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Messages posté(e)s par TMor

  1. (à condition d'avoir les mêmes capacités de corruption que l'autre - c'est la faiblesse de ce raisonnement).

    Tout ton message tient dans cette parenthèse. A mon avis, c'est même la seule partie qui ne méritait pas d'être entre parenthèse  ;).

    Le client doit émettre des besoins qui ouvrent un marché.

    Par exemple : des avions, des transferts de technologie, etc.

    La réponse à ce marché, c'est une offre en conséquence. Tout concurrent incapable d'y participer dans son ensemble est déjà mis à mal.

    Et il me semble que les règles visent à limiter les dégats à ça. Tout backsheesh, c'est déjà évidemment une fraude, enfin ça va, je vais pas non plus expliquer ce qui est loyal ou pas. Et si on ne limite pas ces conneries là, c'est vraiment la porte ouverte à du grand n'importe quoi.

    C'est remarquable que les USA aient fait leur chantage en Corée et à Singapour, tout le monde est d'accord. Il n'y avait que eux pour se le permettre. L'histoire de la vente des Tornado, n'en parlons pas. L'anarchie. Un concept qui ne plait au libéraux que dans la mesure où elle consiste à retirer l'autorité des gouvernements sur les compagnies.

    Ca ne reste qu'un problème d'éthique de toute façon, et je suis ravi qu'outre manche, l'éthique, les valeurs humaines, tout ça, on s'en balance, et on l'assume.

    Clairement, je m'en tamponne : la triche reste et restera l'arme des faibles. Le Tornado est une daube phénoménale, on a vu ce qu'il a fallu pour le placer. Le F-15K/S pareil. La compétence, ça fout la pétoche.

  2. Il y a eu un temps où quand on leur disait "tricheurs !" ils répondaient "non c'est pas vrai !".

    Maintenant, ils l'assument.

    Le investigation du SFO n'avait rien a voir avec le vente de typhoon ,

    N'empêche que sans l'immense couillonnade du Tornado dans les années 80, ça aurait pu être beaucoup plus dur pour vous de placer vos Eurofighters !

    Donc, mine de rien, tout se touche. Rob nous l'a assez dit, BAe est drolement bien implantée en Arabie Saoudite, et c'est autant de bons points pour avoir continué avec le Typhoon.

    Mais bon, maintenant, vous reconnaissez avoir triché comme des porcs.  :lol:

  3. Charles Edelstenne, président de Dassault Aviation : "La démarche naturelle va être la délocalisation dans des zones dollar"

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3234,36-984806@51-956203,0.html

    La progression continue de l'euro face au dollar inquiète de plus en plus les groupes aéronautiques européens en concurrence frontale avec les Américains. Le président exécutif d'EADS, Louis Gallois, a annoncé, au début du mois de novembre, étudier de nouvelles mesures d'économies afin de protéger le groupe franco-allemand d'aéronautique et de défense et sa filiale Airbus. Dans un entretien accordé à l'hebdomadaire économique suisse Handelszeitung, publié mercredi 28 novembre, il a pour la première fois prévenu : "Si le cours du dollar demeure inchangé, nous allons devoir délocaliser une partie de notre production et de nos fournisseurs en zone dollar."

    Le patron de Dassault Aviation, Charles Edelstenne - qui préside également depuis deux ans le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas) - tire la sonnette d'alarme et arrive à des conclusions similaires.

    Comment réagissez-vous au moment où l'euro approche les 1,50 dollar ?

    Face à cette glissade du dollar, j'ai vraiment l'impression de labourer la mer. Quand je me réveille le matin, je m'aperçois que tous les efforts entrepris par le groupe et par ses salariés ont été anéantis, par un simple recul de quelques points de la devise américaine. Le problème c'est qu'aujourd'hui personne ne sait quand cela s'arrêtera.

    Que pouvez-vous faire pour vous adapter ?

    Nos concurrents sont essentiellement américains. Si nous voulons rester dans la course, nous devons faire encore mieux qu'eux. Il ne suffit pas de faire les mêmes efforts qu'eux en matière de gain de productivité. Nous devons en plus compenser la baisse du dollar.

    Nous avons su maintenir notre compétitivité, malgré la dépréciation du billet vert jusqu'à ces dernières années. Maintenant nous sommes face à un recul supplémentaire de 30 % en deux ans. Nous ne pouvons supporter un tel écart en produisant et en achetant en zone euro. La démarche naturelle va être la délocalisation dans des zones dollar ou à bas coût, comme cela a été fait par l'industrie automobile.

    La délocalisation ne serait donc plus un sujet tabou dans l'aéronautique ?

    Ce tabou a été brisé depuis longtemps, avec la mise en concurrence mondiale des équipementiers. Certaines fabrications s'effectuent déjà en zone dollar. Il va falloir les amplifier. Il ne faut toutefois pas diaboliser la délocalisation, car c'est le seul moyen de garder une partie du travail en France.

    Quelles seront les conséquences pour Dassault ?

    Il s'agit d'assurer la survie de la société. Nous devons encore réduire nos coûts pour maintenir le prix de nos avions compétitif. Nous avons pris, au fil des années, un certain nombre de mesures, mais nous devons accélérer le mouvement. Voici quelques années, la part du coût en dollars pour nos avions d'affaires Falcon était de 30 %. Elle représente désormais la moitié et augmentera encore demain.

    Avez-vous déjà établi un plan ?

    Nous sommes en train de préparer les mesures d'adaptation de la société à la nouvelle situation créée par les derniers dérapages du dollar. Elles seront annoncées au personnel dans les premiers jours de janvier.

    Quels types d'équipements pourraient être transférés ?

    Nous conservons les chaînes d'assemblage en France ainsi que les activités de haute technologie, qui garantissent la qualité de nos avions. En dehors de cela, tout peut être délocalisé.

    Nous pouvons transférer certaines fabrications d'éléments de structures. Il en va de même pour certaines tâches dans les bureaux d'études, aujourd'hui entièrement réalisées en France. On peut imaginer installer dans des pays à bas coûts des activités non stratégiques. Mais il n'est évidemment pas question de toucher à la conception des avions. Tout cela se fera de manière progressive. Nous devons nous assurer que les partenaires retenus répondront à nos normes de qualité.

    Si Airbus et Dassault délocalisent, n'est-ce pas la fin des sous-traitants locaux ?

    Pas du tout, certains sous-traitants l'ont compris et ont déjà délocalisé une partie de la production que nous leur avons confiée. Les autres vont devoir le faire s'ils veulent rester compétitifs. La forte croissance actuelle des prises de commandes aéronautiques permet d'en atténuer les effets.

    Une des solutions ne serait-elle pas de facturer en euro les ventes d'avions, comme l'a fait en partie Areva en Chine pour ses centrales nucléaires ?

    Ce qui est possible pour des activités comme le nucléaire ne l'est pas pour l'aéronautique. Nos concurrents sont américains et facturent en dollar. Nous sommes obligés de nous aligner sur le prix du marché.

    Qu'attendez-vous des politiques ?

    L'Europe est la seule grande zone économique à monnaie forte. Cette politique peut présenter des avantages, notamment en ce qui concerne le coût de l'énergie, mais également de graves inconvénients au niveau de notre compétitivité. Elle peut entraîner à terme la disparition complète de certaines industries.

    Pour ce qui est de l'aéronautique, nous sommes face à une situation surréaliste. Il y a actuellement un panel à l'Organisation mondiale du commerce sur les aides et les avances remboursables, alors que la parité euro-dollar introduit de graves distorsions de concurrence qui ne sont pas prises en considération. Le gouvernement français est parfaitement conscient du problème, mais celui-ci ne peut se résoudre qu'au plan européen.

    Propos recueillis par Dominique Gallois

  4. Le pire c'est que Robert croit que le F35 était un bon choix pour la Grande Bretagne! :lol: Comment se faire avoir en étant content en plus... =) Les Américains doivent rire deux fois...

    La vérité c'est que c'est ce type d'affirmations (avec lesquelles je suis d'ailleurs plutôt d'accord) qui ont démarré ce type de discussion, et qu'au final, on y revient toujours.

    On tourne en rond ? Rob parviendra-t'il a nous imposer des arguments ?  :lol:

    La suite dans le prochain message...

  5. Bah oui, les Japonais sont déjà qualifié dans ce domaine, mais il reste que ce sont des mouvements planifié et qui plus ai "scriptes"

    Malheureusement, je ne m'en fais pas pour la réussite dans ce domaine (disons d'ici 50 ans).
  6. encore que... à terme ça pourrait être rafale avec/sans antenne active ou rafale avec/sans OSF, voire une combinaison des deux. Et ça change quand même quelque chose du point de vue capacitaire.

    Oui, mais s'ils sont tous passés au F3, ils seront tous "omnirôles". Donc, avec ou sans radar, avec ou sans OSF, un Rafale devra être un Rafale. Il n'y a pas de Rafale T (Trainer) ou de Rafale R (reconnaissance). Il y a des mono, des biplaces, et une version marine.
  7. Pollux, le problème de la désignation, c'est que :

    -Quand tu dis "Rafale", la messe est dite (en tout cas, à terme, ça sera le cas).

    -Quand tu dis "Typhoon", bah faut regarder la suite pour voir de quoi on parle.  :lol:

  8. Tu louvoies Rob, pas de réponse pour l'emplacement du PDL ni pour les retards du F35.

    Il s'occupe déjà à dessouder certaines affirmations faites à l'emporte-pièce, il ne peut quand même pas tout faire !

    Rob est le seul étranger pro-Eurofighter/F-35 qui ait survécu sur ce forum, ménagez le un peu !!!  O0

    ARPA : le Jaguar anglais n'a aucun rapport sinon la forme avec ce que l'on a eu ici. Ils n'en sont pas resté au Jaguar A ou E. Les leurs ont des viseurs de casque, par exemple. Et des moteurs plus sérieux, par exemple.

    Par ailleurs, un avion ne volant jamais seul, pourquoi pas un  Typhoon rien que pour le PDL ? De toute façon, ceci est une solution par forcément définitive, il me semble, elle a été adoptée pour la RAF, mais qui d'autre ?

    Pour le reste, Rob a très bien répondu...

  9. C'est bizarre, meme evenement mais on entend des choses completement differentes. Moi j'ai entedu que les francais sont revenus d'Inde un peu beaucoup blasés apres un vol commun ou un exercice avec les indiens.  =D

    Oui mais non.

    Ceci est ce qui avait été écrit dans A&C à l'époque (2005) (version traduite pour l'international) :

    The exercice make the front page of Air&Cosmos mag' this week. Long article.

    In few words:

    - India showed its brilliant ability to project its forces far away[glow=red,2,300](donc c'était en France)[/glow]

    - first the exercice was to learn to work together with comon missions, cross refuelling, and patrols with M2000C (RDI)

    - then, it became more and more complex with fight visual range 1 vs 2 then 2 vs 2 with simulated fires of Magic2 and AA-11 Archer.

    - After the 24th of june, the arrival of M2000-5 and more and more complex missions. First, comon patrols then BVR simulated fights with Mica's and R-77. The problem was the evaluations, it was solved with SLPRM mission recording system for french side, and Indian side GPS recording plus Otaris software aboard a E-3F AWACS which recorded every radar signatures. I worked well, just that they had to stay concentrated for long debriefing at the end of the day, sometime 2 or 3 hours...

    - some comon 'sky forbiden' mission were made in comon with the participation of some M2000N and Tucano to simulate the intruders.

    - In 8 days, 160 fight sorties, 2 to 4 each days: 80 for the 2000, 74 for the SU30, 4 for the E3-F and 4 for C-135FR as well as Il-78

    - unanimous comment: "Indians showed a outstanding proffessionalism as well as a amazing adaptation ability with already good knowledges of OTAN procedures".

    "It was simply a pleasure to work with them. On the ground or on the air, the are precise and serious as well as friendly and great comarad".

    - French pilots learnt to know the SU30K better. "A powerfull and very manoeuvrable weapon system, which performs as well as the 2000 RDI but inferior to the 2000-5 RDY in its K version.

    In close combat, the Mirage is more 'nervous' than the Sukhoi, "the edge must be tacken in the first minute or then, the power and the manoeuvrability of the Su-30 make the difference".

    Voilà Soyouz, c'est juste pour te dire qu'il faut tout nuancé. Si les français ont pu être impressionné par les Su, ça ne veut pas dire qu'ils ont tout perdu. Ca peut vouloir dire qu'ils étaient content de trouver des trucs plus féroces que des F-16.  ;)

  10. J'ai une petite vidéo ou un gars de Dassault dit que le Rafale est comparable au M2000 en terme de maniabilité...

    Non, il parle de l'agilité (vitesse de réaction aux commandes). Le 2000 est un cheval fou.

    La vidéo en question est passé récemment sur keypublishing.

    http://www.dailymotion.com/relevance/search/rafale/video/x39wuk_rafale-01_news

    http://www.dailymotion.com/relevance/search/rafale/video/x39wum_rafale-02_news

    http://www.dailymotion.com/relevance/search/rafale/video/x3a03t_rafale-03_tech

    http://www.dailymotion.com/relevance/search/rafale/video/x3a05d_rafale-04_tech

    http://www.dailymotion.com/relevance/search/rafale/video/x3a05k_rafale-05_tech

    Encore une fois c'etait des Su 30K lors de Garuda I et II. Des appareils qui volent maintenant en bielorussie

    Le MKI mark I a été utilisé pour garuda III et là j'ai de gros doute sur la performance des appareils de l'AdA...

    Dis ce que tu veux, mais les -5 étaient bien supérieurs aux 30MK, alors c'est vrai que c'est pas les MKI, mais c'est une autre affaire : je te laisse te réfugier dans tes fanstasmes  ;). Seule la vérité compte, et nous n'en savons pas grand chose pour le moment.

    Faut-il le rappeler ? Les 2000 gagnent leurs engagements dogfight dès le départ. Je ne sais pas si cela laisse le temps aux MKI de jouer de leur PV, et je ne sais pas non plus s'ils ont allumé leurs radar cette fois !

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