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Philippe Top-Force

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Messages posté(e)s par Philippe Top-Force

  1. Je connais l'engin :lol: Littleboy ,tu as oublié que c'est par les hélicoptères que je me suis inscrits à ce forum.

    Ils n'ont donc aucun secret pour moi. ;)

    Dissipons tout malentendu : ce n'est pas parce que j'ai annoncé une eventuelle coopération d'industriel non européen comme le Russe MIL ou l'US avec Sikorsky ,écrit que l'OTAN annonce une étude de faisabilité sur le futur hélicoptère lourd ,ou rappelé qu'en été nous avions loué des MIL MI 26 Bombardier d'eau qu'il faut en déduire rapidement ,que notre EM va doter l'armée de l'air de MIL MI 26.

    Le MIL MI 26 n'est pas navalisé contrairement au Merlin ,CH46 ,CH53 ou V22. :idea:

    Nous devons renvoyer l'ascenseur aux Allemands et penser à mettre sur la table des millions € pour le développement du HTH EADS.

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  2. L'Italie va dépêcher en Irak ses puissants hélicoptères d'attaque Mangusta à la suite de la dégradation de la situation dans ce pays à l'approche des élections du 30 janvier et après que l'un de ses soldats a été tué par des insurgés, rapporte dimanche la presse italienne.

    "Du fait de la dégradation de la situation, nous envisageons --d'ores et déjà pour un certain temps-- d'envoyer sur le terrain nos hélicoptères Mangusta", a déclaré le général Filiberto Cicci, commandant en chef de la mission militaire italienne en Irak.

    Selon le quotidien Corriere della Sera, les Mangustas seraient envoyés "dans quelques jours ou quelques semaines" et pourraient modifier radicalement la nature "non combattante" des forces italiennes déployées en Irak.

    Dans l'édition dominicale de La Stampa, le général Cicci déclare que la décision d'envoyer les Mangustas n'était pas liée à la mort d'un mitrailleur italien à bord d'un hélicoptère classique vendredi dernier.

    Une controverse a en effet éclaté en Italie pour savoir si les AB-412, hélicoptères actuellement en service en Irak, étaient adaptés à leurs missions de reconnaissance et de protection des convois humanitaires.

    Le quotidien de gauche La Repubblica rapporte dimanche que le ministre de la Défense Antonio Martino s'était opposé aux stratèges de l'armée qui souhaitaient envoyer des Mangustas dès l'an dernier en Irak. Le ministre estimait que cela aurait été contraire à la mission humanitaire de maintien de la paix du contingent italien, approuvée par le parlement.

    M. Martino a réagi avec véhémence à l'article de La Repubblica, en affirmant qu'il était "absolument contraire à la vérité", et a annoncé qu'il avait demandé à ses avocats d'entreprendre une action en justice contre ces affirmations "fausses et diffamatoires".

    Le mitrailleur tué vendredi en Irak, Simone Cola, dont les funérailles se dérouleront mardi, est le 20ème militaire italien tué dans l'exerice de ses fonctions depuis l'envoi par le Premier ministre, Silvio Berlusconi, de 3.000 militaires pour participer à la coalition dirigée par les Etats-Unis.

    Dans une interview à Libero (droite), Gustavo Selva, président de la commission des Affaires étrangères du parlement italien et membre du Parti de l'Alliance nationale, estime que l'Italie devrait renoncer à son ambition d'être une force de maintien de la paix et devenir une force de combat.

    Jugeant "hypocrite" la qualification d'"humanitaire" pour la mission des forces italiennes, M. Selva ajoute que l'Italie devrait "reconnaître que son rôle en Irak n'est pas adapté aux réalités" et y renforcer son potentiel militaire tant en hommes qu'en équipements.

    Le A-129 Mangusta est un puissant hélicoptère de combat fabriqué en Italie. Rapide (jusqu'à 315 km/h) et disposant d'une grande autonomie de combatkm pour 1h30 de vol), il est équipé de missiles anti-chars ainsi que de mitrailleuses de 20 mm.

  3. INFO Prises sur le site officiel General Dynamics ,datant du début du mois de janvier 2005.

    FALLS CHURCH, Va. – General Dynamics European Land Combat Systems, a business unit of General Dynamics (NYSE: GD), and Heckler & Koch GmbH of Oberndorf, Germany, have created a U.S.-based joint venture company to manufacture and deliver the 5.56mm XM8 Light Weight Modular Carbine System to U.S. government customers.

    Art Veitch, General Dynamics executive vice president for Combat Systems, said, “This partnership expands General Dynamics’ ability to meet the varied requirements of the U.S. infantry soldier, our traditional customer, while providing the government with a domestic supply of a crucial transformational weapon system. We look forward to working with Heckler & Koch to achieve the full U.S. market potential for this excellent weapon.”

    The XM8 Light Weight Modular Weapon System has been proposed as a replacement for the current M16 rifle and M4 carbine, the standard infantry weapons in today's U.S. military. The XM8’s action is based on the Heckler & Koch G36, a proven infantry weapon. Different barrels and other modules can be swapped quickly to meet changing mission requirements. Variants include the baseline carbine, a sub-machine gun-like personal defense weapon, a sharpshooter’s configuration and a variant for use as a heavy-duty machine gun for sustained rapid-fire applications. An optional add-on 40mm grenade launcher is also available.

    Heckler & Koch, a leader in the design and manufacturing of technologically advanced firearms for defense and law enforcement, is the firm behind some of the most well known firearms of the last fifty years including the G3 rifle, MP5 submachine gun, USP pistol, and newer models such as the MP7 Personal Defense Weapon, the UMP submachine gun, and the G36 weapon system. The company has U.S. operations based in Sterling, Va.

    General Dynamics European Land Combat Systems is a business unit within the General Dynamics Combat Systems group. The unit is composed of the three European land combat systems companies owned by General Dynamics: MOWAG AG, of Kreuzlingen, Switzerland; General Dynamics Santa Barbara Sistemas, of Madrid, Spain; and Steyr Spezialfahrzeug, based in Vienna, Austria.

    General Dynamics, headquartered in Falls Church, Virginia, employs approximately 71,600 people worldwide and anticipates 2004 revenue in excess of $19 billion. The company is a market leader in mission-critical information systems and technologies; land and expeditionary combat systems, armaments and munitions; shipbuilding and marine systems; and business aviation.

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  4. Des hangars spécifiques sans doute, mais quand je me demandais si on avait la capacité de recevoir des Mi-26 c'était plutot une question de taille. En effet ce n'est vraiment pas dit qu'on puisse faire rentrer un colosse comme cet hélicoptère dans un emplacement ou on devait stocker un Tigre :rolleyes: . De même le Chinook présente t'il l'avantage d'avoir une version marine, alors que je ne vois vraiment pas un Mi-26 se poser sur un PA (il a tout de même une soute de la taille de celle d'un Transall!).

    :arrow: Tu fais de l'humour littleboy :lol: :lol: En tant que Toulousain ,tu sais que nous savons construire de gros hangars ,à Blagnac celui qui accueille l'A380 est bodybuildé et BIG MAOUSSE COSTO :D :) ,nos hangars militaires ne sont pas petits. ;)

    Et c'est pour cela que j'ai dis qu'avant de recevoir le HAD ,ils construisaient des hangars spécifiques à Pau pour la DAOS.

    Un spot spécial sur nos BPC pour recevoir les V22 et CH53 est prévus.

    Sur le pont d'envol de notre PAN ,il est solide.

    Eurocopter obtiendra plus facilement d'Agusta une licence de construction pour des EH101 que de le demander à Boeing pour des Chinook.

    Non pas que le congrès US n'avaliserait pas la vente de Chinook mais plus dans le fait que Eurocopter est une filliale de EADS. :lol:

    A ce propos les USA ne seraient pas contre que la France acquiert du matériel US si elle le demandait.

    Il se murmure une location de C17 à Boeing avant de recevoir des A400M.

    Et il n'y a pas que Berlin qu'y pense.

    Autres paramètres à prendre en compte ,un Chinook coûte extrémement cher ,un MIL MI 26 vaut à peine 11 M$

    Mais nos décideurs opérationnels seraient refroidis si un MI26 s'écrasait avec des troupes françaises à l'intérieur. :cry:

    Sa capacité d'emport est 5 fois superieure à un Puma.

  5. Ce n'est pas très flatteur de dire que les Espagnols ne boxent pas dans la même catégorie que les Italiens. :o Les Espagnols et les Italiens sont partenaire stratégiques dans les opérations amphibies. Leurs Marines combattent conjointement. La cible d'acquisition de 1400 Leclerc était annoncée en 1986 bien avant la chute de 1989 d'un certain mur. :lol: Nous savons qu'après ,la commande fût réduite à 406 ,les SNA ,les La Fayette ,les Rafales ,les SNLE ,les unités ,les régiments ont tous été revus à la baisse. :cry: Par contre ,l'objectif annoncé par la France d'acquérir 215 Tigre et par l'Allemagne de 212 ,pourraient être réévaluée d'un coté comme de l'autre. Par ailleurs ,le livre blanc de la défense et le modèle de capacité 2015 peuvent à tout moment de changement de nos décideurs politiques ,être respecté ou allégé. ;) Les Britanniques mettent conjointement leurs hélicoptères à disposition de leurs armées ,voir mon sujet sur le Joint Command Aircraft.

  6. La flotte des voilures tournantes d'attaque en Europe n'est pas aussi importante que celles des USA.

    En 2002 ,The military Balance avançait comme chiffre : + 4900 hélicoptères de combat dans le monde. ;)

    Chiffre à prendre avec prudence car certains MI24 russes vendus à l'export peuvent ne plus être opérationnels.

    Quoiqu'il en soit ,le parc complet des Italiens n'a rien à envier à celui des Britanniques.

    Avec leur brigade air assault ,ils mettront 67 WAH64.

    Les Espagnols n'ont commandés que 22 Tigre.

    Des pays en Europe n'ont pas cette capacité HAD

  7. :arrow: Pour mémoire ,le MIL MI 26 et son équipage ont par le passé ,étaient loués pour la sécurité civile pour combattre les feux. :arrow: Pour la réception des Tigre et plus tard le NH90 ,les hangars spécifiques sont prévus et construits pour les acceuillir. Y compris pour la DAOS. Le génie ne chôme pas. ;) Concernant la coopération avec les russes ,au sujet des hélicoptères lourds ,en effet les Russes disposent d'une grosse expérience en la matière avec le MI26 :idea: ,c'est une piste ,l'Otan a lancé une étude de faisabilité pour un futur hélicoptère lourd de transport tactique. Si achat sur étagère de l'hélicoptère Russe ,ce n'est pas la motorisation à revoir mais plutôt l'avionique. ;) Lorsque que j'ai lancé l'idée d'un eventuel achat sur étagère d'un hélicoptère ,je pensais aux trimoteurs Merlin pour remplacer nos trimoteurs Super Frelon. Ces 2 sont de la même catégorie. Les RETEX d'afghanistan et d'Irak sur aéromobilité ne présentent que des avantages dans hélico de transport lourds ,ce n'est pas pour rien que les USA lancent des programmes de modernisations pour leur Chinook.

  8. JOINT HELICOPTER COMMAND (JHC)

    The UK armed forces' Joint Helicopter Command (JHC) became operational on 1 April 2000. Its first commander was Air Vice-Marshal David Niven, who had under his command about 12,000 service personnel.

    By 1 April 2003, total helicopter assets of the JHC numbered some 454, including 67 WAH-64D Apache Longbow attack helicopters on order and whose delivery is to be completed by April 2004.

    In total, as of 2003, the JHC incorporates:

    44 Royal Navy helicopters (29 x Sea King Mk4, 6 x Lynx AH7, 9 x Gazelle),

    306 British Army helicopters (117 x Gazelle, 117 x Lynx utility/TOW, 67 x Apache (final deliveries in 2004)

    103 RAF helicopters (33 x Puma, 48 x Chinook HC2/2A/3, and 22 x Merlin Mk3).

    The British Army helicopters include those operated by the British Army's 16 Air Assault Brigade (using Lynx light utility and anti-tank helicopters, and by 2005 to include 48 of the 67 WAH-64D Apache Longbow attack helicopters). The Chinook HC3 is to enter RAF service in 2003. The following RAF aircraft are assigned to the JHC.

  9. Dans les année 90 ,l'Italie se dota du seul véritable hélicoptère de combat opérationnel en Europe.
    L'EM italien voulant un HAC ,il opta sur le lancement dans la conception d'un hélicoptère ,évitant d'en acheter un sur étagère ,les italiens préférant demander à Agusta d'en concevoir un.

    Agusta qui par le passé avait obtenu des licences d'autres constructeurs comme Boeing Vertol pour le CH47 Chinook et autres hélicoptères US développa l'engin ,plus léger et de petite taille par rapport à d'autre HC.

    ALE ou AVES disposa donc des premiers hélicoptères en série fin 90.



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    L'appareil est doté d'un canon tritube GE/LM tm-197B Vulcam 20mm construit sous licence par alenia-difesa.

    Tous vont être porté au concept CBT.
    60 HC rétrofités sont en service dans l'AVES

    Les Mangusta sont déployés au sein du 5 RH de Pordenone ,Casarsa della Delizia et au 7 RH de Rimini.

    Memorendum : Un scorpion (version à l'international) a 5 pâles ,pèse plus lourd :5T100 en ordre de combat ou 3000 kg à vide.
    Sa puissance est portée à environ 2 x 1010 KW ,pour une vitesse de 275 km ,un mangusta n'a que 4 pâles ,les anciens vont moins vites et sont moins puissants. :idea:

    Bon vol

  10. L'Italie est un pays où la culture hélicoptère est loin d'être négligeable.

    Son industriel hélicoptèriste Agusta est à la pointe du progrès et le catalogue qu'il propose en de bonne gamme.

    L'armée italienne est complète dans la composante des voilures tournantes ,l'Italie dispose avec ses 3 armées ,un bon parc homogène et complet d'hélicoptères de différents tonnages.

    Sa marine MMI (Marina militare italiana) détient ou va se doter d'un parc convainquant et important d'hélicoptères.

    20 EH 101 dont 8 en version ASM ,4 AEW et 8 pour ses opérations amphibies.

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    Sa flotte de NFH90 est supérieure à la notre puisqu'ils vont se doter de 46 NFH 90 et 10 TTH NH90.

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    Des AB412 et AB206 complétent le parc.

    :arrow: L'armée de terre dispose avec son ALE (équivalent de l'ALAT) d'un parc qui va du CH47 C pour le transport tactique de manoeuvre ,elle disposait environ 38 hélicoptères lourds.

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    Pour remplacer ses vieux AB ,ALE (aviazione leggera dell esercito) elle a commandé 60 TTH NH90.

    Pour son hélicoptère de combat ,elle dispose de 45 Mangusta et 15 A129 scorpion ,donc 60 AB129 d'attaque.

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    Des AB412 et AB206 pour la RECO et autres missions sont aussi à disposition de l'AT (voir plus haut en photo)

    :arrow: Pour l'armée de l'air ,il est annoncé une commande ultérieure d'environ 100 NH90. ;)

    Autant d'hélicoptères est souhaité car ils ont 3 Portes -hélicoptères et en 2007 ,la mise en service d'un bâtiment de 244 m porte-aéronefs va améliorer sa capacité amphibie aéromobile.

    Une industriel performant ,une culture aéromobile et une envie de disposer de voilures tournantes font que l'Italie est une puissance militaire aéromobile avec qui il faut savoir compter.

    Je laisse Marc compléter le dossier ,si j'en ai oublié.

    Un dossier sur le premier hélicoptère de combat européen va venir. 8)

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  11. Un pilote américain a été tué et un autre blessé dans le crash d'un hélicoptère Apache lors d'une séance d'entraînement au Koweït, a annoncé samedi l'armée américaine dans un communiqué.

    "Un pilote d'un Apache AH-64 a été tué et un autre blessé  :cry: dans un accident lors d'un entraînement vendredi au nord-ouest" de la capitale Koweït, a précisé le communiqué. Une enquête a été ouverte.

    Le blessé, dont l'état est stable, a été transféré vers un hôpital militaire américain non précisé, selon le texte qui ne révèle pas l'identité des deux pilotes ou le nom de l'unité à laquelle ils appartiennent, en attendant de notifier leurs familles de l'accident.

    Quelque 25.000 militaires américains sont stationnés au Koweït, pays qui a servi de tête de pont pour le lancement en mars 2003 de l'invasion de l'Irak. Le Koweït sert aussi de plate-forme pour la rotation des troupes américaines déployées en Irak.

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  12. L'enquête des autorités ivoiriennes sur les violences de novembre 2004 en Côte d'Ivoire "suit son cours" et sera achevée "d'ici un mois", a rapporté vendredi soir la télévision nationale, citant le commissaire du gouvernement, le capitaine de corvette Ange-Bernard Kessi. M. Kessi a rencontré vendredi le président ivoirien Laurent Gbagbo pour faire le point sur l'enquête, a indiqué la télévision. "Nous sommes venus faire un rapport détaillé du cours de l'enquête que nous avons commencée il y a deux mois", a déclaré le commissaire du gouvernement sur ce média public. "Nous lui (Gbagbo) avons rendu compte des avancées, mais nous lui avons fait part également des obstacles de cette enquête", a-t-il dit, sans toutefois préciser la nature de ces "obstacles". "L'enquête suit son cours. D'ici un mois, nous aurons tout fini et nous en ferons le compte-rendu complet au président avec le procureur général et le ministre de la Défense", a ajouté M. Kessi. Procureur militaire, M. Kessi est chargé de l'enquête gouvernementale ivoirienne sur les événements du 6 au 11 novembre 2004 en Côte d'Ivoire. Deux jours après le déclenchement d'une offensive aérienne loyaliste sur les positions de la rébellion dans le nord du pays, neuf soldats français et un ressortissant américain avaient été tués dans le bombardement par l'aviation ivoirienne d'une position française à Bouaké. Les soldats français de l'opération Licorne avaient détruit en représailles tous les aéronefs militaires ivoiriens (chasseurs-bombardiers Sukhoï 25 et hélicoptères MI-24). Ces représailles avaient été suivies de violentes manifestations antifrançaises provoquant le départ de quelque 8.000 Occidentaux de Côte d'Ivoire, dont une très grande majorité de Français. Une polémique avait ensuite éclaté entre Abidjan et Paris sur les circonstances de ces violences, les autorités ivoiriennes accusant l'armée française d'avoir tué des dizaines "de civils aux mains nues".

  13. Le président George W. Bush, qui s'est donné pour mission d'abattre la "tyrannie" dans le monde durant son deuxième mandat, fait désormais entendre des roulements de tambours contre l'Iran, que son programme nucléaire place au premier rang des inquiétudes américaines.

    Mais même si les propos à la tonalité belliqueuse émanant de la Maison Blanche semblent faire écho à ceux tenus contre l'Irak de Saddam Hussein, les experts s'interrogent pour savoir si Washington est réellement prêt à une épreuve de force, ou s'il s'agit avant tout d'un bluff.

    "Je pense qu'une action militaire limitée est plausible" contre les sites nucléaires de la république islamique. Je ne pense pas que cela soit probable, mais on ne peut pas l'exclure", estime Daniel Byman, spécialiste du Moyen-Orient à l'Institut Brookings.

    Le vice-président Dick Cheney, qui s'exprimait en marge des cérémonies d'ovuerture du second mandat de M. Bush jeudi, a relancé les spéculations en plaçant l'Iran en tête des pays qui inquiètent les Etats-Unis.

    "Nous sommes très préoccupés par l'Iran car ils ont un programme (nucléaire), que nous estimons être un programme nucléaire avancé", a affirmé M. Cheney. "Si vous cherchez dans le monde les endroits potentiellement dangereux, l'Iran est clairement en haut de la liste", a-t-il poursuivi.

    Le vice-président, qui fut l'un des plus ardents avocats de l'entrée en guerre contre l'Irak, a indiqué que Washington continuait d'espérer que la voie d'une solution diplomatique poursuivie par les Européens avec Téhéran puisse garantir que ce pays n'accède pas à la bombe atomique.

    Mais il n'a pas exclu une action armée unilatérale d'Israël, le plus proche allié des Etats-Unis au Proche-Orient, au nom de sa sécurité face à une menace nucléaire iranienne. Il a aussi réaffirmé que Washington était toujours prêt à demander une saisine du Conseil de sécurité de l'Onu en vue de sanctions contre l'Iran, si les discussions avec les Européens devaient échouer.

    Selon le magazine New Yorker du 17 janvier, l'Iran sera la prochaine étape de la "guerre contre le terrorisme".

    Le président Bush, interrogé sur cet article, a déclaré privilégier une solution diplomatique, mais ajouté qu'il n'excluait "aucune option", un flou propre à alimenter toutes les craintes.

    Le Pentagone s'est démarqué de cet article, affirmant qu'il était "truffé d'erreurs", sans toutefois récuser formellement la thèse que l'iran puisse être la prochaine cible militaire des Etats-Unis.

    Pour Joseph Cirincione, un expert en désarmement à la Fondation Carnegie, il fait peu de doute que M. Bush et les "faucons" de son entourage se préparent à une confrontation avec Téhéran.

    "Ils pensent qu'ils ont un mandat, qu'ils ont peu de temps pour le mettre en oeuvre, que c'est en étant déterminés qu'ils pourront changer le monde, et ils entendent bien le faire", estime-t-il.

    Un Iran disposant de l'arme nucléaire constituerait un revers majeur pour une administration américaine qui a promis d'empêcher à tout prix que des pays accusés de soutenir le terrorisme international pouissent accéder à des armes de destruction massive.

    Mais Washington doit aussi tenir compte des conséquences qu'une action militaire en Iran pourait avoir en Irak, où Téhéran est déjà accusé par Washington d'avoir une influence déstabilisatrice.

    La secrétaire d'Etat désignée Condoleezza Rice a bien fait comprendre, lors de ses auditions au Sénat, que le fossé entre les deux pays qui n'ont plus de relations depuis un quart de siècle, serait difficile à combler sans un changement "à 180 degrés" de Téhéran.

    "L'objectif de cette administration est d'avoir un régime en Iran qui réponde aux préoccupations que nous avons sur les politiques qu'il poursuit, et qui sont à 180 degrés antinomiques avec nos propres intérêts", a-t-elle déclaré.

  14. :arrow: La frégate La fayette ,tête de série fût construite en 18 mois ,la Surcouf en 12 mois et la Courbet en 6 mois grâce à la méthode de construction innovante de DCN. ;)

    6 à 8 ans une frégate :!: :!: ,lesquelles celle de l'Amiral Nelson :lol:

    Les besoins de défense évoluent très vite. Les grandes lignes des évolutions actuelles, telles que l'on peut les percevoir, sont la complexification croissante des systèmes, toujours plus intégrés et « inter-opérés » dans un environnement étendu, à savoir « interarmées » et international.

    On peut noter en particulier l'importance croissante des systèmes de combat et des nouvelles technologies comme les drones navals ou les plates-formes réseaux centrées qui s'intègrent dans des systèmes plus globaux qu'on appelle systèmes de systèmes.

    Les navires militaires sont ainsi devenus des systèmes très complexes, intégrant de nombreux équipements et des technologies de pointe. Les systèmes d'armes peuvent représenter autour de 50 % du prix total d'un navire militaire. La coque nue (hors appareil propulsif, usine électrique...) ne représente plus qu'entre 10 % et 15 % du prix d'un navire de surface.

    Une autre évolution importante du secteur naval de défense concerne l'organisation contractuelle et industrielle vers l'acquisition de prestations globales incluant les services, l'entretien, la formation.

    Les industriels doivent donc désormais être capables de fournir ces prestations globales. Il s'agit de nouveaux métiers et de nouvelles compétences à acquérir.

    Les deux sous-marins français Scorpène livrés à la Malaisie illustrent cette évolution. La commande de ces équipements a été passée concomitamment à la vente de la formation de l'équipage et d'un sous-marin français d'occasion (Ouessant) pour la formation. De même, dans le cas du contrat des frégates multi-missions (FREMM), la prestation devrait comprendre outre la construction des navires, le maintien en condition opérationnelle pendant plusieurs années des équipements. Dans le même ordre d'idée, les nouveaux contrats de maintenance des navires se négocient maintenant en taux de disponibilité globale d'une série de navires et non plus en marché à bons de commande pour des interventions forfaitaires. Le Royaume-Uni et la France sont en pointe dans ce domaine.

    L'évolution des marchés d'exportation

    A l'exportation, le secteur subit aussi une mutation importante. La plupart des états acheteurs possèdent désormais une industrie navale.

    Le montage et l'assemblage du navire sont alors réalisés localement. Les groupes industriels européens se positionnent alors sur la maîtrise d'oeuvre d'ensemble (prestation globale), la conception et les systèmes de combat, ce qui représente en valeur la plus grande partie du projet.

    Ainsi, la réalisation des corvettes Baynunah a-t elle été effectuée aux Emirats Arabes Unis à partir d'une conception et de kits des constructions mécaniques de Normandie (CMN) et d'un système de combat italien. Cette évolution touche même les navires très complexes comme les sous-marins (au Pakistan, au Brésil, ou en Inde par exemple).

    L'adaptation des industriels aux demandes du marché : le choix de la maîtrise d'oeuvre ou de la construction navale

    Face à ces mutations, deux orientations stratégiques sont possibles pour les groupes industriels de la construction navale militaire : la maîtrise d'oeuvre et la construction navale.

    La construction navale

    Certains chantiers s'orientent vers la construction navale en essayant de rationaliser au mieux leurs processus de production.

    Schématiquement, ces chantiers conçoivent et assemblent des coques qu'elles soient civiles ou militaires. Les gros volumes et l'effet de série sont importants pour rentabiliser ce modèle. Il s'agit de chantiers comme l'espagnol Izar (avant sa transformation), l'italien Fincantieri ou le français Chantiers de l'Atlantique. Ils entrent en compétition avec les constructeurs de navires asiatiques à faible coût de main d'oeuvre pour les navires civils et leur part sur les grands projets militaires devient de plus en plus faible compte-tenu de l'évolution du secteur où l'électronique devient prépondérante. Ainsi le maître d'oeuvre italien des frégates franco-italiennes Horizon n'est pas Fincantieri mais Orizzonte, joint venture entre Fincantieri et Finmeccanica (électronicien de défense). De même, Fincantieri n'est pas présent au capital d'Eurosynav, joint venture DCN/Thales/Finmeccanica pour la maîtrise d'oeuvre du système de combat des frégates Horizon.

    La maîtrise d'oeuvre de projets

    D'autres acteurs se concentrent sur la maîtrise d'oeuvre de projets complexes, où la construction de coque ne représente qu'une partie du projet global (moins de 20 %).

    Ainsi des entreprises comme Thalès, Loockeed Martin ou United Defense sont « prime contractor » sur des projets à dominante navale mais ne possèdent pas de chantiers en propres. Ils remportent des contrats en raison du caractère global de la prestation qu'ils proposent, et sous-traitent l'assemblage à des chantiers. C'est notamment le cas du bâtiment d'écoute militaire français, le MINREM (moyens interarmées navalisés d'origine électromagnétique) assemblé, sous maîtrise d'oeuvre de Thalès, aux Pays-Bas. Les acteurs qui ont fait le choix de la maîtrise d'oeuvre sont en bonne place sur les marchés d'exportation, en association avec des bureaux d'architecture navale.

    :arrow: Les frégates plus complexes de type AA :idea: :?: ,la découpe de la première tôle de la Forbin était en avril 2002 et la mise à l'eau fin 2004. ensuite ils feront les essais en mer avant de la délivrer à la Marine.

    Une dose d'humour Bill : Peux-tu nous prêter et envoyer discrètement 1000 ouvriers navals Chinois ,en France ? Afin de construire plus rapidement le PA2 et 2 autres BPC que la France pourrait acquérir.

    Je ne sais pas si les syndicalistes de DCN et Alstom marine seraient d'accord avec ce deal mais bon ,on ferai bien de les envoyer en Asie. :lol:

  15. L'Iran est en tête de la liste des sujets d'inquiétude des Etats-Unis, a affirmé jeudi le vice-président américain Richard Cheney, en ajoutant que Washington était préoccupé par les risques de voir les Israéliens détruire les installations nucléaires iraniennes.

    "Nous sommes très préoccupés par l'Iran car ils ont un programme (nucléaire), que nous estimons être un programme nucléaire avancé", a affirmé M. Cheney dans un entretien accordé à la chaîne de télévision MSNBC.

    M. Cheney, qui a prêté serment jeudi avec le président George W. Bush pour un second mandat de quatre ans à la tête du pays, a également indiqué que Washington était inquiet de voir les Israéliens agir unilatéralement pour mettre fin à ce programme.

    "L'une des inquiétudes exprimées par certains est qu'Israël puisse le faire sans autorisation", a-t-il dit. "Etant donné que l'Iran a pour politique officielle la destruction d'Israël, les Israéliens pourraient bien décider d'agir les premiers et de laisser le reste du monde s'occuper de réparer les dégâts diplomatiques ensuite," a estimé M. Cheney.

    Il a dénoncé Téhéran "comme l'un des principaux soutien du terrorisme" et rappelé que les Iraniens soutenaient le Hezbollah (mouvement intégriste chiite). "Si vous cherchez dans le monde les endroits potentiellement dangereux, l'Iran est clairement en haut de la liste", a-t-il dit.

    "Nous allons continuer de répondre à la situation par la diplomatie en travaillant avec les Européens", a toutefois souligné M. Cheney, l'un des principaux artisans de la guerre contre l'Irak lancée en mars 2003 par l'administration Bush.

    Il a souligné que l'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne "négocient avec les Iraniens pour que ceux-ci montrent une plus grande transparence dans leur programme afin que le monde sache qu'ils ne construisent pas d'armes (nucléaires) et qu'il est entrepris à des fins pacifiques".

    "Si les Iraniens n'honorent pas leurs engagements, la prochaine étape sera de soumettre l'affaire au Conseil de sécurité des Nations Unies et de demander l'imposition de sanctions internationales pour les forcer à le faire et à respecter les engagements pris dans le cadre du traité de non prolifération nucléaire", a prévenu M. Cheney.

  16. La Chine est devenue le troisième constructeur naval du Monde,derrière le Japon et la Corée du Sud. Ces 3 pays ne sont pas qualifiés de pays ayant de gros problème syndical ou de raisons sociales ,par contre si les Britanniques veulent avoir le PA1 ,il est grand temps qu'ils se décident car il est prévu d'être en service en 2012 ,ce qui fait 7 ans. 36 mois suffisent pour sortir un BPC de 199 m au norme civile. DCN n'est pas GIAT :lol: J'ai lu un rapport sur un colloque : Quel avenir pour le naval de défense en Europe. Je vous ferai part de mes impressions. ;)

  17. Auverland vient de mettre en place un lien avec l'ancien site internet de Panhard Levassor directement à son site : http://www.auverland.com

    Le mariage semble consommer :lol:

    Quoiqu'il en soit ,le projet du futur PBI porte toujours sur soit.

    Image IPB

    Soit sur

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    http://auverland.chez.tiscali.fr/francais/A5/CTA5.htm

    Pour l'ABC ,il est question d'une acquisition d'un millier de PBI ,hors VB2L et VBL.

    Pour la VOA et le projet MARS ,le PBI A5AVXL que propose Auverland est trop haut pour y apposer en plus la tourelle MARS ainsi que pour l'antenne et le mât dans le projet RAPSODIE.

    Le VBR de panhard ayant la côte d'estime suite au VBL performant.

    De toute façon Auverland devient le gagnant s'il propose les 2 engins :?: cependant ,il a perdu déjà un contrat en Belgique ,ils viennent d'acquérir des DINGO 2 KMW.

  18. L'Iran a mis en garde les Etats-Unis contre la tentation d'une attaque militaire pour stopper les activités nucléaires de la République islamique, une éventualité de nouveau évoquée plus fortement avec le début du deuxième mandat de George W. Bush.

    "La menace de nos ennemis étrangers ne nous fait pas peur, ils savent bien que l'Iran, pays historique d'islam, avec son antique civilisation, n'est pas un lieu bien choisi pour les aventures", a déclaré l'ancien président Akbar Hachémi Rafsandjani, resté un personnage central du régime.

    Ces propos faisaient écho à ceux tenus lundi par George W. Bush sur la possibilité d'opérations militaires contre l'Iran si ce pays persistait à vouloir se doter de l'arme atomique, comme les Etats-Unis l'en accusent.

    "J'espère que nous pourrons résoudre ce problème d'une manière diplomatique, mais je n'écarterai jamais aucune option", a dit le président Bush.

    Ces déclarations ont été conjuguées à un article du New Yorker pour donner une nouvelle vigueur aux spéculations, qui avaient déjà cours avant l'offensive en Irak, sur une attaque américaine contre l'Iran.

    Dans sa dernière livraison, le magazine écrit que des commandos américains sont infiltrés depuis l'été 2004 en Iran pour reconnaître des cibles nucléaires et chimiques potentielles. Il fait dire à un ancien haut responsable des renseignements américains que "bientôt, nous assisterons à la campagne d'Iran".

    "Des commandos américains ne peuvent pas entrer aussi facilement en Iran pour y faire de l'espionnage, il serait simpliste d'accepter une telle idée", a réfuté Ali Agha Mohammadi, un porte-parole du Conseil suprême de la sécurité nationale iranien, cité mercredi par la presse.

    "Nous connaissons nos frontières", a-t-il insisté.

    Ali Agha Mohammadi a dénigré les informations du New Yorker, catégoriquement démenties par le Pentagone, comme faisant partie d'une "campagne psychologique" et "ne (méritant) pas qu'on s'y arrête".

    Il a répété que le programme nucléaire iranien était purement pacifique: "Nous n'avons pas d'armes atomiques et l'Agence internationale de l'énergie atomique (qui enquête en Iran) a inspecté les installations iraniennes".

    Les officiels iraniens se sont cependant tout sauf précipités pour réagir au regain de menace. La presse a largement rapporté les mots de M. Bush et les informations du New Yorker sans les commenter, mais en reproduisant des propos du ministre de la Défense Ali Chamkhani, tenus lundi, avant que M. Bush ne s'exprime.

    "Nous disposons d'une force telle qu'aucun pays ne peut nous attaquer parce qu'ils n'ont pas d'informations précises sur nos capacités militaires", a-t-il dit. Il s'est flatté d'une force de "dissuasion maximale".

    Le régime n'a cessé de mettre en garde les Etats-Unis contre son potentiel militaire, depuis que l'Iran s'est retrouvé en 2002, dans la bouche du président américain, sur "l'axe du mal" des pays produisant des armes de destruction massive et soutenant le terrorisme.

    La secrétaire d'Etat américaine désignée, Condoleezza Rice, réputée plus dure que son prédécesseur Colin Powell, a encore cité l'Iran mardi parmi les "postes avancés de la tyrannie".

    Si elle a brandi la menace contre l'Iran, c'était à nouveau celle d'en référer au Conseil de sécurité de l'Onu. Mais elle a aussi plaidé pour une action internationale concertée, au moment où les Européens sont engagés dans un processus diplomatique pour s'assurer que les Iraniens s'en tiennent à des activités nucléaires civiles.

    Le Guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, s'est livré lui, mardi, à une longue et violente diatribe contre "l'impérialisme américain, vicieux et méprisable", les "prédateurs sanguinaires (qui) dépêchent leurs équipes d'assassins pour tuer des innocents (en Irak) et parlent de guerre contre le terrorisme".

  19. La secrétaire d'Etat américaine désignée Condoleezza Rice a plaidé mardi en faveur de la poursuite d'une action internationale concertée face aux programmes nucléaires iranien et nord-coréen, et réaffirmé la menace de chercher à traduire l'Iran devant le Conseil de sécurité de l'Onu en cas d'échec.

    "Nous devons rester unis pour demander que l'Iran et la Corée du Nord abandonnent leurs ambitions nucléaires militaires, et choisissent à la place le chemin de la paix", a-t-elle déclaré lors d'une audition devant la commission des Affaires étrangères du Sénat en vue de sa confirmation comme chef de la diplomatie américaine.

    Mme Rice a essentiellement souhaité que les efforts engagés par la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne dans le cas de l'Iran, et avec la Chine, le Japon, la Russie et la Corée du Sud dans le cas de Pyongyang portent leurs fruits.

    Elle a réagi avec prudence aux informations selon lesquelles les Nord-Coréens seraient prêts à reprendre les négociations avec Washington et les autres pays associés à la recherche d'une solution. "Nous n'avons pas vraiment entendu quoi que ce soit venir de la Corée du Nord", a-t-elle dit.

    Dans le cas de l'Iran elle s'en est remise à l'action de Paris, Berlin et Londres pour obtenir l'arrêt des activités nucléaires iraniennes pouvant mener à l'arme atomique, tout en indiquant que Washington ne renonçait pas à sa menace, en cas d'échec, de demander que Téhéran soit traduit devant le Conseil de sécurité de l'Onu pour d'éventuelles sanctions.

    "Je considèrerais comme une première mesure le fait que si les Iraniens ne respectent pas leurs obligations internationales nous les traduisions devant le Conseil de sécurité", a-t-elle dit, en ajoutant "qu'à un certain stade, il se pourrait que ce soit exactement ce que nous ayons à faire".

  20. Bill ,tu as raison ,j'avais enregistré lundi 17 ,une émission sur France 5 : Reportage sur la construction du Roullier "ville de Bordeaux " bateau transportant les pièces de l'airbus A380 construit en Chine ,armateur Norvégien et ingénieurs Français. Le chantier Chinois situé dans la capitale du sud avait 8 gros bateaux en chantier et il les a livré en temps et en heure ,le notre ,il avait juste 2 ou 3 jours de retard. Les ingenieurs chinois et manager écoutaient attentivement les directives européennes et respecter les consignes à la lettre. Les ouvriers travaillant 6 jours sur 7 voire en fin de chantier 7/7 et sans vacances. :o La Chine devient le 3eme contructeur mondial secteur civil derrière le Japon et la Corée du Sud. Nous pouvons dire que ce secteur civil de l'industrie navale est fragilisé ,en butte à une concurrence asiatique redoutable. ;)

  21. Le Pakistan a rejeté lundi l'article d'un magazine américain selon lequel Islamabad a aidé les Etats-Unis à mener des opérations clandestines en Iran pour rechercher des installations susceptibles de travailler au développement d'armements nucléaires.

    "Cette collaboration n'existe pas", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Masood Khan, sur un article paru lundi dans The New Yorker affirmant que des scientifiques pakistanais ont fourni aux Etats-Unis des informations sur des sites nucléaires iraniens.

    "Nous n'avons pas beaucoup d'informations sur le programme nucléaire iranien, je pense donc que cet article (...) exagère de faits qui n'existent tout simplement pas", a déclaré M. Khan lors d'un point de presse hebdomadaire à Islamabad. "Ce sont de pures conjectures", a-t-il ajouté.

    Selon le magazine, le Pakistan fournit son soutien aux Etats-Unis dans ces opérations en échange d'une immunité internationale pour le chercheur Abdul Qadeer Khan.

    Abdul Qadeer Khan, père de la bombe atomique pakistanaise, a reconnu sa responsabilité dans un réseau international de transfert clandestin de technologie nucléaire vers l'étranger.

    Selon les enquêteurs pakistanais, ces fuites ont bénéficié à la Corée du Nord, à la Libye et à l'Iran. En février 2004, M. Musharraf lui a accordé son pardon.

    Selon le magazine New Yorker, à l'origine des révélations sur le scandale d'Abou Ghraib, l'Iran sera la prochaine étape de la "guerre contre le terrorisme", mais la Maison Blanche a démenti sèchement indiquant que Washington privilégiait la voie diplomatique pour régler le contentieux nucléaire avec Téhéran.

    Des commandos américains effectuent des missions de reconnaissance secrètes en Iran depuis l'été dernier pour y localiser des cibles nucléaires et chimiques potentielles, affirme Seymour Hersh, lauréat du prix Pulitzer, plume vedette du magazine new-yorkais, dans la dernière livraison du magazine.

    Selon Hersh, l'objectif de ces missions secrètes est d'amasser des renseignements sur une trentaine de sites.

    "Des responsables civils au Pentagone souhaitent que l'on aille en Iran détruire autant d'infrastructures militaires que possible", a affirmé au journaliste un correspondant anonyme présenté comme un "consultant du gouvernement entretenant des liens étroits avec le Pentagone".

    Un ancien haut responsable des services de renseignement, également cité par le New Yorker, a indiqué de son côté qu'"on a affaire à une guerre contre le terrorisme, dont l'Irak n'était qu'un volet. L'administration Bush considère (la région) comme une immense zone de guerre. Bientôt, nous assisterons à la campagne d'Iran".

    Ce responsable, s'exprimant sous couvert de l'anonymat, a affirmé qu'un commando américain se trouvait en Asie du Sud et travaillait main dans la main avec un groupe de scientifiques pakistanais qui ont eu affaire à des savants nucléaires iraniens.

    Ce commando se rend de temps à autre dans l'est de l'Iran pour y rechercher des installations militaires nucléaires souterraines et, en échange de cette coopération, assure Hersh, le président pakistanais Pervez Musharraf a reçu l'assurance que son gouvernement n'aurait pas à livrer Abdul Qadeer Khan, père de la bombe atomique pakistanaise, pour être interrogé sur son rôle dans la vente de secrets nucléaires à l'Iran, à la Libye et à la Corée du Nord.

    Israël serait également impliqué et des spécialistes israéliens fourniraient aux Américains des listes de cibles potentielles en Iran.

    Le consultant proche du Pentagone, a de son côté confié à l'hebdomadaire que les civils du Pentagone et tout particulièrement le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, son adjoint Paul Wolfowitz et les néo-conservateurs, "veulent aller en Iran et détruire autant d'infrastructures militaires que possible".

    MM. Rumsfeld et Wolfowitz estiment, selon le magazine, que le régime iranien ne résisterait pas à une offensive militaire et s'effondrerait comme les anciens pays du bloc soviétique.

    "Il est clair que l'Iran nous inquiète. L'Iran inquiète le monde entier", a expliqué dimanche sur CNN Dan Bartlett, proche collaborateur du président George W. Bush.

    Mais, a-t-il souligné, l'article du New Yorker "est truffé d'inexactitudes, et je ne crois pas que les conclusions qu'ils tirent se fondent sur des faits".

    "Nous travaillons avec nos alliés européens pour aider à convaincre le gouvernement iranien de ne pas continuer son programme de développement d'armes de destruction massive, notamment nucléaires", a ajouté M. Bartlett en soulignant que Washington avait la volonté de poursuivre sa collaboration avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) pour parvenir à une solution par la voie diplomatique.

    Confronté aux soupçons, Téhéran a accepté en novembre de suspendre l'enrichissement d'uranium, qui peut avoir une double finalité civile ou militaire. Cet engagement a été obtenu par les Européens contre la promesse d'une coopération technologique et nucléaire, économique et dans le domaine de la sécurité.

    Mais, continue d'affirmer Hersh, les faucons de l'administration Bush sont persuadés que les négociations avec les Européens sont vouées à l'échec et que Washington devra agir.

  22. L'accord historique, conclu ce week-end, sur l'ouverture des premiers vols directs entre Taïwan et la Chine depuis un demi-siècle est un geste symbolique qui ne devrait pourtant guère apaiser les tensions croissantes entre l'île et le continent, estiment experts et politiciens à Taipei.

    En vertu de l'accord, les premières liaisons directes seront ouvertes du 29 janvier au 20 février, durant les vacances du Nouvel An chinois, qui tombe cette année le 9 février et qui font traditionnellement l'objet de déplacements massifs.

    C'est la première fois depuis l'indépendance de fait de Taïwan en 1949 que des avions relieront la Chine et l'île sécessionniste. Des liaisons avaient été acceptées en 2003 mais elles devaient faire escale à Hong Kong ou Macao.

    L'accord a donc des allures historiques et représente "un premier pas pour le gouvernement taïwanais qui cherche une approche plus souple afin de se réconcilier avec la Chine", a commenté Cheng Wen-tsan, porte-parole du Parti progressiste démocratique (DPP) du président taïwanais Chen Shui-bian.

    Il ne faut cependant pas trop en attendre, avertit Chang Jung-kung, porte-parole du Kuomintang (KMT), l'opposition taïwanaise traditionnellement plus proche de Pékin que le DPP.

    "Ce serait irréaliste ou trop optimiste", a-t-il ajouté, assurant que "la situation fondamentale dans le détroit de Taïwan reste inchangée".

    La Chine communiste n'a jamais reconnu l'indépendance de fait de Taïwan, fondé en 1949 par les nationalistes du Kuomintang fuyant la prise du pouvoir des communistes à Pékin. La Chine répète à l'envi qu'elle combattrait, au besoin par la force, toute velléité taïwanaise de déclarer officiellement son indépendance.

    Les tensions se sont encore accrues ces dernières années avec l'élection en 2000 du président Chen puis sa réélection l'an dernier. M. Chen est honni par le pouvoir pékinois qui le considère comme un dangereux indépendantiste.

    "D'un côté, Pékin essaie de montrer sa +bonne volonté+ afin de gagner les coeurs des Taïwanais mais, d'un autre, Pékin reste ferme, promettant de combattre l'indépendance. C'est ce qui s'appelle la politique +à deux fourchons+", a ajouté M. Chang.

    Les discussions sur l'ouverture des vols directs n'ont aucunement porté sur le principe "de la Chine unique" que Pékin entend faire accepter par Taïwan et qui stipule que l'île fait partie de la Chine, souligne Chang Lin-cheng, politologue à l'Université nationale de Taïwan.

    Le président taïwanais, aux visées indépendantistes, "ne pourrait pas abandonner sa position" qui rejette ce principe, rappelle M. Chang.

    A Pékin, des analystes soulignent également que le pouvoir communiste n'est pas prêt à abandonner sa politique dure, comme le montre sa volonté de faire adopter par le Parlement en mars une "loi anti-sécession" visant justement à lutter contre toute indépendance de Taïwan.Selon Taipei, cette loi vise à autoriser le recours à la force en cas de déclaration d'indépendance taïwanaise.

    Reste que le pacte "pourrait représenter un premier pas vers des discussions visant à instaurer des liaisons directes dans l'ensemble des secteurs", y compris maritimes, ce qui serait déjà un progrès, souligne le professeur Chang Wu-yueh, de l'Université Tamkang, de Taipei.

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