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Alexis

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Messages posté(e)s par Alexis

  1. Il y a 11 heures, ksimodo a dit :

    Bon, en fait, on on sera à peu prés tous à un moment un fascho vis à vis d'un autre, selon la circonstance précise du moment. Une fois qu'on la compris, on peut se détendre un peu. Toutefois, il ne faut négliger non plus qu'il puisse exister des arguments "en face" dans toutes les situations ou on est nous même. 

    Voilà un beau plaidoyer pour relativiser un peu, et être heureux :smile:

    Ça me rappelle la fameuse chanson de Françoise Hardy

    "Tous les fachos et les stals de mon âge se promènent dans la rue deux par deux (...)

    Et les yeux dans les yeux, et la main dans la main:happy:

     

     

  2. Voici une vidéo montrant que les soldats français déployés en Ukraine n'apprécient pas du tout le président de la République. Ils ont déguisé un cochonnet avec le masque de Macron et lui reprochent tout ce qu'ils n'aiment pas 

    Naturellement, ils parlent français sans aucun accent ! Sans accent russe à couper au couteau, notamment...

    :bloblaugh: !

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  3. A confirmer, mais certaines sources évoquent la possibilité qu'un drone américain aurait été abattu au-dessus de la Mer Noire

    En lien avec la récente explosion d'un ATACMS au-dessus d'une plage en Crimée, avec pertes civiles, et la convocation de l'ambassadeur américain en Russie pour s'entendre dire qu'il y aurait "des conséquences"

    Des blogueurs militaires parlent de « turbulences » en mer Noire causées par les drones américains

    Un drone de reconnaissance américain RQ-4 Global Hawk aurait pu être abattu au-dessus de la mer Noire, écrit la chaîne Tsargrad Telegram .

    (...) Il n'y a pas de déclarations officielles à ce sujet.

  4. Il y a 2 heures, Polybe a dit :

    La dernière fois ils ont surtout immédiatement tapé tout les ponts, centrale électrique etc.

    Je me rappelle avoir parlé assez longuement vers la fin des années 2000 avec un collègue d'origine libanaise, musulman sunnite, qui m'expliquait avoir été ("Peut-être surprenant venant de ma part ?") assez pro-israélien

    Jusqu'en 2006

    J'imaginerais / j'espérerais que Tsahal aurait tiré les leçons de l'échec de 2006, notamment que rejouer "Shock & Awe" (Etats-Unis en Irak 2003) n'est pas forcément la toute meilleure des meilleures stratégies...

    Enfin j'espère 

     

    Il y a 2 heures, loki a dit :

    Outre 20 à 40000 missiles peu précis (CEP en centaines de mètres) mais d'une forte puissance destructrice et aptes à frapper Tel Aviv et les villes israéliennes, le Hezbollah posséderai plusieurs centaines de ces missiles (ce sont des fateh-110) équipés de systèmes de guidages précis (CEP décamétrique voir mieux) aptes à frapper les installations sensibles d'Israél (de mémoire Israël ne possède que 2 raffineries et guère plus de centrales électriques) et à paralyser l'économie et la vie sociale en Israël   

    Oui, c'est une (grosse) question pour Jérusalem

    Et d'un autre côté, cette capacité est pour le Hezbollah son "assurance-vie", sa dissuasion existentielle. Pas nécessairement le genre de choses que Nasrallah devrait être prêt à mettre en action pour protéger son organisation d'un simple revers stratégique du type "il faut reculer" au nord du Litani

    D'autant que Israël avait précisé quelques jours après le 7 octobre, par le biais d'un de ses principaux ministres, qu'il riposterait le cas échéant sur "la tête du serpent", et non sur le Hezbollah. Tête qui se trouve à Téhéran. Et que leur dissuasion à eux, c'est encore tout autre chose...

    A mon sens, un affrontement "maximal" entre Israël et le Hezbollah est pour ces raisons impossible. Sans que cela exclue par principe une guerre "limitée" (au sens d'enjeux limités, cette guerre limitée évidemment serait extrêmement violente) pour forcer le Hezbollah à reculer, et permettre aux Israéliens de pouvoir habiter à nouveau l'ensemble de leur territoire

    Enfin j'espère qu'un tel affrontement maximal est exclu, car autant je ne suis pas inquiet des scénarios à mes yeux en forme de fantasme d'utilisation du nucléaire en Ukraine, autant s'agissant d'une guerre où Israël se sentirait "le dos au mur" le recours au nucléaire me paraîtrait ouvert pour de bon

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  5. il y a une heure, Boule75 a dit :

    A la limite, pourquoi ne pas s'en remettre à ce que dit la Russie elle-même, à savoir qu'elle voulait la "dénazification" de l'Ukraine, où il faut comprendre que par "nazis" - et aussi absurde que ça paraisse - elle désigne tous ceux qui, ayant un jour été sous la domination de Moscou, ont désormais décidé d'être souverains ?

    "Nazis" dans le discours de justification de la guerre à Moscou est d'une part un élément de propagande utile (synonyme de "mal absolu", existence de 2% de néofascistes en Ukraine loin d'être au pouvoir mais pouvant servir d'exemple pour salir tous les Ukrainiens, parallélisme de la grande guerre patriotique...), d'autre part un "mot-masque" je crois. Un mot qui en cache un autre

    Tous les discours de la propagande russe accusant les Ukrainiens de nazisme, délirants à première vue, deviennent immédiatement logiques si on enlève le mot "nazi" et qu'on le remplace par celui qu'il cache : indépendantiste

    Margarita Symonyan, la directrice de RT, disant était-ce en mars ou avril 22 à la TV, désabusée, "Je ne me rendais pas compte qu'il y avait tant de nazis en Ukraine" ? Délire pur si on n'enlève pas le mot-masque. Cohérent si on le remplace par "indépendantiste"

    Cette Ukrainienne en zone occupée accusée dans un poste de police d'avoir insulté des soldats russes, qui explique face caméra qu'elle ne fera plus jamais ça, c'est-à-dire qu'elle n'est pas indépendantiste ukrainienne ? Elle dit (la peur sur le visage, on l'a certainement menacée) "Oui oui je suis dénazifiée !"

    Etc. etc.

     

    Révélation

     

    "Mais qui sont ces gens ?"

    "Des nazis... Des nazis de l'Ukraine !"

     

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  6. Les bruits de guerre Israël-Hezbollah sont décidément de plus en plus précis 

    "Je le dis d'ici, d'abord et avant tout aux habitants du Liban. Non seulement je vous suggère de partir dès le début de la guerre, mais je vous suggère aussi de partir dès le moment de tension, car l'intensité de l'attaque sera quelque chose que vous n'avez jamais vu, jamais vu"

    Cela dit, cette formulation me surprend un peu. Je ne vois pas quel serait l'intérêt pour Tsahal de réaliser des bombardements à grande échelle par exemple à Beyrouth. J'imaginerais plutôt que les attaques soient concentrées sur la zone frontalière 

     

     

  7. Attaque terroriste contre une synagogue et une église orthodoxe à Derbent, Daghestan, sur les rives de la Mer Caspienne

    A Derbent, des inconnus ont tiré sur une synagogue et une église

    Des inconnus ont tiré sur le bâtiment d'une église et d'une synagogue à Derbent ; cette dernière a pris feu à la suite de l'attaque. La police a participé à une fusillade avec les terroristes, l'un des agents des forces de l'ordre est décédé

     

    La synagogue est en feu...

     

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  8. Commentaire intéressant de Poutine aujourd'hui sur les objectifs qu'il attribue à l'Occident dans la guerre d'Ukraine

    Ce qui est intéressant c'est que la formulation est exactement la même que celle qui est citée dans la doctrine nucléaire russe. Laquelle définit (au point 22) que

    La Fédération de Russie se réserve le droit d'utiliser des armes nucléaires en réponse à l'utilisation d'armes nucléaires et d'autres types d'armes de destruction massive contre elle et (ou) ses alliés, ainsi qu'en cas d'agression contre la Fédération de Russie utilisant des armes conventionnelles, lorsque l’existence même de l’État est menacée

    Le texte de la doctrine définit comme condition d'emploi d'armes nucléaires le cas où "само существование государства", l'existence même de l'Etat russe est menacée. L'expression utilisée par Poutine aujourd'hui est "прекращение ее государственности", la fin de son statut d'Etat, formule logiquement équivalente

     

    C'est un peu comme si le président de la République affirmait que si la France perd sur tel champ de bataille alors ses "intérêts vitaux" sont menacés. Intérêts vitaux dans le cas français est une expression codée, qui est utilisée dans un seul cas à l'exclusion de tout autre, si l'engagement de la dissuasion nucléaire est envisageable

    Il me paraît évident que ce qui dit Poutine est faux, dans le sens où perdre la guerre d'Ukraine ne porterait pas atteinte au statut d'Etat de la Russie. De même, si la France envahissait la Belgique, si Emmanuel Macron disait que perdre cette guerre engagerait les intérêts vitaux de la France, ce serait faux, perdre une telle guerre n'engagerait pas la survie de l'Etat français plus que millénaire. Une telle déclaration serait tout de même remarquable. Et aussi hallucinant que ce serait sur le fond, il s'agirait d'un signal 

     

    Avant cette déclaration, Poutine avait dit ceci (rapporté par un journal, donc il peut s'agir d'un résumé plutôt que d'un verbatim)

    La Russie réfléchit à d'éventuels changements dans sa doctrine nucléaire. Cela est dû à l’abaissement du seuil d’utilisation des armes nucléaires en Occident. Cependant, Moscou ne voit pas l’utilité de lancer une frappe préventive – du moins pas encore

    Si la Russie publie une nouvelle doctrine nucléaire, il faudra certainement regarder de près quels seront les changements

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  9. Le 15/06/2024 à 09:10, U235 a dit :

    Il y a une odeur de désespoir qui semble suivre Poutine ces derniers temps, peut-être que c'est juste une coïncidence et que Medvedev se tient quelque part sous le vent, mais l'odeur est là, et elle est indubitable.

    Dans le domaine de la santé, c'est la troisième phase, après le déni et la colère.
     

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    Je n'analyse pas du tout l'allocution de Poutine de cette manière

    Elle peut se résumer par une phrase "Rendez-vous immédiatement et je vous imposerai ces conditions, sinon lorsque je gagnerai les conditions seront pires encore"

    Poutine et le gouvernement russe sont, à tort ou à raison, persuadés de l'emporter. C'est-à-dire d'arriver à faire s'effondrer la défense ukrainienne qu'ils affaiblissent petit à petit sur les plans humain et matériel. Il n'y a aucune inquiétude ni volonté de négocier dans cette communication, seulement de l'arrogance

    Arrogance justifiée ou non ? L'avenir le dira, mais elle ne pourrait être mise en défaut que par un effort matériel et d'innovation très important de la part des Européens et Américains, sous-tendu par la volonté de le poursuivre jusqu'à ce que Moscou renonce à faire s'effondrer la défense ukrainienne, ce qui prendrait très probablement de nombreuses années. Effort matériel et d'innovation qui donnerait peut-être alors suffisamment d'espoir aux Ukrainiens pour accepter de risquer leur vie dans un effort de défense qui inspirerait alors davantage de confiance dans une victoire défensive finale, si bien que l'armée ukrainienne pourrait recruter à nouveau sans que ce soit de force

    Les trois éléments d'infériorité ukrainienne actuelle, humain, matériel et innovation étant alors compensés, une victoire défensive serait au moins envisageable

    La simple poursuite du soutien très insuffisant actuel ne débouchera à mon sens que sur la victoire complète de la Russie en laquelle Poutine a maintenant une confiance si ostentatoire et arrogante. C'est-à-dire au strict minimum la satellisation de ce qui resterait de l'Ukraine, de ce qui n'en aurait pas été simplement absorbé sans autre forme de procès par Moscou - même si l'Ouest ne tiendrait probablement aucun compte des injonctions russes à lever les sanctions ou à déménager les infrastructures de l'OTAN en Europe centrale, balkanique ou baltique

     

    Le 15/06/2024 à 09:10, U235 a dit :

    Il y a un prix à payer pour être stupide sans honte, les Russes ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes ou à Poutine.

    Ce prix ne serait payé que si la Russie échouait pendant de nombreuses années encore à faire craquer l'armée ukrainienne. Combien a-t-il fallu de temps à Washington pour renoncer à l'occupation de l'Irak ou à la guerre du Vietnam ? A Moscou pour renoncer à la guerre d'Afghanistan ? A Paris pour renoncer à la guerre d'Algérie ? A chaque fois, presque une décennie

    Je ne vois aucune raison de s'attendre à ce que la "volonté collective" de la Russie soit moindre

    Ni aucune raison convaincante d'espérer que le soutien matériel et en innovation actuel de l'Occident soit moindrement suffisant à Kiev pour tenir aussi longtemps

  10. Il y a 20 heures, Patrick a dit :

    Je pense que dès le départ il aurait fallu former des Ukrainiens non pas sur 2000-5 mais sur Rafale, auquel l'Ukraine s'intéressait dès 2018 (!!!) et exiger de nos chers partenaires le financement de la production ou de la cession d'une tranche de ces avions, idem que pour les Caesar avec le concours des Danois.

    Par corollaire, décider d'une augmentation drastique des cadences pour que ça soit le plus indolore possible pour nous. Négocier des livraisons prioritaires de matières premières pour la chaîne Rafale le plus vite possible dans l'intervalle également.

    Prenant pour référence le soutien déterminé de l'URSS au Vietnam pendant la guerre du Vietnam, il faut reconnaître que le soutien des pays occidentaux à l'Ukraine pendant la guerre d'Ukraine fait pâle figure (je dois reconnaître qu'en 2022 je ne l'avais pas encore compris)

    L'incident du golfe du Tonkin (on sait maintenant que c'était une fabrication du gouvernement américain), suite à quoi le Congrès autorise sans réserve le président Johnson à utiliser la force, date d'août 1964. En novembre, le Politburo augmente son soutien au Vietnam (historique des événements ici). Les premiers MiG-21 sont en service dans l'armée de l'air vietnamienne en novembre 1965. Si on veut transposer, il faut noter que le MiG-21 était alors le meilleur intercepteur soviétique...

    Si des pays comme les Etats-Unis ou la France avaient apporté le même niveau de soutien à l'Ukraine, des F-35 et Rafale auraient été en service dans l'armée de l'air ukrainienne dès mai 2023, suite à une décision prise dès mai 2022. Pas "un escadron de F-16 en service fin 2025"... Ni "une poignée de Mirage-2000 en service fin 2024"...

    Mais la formation des pilotes :huh: ? Mais la formation des mécaniciens :huh: ? N'est-ce pas impossible :wacko: ?

    C'est un secret de Polichinelle qu'au moins au début, les pilotes "vietnamiens" de MiG dans l'armée de l'air vietnamienne... n'étaient pas vietnamiens. Il y a même une jolie chanson de l'armée de l'air russe qui rappelle cette époque :smile:

    Donc en continuant cette uchronie "L'Occident est aussi sérieux en 2022 pour soutenir l'Ukraine que l'Union soviétique ne l'était pour soutenir le Vietnam en 1964", il faut imaginer que les pilotes de F-35 et de Rafale qui combattent l'armée de l'air russe en 2023 sont bien ukrainiens oui... parce que le président Zelensky leur a remis leur passeport la semaine d'avant ! La langue ukrainienne, ils ne maîtrisent pas trop non. L'anglais ou le français en revanche, ça va

     

    Cela n'a pas été fait. La situation des Ukrainiens est beaucoup plus dure et dangereuse que celle des Vietnamiens en 1966 ou 1967, aussi 

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  11. il y a une heure, Wallaby a dit :

    Ce qui me fait douter le plus, c'est de la capacité des États-Unis de faire une promesse qui soit crédible, avec le mauvais précédent de l'accord d'Obama sur le nucléaire iranien renié par Trump. Les accords de Paris sur le climat également.

    Je pense que les États Unis auront restauré la plénitude de leur crédibilité lorsqu'ils auront décidé, dans un sens ou dans l'autre, s'ils veulent être un pays davantage dans la ligne des Démocrates et des Républicains classiques, ou un pays davantage dans la ligne MAGA

    A ce stade, difficile de deviner dans quel sens le balancier finira par se stabiliser. Ni quand 

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  12. il y a 3 minutes, Delbareth a dit :

    Je propose que la Rada dise qu'elle est tout à fait prête à négocier, à condition que la Russie se retire de tous les territoire qu'elle occupe illégalement. À ces conditions seulement pourront commencer les négociations sur les réparations de guerres russes. Si la Russie refuse, elle sera tenue pour responsable de la poursuite des effusions de sang.

    L'Ukraine peut dire quelles sont ses conditions de paix, c'est-à-dire ses conditions de victoire. C'est d'ailleurs ce qu'elle fait depuis le début, et tout récemment en Suisse. De même que la Russie le fait, et Poutine donc aujourd'hui. Ce n'est pas cela qui est efficace

    Ce qui est efficace, c'est la force. On a appelé la guerre "tribunal de la force", formule paradoxale parce que la guerre n'est pas décidée en fonction du droit, mais formule juste néanmoins parce que la guerre, comme un tribunal, mène à des décisions

    Si le tribunal de la force décide en faveur de la Russie, alors c'est elle qui imposera sa solution politique, c'est-à-dire ses conditions

     

    il y a 3 minutes, Delbareth a dit :

    Pourquoi accorder encore de l'importance aux dires de ce menteur pathologique ?

    D'une part parce que ce chef d'Etat est en train de feindre une véritable ouverture vers des négociations. Cette feinte doit être analysée, afin de ne pas tomber dans le panneau

    D'autre part parce que ce chef d'Etat est suivi par un pays dont l'armée pourrait être en mesure de l'emporter sur le terrain, c'est-à-dire de faire craquer l'armée ukrainienne à force de l'épuiser

    Que Poutine ait de très sérieux défauts, peu le contesteront. Mais ce n'est pas le plus important

  13. Il y a 21 heures, g4lly a dit :

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    Elections européennes : l’extrême droite en force dans les pays fondateurs de l’UE

    Les résultats du scrutin montrent que la poussée nationaliste a surtout concerné les six pays du traité de Rome, alors que, dans l’Est et le Nord, la tendance était plus disparate, avec des reculs dans des pays emblématiques.

    Le résultat des élections européennes, au soir du 9 juin, est sans appel : dans l’Hémicycle strasbourgeois, où ils feront leur rentrée le 16 juillet, les nouveaux eurodéputés seront plus nombreux sur les bancs de l’extrême droite. Presque partout sur le Vieux Continent, les formations nationalistes y ont gagné des sièges. Aujourd’hui, seules Malte et la Slovénie n’ont aucun représentant d’extrême droite dans l’hémicycle communautaire. Si tant est qu’on considère que le parti ultraconservateur de l’ancien premier ministre slovèneJanez Jansa, arrivé en tête dimanche et aujourd’hui affilié au Parti populaire européen (PPE) des droites européennes, ne soit pas d’extrême droite.

    Mais, dans ce paysage où les droites radicales ont le vent en poupe, les pays fondateurs de l’Union européenne (UE) se distinguent avec une forte progression des partis nationalistes tandis qu’ils ont souvent fait moins bien que prévu ailleurs, notamment à l’Est.

    En France, le Rassemblement national (RN) est le grand gagnant du scrutin, tout comme, en Italie, Fratelli d’Italia, le parti postfasciste de la présidente du conseil, Giorgia Meloni, et, en Belgique, le Vlaams Belang. En Allemagne et aux Pays-Bas, l’AfD et le PVV de Geert Wilders pointent à la deuxième position. Parmi les six signataires du traité de Rome, seul le Luxembourg échappe à cette percée. Mais, pour la première fois de son histoire, le grand-duché enverra à Strasbourg un eurodéputé nationaliste.

    Bien sûr, « les raisons du succès de l’extrême droite varient d’un pays à l’autre », comme le relève le chercheur Thierry Chopin, de l’Institut Jacques Delors. Mais cette convergence des grands pays fondateurs de l’UE n’en est pas moins troublante. Ils « sont les rentiers de l’Europe, juge l’eurodéputée (Horizons) Nathalie Loiseau. Notre génération a hérité de l’Union européenne, elle pense que tout est acquis et qu’on peut jouer avec le feu. »

    Une perte de sens

    Pour les pays qui ont rejoint l’Union au fil des élargissements depuis sa création, la mémoire des nationalismes est plus proche. En Espagne et au Portugal, le souvenir des dictatures franquiste et salazariste est encore vif. En Grèce, on n’a pas non plus oublié le régime des colonels. En Europe centrale et orientale, le communisme a toujours un effet répulsif, même si l’extrême droite fait partie du paysage politique de pays comme la Hongrie et la Pologne.

    Dans cette région, la guerre en Ukraine, si proche, a sans aucun doute ravivé ce sentiment. En Roumanie et en Pologne, le conflit a été au cœur de la campagne et a participé du succès des partis pro-européens. « Ces pays ont peur de la Russie et savent que l’UE fait partie de leur sécurité », juge Andrzej Sadecki, chef du département Europe centrale du centre d’études orientales de Varsovie.

    Petit détail, mais détail amusant, si je me rapporte aux résultats officiels, la somme RN + R! + Asselineau + Philippot totalise 38,8 % des voix, et non 37,8 %

    La seule explication que je vois est que le Monde a considéré que l'une des deux petites listes pro-Frexit, soit Asselineau, soit Philippot, est fondamentalement différente et ne peut être regroupée dans l'ensemble. Je me demande laquelle :huh: ?

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  14. Petit fil intéressant qui tente d'imaginer ce que serait une économie de guerre à travers l'exemple des mortiers de 120 type F1

    (...) Demain, c'est la guerre. On passe à l'économie correspondante, du coup. L'armée de terre forme des régiments dans tous les sens, il faut du mortier, toujours plus de mortiers.

    Le ministère signe donc un accord avec Thalès pour 10 000 pièces à livrer avant-hier. (...)

    La suite, c'est le "Comment on fait ?"

     

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  15. C'est le moment de parler de ce qui se passe à Cuba. Et oui, c'est le bon fil.

    Le sous-marin nucléaire Kazan fait escale dans le port de La Havane après des exercices de tir de missiles

    Le sous-marin nucléaire russe Kazan est entré dans le port de La Havane. Avant cela, le sous-marin avait effectué des exercices sur l'utilisation d'armes de missiles de haute précision, a indiqué le ministère russe de la Défense (...)

    Quelques heures avant d'entrer dans le port, le groupe de frappe navale a effectué des exercices sur l'utilisation d'armes de missiles de haute précision. Les équipages d'une frégate et d'un sous-marin nucléaire ont effectué une frappe de missile contre des navires ennemis conventionnels à une distance de plus de 600 kilomètres. Le sous-marin Kazan a effectué un entraînement sous l'eau, a précisé le ministère

    Des exercices de tir missile à une distance de plus de 600 kilomètres. Ceci à moins de 300 km des Etats-Unis. Le message est limpide

    Je pense que c'est à relier avec la possibilité que Washington permette à l'Ukraine d'utiliser des missiles de longue portée (ATACMS) sur le sol russe. Moscou fait comprendre que s'il considère que des tirs de missiles sur son sol qui n'auraient pas pu avoir lieu sans le soutien (matériel mais aussi renseignement) des Etats-Unis constituent des frappes américaines sur le territoire russe (avec quelques arguments, les Ukrainiens n'ont pas la capacité d'effectuer ce genre de frappe indépendamment), il pourrait répliquer de manière symétrique

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  16. On dira ce qu'on voudra, et avec tout mon respect aux Américains du forum, mais les Etats-Unis sont quand même un pays un peu fade, où il ne se passe pas grand-chose... (Quoi ? Si j'aurais dit la même chose il y a 72 heures ? Ah non pas du tout, mais depuis en tant que Français disons que mes repères sur ce qui est épicé ou fade ont un peu changé :happy:...)

    Donc bon, voilà le genre de choses fades et attendues qui se passe aux Etats-Unis

    Trump déclare que "tout" le minage de bitcoins devrait se faire aux États-Unis, ce qui constitue sa dernière prise de position en faveur des crypto-monnaies

    "Nous voulons que tous les bitcoins restants soient fabriqués aux États-Unis", a déclaré M. Trump dans un message publié tard dans la nuit sur sa plateforme de médias sociaux Truth Social.

    M. Trump a averti que le bitcoin, qui est obtenu par un processus de calcul connu sous le nom de minage, "pourrait être notre dernière ligne de défense contre" une monnaie numérique de banque centrale (CBDC).

    L'ex-président s'est déjà insurgé contre la notion de "dollar numérique" émis par la Réserve fédérale - que la banque centrale a étudiée mais sur laquelle elle n'a pas pris position -, la qualifiant de "dangereuse menace pour la liberté" et s'engageant à en bloquer la création s'il est réélu. (...)

    Il a déclaré que la "haine du bitcoin" de M. Biden ne servait qu'à aider les ennemis des États-Unis comme la Chine et la Russie, ainsi que la "gauche communiste radicale"

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    De "Le dollar est notre monnaie et votre problème" à "Make Bitcoin Great Again" :happy: ? ...

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  17. il y a 22 minutes, Titus K a dit :

    Scholtz a fait pire que Macron ... 

    C'est HS, mais juste pour le sourire 

    Macron fait preuve de la grandeur qui manque à Scholz dans sa suffisance

    Voilà, Die Welt le dit, Macron a été grand. Appeler des élections législatives anticipées, c'est une preuve de grandeur... Celle qui manque à Scholz, hélas, qui n'envisage pas de telles élections chez nous en Allemagne ! Ah là là !

    La tendance du Welt ? Eh bien droite classique CDU pourquoi :huh: ?

    Le parti arrivé largement en tête avec 30% des voix ? Oui c'est la CDU, mais quel rapport avec cet article :happy: ?

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  18. il y a 9 minutes, Yorys a dit :

    Désolé, ce n'est vraiment pas mon genre, mais comme je voyais venir les sous-entendus gros comme une maison... j'ai préféré anticiper (en info masquée quand même).

    Je pense qu'il n'y a aucun sous-entendu à prendre en compte, puisque la modération s'assure justement qu'on ne dévie pas vers une discussion de la politique intérieure en tant que telle (mais peut-être effectivement sur ses conséquences sur la politique étrangère de la France en tant qu'elle influe par exemple la guerre en Ukraine)

    Pour le reste, l'état de l'opinion en France aujourd'hui c'est 37% pour la somme RN + Reconquête et 10% pour LFI. Il n'y pas de raison que ce soit vraiment différent parmi les participants du forum, et pas loin de la moitié d'entre nous ont probablement voté pour l'un de ces trois partis. Simplement, on n'a aucune raison de se demander qui :smile:

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