoire martelée dans les esprits depuis l'âge le plus tendre. Ca tend à créer sa propre dynamique spontanée d'interprétation constante et hautement subjective de la réalité. Qu'on se rappelle de Ferguson, où il s'est avéré que le "gentil géant" flingué par un flic était en fait un voleur violent qui avait agressé le flic et tenté de lui prendre son arme à plusieurs reprises, que les 17 témoins "spontanés" de l'événement ont plus tard tous avoué avoir menti (quaisment aucun n'avait été même près de l'événement), et que les preuves médico-légales/scientifiques des événements ont donné raison à la version du flic. Les médias n'ont JAMAIS changé leur version initiale d'oppression raciale et d'acte raciste calculé, les organisations afro-américaines (avec en tête l'inénarrable escroc médiatique maître du chantage racial, le "révérend" Al Sharpton) impliquées dans la médiatisation initiale et responsables des émeutes n'ont jamais changé leur position (elle rapporte trop de fric, de recrues, d'attention, de capital politique).... C'est un business, une industrie, en plus d'être désormais un état d'esprit culturellement établi. 

    De fait, en 2016 ou 2017 je crois, des cas d'hommes noirs non armés tués par la police sur l'ensemble des USA, il y en a eu, il me semble, 14: et "non armé" ne veut pas dire "innocent", "pas dangereux", "pas agressif", "pas violent" (au moment de l'interpellation). Alors il y en a certainement, dans ces chiffres, qui sont des cas où les flics sont 100% en tort, qu'il s'agisse de racisme, de cafouillage, de brutalité policière (cad qui frapperait aussi facilement un blanc) ou de problème professionnel (entraînement/doctrine de merde, amateurisme, mauvais recrutement....). Mais dans un pays de 325 millions d'habitants avec de grandes métropoles urbaines et une très grande disponibilité d'armes à feux illégales (qui sont extrêmement majoritaires dans les cas de fusillades avec ou sans police), ce genre de chiffre ne suggère pas un problème "systémique", ce qui est plus un mot employé par des médias et groupes orientés parce que ça sonne sérieux et intelligent dans une phrase. 

    Par ailleurs, j'ai toujours du mal à parler de "systémique" dans un pays où la police n'est pas une réalité nationale, et la "police du quotidien" n'est même pas une réalité d'Etat: c'est une réalité locale (comtés/paroisses et villes ou groupes de villes). Il n'y a pas une "police américaine": seules les agences fédérales correspondent à la définition, elles sont des branches d'investigation, pas de police "au sol" (à part la protection des frontières, le Custom and Borders Protection). C'est assez similaire au niveau des Etats, où les polices d'Etats sont aussi principalement des agences d'investigation/police judiciaire. Donc pas un système avec une organisation et un entraînement, une doctrine et un ethos, mais des milliers. Et certains ont de vrais problèmes (d'autres en avaient, les ont réglé, et continuent à être vus comme les ayant), d'autres non (mais seront quand même vus et traités avec la narration nationale sur le sujet), et la majorité font ce qu'ils peuvent. Plus grave, ils réagissent durablement à une scène publique au propos très biaisé et unilatéral, notamment en s'occupant le moins possible des zones qui en ont le plus besoin. 

    A l'arrivée, il y a une certaine hégémonie culturelle qui ne peint ce sujet qu'avec un seul pinceau et une seule couleur, en niant toute autre réalité, notamment le fait que les blancs défavorisés sont tout autant, voire plus, suceptibles d'être traités comme de la merde par la police, que les noirs de classe moyenne ou aisée n'ont que peu de problèmes de ce type (mais seront les premiers à se dire "opprimés" parce que ça leur donne une identité, comme un étudiant d'université beurré il y a deux semaines qui a refusé de présenter ses papiers -procédure obligatoire passé une certaine heure- à l'entrée de son dortoir et s'est empressé de hurler et de poster au racisme), et qu'en fait, les mauvais traitements tendent généralement à se concentrer sur un nombre très réduit de zones géographiques partageant certains traits, indifféremment de la race dominante du lieu: haut niveau de criminalité violente (rappelons que moins de 2% des comtés aux USA concentrent plus de 70% des meurtres), pauvreté, faible taux d'emploi et peu d'opportunitésa, moindre accès à un avocat et à l'information, faible niveau éducatif, et (facteur très nié à gauche) une culture dominante hostile à ce qu'on pourrait appeler à gros traits la civilisation (éducation, succès, intégration....), ce qui existe par exemple aussi bien dans les "ghettos" noirs ("inner cities") que dans les zones rurales/à faible densité (mais vastes) et villes désoeuvrées des Apalaches et du vieux sud (la "redneck culture"). Est-ce un "mépris du pauvre" ou du "faible" par la police (moindres conséquences quand on abuse), ou une parano structurelle accrue par le danger d'opérer dans ces zones (amenant une "brutalisation" des mentalités), ou encore une dérive due à des problèmes d'entraînement, de doctrine et d'équipement (la militarisation évoquée parfois)? Un mélange pernicieux de 2 ou 3 de ces facteurs? En tout cas, les chiffres ne semblent pas énormes quand aux soi-disant "exécutions" de gens innocents et désarmés par la police (environs 900 à 1000 tués/an: quasiment tous sont armés), la perception semblant par trop éloignée de la réalité pour être utile. 

    Autres sujets que cette trame narrative permanente évite de traiter: le nombre de "black on black crime', infiniment supérieur (aussi "white on white" ou "latino on latino" dans diverses zones), la surcriminalité dans la population afro-américaine (13% de la population, plus de la moitié des meurtres), et en fait certaines franges et zones de cette population (encore une fois, tout fonctionne selon une distribution de Paretto), et ses conséquences (notamment des peines plus lourdes à crime égal parce que la plupart des condamnés sont des multirécidivistes). Et tout expert, journaliste ou débatteur qui essaie d'expliquer ces choses est automatiquement crucifié avant même d'avoir eu l'honneur d'un débat honnête; nombre de telles personnes sont elles-mêmes noires ou latinos, et reçoivent sans doute le pire traitement par leurs groupes (pour un noir, c'est se faire traiter "d'Oncle Tom", de "coon"....). Il y a une longue liste de penseurs, journalistes et analystes noirs qui évoquent ces choses depuis 30-40 ans, et ils sont systématiquement torpillés par ceux qui devraient être de leur côté, mais préfèrent la narration démagogique qui vend plus et fait plus de scandale, aux mains de groupes organisés qui bénéficient grandement (politiquement, médiatiquement, financièrement) d'une poursuite du système existant.... Qui n'a fait qu'amener de mauvaises politiques depuis longtemps, et empirer la situation des zones en difficulté (pourtant électoralement aux mains de la gauche depuis des décennies: où est la responsabilité de la droite et des "racistes" dans tous les lieux à problèmes? Baltimore, Chicago, Atlanta, St Louis, Los Angeles, New york, Boston, Washington: pas de majorité, chef de la police ou maire de droite depuis ou pendant longtemps, dans ces lieux, donc si problème systémique il y a, de qui vient le "système"?). 

     

     

     

    Désolé, mais pour moi, cette longue tirade n'est que de la bouillie mal digérée.

    Cela aurait été sans doute pertinent il y a 15 ans après l’ère Bush jr, mais aujourd'hui, ce genre d'analyse est, à mon avis, complètement à coté de la plaque.

    Biden, c'est la même coquille vide que Clinton en 2016... Aucune proposition pour les classes moyennes, rien que du vent, du blabla nostalgique, du statu quo pour rassurer les multinationales qui finance sa campagne à coup de dizaine de million de $ ... aucune chance face à Trump.

    Pour le parti, Démocrate, miser sur une tendance centriste, voir droitise, face à Trump c'est du suicide pur et simple, la défaite assurée, comme en 2016.

    AMHA, et contrairement à ce que tu semble penser, la présidence de 2020 se jouera sur des idées très "gauchistes" comme la sécu publique pour tous (plus de 70% de la population est pour), la fac gratuite, et la fin de la corruption "légale" des politiciens par les multinationales (ce que Trump avait promis mais n'a évidemment pas fait). Absolulement rien de radical, que des idées saines, au profit de tous et largement répandues dans les autres pays occidentaux.

    Biden ne propose rien de concret à part revenir à l'Amérique d'avant Trump. Ce n'est pas avec un tel programme qu'il ira bien loin (A part obtenir le soutient inconditionnel des media main stream bien sûr).

    Il y a 2 grosses différences par rapport à 2016:

    1- Le vote des moins de 30 ans, une tranche d'age qui s'était abstenue en masse il y a 3 ans et qui va participer en masse en 2020. Et il ne voteront ni pour Trump, ni pour Biden, on peut en être sûr.

    2- Le vote des ouvriers de la rust belt qui avaient voté majoritairement pour Trump (et l'on d'ailleurs fait gagner) en 2016 et qui, aujourd'hui, compte leurs dents... et les promesses non tenues de Trump.

  17. Il y a 8 heures, cracou a dit :

    Mais cette vidéo est totalement conne: le problème n'a JAMAIS été la pénurie.

    C'est le fait que le bout de fromage coûte un mois de salaire mensuel. Le salaire be base en dollars c'est 5.47$

    Qu'est ce qu'il veut montrer? C'est pas du journalisme, c'est de la stupidité en barres. Un véritable journaliste aurait montré les gardes à l'entrée et les gens qui rament 2km plus loin. On dirait un reportage de la pravda en 1980 à Leningrad sur le ton de "tous les magasins sont pleins".

    Mais bordel, qu'est ce qu'ils sont cons les 3.5 millions de gens qui ont préféré aller crever sur les routes dans la jungle en fuyant le pays. Il suffisait d'aller faire ses courses!

    Faudrait aussi écouter  le son car c'est exactement ce qu'il dit : le probleme n'est pas la pénurie mais l'inflation téléguidée par les USA.

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  18. il y a une heure, zx a dit :

    Le vrai journalisme implique d'aller sur le terrain et  faire de l'investigation et au Venezuella vu les bandes qui criculent partout compte tenu de la situation, n'importe quel étranger sera vu comme un coffre fort sur patte et il ne vivra pas très longtemps pour faire son enquête.

    Comme les journalistes de CNN qui se filment devant les C17 "humanitaires" de Trump en débitant des fake news ou comme ce journaliste indépendant qui fait ses courses dans un supermarché de Caracas (et qui n'a pas l'air d'être pris pour un coffre fort sur patte) ? je m'interroge. :huh:

     

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