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  1. Je vous soumets les écrits du livre blanc, ici la partie composantes aériennes:

    La composante aérienne de combat sera modernisée pour disposer
    d’un parc homogène de 300 avions polyvalents de type Rafale et
    Mirage 2000 D, dont 270 en ligne. Elle assurera la mise en oeuvre de la
    composante aéroportée de la dissuasion, avec 2 escadrons nucléaires et
    une capacité de ravitaillement associée, à quoi s’ajouteront les moyens
    emportés par le porte-avions Charles de Gaulle.
    Hors dissuasion, les forces aériennes assureront de façon permanente
    la surveillance et le contrôle des approches aériennes du territoire
    national (métropole et DOM-COM, notamment Guyane), et disposeront
    à cet effet d’appareils et d’infrastructure radar de guet aérien.
    Elles seront capables de renforcer la posture permanente de sûreté,
    jusqu’à 6 patrouilles opérationnelles et 4 patrouilles opérationnelles
    spécialisées dans la lutte contre les aéronefs lents, ainsi que d’armer
    des dispositifs de protection à l’occasion de grands événements (deux
    ou trois « bulles » de défense aérienne).
    Les forces aériennes, tant de l’armée de l’air que de l’aéronavale,
    contribueront au recueil du renseignement nécessaire aux opérations, à
    la surveillance du territoire, de ses approches et du milieu aérospatial.
    Au titre de la prévention, un dispositif sera maintenu en Afrique, en
    particulier à Djibouti et dans le Golfe.
    En cas d’implication de la France dans un conflit majeur à l’extérieur
    du territoire, les armées devront pouvoir projeter, sur un théâtre
    situé jusqu’à une distance de 7 000 à 8 000 kilomètres, une force
    aérienne de l’ordre de 70 avions de combat, incluant les avions de
    l’aéronautique navale, à quoi s’ajouteront les avions de soutien opérationnel
    associés. Devront aussi pouvoir être projetés les moyens de commandement,
    de conduite, de détection et de contrôle aérien et le nombre
    de bases aériennes projetables nécessaires, jusqu’à deux bases majeures
    simultanément.
    Une capacité de réaction autonome, assortie d’un dispositif
    d’alerte, devra, en permanence, pouvoir être déployée dans des opérations
    ponctuelles telles qu’une évacuation de ressortissants, une opération
    de rétorsion ou une opération humanitaire.
    Le dimensionnement général de l’armée de l’air, avec un format de
    50 000 personnes, lui permettra en outre :
    – d’assumer le commandement d’une composante aérienne de
    force interarmées (Joint Forces Air Component Command ou JFACC) ;
    – de projeter en cinq jours l’échelon d’urgence d’une force
    (1 500 hommes équipés) à 7 000 à 8 000 kilomètres, avec son autonomie.
    Les efforts de modernisation porteront sur la capacité de mobilité
    stratégique et tactique qui sera portée à une élongation de 7 000 à
    8 000 kilomètres, sur la capacité d’appui des forces terrestres (précision,
    protection, permanence sur zone et tout temps) et la capacité de
    frappe dans la profondeur. La capacité de drones tactiques et de longue
    endurance sera également renforcée, aussi bien pour la surveillance et
    le renseignement que pour l’appui aux forces terrestres par des drones
    armés. Les avions de combat de l’armée de l’air et de l’aéronautique
    navale seront regroupés, sous le commandement opérationnel du chef
    d’état-major des armées, en un parc unique, qui ne comprendra à terme
    que des Rafale et des Mirage 2000 D modernisés, dont la gestion sera
    assurée par l’armée de l’air. Cette dernière veillera, en liaison avec la
    marine nationale, à dégager toutes les synergies possibles en matière
    d’organisation, de soutien et de préparation de ces forces. Par ailleurs,
    l’armée de l’air, sous la direction du commandement interarmées chargé
    de l’espace, assurera la surveillance de l’espace extra-atmosphérique et
    verra ses compétences accrues dans la mise en oeuvre des capacités
    spatiales.
    Pour remplir l’ensemble de ces missions, les forces aériennes comprendront
    les parcs suivants :
    – 300 avions de combat modernes (Rafale et Mirage 2000 D
    modernisés), incluant ceux de l’aéronautique navale ;
    – 4 systèmes de détection et de contrôle avancés de type Awacs ;
    – une flotte d’avions de ravitaillement et de transport comprenant
    de l’ordre de 14 appareils de type MRTT et environ 70 avions de
    transport.

    COMMENTAIRES
    Le volume annoncé de 300 avions de combat inclut-il les rafales de l'aéronavale?: au début je cite "La composante aérienne de combat sera modernisée pour disposerd’un parc homogène de 300 avions polyvalents de type Rafale eMirage 2000 D, dont 270 en ligne. Elle assurera la mise en oeuvre de lacomposante aéroportée de la dissuasion, avec 2 escadrons nucléaires et
    une capacité de ravitaillement associée, à quoi s’ajouteront les moyensemportés par le porte-avions Charles de Gaulle".

    en revanche je cite encore:"300 avions de combat modernes (Rafale et Mirage 2000 D modernisés), incluant ceux de l’aéronautique navale"
    Bref 300 ou 360 (J'aimerai mieux 360)
    L'accent est mit sur la projection à 7000 8000 km: un grand plus!!
    Une énorme nouveauté: Je cite:"Les avions de combat de l’armée de l’air et de l’aéronautique navale seront regroupés, sous le commandement opérationnel du chef d’état-major des armées, en un parc unique, qui ne comprendra à terme que des Rafale et des Mirage 2000 D modernisés, dont la gestion sera assurée par l’armée de l’air."
    Ce qui veut dire à mon avis, nonobstant l'intérêt à mon sens de la gestion d'un parc d'avions de combat unifié, que les avions de combat seront au nombre de 300 (et M....!)
    70 avions de transport: lesquels?
    14 MRTT enfin! maissertont-ils suffisant?

  2. Je vous soumets les écrits du livre blanc en l'occurence le paragraphe consacré aux forces navales

    Les forces navales assureront la permanence à la mer de la force

    océanique stratégique, garante de la capacité de frappe en second de la

    dissuasion. Elles garantiront la mise en oeuvre autonome et en sûreté

    de la composante océanique, en acquérant la meilleure connaissance

    possible des espaces de déploiement des SNLE et des mouvements des

    forces étrangères qui y sont présentes. Elles conserveront une maîtrise

    permanente des approches du port de soutien. Ces missions pourront

    mobiliser deux sous-marins nucléaires d’attaque et jusqu’à quatre

    frégates anti-sous-marines, ainsi que des moyens de guerre des mines

    et des avions de patrouille maritime.

    Elles surveilleront et contrôleront les approches du territoire national,

    en métropole comme outre-mer. Elles devront en permanence

    pouvoir renforcer la posture permanente de sûreté maritime en métropole,

    par le déploiement d’une frégate, de deux chasseurs de mines et

    d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2 par façade maritime.

    Elles matérialiseront la souveraineté française dans les espaces

    sous juridiction nationale (mer territoriale, zone économique exclusive),

    participeront à la protection et à la sauvegarde des personnes et

    des biens, à la sécurité et à la sûreté maritimes, à la protection de

    l’environnement marin et des ressources maritimes (espace protégé,

    pêche…). Ces missions ressortent de l’action de l’État en mer (AEM) et

    nécessitent le déploiement, tant en métropole que dans les DOM-COM,

    des moyens de présence en haute mer adaptés à de telles tâches.

    Au titre de la prévention, les forces navales devront pouvoir participer

    à la maîtrise et au contrôle des espaces aéromaritimes dans nos

    zones d’intérêt (Afrique de l’Ouest, golfe Arabo-Persique et océan

    Indien en particulier), à la sécurisation des voies de communication,

    au contrôle de la navigation dans le cadre de la lutte contre le terrorisme,

    contre les trafics illicites et contre l’immigration clandestine.

    Pour contribuer à la résolution d’une crise dans le monde, le groupe

    aéronaval devra pouvoir être déployé sur un théâtre distant de 7 000 à

    8 000 kilomètres, avec son groupe aérien complet et les frégates

    d’escorte, ainsi que les sous-marins nucléaires d’accompagnement

    nécessaires. Indépendamment de la disponibilité du porte-avions, les

    moyens aériens pourront être utilisés dans le cadre des interventions

    extérieures comme du renforcement de la posture de protection

    aérienne au-dessus du territoire national.

    Un ou deux groupes navals, amphibie ou de protection du trafic

    maritime, avec leur soutien logistique, seront également disponibles

    pour des missions d’intervention et de présence. Simultanément, une

    capacité de réaction autonome, assortie d’un dispositif d’alerte, devra

    pouvoir être engagée dans des opérations ponctuelles telles qu’une évacuation

    de ressortissants, une action de contre-terrorisme maritime,

    ou une opération humanitaire.

    Le dimensionnement général des forces navales leur permettra en

    outre :

    – de contribuer au recueil du renseignement, tant dans nos approches

    maritimes que sur les théâtres d’opérations ;

    – d’assumer le commandement d’une composante maritime

    embarquée de force interarmées (Maritime Component Command ou

    MCC) ;

    – de projeter une capacité de guerre des mines ;

    – de disposer d’une flotte de soutien dimensionnée pour l’ensemble

    de leurs missions.

    Les efforts de modernisation porteront en priorité sur les capacités

    de maîtrise du milieu sous-marin (sous-marins nucléaires d’attaque et

    frégates anti-sous-marin), sur les capacités de frappe de précision dans

    la profondeur par missile de croisière naval, et sur le renforcement de la

    capacité de commandement et de projection à partir de la mer.

    Dans ce cadre, le renouvellement des sous-marins nucléaires

    d’attaque constitue une priorité stratégique. Par leur discrétion et leur

    ubiquité, ils apportent en particulier une contribution essentielle à la

    sûreté de la FOST et à la protection du groupe aéronaval. La construction

    des 6 Barracuda devra permettre de disposer en permanence d’au

    moins 5 sous-marins en parc pour faire face, durant toute cette

    période, à ces missions.

    Pour assurer l’ensemble de ces objectifs, la marine, avec un effectif

    de 44 000 personnes, sera dotée notamment :

    – de 4 sous-marins nucléaires lanceurs d’engins ;

    – de 6 sous-marins nucléaires d’attaque ;

    – d’un porte-avions avec son groupe aérien embarqué ;

    – de 18 frégates de premier rang ;

    – de 4 bâtiments de projection et de commandement.

    COMMENTAIRES

    Nos 4 SNLE sont pérennisés, leur liberté d'action impliquant la mobilisation de 2 SNA et de 4 FASM au maximum (+ guerre des mines + avions de patrouille maritime): les SNA et FASM sont donc des priorités reconnues!

    La surveillance du territoire maritime en métropole impliquera la création d'un groupe d'action (une frégate (ASM?), deux chasseurs de mines, un ATL2) pouvant intervenir en permanence sur chaque facade maritime (atlantique et méditerranée), je laisse au spécialiste du forum le calcul des moyens nécessaires pour atteindre cet objectif d'intervention permanente

    Le groupe aéronaval pourra être déployé a 7000 8000 km (1 PA + frégates + SNA): aucune précision sur le détail du nombre de frégates ni SNA requis: certainement à moduler selon la menace, disons un maximum de un PA + 2 FAA  + 3 FASM + 2 SNA

    J'observe que le nombre de six SNA, 18 frégates de premier rang (donc FAA + FASM + FAVT??) est peut-être juste en regard des missions:

    2 SNA, 4 FASM sont "occupés" à protéger les SNLE

    Au moins 2 frégates pour la protection des facades maritimes

    2 SNA +2 FAA + 3 FASM pour le GAN

    Le total fait 4 SNA, 7 FASM, 2 FAA + 2 frégates de premier rang (FASM??)

    A ces chiffres s'ajoutent les navires nécessaires à la mission :"Un ou deux groupes navals, amphibie ou de protection du trafic

    maritime, avec leur soutien logistique, seront également disponibles pour des missions d’intervention et de présence" soit plusieurs frégates...en admettant qu'un groupe amphibie pourrait disposer du GAN ce qui demanderait moins de frégates d'escortes pour les amphibs supplémentaires: Je dirais donc 3 ou 4 frégates supplémentaires, on arrive à 14/15 frégates disponibles: est-ce que 18 en parc permettent d'assumer ces missions??

    J'observe 4 BPC... soit 2 BPC de plus ou dans ce chiffre sont inclus les deux TCD: un passage du livre précise:

    "En ce qui concerne la mobilité par voie maritime, la France s’est

    dotée, notamment avec les bâtiments de projection et de commandement

    (BPC) et les transports de chalands de débarquement (TCD),

    d’une capacité d’emport et de débarquement. Leur renouvellement et

    même leur renforcement seront assurés."

    j'ai dans l'idée que les amphibs vont monter en puissance: 4 BPC et 2 TCD???

  3. Je vous soumets le  copier/coller des écrits du livre blanc, en l'occurence le paragraphe sur les forces terrestres.

    Les forces terrestres devront pouvoir assurer simultanément les

    missions suivantes :

    – la participation à la protection du territoire national en renfort

    du dispositif de sécurité publique et de sécurité civile, avec des moyens

    pouvant impliquer jusqu’à 10 000 hommes en quelques jours ;

    – l’intervention dans le cadre d’un engagement majeur multinational,

    sur un théâtre distant de 7 000 à 8 000 kilomètres, en déployant

    30 000 hommes en six mois, pour une durée d’un an, sans renouvellement.

    Le format des forces terrestres devra permettre de régénérer cette

    force ou de l’adapter à l’évolution des conditions d’engagement ;

    – le maintien d’une capacité permanente d’action et de réaction

    autonome permettant d’intervenir avec 5 000 hommes dans des délais

    réduits ;

    – le maintien d’un dispositif de prévention, hors du territoire

    national, concentré sur un point d’appui par façade africaine et un ou

    plusieurs dans le golfe Arabo-Persique. Une capacité permanente mais

    adaptée d’aguerrissement et d’intervention sera maintenue. Dans un

    premier temps, ce dispositif entretiendra un stock d’équipement prépositionné

    permettant un déploiement d’urgence depuis la métropole. Le

    renforcement restera toujours possible, par exemple par le déploiement

    d’une force amphibie ;

    – la présence dans les DOM-COM au titre des forces de souveraineté,

    avec des moyens de théâtre concentrés sur la Guyane, la Réunion

    et la Nouvelle-Calédonie et une capacité régionale de projection en cas

    de crise.

    En dehors des situations où une opération majeure est engagée, les

    forces terrestres pourront être sollicitées dans plusieurs opérations de

    stabilisation ou de maintien de la paix.

    La structure de l’armée de terre combinera des forces « de décision »

    adaptées aux combats les plus violents, « multirôles », orientées vers

    l’entrée en premier sur un théâtre d’opérations, les phases de transition

    et les opérations de stabilisation, enfin « d’urgence », à forte mobilité

    stratégique.

    Conservant les capacités nécessaires à la fonction de nation-cadre

    en coalition, le dimensionnement des forces terrestres permettra en

    outre :

    – d’assumer le commandement d’une composante terrestre de

    force interarmées du niveau de corps d’armée (Land Component Command

    ou LCC) ;

    – de constituer l’ossature d’une division OTAN renforcée (à deux

    ou trois brigades interarmes françaises et une ou deux brigades

    alliées), disposant de son autonomie tactique dans toutes les fonctions

    opérationnelles interarmes (combat de contact, appui, soutien) ;

    – d’organiser le soutien logistique de la composante terrestre, voire

    de la force interarmées.

    Les efforts de modernisation porteront en priorité sur la protection

    des forces, la numérisation de l’espace opérationnel, le rétablissement

    de la capacité aéromobile, l’acquisition de capacités de frappe dans la

    profondeur.

    Avec un format général de 131 000 personnes, les forces terrestres

    constitueront une force opérationnelle de 88 000 hommes, organisée en :

    – 8 brigades interarmes, disposant de l’ordre de 250 chars lourds

    de bataille de type Leclerc, d’environ 650 véhicules blindés de combat

    de type VBCI, 80 hélicoptères de combat, 130 hélicoptères de manoeuvre,

    et de l’ordre de 25 000 équipements individuels du combattant de

    type Félin ;

    – 3 brigades spécialisées ;

    – moyens d’appui correspondants.

    COMMENTAIRES:

    les "missions" doivent être mises en oeuvre simultanément, ce qui suggère une capacité d'intervention nationale immédiate de 10000 hommes, d'une capacité d'action de 5000 hommes (équipés de quoi, à quelle distance  je pose les questions sans polémiquer), d'une capacité d'action majeure, multinationale, de 30000 hommes disponibles avec un délai de 6 mois (c'est long, ça me rappelle les délais d'installation des US en arabie saoudite en 1990/1991), pour une durée de an sans renouvellement. Je note sur ce dernier point la capacité de régénérer cette force

    HUIT brigades interarmes + 3 brigades spécialisées + moyens d'appui correspondants: lesquelles? aujourd'hui nous avons 2 BB,

    2 BM, 2 BLB, 1BA, 1 BP, 1 BAM soit 9 brigades ce qui implique la disparition d'une brigade de manoeuvre, j'ai dans l'idée que nos 2 brigades blindées et nos 2 brigades mécannisées vont devenir 3 brigades blindées ce qui nous donnerait 240 LECLERC et 96 AuF1 en parc...ça colle: QU'EN PENSEZ VOUS?

  4. Je suis bien d'accord avec l'idée de philippe appelant à commenter les écrits du livre blanc: je vais commencer par ouvrir trois topiques dans les sections correspondantes pour débuter les échanges autour des écrits du LB sur le chapitre des forces (terrestre, naval et aériennes).

    rendez-vous donc sur ces topiques pour commenter ce qui est écrit!

  5. il existe (sur le papier) un projet de chassis VBCI avec une tourelle équipée d'un  120mm L52  à faible recul avec un frein de bouche, c'est le vbci 120, c'est un projet pour l'export, peu probable qu'il remplace donc le 10 RC.

    La tourelle ressemblait fortement à celle du LECLERC, avec un chargeur automatique contenat moins de munitions en réserve (16 au lieu de 22 je crois).

    La tourelle était dessinée avec un fort équipement électronique: viseur chef (capacité hunter killer), sytème de contre mesure passif et actif (SPATEM, pas le SHARK)

    A priori, le remplçant du 10 RC sera l'EBRC (engin blindé à roues de contact), appelé aussi V3C (véhicule de cohérence du combat de contact) en version reconnaissance avec un CTA 40 + missile AC+ robots.

    Il apparaîtra peut être un véhicule canon lourd pour jouer le role de char léger en plus: offrir une alternative aux déploiements des LECLERCS et apporter plus d'options qu'une version reco pour les régiments de cavalerie légère dotées aujourd'hui de 10 RC

  6. Un blindage NERA (Non Explosive Reactive Armor) ne serait certainement pas affecté par un "blast", ce type de blindage réagit à une agression  concentrée: un jet de charge creuse ou une flèche.

    la demande de l'EM pour les solutions de défense active implique la protection des LECLERCS.

    Le système SHARK semble montré une efficacité contre les missiles AC et les Flèches: c'est un immense progrès s'il avère réel, même si pour survivre aux morceaux de flèches le blindé protégé doit être un "lourd": ces morceaux conservent une énergie cinétique énorme qui transformeraient un VAB en gruyère, maintenant un VAB équipé du SHARK resterait protégé contre les roquettes et missiles AC voiredes obus HEAT (beaucoup plus lents que les flèches) ce qui serait déja pas si mal.

    reste à voir donc les résultats que va obtenir ce système dans les tests à venir.

    je cite BERKUT:

    "Parce que bon, contre des flèches légères genre 30/40mm le système sera à sec en moins de deux secondes mais est complètement inutile contre des sabots de gros calibre puisqu'on ne va pas employer des flèches mais plutôt de l'explosif qui le ruinera à coup sûr et là les systèmes classiques sont opérants."

    j'ai pas compris enfin je crois: si tu veux dire qu'un tel système serait "à sec" si ses munitions sont consommées par des tirs de flèches de moyens calibre et que la voie deviendrait libre pour une flèche de gros calibre la d'accord (dans la théorie).

    Tout système de défense active est saturable à priori, maintenant ça devient un eopération combinée de détruire un char et.encore faut-il que celui-ci coopère et qu'il ne soit pas tout seul dans son coin

  7. Et oui les armes sont dangereuses, fallait-il un évènement si cruel pour nous le rappeler.

    le métier des armes l'est tout autant, doit-on être surprit quand il arrive un accident, aussi terrible soit-il.

    le risque zéro n'existe pas, il s'est produit un enchainement de circonstances, dont les probabilité étaient voisines de zéro, mais voila, en statistique, une chance sur un million, répétées des milliers  de fois font que le cumul d'un risque infinitésimal détermine un risque réel, voire une certitude, combien de cartouches à blanc ont été tirées par les armées? combien de balles réelles ont été tirées en lieu et place des cartouches à blanc par accident? ce n'est certainement pas la première fois qu'un incident de ce type arrive, mais ceux-ci se sont produits dans le cadre d'exercices militaire exclusifs.

    Certes il y a eu des erreurs, certes il y aura des sanctions, faut-il jeter pour autant l'opprobe sur l'armée française et la salir, crier à l'incompétence, perdre son sang froid et sa capacité d'analyse?

    Bien sur que non, seules des statistiques d'accidents identiques seraient révélatrices d'une incompétence.

    Je dénonce, en revanche, l'incompétence de Monsieur MORIN, de Monsieur SARKOZY: qui réclament des sanctions immédiates, qui suggèrent l'incompétence de nos armées au yeux du monde.

    Je cite les propos de monsieur SARKOZY (source JDM): "la violence des propos tenus, hier à Carcassonne, par Nicolas Sarkozy, à l'égard des militaires présents et notamment du général Cuche. Le pointant du doigt, le chef des Armées s'est exclamé : "Vous êtes des amateurs ! Vous n'êtes pas des professionnels"

    nos responsables politiques sont, par définition, responsables, en l'occurence de l'impact de leurs mots et de leurs dires, de l'image de l'armée qu'ils dirigent: leur comportement (monsieur MORIN réclamant des sanctions sans attendre les résultats de l'enquête...) est inadmissible, indigne d'hommes d'état.

    Soit il est démontré que l'entraînement de nos forces militaires est une farce alors ils doivent l'annoncer à la nation et prendre les mesures qui s'imposent, soit l'entraînement de nos forces est adéquat et ils doivent alors le souligner, le mettre en évidence et soutenir l'armée que le peuple leur a confiée, surtout, quand les circonstances l'exigent: en tout cas ils ne peuvent s'exprimer sans éléments rationnels.

    je me demande si monsieur SARKOSY, ne s'est pas rappelé les démonstrations qu'il a observé...au premier rang, de quoi lui faire des cauchemars pendant longtemps...

    Aujourd'hui l'armée souffre, les victimes souffrent...le rôle des politiques est de soutenir ceux qu'on envoie la on ils vont mourir, le rôle des militaires, de la gendarmerie, de la justice est de faire leur travail, pour minimiser encore plus ce genre de risque.

    Enfin il faut alors se poser une question: les démonstrations d'avions en vol, les démonstrations de combat, si le risque zéro n'existera jamais,doivent elles perdurer?

    ma réponse est oui, le lien armée nation doit perdurer, doit être entretenu, il suffit alors de savoir, que tout est fait pour minimiser les risques mais que ceux ci sont bien réels: bon sang nous prenons bien l'avion!

    Je terminerai par une pensée émue aux victimes.

  8. On peut noter que contrairement à l'Arena ou le Drozd le SHarK ne peut être monté sur un MBT ou tout engin disposant d'un blindage réactif. En clair, nos Leclercs feront toujours de belles cibles.

    Premièrement je ne vois pas ou il est écrit que le LECLERC porte des blindages réactifs extérieurs..., de plus, le système shark est censé intervenir sur des charges en focalisant son effet (blast et/ou éclats) vers l'extérieur, il est donc peut probable que la détonation d'une charge "shark" déclenche une réaction d'un blindage actif extérieur (gardez en mémoire que des blindages réactifs type KAKTUS ou KONTAK 5 sont étudiés pour ne pas se déchencher face à un obus de 20 30mm). Enfin les besoins exprimés sont pour le VAB, l'AMX 10 RC, le VBCI et le LECLERC, ce serait le comble s'il se révélait incompatible avec le  LECLERC, n'oublions pas que celui-ci est la cible privilégiée des obus flèches (on ne tire pas sur un VAB avec des munitions flèches ce serait du gaspillage), et qu'avec le SHARK on dispose, peut-être du premier système efficace de défense active contre les flèches.

    A propos si ces systèmes étaient efficaces à 100% (impossible évidement mais imaginez une efficacité à  70 ou 80%) on les détruit avec quoi les chars? Un tel système nécessiterait des projectiles beaucoup plus rapide qu'aujourd'hui...

  9. ce serait dommage pour un furtif d'échanger des données qui par définition me semblent pouvoir être localisées et trahir la position de l'avion.

    Deux articles à méditer:

    BALTIMORE, June 13, 2007 (PRIME NEWSWIRE) -- Northrop Grumman Corporation (NYSE:NOC) and its teammates L-3 Communications, Inc. (NYSE:LLL) and Lockheed Martin Corporation (NYSE:LMT) have successfully conducted the first in-flight communication's link with an active electronically scanned array (AESA) radar.

    "We took our targeting radar and turned it into a 'talking' radar by enabling it to transmit and receive unprecedented amounts of information," said Teri Marconi, vice president of Northrop Grumman's combat avionics business unit. "We're revolutionizing the way that data is collected, stored and distributed on the battlefield."

    The Radar Common Data Link (R-CDL) represents the most advanced concept and approach in providing a high-speed pipeline to offload data and imagery from a tactical platform. R-CDL uses the AESA radar's fire control transmitter and antenna to perform high-data rate, two-way communications at long ranges.

    Synthetic aperture radar map imagery and streaming video were relayed from a Northrop Grumman BAC 1-11 test aircraft to an L-3 Communications ground station. During the mission, the team transmitted and received in full duplex at 274-megabits per second burst rate. The airborne and ground terminals used off-the-shelf, L-3 programmable modems with the addition of a new R-CDL waveform.

    This capability complements tactical data links and supports potential future missions conducted by the Lockheed Martin fifth-generation fighter aircraft. This will allow pilots to relay important combat information to the global information grid (GIG) in seconds.

    Marconi added that the flight test represents the beginning of new connectivity to the GIG and the next step in network centric warfare.

    Et enfin

    The U.S. Air Force says it has successfully tested a classified information transmission technology from two F-22 Raptor 5th generation fighter aircraft to ground stations at the recent Joint Expeditionary Force Experiment (JEFX 08) exercise at Nellis Air Force Base in Nevada and Langley Air Force Base in Virginia with new tactical targeting network technology under development by Rockwell Collins.

    Due to security considerations, the access to information provided by some of the most advanced sensors currently available in theater is highly restricted. For example, intelligence and situational picture generated by F-22 Raptors cannot be transferred to F-15s, F-16 or AWACS even if both units are participating in the same operation. As stealth aircraft, F-22s are not equipped with conventional datalinks such as Link-16 which can be easily spotted by enemy SIGINT. Instead, they use a unique stealth-qualified, narrow-beam Intra-Flight Data-Link (IFDL) designed to relay data and synchronize a situational picture only among the Raptors. As this stealth datalink is incompatible with all other communications devices, Raptors cannot communicate with any friendly aircraft.

    The experimental Battlefield Airborne Communications Node (BACN) developed by Northrop Grumman will partly solve this issue. An early version of this airborne relay currently employed on a NASA WB-57 in Afghanistan utilized a range of radio datalinks to bridge between different networks. A more advanced version integrated in a Gulfstream business jet is being tested. When completed, Northrop Grumman proposes to deploy BCAN on the Global hawk UAV.

    During the exercise, two Lockheed Martin F-22 Raptors tested a new method for universal F-22 connectivity with an experimental version of the Rockwell Collins' Tactical Targeting Network Technology (TTNT). For the first time F-22 sensor data was down-linked to the Combined Air Operations Center (CAOC) using a tactical network. In a previous test performed as part of JFEX08-2 earlier this year, images were transmitted from an F-22 to an F-16 via a ground based gateway. Through this experiment, the new radio successfully sent classified sensor data to ground stations at Nellis and Langley Air Force Bases, which then relayed the data to airborne F-16s. According to Col. Moulton, the test provided essential support for further development of future. Battlefield Airborne Communications Node ( BACN) assets and a future ground mobile gateway are designed to support joint air and ground operations.

    "Lockheed Martin was excited about the Air Force's decision to demonstrate the value of sharing F-22 ISR data with other fighters and back to the Combined Air Operations Center," said Larry Lawson, Lockheed Martin Aeronautics Company executive vice president and F-22 general program manager. "Our F-22s took a huge first step toward becoming net-enabled in JEFX08. The pilots were sending and receiving information such as command and control messaging, imagery, airspace updates, and free text messages using a cockpit touch-screen color display," said Mark Jefferson, director of Lockheed Martin Aeronautics Horizontal Integration. "They stayed pretty busy conducting offensive counter air and destruction of enemy air defenses air dominance missions as well as dynamic targeting attacks with F-16s and non-traditional ISR collection events during the exercise, while also simultaneously piping classified sensor data to the CAOC."

    comme je suis un néophyte dans la matière quels s ont vos avis? en tout cas le débit obtenu via un AESA me parait bien supérieur à la LINK 16....

  10. La réponse dans peu de temps:

    Une certitude: deux horizons ^-^

    une nécessité quatre FAA: La solution soit moderniser les deux cassards soit deux FREDA. Je parie sur la modernisation des deux cassards et le repport de la commande des deux FREDA pour les remplacer au dela des quarantes années de service de ces deux batiments.

    Mission protéger le ou les GAN, une force amphibie, voire demain la cote sud de la France, d'ou l'apparition d'une capacité anti ballistique stratégique qui sera certainement mature pour les successeurs des deux cassards modernisés, les horizons acqueriront cette compétence en rétrofit

    une autre nécessité huit à neuf FASM: je partie sur la construction de neuf Fremm ASM.: mission protéger le ou les GAN, une force amphibie (guerre littorale), la zone de départ des SNLE

    5 LAFAYETTES ou 5 FREMM AVT: je parie sur la mise à niveau des FLF en terme de lutte anti sousmarine du littoral et de frappe AVT (dotation de lanceurs verticaux MCM et d'aster 15 pour leur auto défense en guerre littorale, installation des moyens de lutte ASM littorale (ZONAR ACTIF + PASSIF? (intérêt en lutte littorale, sauf drone sous marin....)

    Un pari bien risqué, je ne risquerai, cela dit, pas d'argent

  11. introduire des 2000-9 serait une véritable calamité pour les ventes futures du rafale: on préfère un rétrofit, aussi qualitatif soit-il, les EU choisissent le rafale, l'armée de l'air se contentant du 2000...???

    J'imagine les "vendeurs" du typhoon ou du F35: même les français admettent que le rafale n'apporte rien par rapport à un 2000, ce n'est donc pas un vrai quatrième génération.... si vous voulez affronter la menace qui sera la votre demain investissez dans des appareils vraiment nouveaux et bla bla

    PITIE ce serait un scénario qui reviendrait à se tirer une balle dans le pied!

  12. Effectivement, nous allons bien voir, j'espère que nos craintes et nos doutes seront levés: en tout cas nous saurons.

    Ensuite en fonction de l'analyse de la menace, nous pourrons discuter de sa pertinence et de l'adéquation des moyens envisagés.

    Avant on s'inquiète pour rien...puisqu'il faut bien avouer que nous ne savons...rien

  13. Nous y somme: je sens un relent de guerre froide, on se croirait dans les années 80, quand je lisais, épouvanté, les performances de nos éventuels adversaires qui nécessitaient un investissement substantiel de notre effort de défense.

    Cela étant dit, il faut bien admettre que les armes de l'occident qui sont actuellement en service commencent majoritairement à dater, je veux dire par la que si "nous" étions dominant sur le plan technologique dans les années 90, nous avons toujours le même matos aujourd'hui, l'ennemi potentiel va ou à déja introduit leurs réponses.

    Sans sous estimer ni sur estimer la menace il est clair que si l'occident ne développe pas ou ne ne produit pas des armements en rapport avec notre technologie actuelle, les russes, les chinois finiront (ou ont déja) par mettre en service des armements supérieurs et ce de plus en plus:

    l'amraam était le "state of the art", les russes font mieux du moins dans la théorie: ce n'est pas surprenant.

    le F-15 était destiné à dominer le ciel, il a réussi sa mission puisque les soviétiques ont introduit le flanker: il n'est pas surprenant non plus que les dernières versions lui soient très supérieure

    nous pourrions continuer...

    Au fait dans quel domaine l'occident dispose d'une supériorité technologique incontestable, dans ses armements en service actuellement, pas dans ses projets, sur les matériels chinois et russes en service actuellement? Notre avance technologique se concrètise t-elle dans les faits?

    Je citerai:

    Le F-22

    Le B-2

    les radars AESA

    Les CVNs

    Les classe VIRGINIA et SEAWOLF

    Le système AEGIS?

    les MBT (en attendant le T-95)

    ....

    Vos avis??

  14. Je cite un article de "mer et marine"

    Face à l'émergence d'une grande flotte chinoise, les Etats-Unis poursuivent eux-aussi leurs programmes de renouvellement de leur composante aéronavale. Washington estime de plus que le maintient d'une importante force de porte-avions permet de répondre aux difficultés croissantes pour obtenir des pays riverains des zones de crise l'autorisation de déployer les appareils de l'US Air Force. En fin d'année, le Georges H. W. Bush remplacera le Kitty Hawk alors que la construction d'une nouvelle classe de porte-avions a été décidée. Les deux premiers bâtiments( CVN 78 et 79) doivent être livrés entre 2015 et 2020, permettant de maintenir le parc américain de porte-avions à 12 unités.

    Le groupe américain Northrop Grumman a décroché un contrat de 24.6 millions de dollars afin de mener les études de développement du CVN 79. Ce porte-avions nucléaire, second bâtiment de la classe CVN 21, doit être mis sur cale en 2012 pour être livré à l'US Navy en 2019. Par rapport aux bâtiments actuellement en service, ces deux porte-avions se distingueront, notamment, par un nouveau design de l'îlot, des catapultes électromagnétiques et un réacteur nucléaire plus puissant et conçu pour ne pas subir de rechargement durant les 50 ans de vie des navires. Long de 335 mètres pour un déplacement de 95.000 tonnes, le CVN 79 pourra embarquer 70 aéronefs, dont une dizaine de drones.

    Le CVN 78( GERALD FORD)doit succéder à l'USS Entreprise et le CVN 79 au John F. kennedy. Les bâtiments seront construits aux chantiers Northrop Grumman de Newport News.

    Soulignons qu'aujourd'hui, l'US NAVY ne possède "que" 10 CVN en ligne:

    CVN68 NIMITZ

    CVN69 EINSENHOWER

    CVN70 CARL VINSON

    CVN71 ROOSEVELT

    CVN72 ABRAHAM LINCOLN

    CVN73 GEORGES WASHINGTON

    CVN 74 STENNIS

    CVN75 HARRY TRUMANN

    CVN76 RONALD REAGAN

    CVN 65 ENTERPRISE

    puis un onzième fin 2008, le CVN 77 ...

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