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Philippe Top-Force

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Messages posté(e)s par Philippe Top-Force

  1. L'Agence centrale du renseignement (CIA) remet de présumés terroristes à des Etats soupçonnés de recourir à la torture et ces transferts de détenus sont actuellement "hors de contrôle", selon un ancien agent du FBI cité dans un article du New Yorker.

    La torture "a été bureaucratisée" par l'administration du président américain George W. Bush et la pratique des transferts de suspects est "hors de contrôle", a déclaré Dan Coleman, un ancien expert de l'antiterrorisme au FBI (police fédérale) à la retraite depuis juillet 2003.

    Dans un article intitulé "La torture externalisée" à paraître cette semaine, le journal affirme que les suspects sont souvent envoyés en Egypte, au Maroc, en Syrie et en Jordanie, "chacun de ces pays étant connu pour utiliser la torture lors des interrogatoires".

    "Tout ce que nous avons fait c'est de créer un cauchemar", a confié au New Yorker un ancien agent chargé de l'antiterrorisme à la CIA, Michael Scheuer.

    Selon le journal, les suspects ne bénéficient parfois d'aucune protection légale, alors que la législation américaine interdit l'expulsion ou l'extradition d'individus vers des pays où la torture est pratiquée.

    Selon Scott Horton, un expert en droit international, la CIA a ainsi "transféré" 150 personnes depuis 2001.

    Le New Yorker affirme que des suspects venus d'Europe, d'Afrique, d'Asie et du Proche-Orient "ont été emmenés par des agents américains au visage masqué" et parfois embarqués de force à bord d'un jet pour les conduire dans des pays étrangers.

    Le magazine rapporte le témoignage de Maher Arar, un homme arrêté en 2002 par des agents américains à l'aéroport JFK à New York, qui affirme avoir été expulsé à bord d'un jet vers la Jordanie, puis la Syrie, où il dit avoir été torturé.

    En détenant des suspects sans accès à un avocat et sans inculpation, l'administration américaine "a compromis ses chances de mettre en prison des centaines de terroristes présumés, ou même de les utiliser comme témoins dans pratiquement n'importe quel tribunal du monde", souligne le journal.

    Les détenus soupçonnés de terrorisme sont considérés comme des "combattants ennemis" par le gouvernement américain, qui range dans cette catégorie les quelque 550 personnes détenues sur la base de Guantanamo, à Cuba, dans le cadre de la "guerre contre le terrorisme".

    Selon Washington, le statut de "combattant ennemi" ne permet pas à ces détenus de disposer des droits garantis par la convention de Genève sur le traitement des prisonniers de guerre.

  2. Les Etats-Unis sont en train d'enquêter sur d'éventuelles ventes à l'Arabie saoudite et à l'Egypte de technologie nucléaire par le réseau d'Abdul Qadeer Khan, le père de le bombe atomique pakistanaise, rapporte Time magazine à paraître lundi.

    L'hebdomadaire souligne que des enquêteurs américains et de l'AIEA (Agence internationale à l'énergie atomique) pensent que Khan, se serait rendu en Arabie saoudite et en Egypte ainsi que dans d'autres pays africains comme le Soudan, la Côte d'Ivoire et le Niger.

    Le but de ces voyages "n'est pas clair". "Mais les responsables des services de renseignement ont des pressentiments: l'Arabie saoudite et l'Egypte sont sur le marché pour la technologie nucléaire et de nombreux pays africains sont riche en réserve d'uranium", indique Time.

    Le président pakistanais Pervez Musharraf n'a pas autorisé les enquêteurs à poser des questions directes à Khan, assigné à résidence, ajoute le journal.

    Concernant les ventes à l'Iran et à la Corée du nord du réseau d'AQ Khan, le magazine cite une source au ministre pakistanais de la défense indiquant que Khan a joué un rôle plus important que ce qui est d'ores et déjà connu dans l'élaboration de leur programme nucléaire.

    "Les services de renseignement américains pensent que Khan a vendu à la Corée du nord une grande partie du matériel nécessaire pour construire une bombe dont des centrifugeuses à grande vitesse", indique Time.

    Quant à l'Iran, treize rencontres entre 1994 et 1999 ont été confirmées avec le réseau Khan, ajoute le magazine.

    Sur d'éventuelles liens entre Khan et Oussama ben Laden, Time souligne qu'il n'existe aucune "preuve concrète" mais "de bonnes raisons de penser qu'un tel lien existe".

    Qadeer Khan, a avoué l'an dernier sa responsabilité dans des transferts de technologie nucléaires vers l'Iran, la Corée du Nord et la Libye

  3. La Corée du sud, les Etats-Unis et le Japon ont décidé dimanche de coopèrer à la mise au point d'un nouvel hélicoptère civil destiné en particulier au marché chinois, a rapporté le fabricant sud-croéen Korea Aerospace Industries.

    :arrow: KAI va coopèrer avec l'Américain Bell Helicopter Textron pour construire l'appareil de neuf places tandis que le Japonais Mitsui va investir dans le projet, dit un communiqué.

    Il est prévu de fabriquer 350 unités de l'hélicopère, baptisé "429", en dix ans après l'achèvement de sa conception d'ici 2007.

    :arrow: South Korea, the United States and Japan on Sunday agreed to jointly develop a new civilian helicopter largely aimed at the growing Chinese market, Korea Aerospace Industries said in a statement.

    KAI, South Korea's sole aircraft maker, was teaming up with US-based Bell Helicopter Textron to build the new nine-seater while Japanese trading company Mitsui was an investor in the deal signed at a US rotorcraft industry fair, it said.

    The three planned to make 350 of the new model helicopter -- named "429" for its four rotor blades, double engines and nine seats -- in the next 10 years after its development by 2007, it said.

    "The business prospect is bright given the growing demand at home and particularly in China where more civilian-use helicopters will likely be needed before and after the 2008 Beijing Olympics," it said.

    KAI said it would build all of the helicopter fuselages while having exclusive rights to market the new "429" models in South Korea and China under the deal.

    KAI said the latest contract would add some 30 billion won (29 million dollars) a year to its revenue.

    KAI was launched in 1999 after the aerospace affiliates of South Korea's three business conglomerates -- Samsung, Daewoo and Hyundai -- merged under the government-led industry restructuring.

  4. La réponse à la question sur Olivier n'est pas classifiée François ou apposée mention top secret mais Olivier a un devoir de réserve qu'il fait qu'il ne peut te répondre directement par jette un oeil sur mon profil

    Il va falloir être plus pointue et précis sur notre forum ,sur tous les sujets apposés ,dorénavant ,nous avons un visiteur de marque de la DAS (délégation aux affaires stratégiques )

    Notre nouveau membre est du 14 .

    Bienvenue à toi Olivier et merci pour toutes tes précisions. 8)

  5. :arrow: Faire décoller le programme : What's up Marc ?

    Est-ce que ce n'est pas BAE Systems qui fait gonfler volontairement la facture afin de virer indirectement Thales Naval Ltd ?

    Il est clair que ces 2 entreprises ne sont pas très coopératrices "ce n'est clairement pas l'entente cordiale" :lol: ,ou du moins ,elles n'y mettent pas vraiment du sien pour faire décoller le programme ensemble ;)

    Sur DSI ,il annonce même que les 150 F35B commandés conjoinctement pour la RN et RAF ,risquent aussi d'être revue à la baisse en terme quantitatif :?:

    Contrairement à la France ,la RN a retiré ou va le faire : 4 type 42 du service actif ,des sea harrier le seront en 2008 ,des chasseurs de mines aussi ,pour se payer les 2 CVF.

    Si en plus ,les surcoûts inévitables explosent de façon déraisonnables ,ils font quoi après les British ?

    Déjà que les programmes NIMROD et ASTUTE accusent de gros retards et dérivent financièrement.

    Il me semble que la RN envisage la mise en service de leur premier CVF en 2012. C'est à dire dans 7 ans mais comme vous le savez ,il faudra commencer à le construire :!: Donc :?: Où en est leur programme ? Avons nous de sérieuses chances de voir les 4 portes-avions européens opérationnels ,aux dates annoncées ?

  6. Le premier ministre de Gibraltar Peter Caruana a exprimé sa "colère" samedi d'avoir appris par Madrid, et non par Londres, l'arrivée d'un sous-marin nucléaire britannique dans la colonie pour y subir des réparations.

    "Notre colère n'est pas suscitée par l'arrivée du (sous-marin) Sceptre pour des réparations. Il peut rester, aussi longtemps qu'il le souhaite", a déclaré le Premier ministre de Gibraltar à la chaîne de télévision en continu Sky News.

    "Notre colère est basée sur le fait que le gouvernement espagnol a été informé davantage et beaucoup plus rapidement que le gouvernement de Gibraltar sur la nature des réparations que le Sceptre va subir", a-t-il dit, indiquant qu'il avait appris l'arrivée de ce sous-marin par le ministre espagnol des Affaires étrangères Miguel Angel Moratinos.

    "Nous sommes favorables à ce que le gouvernement britannique informe le gouvernement espagnol, si c'est ce qu'ils veulent faire. Mais nous ne pensons pas qu'il soit acceptable que le gouvernement espagnol obtienne un traitement privilégié", a déclaré M. Caruana.

    "Je pense que le ministère (britannique) de la Défense l'a reconnu et nous avons reçu des excuses et nous pouvons maintenant tourner la page", a déclaré M. Caruana.

    "Les réparations ne portent pas sur les systèmes nucléaires du sous-marin. Ce sont des réparations ordinaires sur d'autres parties du navire et nous sommes ravis que Gibraltar puisse être utile à la Royal Navy pour ce genre de choses", a-t-il ajouté.

    "Il est clair qu'il y a eu une erreur dans la façon dont cette affaire a été gérée jeudi et vendredi", a-t-il dit.

    Le gouvernement espagnol a transmis jeudi au gouvernement britannique sa "ferme protestation" après l'arrivée jeudi à Gibraltar du Sceptre qui doit rester une semaine dans le port de la colonie pour une réparation.

    M. Moratinos a précisé avoir demandé au ministre britannique des Affaires étrangères Jack Straw que le Sceptre soit le dernier sous-marin à être réparé à Gibraltar "quelle que soit la nature de l'avarie".

    Gibraltar, enclave britannique au sud de l'Espagne comptant quelque 30.000 habitants, fait l'objet de tensions entre Londres et Madrid, qui réclame son rattachement à l'Espagne.

    En novembre 2002, 98,97% des 20.500 électeurs de Gibraltar ont voté par référendum pour rester britanniques.

    Cette minuscule enclave britannique a été cédée par l'Espagne à la Grande-Bretagne en 1713, en vertu du traité d'Utrecht.

  7. Pour les passionnés du PA2 et CVF ,je vous invite à lire le nouveau mensuel DSI ,cela tombe bien : Il est traîté le sujet de la coopération franco-britannique dans le domaine des PA. Nous apprenons que les coûts de développements du CVF avaient été revus à la hausse 3;8 milliards £ au lieu de 3 initialement prévus. Beaucoup de questions suscitent des inquiètudes des 2 cotés de la manche. Bonne lecture de DSI. ;)

  8. Une fois pour toute ,si la France a vendu 6 frégates à Taïwan à l'époque ,c'est que Taïpeh nous les a commandé (avec 60 Mirage et les missiles qui vont avec) ,qu'après avoir hésitée longuement ,la France l'a fait ,si ce n'était pas elle ,c'était les Coréens ou les USA.

    De plus ,la vente s'est faite avec l'accord des chinois de Pekin qui au passage ont eu droit aux commissions et cela nous l'oublions.

    Comme l'a si bien dit notre Président de la commission secret défense ,lors de l'emission de Lise Lucet : "Pièces à convictions" sur France 3 : Dans cette histoire ,tous les pays vendeurs d'armes (USA /Russie /GB /Allemagne ) en font de même .

    Donc arrêtez de jouer les pères moralisateurs ,les USA lancent d'un côté ,un combat contre le terrorisme et la prolifération des ADM et de l'autres vont absoudre les Pakistanais (vendeurs de technologies nucléaires à la Corée du Nord ,Iran ,Lybie ) ou à l'Arabie Saoudite commanditaire à 40 % du financement des attentats WTC.

    Les USA ne se génent pas de vendre des armes à Taïwan.

    C'est une bataille commerciale qui se joue entre Boeing et Airbus sur le marché chinois et vous allez ressortir le couplet des droits de l'homme.

    En tout cas les Japonais Mitsubishi ,les Allemands SIEMENS ou les Français Alstom ne se posent pas la question des droits de l'homme pour vendre le TGV à Shangaï. ;)

    A ce jeu, vous comprendrez que les intérêts stratégiques et nationaux de chacun (USA /FRANCE /ALLEMAGNE /GB ) priment et que chacun des dirigeants ne sont pas trop regardant s'il y a des milliards de $ ou € en enjeu sur l'échiquier.

    Taïwan a l'époque avait les caisses pleines et tout le monde s'est positionné pour vendre ce qu'ils avaient en magasin civil ou militaire. :lol:

  9. :arrow: Des représentants de l’électronicien de Défense SAGEM se sont faits sermonner il y a quelques jours au plus haut niveau de la hiérarchie militaire.

    :arrow: Plusieurs produits de cette entreprise connaissent en effet des difficultés de mise au point. Il y a le cas bien connu du viseur du Tigre, ;) mais il y en a d’autres : tout d’abord, le viseur “chef” qui offre au Leclerc Série XXI une capacité “hunter killer” identique à celle du M1A2 SEP, et retarde la livraison des chars de cette tranche, suite à des problèmes de connectique.

    :arrow: Sur les 52 engins qui auraient dû être livrés en 2004, moins d’une dizaine auraient été transmis aux unités en raison notamment de cet incident, même s’il est vrai que l’agitation sociale chez le constructeur a également perturbé la chaîne de production..

    Le binôme Tigre / Leclerc rencontre des problèmes de jeunesse. :cry:

  10. :arrow: Lors d’un colloque à l’Assemblée nationale en début de semaine, Michèle Alliot-Marie a annoncé que les frégates européennes multimissions feront l’objet d’un financement classique en 2005. ;) :arrow: L’annonce de MAM a rassuré les industriels puisque le volume de 8 bâtiments (plus 9 autres en option) est confirmé, avec une première unité livrée dès 2010. Il paraissait difficile, vis-à-vis des Italiens, de différer le lancement de ce programme.

    :arrow: Cette commande est aussi très importante pour le plan de charge de DCN. Elle l’est également, sur le plan opérationnel, pour la Marine qui a un besoin urgent de remplacer ses avisos A69 et ses frégates F67/70.

    :arrow: Question : qui va payer, maintenant que le financement innovant est tombé à l’eau ?... :lol:

  11. :arrow: Il y a longtemps que plus aucun industriel, plus aucun marin français, ne croit au projet de porte-avions franco-britannique.

    Les dernières rumeurs relayées en début de semaine par le Financial Times, assurant que Londres envisagerait de confier au groupe américain KBR la maîtrise d’oeuvre de la construction des deux futurs porte-avions de la Royal Navy, initialement accordée au britannique BAe Systems, doivent aujourd’hui conforter ce scepticisme. Si ces informations devaient se confirmer, ce serait sans doute la mort de toute coopération française avec le Royaume-Uni.

    Bien entendu, il est trop tôt pour considérer l’implication d’un industriel américain dans ce programme comme acquise. D’abord parce que KBR, filiale de Halliburton, n’est pas un constructeur de porte-avions. Northrop-Grumman, via sa filiale Newport News Shipbuilding, est le seul spécialiste en activité aux Etats-Unis. Ensuite, parce que KBR (ou Kellogg Brown and Root) est actuellement au coeur d’un scandale outre-Atlantique : la société, en charge du ravitaillement des troupes américaines en Irak, aurait surfacturé ses services au Pentagone. Enfin, parce que Londres a démenti en bloc : les informations sur l’arrivée de KBR au sein du consortium « sont de pures spéculations », a déclaré un porte-parole du ministère de la Défense britannique.

    :arrow: Il n’empêche. Il ne serait guère surprenant que BAe Systems perde la maîtrise d’oeuvre du projet. Depuis deux ans, le groupe est dans le collimateur du ministère de la Défense britannique. Celui-ci lui reproche les retards et les surcoûts accumulés dans le cadre de deux autres programmes, la modernisation des avions de patrouille maritime Nimrod et la construction des sous-marins Astute. Et Londres a déjà contraint BAe à coopérer sur le projet de porte-avions avec le français Thales.

    Ce dernier, qui n’a jamais caché que la collaboration avec BAe Systems était ardue, pourrait tirer parti des difficultés de celui-ci pour accroître encore son rôle outre-Manche. « Les relations du ministère de la Défense anglais avec Thales sont bonnes, celles avec BAe Systems mauvaises », soulignait déjà un responsable de la Délégation générale pour l’armement (DGA) à l’automne dernier. Et Thales, impliqué aussi bien dans la construction des deux futurs porte-avions britanniques que dans celle du deuxième porte-avions français, n’est pas le seul auquel profiteraient les malheurs de BAe.

    La Direction des constructions navales (DCN) pourrait aussi tirer parti de la situation. Conjointement à Thales, elle a récemment annoncé qu’elle était prête à lancer la phase de conception du futur porte-avions français, les études préparatoires étant achevées. Si BAe ne parvient pas à répondre rapidement aux exigences de Londres, DCN et Thales pourraient faire valoir le projet qu’ils tiennent en réserve d’un navire susceptible, à un coût maîtrisé, de satisfaire aux demandes des marines française et britannique.

    Et les partisans d’une propulsion nucléaire du futur porte-avions français, marins et industriels, ne désarment pas non plus. La collaboration avec Londres étant sans cesse revue à la baisse, la nécessité d’adopter la motorisation classique que souhaitent les Britanniques disparaît, soulignent-ils. Ils attendent simplement le départ, prévu l’été prochain, du chef d’état-major de la marine, l’amiral Battet, réputé hostile à leur cause, pour faire valoir auprès de son successeur les atouts de l’atome. « La propulsion nucléaire nous donne une souplesse de manoeuvre, une autonomie, nous permettant de rester très longtemps en mer sans ravitailler, ce qui est un gage de sécurité pour le navire. Autant d’atouts dont nous ne disposions pas avec les prédécesseurs du Charles-de-Gaulle », souligne un officier supérieur.

  12. :arrow: C’est tout de même une information curieuse, qui n’a pas eu à nos yeux l’écho qu’elle méritait. Des navires militaires français sont arrivés en Chine, dans un port militaire, pour participer à des manoeuvres conjointes avec les militaires chinois. Cette première partie de l’information est en soi déjà surprenante, car, à notre connaissance, Pékin n’est pas notre allié et nous ne faisons pas partie d’une alliance commune. Mais il parait que les Chinois y tenaient beaucoup -et il est important de ne pas leur faire de peine. Pourquoi ? C’est le deuxième volet de cette information. Ces manœuvres dans la mer Jaune sont intervenues, comme par hasard, quatre jours avant un référendum organisé par Taiwan sur l’avenir de l’île et sur la meilleure façon de se défendre contre la menace chinoise (500 missiles sont pointés sur Taiwan). Jumelé avec les présidentielles, ce référendum s’est fait contre l’avis de Pékin qui a fait savoir qu’il s’agissait là d’un pas dangereux vers l’indépendance. Et pour s’en préserver, les protestations des Chinois ont pris la forme de manœuvres d’intimidation, menées conjointement avec un pays occidental. Avouons que cela a une autre allure vis-à-vis de Taiwan ! On se souvient qu’en janvier dernier, Jacques CHIRAC, sûrement très soucieux de l’autonomie politique de Taiwan, n’hésitait pas à se mêler de sa politique intérieure et considérait ce référendum comme « agressif », « dangereux » et « donc irresponsable ». La Chine communiste n’aurait pas mieux dit et s’était réjouie de cette prise de position française, dont la politique extérieure est décidemment de plus en plus surprenante : non seulement nous faisons tout pour embêter les Américains, nous aligner sur la Russie de POUTINE, mais voilà que nous nous alignons aussi sur Pékin. On ne nous fera pas croire qu’après cette sortie de Jacques CHIRAC, la présence de nos navires en Chine pour ces manœuvres conjointes au large de Taiwan soit pure coïncidence. La presse ne s’y est pas trompée, du moins le Figaro, qui parle d’une « opération diplomatico-militaire que l’île de Taiwan considérera sans doute comme une trahison supplémentaire de la part de Paris ». Cette escale de la Royale dans ce port militaire « est une aubaine pour la propagande de la République populaire ». L’agence officielle Chine nouvelle la saluait d’ailleurs hier avec enthousiasme. Pourquoi ? Et bien les manœuvres sont présentées comme étant les plus complètes jamais réalisées entre les deux marines. Et l’agence d’ajouter que c’est l’occasion d’« Echanges de signaux, de transmissions de bord à bord, d’exercices de recherche et de sauvetage, de ravitaillement simulé et d’un appontage croisé d’hélicoptères navalisés ». Rien que cela ! De plus, un vice-amiral français a embarqué dans le navire amiral de la marine chinoise. En définitive, selon Chine nouvelle, c’est l’exercice le plus important jamais réalisé entre la marine chinoise et une autre marine. Le message politique a l’avantage d’être clair vis-à-vis tant de Taiwan que de Pékin. Il y a longtemps qu’en Chine nous avions choisi notre camp. Mais là, nous allons beaucoup plus loin, au moment même où la Chine communiste lançait un appel aux pays occidentaux pour qu’ils « tiennent leurs engagements sur le principe d’une seule Chine et fassent des contributions pour la stabilité sur les deux rives du détroit de Formose ». Il est clair que pour la France, il n’y a plus qu’une seule Chine ; elle ignore l’autre. D’ailleurs, nous allons reprendre nos livraisons d’armes vers la Chine continentale. Le Président taiwanais Chen Shui-bian n’est pas dupe. Il a déclaré que « La France tente de vendre des armes à la Chine. Ils ont pris l’initiative de demander aux membres de l’Union européenne de lever un embargo sur les importations d’armes vers le continent ». De toute évidence, nous avons choisi de soutenir un gouvernement communiste contre un gouvernement libre.

  13. Plus que sûr :!: ,je ne peux pas te dire précisément à quelle date il a pris effet ? Mais ,il y a bien un embargo français de vente d'armes à Taîwan ,malgré que Taïpeh fasse discrétement des pieds et des mains pour la levée de celui-ci. Je soupçonne le gouvernement taiwanais de ressortir cette histoire de retrocession afin que Paris sorte une compensation. :arrow: Taïwan est du style : Soit vous nous payer cette amende ,soit vous nous vendez des systèmes d'armes.

  14. Soucieuse de limiter les pertes en vies humaines, l'armée américaine a recours à la technologie. Elle s'apprête à envoyer 18 "soldats-robots" en Irak, à partir du mois de mars ou d'avril, pour participer aux opérations terrestres.

    Construit par une petite entreprise du Massachusetts, le SWORDS (Special Weapons Observation Reconnaissance Detection System), sera le premier robot à voir les combats. Dans quelques années, un robot plus grand et plus perfectionné doit voir le jour, mis au point par des entreprises spécialisées dans le domaine de la défense, telles que Lockheed Martin et General Dynamics Corp.

    Les autorités militaires se plaisent à comparer les SWORDS, qui mesurent environ un mètre de haut, avec des soldats en chair et en os: il n'ont besoin ni d'entraînement, ni de nourriture, ni d'habillement. Ils peuvent être rangés dans des entrepôts entre deux guerres, ne se plaignent jamais, et il n'y a pas de lettres à écrire à leur famille s'ils rendent l'âme sur les champs de bataille.

    Il ne s'agit cependant pas de robots tueurs et autonomes, comme on peut les voir dans les films de science-fiction. Un SWORDS ne tire que lorsque l'humain qui le contrôle appuie sur un bouton après avoir identifié une cible grâce aux caméras installées sur le robot.

    "La seule différence, c'est qu'il ne porte par son arme au niveau de l'épaule", explique Bob Quinn, directeur général de Talon Robots, la firme du Massachussetts qui fabrique le robot.

    Ce type d'engin était utilisé depuis 2000, mais uniquement pour désamorcer des bombes placées au bord des routes en Irak. Des soldats, alarmés par la mort de nombreux compagnons, ont alors demandé à ce que des armes soient placées sur les robots.

    Des militaires et des ingénieurs se sont mis au travail dans le New Jersey, et il a fallu seulement six mois et environ deux millions de dollars (1,5 million d'euros) pour intégrer des armes à l'équipement du robot.

    L'engin a déjà prouvé sa robustesse. L'un d'eux a été éjecté par le toit d'un Humwee après l'explosion d'une bombe placée au bord de la route et s'est retrouvé dans une rivière située à proximité. Les militaires américains l'ont néanmoins récupéré en bon état.

    Avec les armes et les quatre caméras infrarouge, ces robots coûtent 200.000 dollars (154.000 euros) pièce. Certains pourront tirer jusqu'à 750 balles de 5,56 mm par minute, d'autres entre 700 et 1.000 balles de 7,62 mm par minute.

    Le SWORDS a récemment été présenté dans les locaux de la chaîne câblée CNBC, dans le New Jersey. Il a monté des escaliers. Ses concepteurs affirment aussi que ses chenilles, semblables à celles d'un char d'assaut, lui permettent de franchir des tas de pierres et des grillages en fil barbelé.

    Ce robot a une autonomie d'une à quatre heures, selon le type de mission qui lui est confiée. Depuis un an, il a subi bon nombre de tests montrant, selon ses concepteurs, qu'il est capable de tirer sur des ennemis sans s'exposer à une riposte de leur part, et qu'il est aussi plus précis que bon nombre de militaires humains.

    Un soldat pouvant atteindre une cible de la taille d'un ballon de basket à 300 mètres sera capable, en commandant à distance le robot, de toucher une cible de la taille d'une pièce de monnaie, assure Bob Quinn.

    Le SWORDS pourrait en tout cas faire diminuer le nombre de militaires américains tués en Irak. Plus de 1.400 soldats américains y sont morts depuis le début de la guerre en mars 2003.

  15. Les Etats-Unis ont informé l'Union européenne que l'Iran avait effectué des travaux sur des centrifugeuses pouvant servir à fabriquer des armes nucléaires, qui seraient en contravention avec une suspension de l'enrichissement d'uranium acceptée par Téhéran, ont indiqué jeudi des diplomates à Vienne.

    Le sous-secrétaire d'Etat américain chargé du contrôle des armements et de la sécurité internationale, John Bolton, a informé le 28 janvier la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne (UE3) de travaux d'"entretien" effectués sur la tuyauterie de centrifugeuses à l'unité d'enrichissement de Natanz, dans le sud de l'Iran, a indiqué à l'AFP un diplomate occidental.

    Dans une lettre aux directeurs politiques des ministères des Affaires étrangères de l'UE3, M. Bolton affirme en outre que l'Iran avait travaillé sur la conversion d'uranium, la première étape de l'enrichissement, dans une unité à Ispahan sans en informer l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a ajouté ce diplomate.

    Pour enrichir de l'uranium, du minérai d'uranium est progressivement transformé en tétrafluorure d'uranium (UF4) et en hexafluorure d'uranium gazeux (UF6). Ces gaz sont ensuite introduits dans des centrifugeuses pour produire de l'uranium enrichi pouvant servir, indifférement, de combustible pour des centrales nculéaires civiles ou à la fabrication d'armes atomiques.

    Les Etats-Unis accusent l'Iran de fabriquer l'arme atomique sous couvert d'un programme nucléaire civil, ce que Téhéran dément catégoriquement.

    Selon un diplomate occidental, Washington "est inquiet parce que l'Iran n'a jamais informé l'AIEA des tunnels (de conversion) à Ispahan avant le début de leur construction et par des activités suspectes à Natanz".

    Dans sa lettre, M. Bolton affirme que "l'Iran a engagé des activités de construction (à Ispahan) qui aurait dû faire l'objet d'une notification préalable à l'AIEA".

    Les travaux d'entretien effectués sur les centrifugeuses pourraient apparaître comme bénins, a indiqué le diplomate. Mais ils peuvent être vus comme s'inscrivant dans le cycle d'enrichissement, a-t-il ajouté. "Nous serions intéressés par votre interprétation de ces activités", écrit notamment M. Bolton à l'UE3.

    En novembre, la république islamique avait accepté la suspension de toutes ses activités liées d'enrichissement ou au retraitement d'uranium contre une promesse de l'UE3 d'une coopération technologique et commerciale.

    :arrow: Il n'y a pas un seul jour ,où un article ne sort accusant les Iraniens de mauvaises coopérations ,de tricheries ,de fausses déclarations et de rapport de situation.

    Les USA avaient bombardé l'Irak pour moins que cela ,le discours de Bush ,ses conseillers ,les opposants aux régimes iraniens ,Jacques Chirac qui se dit vigilant et exigeant sur ce dossier.

    Il se trame quelques choses ,d'ici là à dire que l'Iran va être envahie ? Il n'y a qu'un pas que souhaiteraient des néocons et consorts va-t-en guerre.

    WAIT AND SEE

    E-3F

    A mon avis nos 4 E-3F SDCA sont suffisants, n'oublions pas que nous avons nos 3 ou 4 E-2C Hawkeye de la 4F.

    De plus les 17 AWACS de l'OTAN sont basé en Europe (base de Geilenkirchen) ca pemret de ne pas trop user nos précieux AWAC Snon ? ;)

    :arrow: Tout d'abord ,3 avions de guet hawkeye pour bientôt 60 Rafale Marine ,la Marine aurait bien aimé en disposer de 4 ou 5 ;) 8) et ensuite disposer de 4 E-3F AWACS me semble insuffisant pour l'armée de l'air afin de permettre d'assurer une permanence sur un théatre d'OPS et surtout la gestion des opérations aériennes ,pour rappel :sa capacité au vu du modèle 2015 est de disposer d'un parc de 380 avions de combat (Rafale et Mirage ) nécessaire pour aligner en ligne: 300 avions.

    Donc question pertinente ,est-ce un bon ratio 4 AWACS / 300 aéronefs :?: :idea: ,sachant que la base militaire US/OTAN de Geilenkirchen en a 17 ,17 de qui des Européens ,des US ou des 2 :?:

    3 avions de guet navalisés assurant la gestion de 60 Rafale M (en fait 35 à 40 sur un PAN ou PA2) et seulement 4 pour 5 fois plus d'avions.

    Il n'y a pas un problème de déficit capacitaire ? :oops:

  16. Rayak ,tu as oublié mais la France a apposé et imposé un embargo sur Taïwan ,cela veut dire que les Mirages et les missiles vendus avec ,ne peuvent pour l'instant être rénovés ,maintenus ou entretenus par des pièces françaises. Comme ,je l'ai dis dans un autre post ,c'est dommage pour nos industriels de l'armement mais Taïpeh a grandement besoin d'armes et de systèmes (sous-marin ,missiles ,.....) A moins que Dassault passe par un intermédiaire et dans la région à part l'Inde ou Singapour qui pourraient le faire. C'est stupide pour eux. En plus comme on leur doit quelques centaines de millions de $$$ ,il n'est pas sur que Sagem ,Thales ,Snecma ou Dassault soient payer en retour.

  17. s'il y a un lanceur sur babord, il vat en avoir un aussi sur tribord, logique

    cela dit, les PA US n'ont pas de lanceur, mais uniquement des armes de defense ultime, phalanx et RAM

    Ils ont des croiseurs AEGIS qui tournent autour pour assurer la secu

    si ont a des fregattes d'escortes correctes, ca irat aussi

    puis bon, si ont mets des SADRAL en plus des ASTER, certains vont penser que les ASTER ne sont pas fiable car sinon pourquoi les doubler ;) philippe

    900 hommes d'equipage, ca parait peu, c'est y compris le personnel aero ? car pousser, reparer et charger un avion, je ne vois pas comment ont peu automatiser ca ?

    pour la conduite du navire, sans probleme

    Bill va en pleurer ,mais le PA2 ,à la différence du CDG ,ne disposerait d'aucun système d'armes embarqué ,même défensif comme le Aster 15 de défense sol-air ;) et devrait compter uniquement que sur ses navires de protection. :oops: :!: :?: :idea:

    Le sadral pour la défense rapproché et l'Aster 15 sont complémentaires.

    Par contre ,il faut espérer que nous ayons les crédits nécessaires pour armer et optimiser le futur PA2. :D

    Sinon Bill va nous chambrer grave pendant l'année 2005. :lol: 8)

    Deux postes de tir SADRAL assure la défense anti-aérienne très courte portée du porte-avions.

    Le système Sadral (Système d'Auto-défense Rapprochée Anti-aérienne Léger) a été mis au point par la société Matra et comprend sur un affût léger, 6 missiles SATCP (Système d'Armes Très Courte Portée) Mistral ainsi que des capteurs optroniques.

    Le missile interarmées Mistral est entré en service en 1989. Il est du type Fire and Forget (autonome) et est capable de contrer les évasives des aéronefs ou missiles assaillants et d'opérer à très basse altitude. Une soute à proximité de l'affut permet de recharger rapidement le système.

    Ce système est installé sur les FAA type Cassard, et certaines frégates anti-sous-marines type Georges Leygues. Il existe également une version allégé du Sadral appelée Simbad (Système Intégré Mistral Bi-munitions pour l'AutoDéfense), avec 2 missiles Mistral.

    Aster est un missile antimissile ou contre avions, possédant une agilité et une manoeuvrabilité inégalées. En phase finale, le guidage est assuré par un autodirecteur électromagnétique actif, qui lui confère une capacité tout temps

  18. Au sujet de la corruption ,chaque partie a eu son pôt de vin. :lol: Les Chinois de Pekin ,les Chinois de Taïpeh ,les Français par rétrocession ,les militaires ,les divers intermédiaires ,et les hommes politiques de tous bords et des 3 pays cités. Il est clair que ce sont les français qui vont payer les amendes ,tout comme avec le Crédit Lyonnais et l'affaire executive life. Les privilégies n'auront rien à débourser ,les couillons dans l'histoire seront ceux assujettis à l'impôt sur les revenus. :lol: autant les Chinois et les Taïwanais disposent de caisses pleines et souhaitent se doter d'armement divers. Un marché est énorme et ce sont les Russes qui commercent avec la Chine et les USA avec Taïwan. Le dindon de la farce est l'européen qui subit l'embargo et plus particulièrement l'industriel français d'armement ,qui se trouvent pénalisés par l'embargo européen avec Pékin et l'embargo Français avec Taïpeh. :cry: :rolleyes: DCN ,Dassault ,Thales ,Giat auraient de quoi satisfaire tout le monde des 2 cotés de la mer. :lol:

  19. C'est du réchauffé ,cela fait longtemps qu'ils nous ressassent la même chose sur cette même affaire ,le juge Jean-Pierre ,la France doit payer l'amende ,les juges suisses ,les comptes bloqués ,le secret défense ,l'embargo de vente d'arme à Taïwan ,alors que Taïpeh auraît souhaité cette levée se fasse afin que la France leur vende 8 sous-marin et plein d'autres systèmes d'armes et de défense. Une chose est sûre ,c'est que les Taïwanais ne sont pas rancuniers. la putain de la République : CDJ et Roland D ,les protagonistes défénestrés ,Lise Lucet avait fait un bon reportage dans son magasine : Pièces à conviction sur France 3 ,le directeur de DCN ,le Président de la commission du secret défense et tant autres avaient parlé.

  20. :arrow: La décision de l'Espagne d'entrer sur ce programme, intervenue en septembre 2003, conduira à la réalisation d'une version plus polyvalente, dérivée de celle HAP et appelée HAD (hélicoptère appui-destruction) ; dotée d'un moteur plus puissant et d'une capacité anti-char, avec le missile AC3G-LP.

    Cette version est mieux adaptée aux nouvelles missions des forces terrestres.

    La France a en conséquence décidé de modifier sa commande, abandonnant la version HAC au profit de l'HAD

  21. Les retards enregistrés par le programme Tigre sont identifiés.

    Le Tigre est un hélicoptère qui doit être capable de remplir la plupart des missions de combats (reconnaissance, escorte de transports tactiques, appui feu, combat air-air, attaque en profondeur, combat anti-char).

    Cet hélicoptère a été conçu dès l'origine dans deux versions, la version appui-protection, dénommée HAP (hélicoptère appui-protection) et celle anti-char, baptisée HAC (hélicoptère anti-char). La décision de l'Espagne d'entrer sur ce programme, intervenue en septembre 2003, conduira à la réalisation d'une version plus polyvalente, dérivée de celle HAP et appelée HAD (hélicoptère appui-destruction) ; dotée d'un moteur plus puissant et d'une capacité anti-char, avec le missile AC3G-LP, cette version est mieux adaptée aux nouvelles missions des forces terrestres.

    La France a en conséquence décidé de modifier sa commande, abandonnant la version HAC au profit de l'HAD.

    :arrow: La livraison des premiers hélicoptères Tigre à l'armée de terre a été retardée : à l'origine, deux unités devaient être livrées en 2003, sept en 2004, puis de nouveau sept en 2005. Or, aucune livraison n'est intervenue en 2003 et seuls trois hélicoptères devraient être fournis, au mieux, d'ici la fin de 2004, tandis que la ministre de la défense a indiqué à la commission que huit unités seraient également livrées en 2005 ; de surcroît, en vertu de l'accord conclu avec l'Espagne sur ce programme, la France devra rétrocéder des exemplaires à l'armée de terre espagnole, selon des modalités qui ne sont pas connues avec suffisamment de précision.

    :arrow: Les importants retards enregistrés, imposant de réaménager le calendrier mis sur pied avec le centre d'essais en vol, trouvent leur source dans les difficultés techniques rencontrées par Eurocopter.

    Ils sont d'autant plus pénalisants que l'école franco-allemande de formation des pilotes, située au Luc, a été inaugurée dès 2003 et devait commencer à fonctionner en 2004, tandis que l'accord conclu avec Eurocopter pour la formation de pilotes sur le site de l'industriel, à Istres, va atteindre ses limites.

    Deux faisceaux de causes se trouvent à l'origine des retards enregistrés par le programme Tigre.

    Le Tigre est le premier hélicoptère entièrement conçu pour une application militaire et ne comporte aucun élément préconçu ; tel n'était pas le cas pour les appareils Panther, dérivés des Dauphin civils, ou encore pour les Cougar, dérivés des Super Puma civils. De fait, le Tigre s'avère très spécifique et n'a que peu d'équipements communs avec les autres appareils construits par Eurocopter. Les industriels français et allemands ont donc dû faire leur apprentissage ensemble, de même que la DGA et son homologue allemand, le BVB : à titre d'exemple, les documents de certification et de qualification émis en mars 2004 comprennent trois cents documents techniques, faisant référence à trois mille autres.

    Les modalités de conduite de ce programme sont complexes : le moteur du Tigre fait l'objet d'un contrat propre entre les motoristes Rolls Royce, Turbomeca et MTU et l'organisation conjointe de coopération en matière d'armement (OCCAR) ; cette pratique, qui était la règle générale dans un cadre national, a été appliquée à une coopération européenne, en l'occurrence franco-allemande, et se révèle discutable sur le plan de l'efficacité.

    :arrow: Par ailleurs, la conception du viseur (œil infrarouge), dont la réalisation incombe à Sagem, est supervisée par la délégation générale pour l'armement. Eurocopter intervient au niveau de l'intégration de l'ensemble, mais ne maîtrise pas tous les aspects du programme.

    :idea: A l'évidence, l'intrication d'un tel nombre d'intervenants n'a pu que ralentir le processus.

    Explications officielles ;) des causes du retard.

    Notez discrétement ,le fait que la France abandonne la version HAC.

    Juste une ligne ,apposée rapidement. Affaire à suivre ,en attente de confirmation ALAT et GAMSTAT.

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