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jeanmi

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Tout ce qui a été posté par jeanmi

  1. jeanmi

    VBCI

    Le régiment belfortain a en charge de tester le nouveau véhicule de combat qui équipera l’armée française. Le premier véhicule est arrivé et sera présenté en statique lors des portes ouvertes de ce week-end. On savait que le 35e régiment d’infanterie était un régiment d’exception, présent dans tous les conflits où la France est engagée, il représente aussi au niveau national une sorte de régiment pilote chargé de tester le nouveau matériel. C’est ainsi que le 35 aura en charge d’expérimenter le nouveau char de l’armée, le VBCI (véhicule blindé de combat de l’infanterie). En avant-première, avant de partir sur le terrain à Canjuers, dans le Var, le premier VBCI est arrivé à Belfort à l’occasion des portes ouvertes de ce week-end. Les Belfortains pourront le découvrir et se faire expliquer son fonctionnement par les premiers cadres du 35 formés à son pilotage. « Comme tout nouvel engin, explique le chef de corps du 35e RI, le colonel Francis-Régis Duval, nous allons participer non seulement à l’expérimentation, mais aussi à l’amélioration de ce véhicule, de sorte que quand il sortira des chaînes de fabrication, des modifications seront apportées sur les engins. » Ce char sera donc présenté ce week-end au public belfortain à l’occasion des portes ouvertes en statique. « En effet, nous n’avons pas le soutien logistique pour le faire rouler. Mais c’est un événement de pouvoir l’avoir à Belfort en avant-première, poursuit le colonel. Le véhicule blindé de combat de l’infanterie est destiné à remplacer le char AMX 10. Il est beaucoup plus lourd, plus long et pèse 10 tonnes de plus que l’AMX 10 ». Le colonel Duval fait remarquer que 40 ans séparent l’AMX 10 du VBCI. Et d’ajouter il est aussi beaucoup plus mobile. Au 35°RI, on attend avec impatience ce nouvel engin. D’ailleurs des bâtiments sortent de terre juste derrière le poste de commandement pour abriter les ateliers de maintenance du VBCI. Naturellement, ces bâtiments étant en chantier, ils seront interdits au public au cours du week-end. Ils seront opérationnels au mois de mai, quand les VBCI arriveront à la caserne Maud’huy. À partir du 5 octobre, la 3e compagnie partira à Canjuers pour tester le matériel, mais aussi pour apprendre à s’en servir, en instruction en quelque sorte. Les militaires reviendront dans la Cité du Lion fin octobre. En mai 2009, le 35°RI sera équipé de 64 VBCI de combat et de 9 VBCI équipés en poste de commandement. Avec l’arrivée des VBCI, les « Gaillards » seront également équipés du nouvel armement « Félin » (Fantassin à équipement et liaisons intégrées). Ce nom est donné à un équipement destiné au fantassin français du XXIe siècle. Le régiment belfortain sera en 2009 le plus moderne de l’infanterie française Cet équipement combine un fusil d’assaut Famas modifié et des capteurs intégrés. Un ordinateur ainsi que des systèmes de communication, de positionnement et de visualisation nocturne sont incorporés au casque Aramide MSA Gallet. Les tissus employés sont pare-balles et capables de résister à des éclats d’obus. Le VBCI, pour sa part, a toute une architecture conçue pour intégrer ce nouveau type d’arme et pour assurer l’alimentation électrique des systèmes des nouveaux combattants embarqués. Doté depuis 2007 du Système d’information régimentaire, bientôt équipé du VBCI puis du Felin, le régiment belfortain sera, dès l’automne 2009, le plus moderne de l’infanterie française. http://www.lepays.fr/article/armee-le-premier-vbci-est-arrive-au-35e-regiment-dinfanterie-de-belfort---366705?symfony=90732b215ddf8e26b8583a8d823ccf42
  2. Et vous croyez que les russes sont fiables pour la livraison de pièces de rechange, moi j'ai des doutes ! A la moindre tension avec l'europe ils cesseront leurs livraisons .
  3. jeanmi

    Equipement d'urgence

    on peut rajouter çà : ACQUISITION DE 300 INTERFACES PICATINNY POUR FUSIL HK 416
  4. Sur quoi on va les mettre les MK19 ? sinon j'espère que d'autres achat de LG suivront !
  5. http://pix.nofrag.com/7/6/f/d4b7980e8b07052d7fb9489b0de5e.bmp http://pix.nofrag.com/d/7/c/28a22408170d3096dfe5ad382e889.bmp http://pix.nofrag.com/a/e/1/57ab1a6599eb0bfe0ac1339162a98.bmp
  6. Les bap 100 et bat120 ne sont plus en service dans l'armée de l'air depuis un bout temps déjà ;)
  7. superbe photos, çà me rappelle la frégate Tourville que j'ai visité l'année dernière au même endroit .
  8. La loi de programmation militaire sera vitale pour fixer les priorités des dépenses et elle va aussi fixer le niveau d’attractivité du métier de militaire, a déclaré le 8 septembre à St Malo le chef d’état-major de la marine, l’amiral Pierre-François Forissier. Le récent Livre Blanc sur la défense et la sécurité nationale a fixé le cap du navire et la loi de programmation militaire en sera le "carburant", a déclaré l’amiral Forissier à bord de la frégate anti-sous-marine Latouche-Tréville, à l’ouverture d’une conférence annuelle organisée par Guy Teissier, le président de la commission de la défense de l’Assemblée Nationale. "Et compte-tenu que c’est plus cher et plus rare, c’est la loi de programmation militaire qui va définir les budgets disponibles et contrôler les flux de recrutement, dans un contexte imposé par une gestion rigoureuse des dépenses publiques," a déclaré l’amiral Forissier. "Nous devons sans cesse améliorer la performance de notre moteur," a-t-il indiqué. "le maintien de la qualité de nos ressources humaines" est l’une de nos principales inquiétudes, a-t-il ajouté. La nouvelle loi de programmation sera regardée de près par la communauté de défense, a indiqué l’amiral Forissier. "Il est essentiel de maintenir un haut niveau d’attractivité du métier de militaire si on veut avoir une armée efficace," a-t-il expliqué. L’amiral Forissier a aussi souligné l’impact sur toute la défense française de la mort des 10 soldats le 18 aout dans une embuscade en Afghanistan. "Cet été, l’embuscade dans laquelle 10 camarades sont tombés sous le feu des Talibans a brutalement rappelé à tous la force et le sens de notre engagement", a-t-il indiqué. "Ces morts ont marqué toute la communauté militaire, et d’abord l’armée de terre." L’hommage national rendu, les auditions de 3 commissions parlementaires et l’implication du Parlement dans les questions de politique de défense ont affecté la communauté de défense, a indiqué l’amiral Forissier. Une des recommandations du Livre Blanc était de réduire de 18 à 11 le nombre des nouvelles frégates FREMM. La marine nationale espère maintenant obtenir 2 frégates FREMM de défense anti-aérienne pour remplacer les 2 frégates Horizon qui désormais ne seront pas construites, et les 9 autres seront des plateformes anti-sous-marine. Cela écarte la version prévue d’attaque contre la terre, bien que les frégates disposeront de la version navale du missile de croisière Scalp, qui leur donnera une capacité de frappe en profondeur. La commande moins importante signifie que l’industriel devra renégocier l’ensemble du contrat puisque les prix acceptés par les fournisseurs étaient basés sur l’achat annoncé de 18 navires, a indiqué un dirigeant de chantier naval. Non seulement y aura-t-il moins de navires, mais les livraisons devraient être étalées dans le temps, a-t-il ajouté. Donc a priori plus de fremm avt mais une asm en plus avec certainement le système de planification des tirs du scalp .
  9. Tu confonds avec le canon de paris, la grosse bertha n'a jamais eu 100 km de portée .
  10. L'A400M n'effectuerait pas son premier vol avant fin décembre, voire début janvier, au lieu de l'automne comme prévu jusque-là, selon nos confrètes de Air & Cosmos. En cause, le banc de test volant, toujours immobilisé au sol. Le C-130 de la compagnie Marshall Aerospace sur lequel a été monté un moteur du futur avion de transport militaire connaît en effet des problèmes de vibrations et d'échauffement. A toute chose malheur est bon, le moteur de l'A400M, premier turbopropulseur conçu en Europe depuis très longtemps, a rattrapé son retard en engrangeant les heures d'essais au sol. La première livraison de l'avion, qui a été commandé à 192 exemplaires, a été reportée au deuxième semestre de 2010, avec au moins six mois de retard. Ce qui ne va pas sans poser de sérieux soucis aux armées européennes, dont le déficit en aéromobilité est l'un des handicaps majeurs.
  11. jeanmi

    Hélidrones

    La France envisage de doter ses bateaux de guerre d'hélicoptères sans pilote. Mais de nombreux défis techniques, comme la manœuvre d'appontage, doivent encore être relevés. Les drones d'hélicoptère à l'abordage de la Royale : d'ici à 2009, un démonstrateur de ce type d'appareil, baptisé Devil, devrait être commandé aux industriels par la Délégation générale pour l'armement (DGA). Les livraisons, qui débuteraient en 2014, porteraient sur une cinquantaine d'appareils. Des marines étrangères (Allemagne, Italie, Singapour…) se montrent également intéressées. Pour cause, les atouts du drone d'hélicoptère sont énormes : l'engin coûte dix fois moins cher qu'un appareil léger de type Dauphin, sans risque de perte de vie humaine. Il consomme également très peu de carburant et peut donc mener des missions plus longues de manière quasi permanente avec plusieurs machines sur zone qui se relaient… Mais voler sans pilote, dans un milieu maritime hostile, et se poser, non pas sur le plancher des vaches, mais sur une plateforme en mouvement, au centre d'une grille d'appontage de la taille d'une table de salon, n'est pas une mince affaire. Les Américains se sont lancés les premiers dans l'aventure, avec le Fire Scout, un drone dont les premiers exemplaires doivent être livrés l'an prochain à l'US Navy. Viennent ensuite les Français, avec le projet Devil pour lequel plusieurs industriels sont en compétition. Avec en particulier Sagem, Eurocopter et EADS Defence and Security d'un côté et Thales, DCNS et Boeing de l'autre. D'un poids de 760 kg, avec une charge utile de 180 kg et une endurance de 8 heures, Devil sera capable de réaliser des missions jusqu'à 100 milles de distance, principalement contre les navires de surface, avec la possibilité de désigner des cibles par vidéo et infrarouge, mais aussi d'effectuer des opérations de guerre électronique ou de renseignement. Le point le plus délicat à résoudre, surtout si la mer est mauvaise, est la manœuvre d'appontage qui requiert une précision de 10 centimètres. L'opération consiste à lancer un harpon sur une grille alvéolée dès que le drone est au contact. Le principal défi technique consiste à déterminer en amont le moment où le drone doit se poser compte tenu de la position de la plate-forme du bateau. «Dans le cas d'un hélicoptère classique, l'œil du pilote anticipe le roulis et le tangage du navire avant de choisir le moment ad hoc, celui où le pont est en fin de course, vers le haut, pour amortir le choc» , explique Rémy Estime d'Eurocopter. Anticiper les mouvements du bateau La manœuvre est évidemment bien plus délicate avec un drone. Deux solutions sont à l'étude. Celle des Américains fait appel à un système composé d'un radar embarqué sur le navire et d'un transpondeur installé sur le drone. Connaissant de manière permanente la position du drone, grâce au transpondeur, le navire le guide jusqu'à la grille. Inconvénient : le pinceau du radar risque de «perdre» le drone sous l'effet d'une rafale de vent. «C'est pourquoi les démonstrations de ce procédé, en 2006, n'ont eu lieu que sur mer plate», notent des spécialistes. Les Français travaillent sur une autre solution, développée par la société nantaise Sirehna et testée à partir d'un petit drone Yamaha de l'Onera, le centre français de recherche aérospatiale, sur le pont virtuel d'un navire dessiné par laser pour éviter la casse lors des essais. Son principe consiste à suivre dans les trois axes les mouvements du bateau grâce à un système GPS RTK très précis. Ce dernier transmet chaque seconde les corrections de positionnement à un appareil identique placé à bord du drone. « Deux pas à droite, trois à gauche , indique le navire au drone, qui le suit comme un caniche jusqu'à lui demander de se poser» , explique Jean-Pierre Le Goff, directeur de Sirehna. Le plus difficile reste à déterminer le moment idéal pour procéder à l'appontage. Pour cela, une batterie de capteurs inertiels enregistre les mouvements du navire et donne ainsi un historique des vagues à venir. Ces données, une fois filtrées, permettent d'anticiper les évolutions de la plateforme avec une fiabilité de précision qui ne dépasse pas 10 secondes, ce qui correspond à la moyenne d'une période de houle, entre deux crêtes de vagues, dans l'Atlantique et au large… Mais c'est encore relativement risqué par mer agitée et Sirehna escompte faire encore mieux avec un lidar (un radar laser qui mesurerait les vagues à venir dans un rayon d'un kilomètre autour du navire), ou avec un radar qui enverrait des ondes électromagnétiques pour les anticiper. Il serait ainsi possible de prévoir jusqu'à trente secondes en amont les mouvements de la plate-forme http://www.lefigaro.fr/sciences/2008/09/08/01008-20080908ARTFIG00362-les-drones-d-helicoptere-interessent-la-marine-.php
  12. jeanmi

    Véhicules blindés francais

    J'ai lu dans IMPACT, sur le site de l'EAABC, qu'il restait 2CAC et qu'était à l'étude en 2007 ,d'affecter au Rgt Inf. des Bde Méca.(1RI,92RI,126RI,1TIR), une section à 4 VAB/HOT Maintenant je ne sais pas où on en et . A mon avis un hot qui tape dans les rochers doit faire pas mal de dégats et d'éclats !
  13. jeanmi

    Véhicules blindés francais

    J'y tient mais pour moi le vab hot pourait être utile dans le domaîne là. Toute cible peut par ailleurs être détruite par les HOT, qu’il s’agisse de chars, de véhicules, de bunkers, etc. En outre, le degré de fiabilité des tirs avoisine les 96 % ce qui confère un vrai avantage au combat. Enfin, le VAB HOT possède de réelles capacités d’observation au plus loin grâce à sa lunette MEPHIRA qui grossit douze fois et qui permet de tirer de nuit a une portée de 2500m
  14. Le quotidien brésilien Correio Braziliense a annoncé jeudi que le Brésil devrait construit un total de 6 frégates multi-missions FREMM, un projet commun franco-italien à la furtivité élevée, et un total de 4 sous-marins Scorpène (rebaptisé Marlin par les français, puisque les espagnols ne font pas partie de ce projet). Ce contrat ferait partie d’un grand "paquet" que le gouvernement brésilien devrait annoncer le 9 septembre. L’annonce du Plan Stratégique de Défense devait être effectuée le 7 septembre, mais le gouvernement a préféré la retarder de quelques jours à cause de problèmes d’agenda pour certaines réunions préliminaires avec le président Lula. En décembre prochain, le président français Nicolas Sarkozy devrait venir au Brésil pour signer les contrats de construction de 6 frégates FREMM et de 4 sous-marins Scorpène. La construction sera effectuée à l’Arsenal de Marinha do Rio de Janeiro (AMRJ), qui devra être entièrement modernisé pour pouvoir effectuer des travaaux de grande envergure. Construites sur place, les 6 FREMM ne couteront au Brésil que 3 milliards $ (2,1 milliards €). Construites en France, elles auraient couté plus de 4 milliards $ (2,8 milliards €). La marine nationale et la marine italienne développent conjointement le programme FREMM et devraient recevoir un total de 27 frégates, 17 pour la France, 10 pour l’Italie. Pour l’instant, seules 8 unités ont été commandées par la France, 6 en version ASM, 2 en version lutte contre la terre. Le contrat est évalué à 3,5 milliards €, avec des livraisons entre 2011 et 2015. L’Italie devrait recevoir 10 frégates, 6 ASM et 4 multi-missions. FREMM signifie FRégate Européenne Multi-Missions. C’est un navire multi-missions innovateur, conçu par DCNS et Fincantieri, pour effectuer des missions de lutte anti-aérienne, anti-sous-marine et anti-navires. Il peut effectuer des attaques loin à l’intérieur des terres avec ses missiles de croisière Scalp Naval, lancés depuis des lanceurs verticaux. http://www.corlobe.tk/article10239.html
  15. Des TRF1 en Afghanistan Une réunion se profile à l’Elysée pour définir le type de matériels à projeter en Afghanistan. Selon nos informations, Paris pourrait décider l’envoi de systèmes d’artillerie, de drones et de nouveaux éléments du Commandement des opérations spéciales... Pékin arme les talibans La Chine continuerait d’armer massivement les talibans. «Nous allons assister à des attentats plus graves en Afghanistan contre les forces de l'ISAF... http://www.ttu.fr/francais/TTUonline.html
  16. Pour l'armée de l'air, deux ans après sa mise en service officielle à Saint Dizier, l'été 2008 aura été l'occasion de mesurer pour la première fois le Rafale à très forte partie lors d'un jeu de guerre de grande ampleur dans le Nevada, ceci au terme d'une traversée du continent américain réalisée après un franchissement de l'Atlantique via les Açores. Planifié depuis un an et demi, le but de Red Flag est de préparer les forces aériennes françaises à l’interopérabilité tactique. L’armée de l'air participe régulièrement à Red Flag depuis 1981 et presque tous ses types d’avions de combat y sont venus. Cette fois-ci, c’était au tour du Rafale, en prélude à la participation, cet automne, de Mirage F1CT/CR à Green Flag, un exercice de CAS de nature plus réduit mais préparatoire aux missions menées actuellement en Afghanistan. Ainsi, du 07 au 22 août derniers, un détachement de quatre Rafale de l'escadron de Chasse 1/7 “Provence" de Saint-Dizier, accompagné par un ravitailleur C-135FR, a participé durant dix jours à la quatrième session annuelle de l'exercice aérien Red Flag, l'épreuve d'entraînement certainement la plus décisive, — juste avant la vraie guerre, dit-on — pour un pilote de combat occidental. Le détachement de 85 personnes, placé sous les ordres du colonel Philippe Poireault, chef du dispositif, et du lieutenant-colonel Fabrice Grandclaudon, commandant le 1/7, comprenait en tout quatorze pilotes, six navigateurs, un officier de renseignement et 39 mécaniciens fonctionnant en deux équipes; une pour les vols de jour et une pour les vols de nuit. S'y ajoutaient des commandos de l'air chargés de la sécurité des avions. S'inscrivant à la suite d'un échange d'escadron d'une dizaine de jours, réalisé plus tôt sur la base de Luke dans l'Arizona avec les F-16 et les personnels du 309e fighter squadron de l'USAF, ce premier Red Flag des Rafale français avait pour but de confronter l’expérience acquise sur Rafale depuis 2 ans avec des avions d’armes de même génération (dits de 4e génération) : F-15E de l'USAFE F-15K de la RoKAF, F-15 et F-16 Agressor, Su-30MKI de l'Indian Air Force. Sachant que la moitié des français participants ont été engagés sur le théâtre afghan au cours des derniers mois. Les quatre Rafale du 1/7 (n° 317, n° 320,; n° 321; n° 325) étaient tous des biplaces au standard F2+ (donc très récents) dotés d'une capacité "swing role" totale et dont l'armement simulé était composé de missiles Mica IE/EM et d’armes propulsées à guidage inertiel AASM/GPS. Les missions étaient soutenues par le SLPRM. Les Rafale B ont réalisé durant dix jours à Red Flag quatre sorties quotidiennes de 2 h en moyenne (1 strike diurne + 1 nocturne) au sein de dispositifs d'attaque (Blue Air) d'une soixantaine à une cinquantaine d'avions en général. Ceci par des températures diurnes supérieures à 45°C presque identiques à celles subies à Kandahar en Afghanistan. Ces températures ont été d'ailleurs plus éprouvantes pour les équipages et les mécaniciens que pour les avions, la réserve de puissance au décollage des moteurs M88 ayant assuré une poussée confortable au départ des missions, les avions étant systématiquement équipés des trois bidons supersoniques de 1200 litres pour mimer une configuration de guerre lourde. La préoccupation première de l'armée de l'air en venant à Nellis AFB avec des Rafale était d'abord de vérifier la bonne intégration de l'avion et de ses systèmes dans des dispositifs aériens alliés denses et complexes ; avec notamment participation d'appareils de guerre électronique EA-6B Prowler et F-16CJ pour la lutte anti-radar. Pour le général de corps aérien Jean-Pierre Martin, commandant de la Force aérienne de combat, qui a même participé à une des dernières missions sur Rafale B au-dessus du "range" de Nellis (de la taille du territoire suisse !) durant la session d'août de Red Flag : " « Après un an et demi de mise en œuvre, le système est en service opérationnel et a été utilisé en opérations démontrant que les capacités de l’avion sont au niveau. Le Rafale s'est très bien comporté et a bien rempli sa part de missions, et même facilement grâce à l'ensemble des capteurs et systèmes de liaison de données (Link 16) dont il est doté. On peut dire que pour la première fois, au contraire des exercices précédents sur Jaguar ou Mirage F1 ou 2000, les Français volaient à Red Flag sur un avion de génération comparable qui n'avait rien à envier à ceux de leurs camarades américains, coréens et indiens ". Compte-tenu aussi des profils de mission réalisés sur un théâtre saturé de menaces sol-air et air-air, le Rafale a aussi fort bien démontré sa capacité à percer les défenses aériennes adverses grâce à un système d'armes très performants auquel la nouvelle bombe AASM n'est pas étrangère. En effet, si les différents participants n'ont pas été particulièrement frappés par la capacité "swing role" du Rafale — les Su-30MKI, les F-15E Strike Eagle et F-15K Slam Eagle l'ont déjà — c'est indéniablement la précision des capteurs du Rafale et son armement air-sol "stand-off" qui ont épaté la galerie. " Sur la Rafale la fusion des capteurs est un concept extraordinaire qui est très réussi. Il n’y a jamais eu de divergences de pistes entre les différents capteurs" a ajouté le commandant du 1/7. Le Rafale a été présent dans toutes les missions d’intérêt principal notamment au moins deux missions comme « mission commander ».. Au cours des missions de « self escort » ou « organic escort ", le Rafale/F2+ a permis de présenter le panel complet des capacités aériennes du nouvel avion. Questionné sur l'état de la logistique du Rafale, le lt-col Grandclaudon a fait remarquer que la logistique de son escadron fonctionnant en réseau informatique avec la BA113 de Saint-Dizier (grâce au système Arpagon qui permet d’envoyer par satellite les données techniques de chaque avion après chaque vol). a permis, tout au long de Red Flag d’avoir une traçabilité améliorée sur les pièces de rechange avionnées. Désormais essentiellement curative et non plus préventive, il s'agit-là d'une maintenance en flux tendu : on ne change que ce qui est nécessaire, ce qui est plus économique et autorise des projections logistiques plus légères.. Il reste que les pilotes français sont en forte attente des pods de désignation Damoclès qui devraient être livrés l'an prochain, si tout va bien, et que beaucoup souhaiteraient pouvoir disposer un jour d'un viseur de casque comme en ont les Américains et les Indiens, un dispositif initialement prévu sur Rafale mais abandonné pour des raisons d'économie. La liaison 16 est très appréciée, de même que Spectra qui s'avère un système très riches en capacités de détection complémentaires au radar RBE2. L'OSF quant à lui, fait l'unanimité des pilotes sur sa grande utilité en combat aérien. "C'est un capteur dont on ne pourra plus se passer désormais" faisait même remarquer un capitaine "tant il nous donne un avantage discret sur l'adversaire". Les Américains ont, eux, lors des "mass debriefs", loué la précision des AASM. Chaque Rafale peut aujourd'hui traiter six objectifs d’un coup sur une surface étendue, chaque bombe de 250 kg ayant des coordonnées et une balistique propre. Plus encore, via la Liaison 16, un Rafale peut échanger en vol ses plans de tir avec un avion spatialement mieux placé. Chaque avion ayant de surcroît enregistré préalablement la totalité des scénarios possibles. Ainsi si un avion n’atteint pas son but un autre peut prendre sa suite et mener à bien la mission prévue. Voilà une arme nouvelle qui risque de donner au Rafale un réel atout sur la scène internationale. Un deuxième escadron de Rafale, l'escadron de Bombardement 1/91 « Gascogne », devrait être opérationnel à Saint-Dizier d’ici la fin de l'année prochaine. Il sera appelé à terme à mettre en œuvre des missiles de croisière à charge nucléaire ASMPA avec ses Rafale F3 dans le cadre de la dissuasion et cela dès 2010. http://www.ttu.fr/francais/Articles/rafaleredflag.html
  17. Une association britannique a annoncé avoir déposé aujourd'hui devant la Haute cour de Londres un recours pour empêcher que l'ancien porte-avions français le Clemenceau soit démantelé dans un chantier naval du nord-est de l'Angleterre. Début juillet, le ministère français de la Défense avait annoncé que le navire vétuste, qui contient de grosses quantités d'amiante, serait démantelé par la société Able UK dans son chantier de Hartlepool (nord-est). Le Clemenceau, désigné désormais sous le nom de "coque Q790", est à quai depuis mai 2006 dans le port militaire de Brest, après un périple de 18.000 km entre la France et l'Inde sur fond de vive polémique autour de la quantité d'amiante encore présente à son bord. Friends of Hartlepool, une association locale, a déposé un recours contre les services sanitaires britanniques (HSE) pour empêcher que le navire ne soit acheminé au Royaume-Uni. "Le HSE a accordé une dérogation spéciale pour permettre à ce navire fantôme toxique et à sa cargaison mortelle de venir dans notre petite communauté", a déploré Jean Kennedy, militante de l'association. "Nous pensons que c'est commettre une grave injustice que de forcer une petite ville, qui a déjà supporté de manière disproportionnée les conséquences néfastes d'industries polluantes et affiche un taux de cancer parmi les plus élevés du Royaume-Uni, à accepter les déchets toxiques de la France", a-t-elle ajouté. Pour Iris Ryder, autre militante de l'association, ce recours "est le début d'une nouvelle ère dans le combat des habitants de Hartlepool pour empêcher que (leur) communauté ne devienne la décharge internationale de produits toxiques préférée des gouvernements et des industries polluantes". Les avocats de l'association ont demandé un examen en urgence du recours, car la société Able UK a anticipé une arrivée de l'ex-fleuron de la marine française vers la fin de l'été. Une audience devrait se tenir avant la fin septembre. Une porte-parole des services sanitaires a confirmé qu'un recours avait été déposé, sans autre commentaire. Et c'est reparti pour un tour O0
  18. jeanmi

    Les Frégates de la Royale

    DCNS reçoit les turbines de la première frégate FREMM http://www.corlobe.tk/article10215.html
  19. jeanmi

    Le(s) PA de la Royale

    PA2: le chef d'état-major de la marine rouvre le débat sur la propulsion nucléaire http://secretdefense.blogs.liberation.fr/
  20. jeanmi

    Test physique

    ta une guerre de retard fusilier , c'est passé au whisky maintenant ! :lol:
  21. C'est clair, que de bons souvenirs même si physiquement c'etait dur ! ;)
  22. Tes CEC c'etaient pas plutôt 3 semaines, j'en ai fais deux qui ont duré 3 semaines
  23. c'est ce que je me disais, si ils ont touché quelqu'un c'est vraiment un coup de bol !
  24. SAROUBI (Afghanistan), (AFP) - Les soldats français pris en embuscade le 18 août à l'est de Kaboul se sont trouvés confrontés à quelque 170 rebelles bien armés qui tenaient une ligne de crête sur plusieurs kilomètres, ont indiqué dimanche à l'AFP des officiers des unités concernées. L'affrontement, qui a duré plusieurs heures dans la vallée d'Uzbeen, s'est soldé par la mort de 10 soldats français, dont neuf directement au combat. Vingt-et-un soldats ont été blessés dans cet accrochage, le plus meurtrier pour les troupes internationales depuis la chute du régime des talibans fin 2001. Il s'agissait par ailleurs du premier combat livré par ces unités françaises, pour la plupart appartenant au 8e Régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMa), depuis leur arrivée début août dans le secteur, situé à quelque 65 kilomètres de la capitale afghane, dans un paysage désertique où le moindre souffle de vent soulève des nuages de poussière ocre. "Ca a été la surprise", reconnaît Sébastien, 37 ans, un commandant du détachement parachutiste dont le nom de famille ne peut être cité pour des raisons de sécurité. "Jusqu'alors, les rebelles avaient pour habitude de passer à l'assaut avec des groupes constitués de 30 à 50 hommes, dont une vingtaine seulement étaient au contact direct", selon ce commandant. "Mais ce coup-ci, ils se sont regroupés et se sont coordonnés", selon le commandant, qui estime que les rebelles, au nombre de 170, appartenaient à plusieurs groupes, dont des talibans. Les militaires français estiment à entre 40 et 70 le nombre de tués chez les rebelles, mais reconnaissent n'avoir trouvé qu'un seul corps laissé par l'ennemi sur le terrain lorsqu'ils ont décroché à la faveur de la nuit. Le lendemain, des forces américaines engagées plus à l'est ont tué une trentaine de rebelles en provenance du district de Saroubi, selon les militaires français. Interviewés sur leur base, à sept kilomètres de la ville de Saroubi et à une quinzaine de kilomètres du lieu de l'embuscade, les soldats engagés dans le combat racontent comment un groupe dépêché en renfort après le début des combats s'est lui-même retrouvé à un moment encerclé. "Il nous a fallu une heure et demie pour arriver sur les lieux" en raison du mauvais état des pistes, raconte Guillaume, 25 ans, chef de groupe au 8e RPIMa. "Le terrain n'était pas bon. On n'avait pas de visuel sur l'ennemi et on ne connaissait pas son volume", ajoute-t-il. "On est monté, mais 20 minutes plus tard on a été pris par des tirs dans le dos. On était encerclés", dit Guillaume. "On a tenu sur place toute la nuit", ajoute Christian, 26 ans, un caporal-chef. Les derniers éléments n'ont finalement été dégagés que le lendemain matin. Tous les soldats français qui faisaient partie de la première patrouille prise en embuscade ont été rapatriés, ainsi qu'"un ou deux autres" qui avaient été chargés de récupérer les morts et qui ont été marqués par l'expérience. Les soldats sur place affirment toutefois que l'esprit de corps a joué et leur a permis de surmonter l'épreuve. "On en a tous parlé entre nous. Et la camaraderie a joué entre sections", souligne Nathan, 20 ans. Les patrouilles se poursuivent normalement, "mais on est plus vigilant", dit Nathan. "On a vu la puissance de feu qu'ils peuvent nous mettre d'un seul coup", ajoute-t-il. Cette guerre, "c'est un peu comme la guerre d'Algérie", souligne pour sa part Sébastien. "Mêmes méthodes de guérilla, même type de terrain", dit-il en désignant les montagnes rocailleuses et les vallées désertiques qui entourent la base isolée sur un piton, sous un soleil de plomb.
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