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Alexis

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  1. Cela dit, il y aura d'autres candidats Il y en a déjà
  2. Et il annonce soutenir Kamala Harris pour devenir candidate du parti démocrate...
  3. Un avis perso : on ne saura jamais le fin mot de cette histoire L'assassinat de Kennedy, en 1963, n'a toujours pas été élucidé. La plupart des historiens il me semble ne croient pas vraiment à la thèse du tireur isolé soutenu par personne. Il est probable que des forces internes aux Etats Unis aient été à la manœuvre derrière lui. Lesquelles ? Mystère. Il y a trop de coupables potentiels plutôt que pas assez. Et la thèse du tireur isolé est-elle au moins complètement écartée ? Non... Même pas Il est possible que l'auteur de l'attentat contre Trump ait agi seul. Il est possible que non. Quelles forces alors auraient pu l'aider ? Mystère (mon avis c'est que le pauvre Biden quoi qu'il en soit est parfaitement innocent...) Mais Thomas Crooks pourrait il être vraiment un tireur isolé sans soutien ? Oui c'est tout à fait possible Le doute demeurera, comme le personnage de Lee Harvey Oswald reste douteux même après soixante ans
  4. Un autographe de Jeanne d'Arc sur la crosse de ton Famas
  5. L'article de The Economist sur J.D. Vance, avec son illustration, vaut le détour ! J.D. Vance, Français d'honneur, fait paniquer l'Europe - Millennial, champion MAGA, péquenaud... et Gaulliste Le texte est intéressant, je ne traduis que quelques extraits Lorsqu'on demande aux sénateurs américains de nommer une idole politique, ils choisissent généralement une figure sculptée sur le Mont Rushmore. J.D. Vance, le nouveau candidat républicain à la vice-présidence, a opté contre toute attente pour un Français. Interrogé par Politico, un site d'information, au début de l'année, sur la personne qui l'inspirait, M. Vance s'est arrêté un instant, puis a cité Charles de Gaulle (...) Ce que M. Vance admire chez le président français de l'après-guerre, c'est la « confiance en soi revigorée » qu'il dégageait au nom de son pays, un terme diplomatique pour dire aux alliés d'aller se faire voir quand il en avait envie (comme le général l'a fait avec l'OTAN quand elle lui déplaisait, par exemple). Les Européens qui s'inquiètent du maintien du soutien américain à l'Ukraine ne seront probablement pas rassurés (...) Au risque de se porter volontaire pour la guillotine, Charlemagne oserait dire que M. Vance est en quelque sorte un Français honoraire. Il s'est fait connaître en tant que mémorialiste nombriliste et intellectuel public, une profession essentiellement française. Il est sceptique à l'égard des grandes entreprises, estimant qu'elles écrasent trop souvent les petits qu'il prétend défendre. M. Vance est opposé aux réductions d'impôts pour les riches et a plaidé en faveur de la négociation collective à l'européenne. Il a même rejoint des travailleurs en grève sur un piquet de grève, pour l'amour de Dieu. À ce propos, M. Vance s'est converti au catholicisme en 2019 sur la base de son appréciation de René Girard, un philosophe français (...) À Bruxelles et au-delà, la simple perspective d'un duo Trump-Vance à la Maison Blanche devrait ajouter de l'urgence au débat sur l'avenir de l'Europe. Comment peut-elle financer les dépenses de défense dont elle a besoin pour rattraper deux décennies de consommation excessive des « dividendes de la paix » de l'après-guerre froide, et ainsi ne pas être aussi dépendante de l'Amérique ? Disons-le, les Britanniques ne déçoivent pas
  6. Comme déjà discuté dans les derniers jours, la désignation de J.D. Vance comme candidat républicain à la vice-présidence par Trump après la tentative d'assassinat du 13/7 lève les derniers doutes sur ce que serait la politique étrangère américaine en Europe en cas de victoire de Trump en novembre (scénario à ce stade le plus probable) L'une des personnes les plus en vue sur les sujets de défense autour de Trump est Elbridge Colby, ancien secrétaire de défense adjoint sous Trump 1 Le voici parlant (2 minutes) à un journaliste britannique - il y a des sous-titres en anglais Le message est tout à fait cohérent avec celui de Vance (voir ce que j'en avais rapporté mardi dans le fil USA). Il ne s'agit pas d'un homme seul. C'est une équipe, autour de Trump, prête à agir à partir de janvier prochain 1. Nous autres Américains ne sommes pas capables de faire la guerre sur plus d'un théâtre à la fois, notre base industrielle de défense est affaiblie, nous n'avons pas non plus beaucoup d'argent à dépenser dessus. Nous sommes obligés de faire des choix, et notre priorité est l'Asie 2. Donc si la Russie est autant une menace que les gouvernements européens le disent, alors ce sont les Européens qui doivent s'en occuper. Les Européens peuvent tout à fait faire face à la Russie, regardez l'Armée britannique du Rhin d'il y a une génération ou la Bundeswehr de 1988. Les pays européens peuvent le faire, il leur suffit de le décider 3. Attention, l'argent est certes nécessaire pour la défense, mais ce qui compte ce sont les capacités de combat crédibles, c'est la bonne unité de mesure 4. Baisser les forces américaines en Europe, aujourd'hui 100 000 soldats, nous ne l'avons pas vraiment fait lors du premier mandat de Trump, mais nous serons obligés de concentrer nos ressources limitées sur nos priorités donc lors du deuxième mandat oui, car aujourd'hui nos priorités ne sont pas au bon endroit 5. Les Européens intelligents comprennent que les Etats-Unis vont se concentrer sur l'Asie, et l'OTAN ne restera fort que si c'est son pilier européen qui est aux manettes Ce sont les mêmes points principaux. Les mêmes arguments. La même conclusion. La même urgence aussi, ils ne parlent pas de projets lointains, il s'agit de ce qu'en cas d'élection ils feront dès l'année prochaine Le rappel de la Bundeswehr de la Guerre froide, c'est un élément de langage que j'avais repéré aussi chez Sumantra Maitra, qui avait été peut-être le premier à formuler de manière intellectuellement construite le projet MAGA en matière de défense et d'Europe (avec la notion d' "OTAN dormant"), initialement début 2023, voici la traduction d'une interview qu'il avait accordée en début d'année au Spiegel allemand Il suffirait à l'Allemagne de revenir à la situation de 1988, lorsque la Bundeswehr comptait douze divisions actives avec près de 500 000 hommes et 2 000 chars de combat principaux Leopard 2 Ce "Il suffirait" vaut évidemment son pesant de cacaouètes ! A l'époque, l'Allemagne avait le service militaire et dépensait près de 3% du PIB pour la défense. Faudrait-il en revenir là, je n'en suis pas persuadé. Cela dit, Maitra / Vance / Colby ont raison sur le fait que si les Européens le voulaient, ils le pourraient Et ils informent que dans six mois, les Européens seront bien obligés de se poser ce genre de question... car c'est le pilier européen de l'OTAN qui devra prendre le premier rôle "for the European pillar of NATO to lead" (Enfin, sauf si les Démocrates réussissent un exploit. Ce n'est pas exclu certes, mais est-ce très probable ?)
  7. Le suspense est à son comble... Biden reste « absolument » dans la course, selon sa directrice de campagne « Absolument, le président est dans la course. Vous l'avez entendu dire cela à maintes reprises, et je pense que nous avons vu hier soir exactement pourquoi. Parce que Donald Trump n'offrira rien de nouveau au peuple américain. Il est la même personne qu'en 2020, la même personne qu'au moment du débat », a déclaré Mme O'Malley Dillon sur MSNBC. « Joe Biden est plus engagé que jamais pour battre Donald Trump ». « Nous devons également prendre au sérieux les inquiétudes exprimées par les gens, mais le moyen de les surmonter est de revenir à la tâche de battre Donald Trump et d'établir un choix clair entre la vision du président et celle de Donald Trump », a-t-elle déclaré Bon, il est vrai que si Biden doit finalement renoncer, il sera dans la course et "absolument impossible qu'il renonce"... jusqu'à la minute d'avant l'annonce de son forfait
  8. On s'cotise pour l'offrir à la dame ?
  9. C'est dit avec élégance Mais c'est tout de même individuel. Je dirais plutôt que Mme Guilfoyle est une personne intéressante Je soupçonne que le divorce ne s'est pas très bien passé...
  10. Je n'ai pas trop compris. Il y a bien deux rumeurs, l'une très incertaine autour de Xi il y a quelques jours, et j'avais signalé qu'elle était très incertaine, l'autre toute récente autour d'un forfait de Biden d'ici deux jours, plus crédible parce que "on le voit venir" et parce qu'il semble y avoir deux sources, même si elle reste incertaine La différence porte sur la vraisemblance. Je n'en vois pas d'autre En ce qui concerne le refus de partage de données, je ne vois pas de quoi tu parles Mais bon tout ça n'est pas très grave, à mon avis ?
  11. Rumeurs, de plusieurs sources semble-t-il, comme quoi Biden prévoirait d'annoncer son retrait de la présidentielle ce week-end. Il ne soutiendrait pas Kamala Harris, mais appellerait à une convention démocrate ouverte fin août, Harris n'étant qu'une parmi plusieurs candidats. Et il resterait président jusqu'à la fin de l'année A ce stade ce sont des rumeurs hein, et les rumeurs il y a quelques jours c'était que Xi Jinping avait eu un AVC, ce qui était faux Mais il semble y avoir plusieurs sources, donc disons que c'est probablement une vraie possibilité, sans certitude à ce stade Resterait pour les démocrate à choisir un candidat... et à convaincre en à peine plus de deux mois. Très difficile, mais probablement pas hors de portée d'un exploit
  12. Si la position de Vance (et de Maitra dont j'avais déjà parlé) s'impose, alors il ne s'agit plus de la "règle des 2%". Il ne s'agit plus de pouvoir se blottir sous l'aile de l'Aigle américain, pourvu qu'on accepte de "faire sa part", ce qui se mesurerait en argent consacré à la défense Il s'agit de l'Amérique qui se dégage de certaines (pas toutes) des problématiques de défense des pays européens. 2% ou pas 2%, tel et tel problème n'est plus leur affaire Dans la version de Maitra (mais ce n'est qu'un exemple, même si l'homme a clairement eu une influence) les Etats-Unis continuent d'assurer la protection navale des pays européens, ils maintiennent des bases aériennes sur place, et ils maintiennent le stationnement d'armes nucléaires. Mais la défense contre la Russie, ce sont les Européens En filigrane : si la Russie devenait dangereuse au point de pouvoir menacer le cœur de la puissance européenne, alors les Etats-Unis interviendraient, Maitra affirme qu'ils ne laisseront pas une puissance unique dominer le continent européen (en ce sens ce n'est pas du tout de l'isolationnisme !) Mais comme il est plus qu'improbable que la Russie ait jamais la capacité militaire de capturer Berlin, Amsterdam, Paris ou Milan (quand bien même ils le voudraient)... ce scénario est plus que théorique. En pratique, tout ce qui ne menace pas de dominer le continent européen, ça n'intéresse pas vraiment les Etats-Unis et les Européens devront bien s'en débrouiller tout seuls. Ça inclut tous les scénarios ne serait-ce qu'un peu vraisemblables, comme une victoire totale de la Russie en Ukraine, ou prise de contrôle de la Moldavie, ou des trois pays Baltes. Là, les Européens seront seuls La version de Vance, je ne l'ai pas vu détaillée à ce point, mais c'est globalement la même direction La version réellement mise en pratique à partir de 2025 si Trump revient à la Maison Blanche, ça pourrait encore être une version différente dans les détails. Mais les points saillants sont clairs : l'Ukraine c'est l'affaire des Européens, les relations avec la Russie y compris la dissuader d'aller trop loin, c'est l'affaire des Européens Et comme le dit très justement Vance, ce n'est pas l'argent consacré à la défense qui compte. C'est ce qu'on obtient en échange. Ce sont les capacités militaires concrètes Qu'il appartiendra aux Européens eux-mêmes de générer, en fonction de la manière dont ils choisiront de gérer leurs relations avec la Russie. Enfin... ceux qui seront intéressés. Eh Pedro, tout va bien à Madrid ? Tu en es ? Comment ça "Un poquito" ? Eh Giorgia tu nous entends ? Comment ça "Mi piace gustare un Chianti sulla costa mediterranea" ? Vance à l'écouter répète le mot scarcity, la rareté. Il parle des capacités industrielles américaines, insuffisantes à faire face à des urgences de défense à la fois en Europe, au Moyen-Orient et en Extrême-Orient - et il est difficile de lui donner tort. En filigrane, il y a effectivement le fait qu'il serait déraisonnable pour les Etats-Unis de dépenser davantage pour la défense, mais ça me semble vrai même sans tenir compte de l'endettement - bien réel, comme pour la France. Washington en est déjà à plus de 4%, quand on inclut les pensions des vétérans ! Il en conclut qu'il faut faire des tradeoffs. Des choix. Ça ne sera pas les trois zones. Il faut en délaisser au moins une, ou au minimum la réduire à la portion congrue ==>Une fois cette idée acceptée, l'Europe est le candidat évident - Les Européens ont des capacités économiques qui leur permettraient de faire face à leurs besoins de défense, pour peu qu'ils s'y mettent - D'autant plus que ceux-ci ne sont pas si dantesques, en face il y a une puissance militaire certes très sérieuse mais loin d'être une superpuissance En somme, si les Etats-Unis choisissent de délaisser cette zone-là, rien de vraiment grave ne se passera. Certes il y aura des cris d'orfraie, certes ça va paniquer un peu, mais une fois que les Européens auront compris qu'il faut s'y mettre, la vérité est qu'ils n'auront pas trop de mal à retomber sur leurs pieds. Au pire, quelques pays en souffriront, mais ce seront des pays qui pèsent peu, pas grave pour l'Amérique, et ce sera bien sûr la responsabilité des Européens puisque c'est leur voisinage pas celui des Etats-Unis. Comme l'avait dit Maitra interviewé par un journal allemand "Une alliance, ce n'est pas une oeuvre sociale" S'ils choisissaient de délaisser le Moyen-Orient (majorité des réserves d'énergie fossile restantes + Israël), sans parler de délaisser l'Extrême-Orient (superpuissance chinoise), là les conséquences pourraient potentiellement être graves
  13. Matt Frei, « Le président Biden a dit qu'il voulait interdire les AR-15 après la fusillade du week-end, êtes-vous d'accord avec lui ? » La dame au chapeau, « Absolument pas » MF, « Pourquoi pas ? » La dame au chapeau : « Je possède des AR-15. J'en ai un rose, il est vraiment effrayant. MF : « Combien d'armes avez-vous ? » La dame au chapeau : « Plus de 20 » MF : « Vous avez plus de 20 armes ? » La dame au chapeau : « C'est pas génial ? » MF : « Que faites-vous ? » La dame au chapeau : « Je suis infirmière, je travaille à Dallas, au Texas. » MF : « Vous êtes infirmière et vous possédez 20 armes ». La dame au chapeau : « Oui » L'indice d'américanité de cette dame bat tous les records
  14. Je n'ai pas écouté l'entièreté du discours de Vance que j'ai cité - 30 minutes tout de même - mais à un moment il critique les néoconservateurs pour vouloir à la fois "partir en guerre" (dit-il) contre la Chine et continuer à dépendre d'elle pour tant de produits Il propose clairement de faire différemment, voire exactement l'inverse. Cela correspond d'ailleurs assez à sa proposition de priver la Chine du bénéfice de la "clause de la nation la plus favorisée" et à l'idée de Trump de placer des taxes de "au moins 60%" sur les importations chinoises Priorité à l'Extrême-Orient en matière militaire peut-être, mais même là il n'est pas question de partir à la recherche de moulins à combattre ==>Ce n'est pas l'Armée qui a la priorité. C'est l'Industrie Vance est originaire du Kentucky, de la "Rust Belt" la ceinture de la rouille c'est-à-dire les cadavres industriels de ce qui était autrefois une bonne partie de l'industrie américaine. C'est le Pas de Calais à la puissance dix. Il a grandi dans la pauvreté et les problèmes sociaux parce que ses parents et sa région avait été ravagée par la désindustrialisation et tous ses effets induits. Il affirme périodiquement qu'il n'a pas oublié d'où il vient, que ce sont les intérêts des Blancs pauvres des régions sinistrées, et encore les intérêts des Noirs pauvres des quartiers sinistrés, qu'il défend. Et pour cela une solution : recréer l'industrie Comme le rappelait @Manuel77 il y a quelques posts, des personnes liées à lui parlent de remettre le Producteur au centre, non plus le Consommateur Il s'agit en un sens de recréer le Gilded Age, l'âge doré entre 1865 et 1900 lorsque les Etats-Unis ont créé leur superpuissance industrielle, sous la protection de barrières commerciales protégeant "les industries dans l'enfance" de la redoutable concurrence européenne, surtout britannique et allemande, industries innovant et progressant dans le cadre d'une concurrence féroce, mais interne. Ce modèle n'est d'ailleurs pas sans lien avec... le modèle chinois contemporain Ce n'est pas le projet de Vance tout seul à l'évidence. C'est le projet MAGA, que le seul Trump, alors très isolé au sommet du pouvoir, n'a pas su ou pu mettre vraiment en application lors de son premier mandat. Mais s'il est élu à nouveau, il ne sera pas seul, il dispose cette fois-ci - on a préparé pour lui - de tout le personnel "MAGA-compatible" prêt à remplacer le personnel actuel La présence de Vance donne à Trump non seulement un appui intellectuellement fort (Trump lui-même l'a présenté ainsi), mais aussi le temps. L'existence d'un dauphin permet à MAGA d'envisager s'implanter dans le temps long, non seulement quatre ans de Trump, mais jusqu'à douze ans à la limite de Trump-Vance (En plus de la protection contre l'assassinat que constitue un dauphin qui continuerait l'oeuvre, et alors à quoi bon tuer Trump, et qui serait certainement motivé à trouver et châtier les responsables quels qu'ils soient, même si c'était des forces internes aux Etats-Unis, ce que sauf erreur Johnson par exemple n'avait pas vraiment fait après l'assassinat de Kennedy) Lâcher est quelque chose de relativement simple à faire. Il suffit d'ouvrir la main "Ne pas y arriver", c'est possible par exemple si on est entouré d'une administration non-MAGA, qui par de multiples artifices s'arrange pour ne pas faire, ou faire moins, ou faire à côté, ou... C'était le cas lors du premier mandat de Trump Il semble que la situation serait bien différente en cas de deuxième mandat En caricaturant un peu brutalement, c'est peut-être "Ne nous demandez rien, et vous l'obtiendrez" ? Un peu moins caricatural, cela pourrait être "Ne nous demandez rien pour ce dont nous estimons que c'est votre affaire et pas la nôtre. Si un intérêt est partagé entre nous et vous, nous coopérerons volontiers et nous contribuerons. Sinon, que chacun s'occupe de ses affaires (et les vaches seront bien gardées)" Vance, et avant lui l'essayiste Maitra dont la proposition d'une "OTAN dormante" avait été remarquée en 2023, sont clairs sur deux choses : - L'Ukraine, c'est l'affaire des Européens et non celle des Etats-Unis - Les relations de l'Europe avec la Russie, y compris leur dimension de sécurité, c'est l'affaire des Européens et non celle des Etats-Unis C'était déjà le cas lors du premier mandat. Trump n'avait pas de mots assez cinglants pour s'opposer aux Allemands, pour les dénoncer comme des profiteurs, etc. En matière de défense, je dirais que d'une manière ou d'une autre (c'est bien sûr elle qui le choisira) l'Allemagne sera forcée d'adopter une position en matière de défense similaire à celle de la France ou de la Grande-Bretagne. C'est-à-dire : certes nous ne sommes pas une superpuissance, certes nous sommes heureux d'avoir des alliés, mais nous nous arrangeons pour faire face à nos principaux besoins de défense sans dépendre d'autres pays En matière d'énergie... eh bien disons que la question de la désindustrialisation se pose aussi (et comment !) à certains pays européens, que l'Allemagne est très loin d'être dans la pire situation de ce point de vue, mais que l'énergie devra bien être bon marché s'il s'agit de maintenir (ou de recréer pour certains d'entre nous, tiens au hasard les Belges du sud qui sont aussi les Suisses de l'ouest ) une industrie qui se tienne Sans parler de la question de la dépendance envers la Chine, promise à s'aggraver. Sauf si on arrive à trouver des clones de Vance dans des pays genre France, Allemagne, Italie et autres, propres à imposer une stratégie de protection du marché européen, le consommateur devrait-il (temporairement) en souffrir, et les règles du marché unique devraient-elles être modifiées... mais c'est un autre débat
  15. La Knesset a adopté hier à une large majorité une résolution rejetant la création d'un Etat palestinien La résolution, adoptée par 68 voix contre 9, affirme que "l'établissement d'un État palestinien au cœur de la Terre d'Israël poserait un danger existentiel pour l'État d'Israël" (...) Ce vote, intervenant juste avant la visite du Premier ministre Benjamin Netanyahou aux États-Unis, risque d'exacerber les tensions avec l'administration Biden et de nombreux démocrates américains Ce qui est notable, c'est que c'est un rejet sur le fond. Pas un rejet du fait de la situation actuelle, en attendant des conditions meilleures. Voire en rejetant la chose aux calendes grecques. Ce n'est pas un report sincère à un moment ultérieur, et ce n'est même pas un report hypocrite à un moment ultérieur dont on prévoirait de continuer indéfiniment à dire qu'il n'est pas encore arrivé C'est clair, c'est ouvert, et la majorité est forte (la Knesset compte 120 membres) Et c'est juste avant que le premier ministre aille rencontrer les losers démocrates américains. J'imagine qu'il aurait été plus difficile à Jérusalem d'être aussi ouvert et franc, si on y estimait que Biden ou un autre démocrate avait encore une chance Nous sommes peut-être devant la première conséquence sur la politique internationale de la survie assez stupéfiante de Donald Trump à l'attentat du 13 juillet Pas la dernière, sans doute
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