Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

max

Moderateur
  • Compteur de contenus

    1 612
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par max

  1. max

    L'artillerie de demain

    D'emblée, théâtre de haute intensité et feux averses de contre batterie me semble suffisamment clair quand à l'emploi de pièces tractées, non ? Je ne remet pas en question la haute mobilité et la performance des mises en batteries flash de nos artilleurs actuels sur tout ce qui n'est pas auto-mouvant, mais nous sommes en 2020 quand mème. Je crois que l'on oublie un peu vite (tri-flèche, quadri-flèche et autres zinzins pivotants) qu'une pièce tractée mise en batterie plusieurs fois dans la journée ça use un tantinet son homme, ça consomme donc du servant et franchement ça désorganise à la longue significativement la fluidité de la chaine d'approvisionnement (noria des mulets, biberonage et déchets). Bref, ça tricote dur sur un carreau de 10x10 pour en fait de la survie, ça génère fortement l'augmentation des écarts probables et cerise sur le gâteau, ça fait fondre au soleil les servants de pièces. En fait, je trouve tout ça bien trop énergivore et chronophage pour des batteries en position, toujours en 2020. Quand à l'emploi de FOB dans un conflit de haute intensité...
  2. un coup toutes les 4 secondes avec une bouche à feu de 155 mm, sainte Barbe doit être folle de joie. Cette casemate tournante renferme qq chose dont mème Harry Potter n'aurait pas eu accès. Je plaisante. Pour le reste, si cette cadence annoncée est avérée, je tire mon chapeau bas à Youri. Notamment au regard des contraintes mécaniques (dynamiques, volumiques et de surfaces) que le produit de ce résultat aurait dépassé. On dépasse de loin la vulgaire approche de servitude miracle en barillet à cycle constant. Ah, l’âme salve...
  3. max

    [Quiz] Char

    Stridsvagn m/42 avec une tourelle expérimental "Delat torn", Suède.
  4. max

    [Blindés] les dépanneurs

    A force de recentrer les cœurs de métier, on arrive à des trucs bizarres, non ?
  5. Je voyais plus une bouche à feu dans les cent et quelques centimètres ... Peut-être parce que le carénage du boitier culasse donne l'impression d’être balaise. Mes impressions de pure biffin me tromperaient-elles ?
  6. "Le problème du mortier n'est pas qu'il soit en commando ou en version plus lourde, mais bien les munitions, on peut en emmener une bonne dizaine max avec 2 pax, donc pas assez pour taper fortement et faire des tirs de réglage". Je plussoie. La grande tendance est de mêler partout le "tir à tuer" du sniper, le Kill one shoot, le battage du carreau ainsi que l'approche de la frappe chirurgicale, vulgarisant ainsi le moindre gramme d'acier propulsé pour qu'il pénètre directement le cœur de cible. Et SURTOUT appliqué à l'appuie feu, fusse t-il de proximité. Le létalité singulière est poussée à son paroxysme au détriment des simples règles physiques et surtout du cout. On mélange tout, et rien. OK, je comprend qu'ici on n'entre pas dans le cadre du feu d'artillerie. Mais alors ayons le bon sens de saisir qu' "une dizaine de munitions", mème pour ce "lance pierre" d'un groupe d’appuis, ne représente qu'à peine le tir de réglage, et en occultant la raison mème de son emploie, son volume de feu disponible. Du reste, en admettant que le tir de réglage "couillu" des servants autorise ensuite de battre l'objectif grassement (et donc selon le besoin), combien reste t-il de munitions disponibles pour l'unité de feu ? La règle du feu est simple, pétrie de bon sens, on ne couvre un objectif de bouche à feu que parce que l'on est capable d'alimenter en unité de feu la ou les pièces. Mortier de poche ou pas. Sinon repartir à la case départ des machins toutes options de-la-mort-qui-tue dont justement l'unité de feu coute un bras et dont l'emploi se conçoit plus aisément sur tableau noir. Merci de ton éclairage bienvenue Clairon. Gibbs, à toi
  7. "On observe le système de grue pour charger le 105HM2 dans les DUKW, on voit plus précisément la préparation pour le chargement". Yep, il s'agit d'une chèvre, de levage. Deux poutres (pas beaucoup plus grandes que celles d'un triangle léger de remorquage) jointent sur laquelle un brin tracté par un treuil, et renvoyé par une poulie. La prise de mouvement est directe sur la boite de transfert du DUCKW, avec juste pour sécurité une goupille de cisaillement. C'est rudimentaire, mais bourré de couple et sans asservissement (circuit hydraulique, pompe, vérin, conduits, bâche toussa toussa). Le lot d'exploitation est essentiellement composé de chapes, de manilles et de câbles. Pour trois francs six sous, la manutention et le levage sont dispo et ops. Pas compatible avec notre siècle ça !
  8. max

    [Quiz] Char

    Oserai-je penser que s'il y avait un quelconque intérêt, mème genre cible au champ de tir, ce jolie Latil auto-canon cuirassé des steppes de l'Asie central ferait l'objet à minima d'un bâchage léger.... Non ?
  9. max

    Missilerie Navale

    Mode Off, Sheldon est un sacré bonhomme, j'ai eu la chance de le côtoyer plusieurs années comme collègue, il m'a toujours scotché. Un homme brillant, souvent en décalage, mais une sommité courtisée dans pas mal de milieux. Une perle dont la compagnie, ou plutôt l'acuité, est souvent recherché. Mème du coté obscur de la force.
  10. Yep, trop bref résumé "du dernier tir Sol Air de l'armée française". Ne sont pas mentionnés les déboires de la chasse (bordel), donc de la PO (patrouille opérationnelle), la carence avérée du Crotale … C’est un jeune aspirant en poste au radar Centaure qui, en fin de chaine décisionnel, a donné l’ordre de tir au dispositif Hawk. Très tard. Tellement tard que le missile (en fait le deuxième, le premier n’est pas parti de l’affut), n’a pas eu le temps d’armer ses sécurités. Lors de l’impact, le missile rentre littéralement dans les ¾ arrières de l’empennage du TU 22, sans explosion. Il le coupe en deux tronçons. Ensuite seulement les explosions arrivent. Deux bombes au phosphore (sur les quatre en soute) de 1500 kg sont expulsées des flancs, dont l’une vient se planter dans la terre, toujours sans explosion. Résumons-donc la DA du moment ; - Une maitrise du ciel avec dispositif dédié, dont PO. - Une batterie hawk sur site - Une batterie Crotale sur site - Une ribambelle de flak en 20 mm un peu partout Trois intrusions presque à la queue leu-leu plein nord qui passent par le Niger, et détectés depuis très très très fort longtemps Encéphalogramme plat au registre de l’IFF Ordre de feu dans une bande d’environ 10 000 m, chaine de commandement EMA/Bercy/rue St do’ à l’arrache et ordre de feu ^par un aspi’ de permanence… On shoot tellement (trop) près que le missile ne s’arme pas A la disparition du plot radar du 1° Tupolev, les deux autres déguerpissent plein nord Moi je suis en train de faire le tour des génératrices du site Hawk, comme tous les matins vers 6h30. Normale, je suis le sous-Off responsable des groupes électrogènes. Mais ce matin-là je suis aux premières loges. J’ai l’immense avantage d’avoir un visuel plein pot sur la batterie Hawk. Lors de ma ronde, un peu avant 7h00, je me dis « tiens, un affut fait des essais en dynamique, bizarre, les collègues procèdent à de la maintenance si tôt ? »… Après dans l’ordre, Boum le départ du deuxième affut. Paf le Tupolev coupé en deux et re-paff les gerbes d’explosions et de feu. Re-paff aussi la sentinelle du 2°REP qui par peur saute de son mirador en bout du site radar. Re-re-paff fait la baffe que je donne à la sentinelle de l’entrée de notre site qui court partout en hurlant « on a tiré, on a tiré » et qui abandonne son poste. Pouet pouet fait le cœur d’un collègue qui est en train de faire son footing un peu plus loin et aperçoit au-dessus de son nez un pélot qui descend gentiment qq centaines de mètres devant lui, sans faire boum. Pouet pouet aussi le petit cœur des collègues du NEDEX qui vont fourailler la terre à 6m de profondeur qq heures après, histoire de neutraliser l’objet. Bien sûr je vulgarise, mais il n’empêche que ce fait d’arme n’a pas été communiqué, ou si peu. L’ADA, en charge du dispositif Epervier, n’a aucun intérêt à ébruiter que sa chasse et sa DA ont répondus aux abonnés absents. Pas de gloriole ni de médailles pour nous autres les biffins. Mais alors je vous laisse deviner le dimensionnement du dégagement de cohésion circonstanciel que nous avons effectué après la relève, le soir dans les bas-fonds de N’Djamena. Pour le reste, une batterie Sol air déployé en veille H24, c’est trois équipes de tirs au lieu d’une prévue et doté dans une batterie en métropole. C’est aussi une seconde batterie en spare et piraté dans le régiment d’origine de la batterie déployé. Et c’est 90% du personnel de la batterie qui possède la double spécialisation sur le système d’arme (exemple conduite de tir et montage, lancement et haute altitude etc…). Même l’armurier était opérateur radar basse altitude.
  11. L'industrie porcine locale est tant développée ? Une mixité réelle des races ?
  12. Vi, ayant la chance d'habiter géographiquement proche de Jersey ( un saut de navette/bus de mer), et y allant très régulièrement, je confirme que le secteur touristique à lui seul ne résume pas vraiment le résultat étonnant de la bonne santé économique de ce rocher ... très en avant sur ce registre au regard d'autres rochers présents sur la cote. Mème les anciens sont suspicieux à ce sujet.
  13. max

    [VBMR] Le remplacant du VAB ?

    Ah ben non messieurs, ceci n'est pas possible. On ne peut pas automatiser l'asservissement d'une bouche à feu (mème un lance pierre) parque ce que tout simplement ça ne ce fait pas. Combien ici, et mème d'illustres artilleurs, restent attachés à cette pénibilité ancestrale représentée par le service manuel ( ou semi-automatisé machin- machin) qui vous bouffe les servants comme la motte de beurre au soleil. Combien ici ont loué les CAESAR et autres trucs hyper light au registre de la chasse aux kilos pour avoir accès au Latécoère bi-pont de service ? Pensez-donc, en 2020, on trajectographie tout, on guide allégrement le pélo, on traite le carreau à battre en mode chirurgical ... mais le canonnier transpire du coude toujours et encore, comme son père et son grand père. Hé oui, aujourd'hui on gargousse encore au cul du fut ma bonne dame. Misère de misère. Sainte Barbe doit se retourner dans sa tombe.
  14. Pas simple de voir qq chose après l'incendie. Le train avant semble aux abonnés absents.
  15. max

    [VBMR] Le remplacant du VAB ?

    Petit Off Clairon, c'est toujours avec gourmandise que j'affectionne ce type d'intervention. Cru, réaliste, pertinent, et à contrecourant de ce qui meuble pas mal de d'intervention ici ou là. Merci de ce truc ou la "bien pensance" s'éloigne. Mais n'abuse pas, on pourrait te taxer "d'arrièriste". Pi Scorpion c'est Bo.
  16. Santé + psychiatrie se nomme santé mentale. On "sédate un max", par ce que l'on a pas d'autre outils ni moyens à disposition, simplement. Donc décompensation = camisole chimique, ensuite on déleste (vite) sur les CMP et le domicile, et ensuite au mieux en ESAT. Petit saupoudrage par des SAVS et hop, le tour est joué. La prise en charge psychiatrique du secteur publique se limite à de l'intervention curative, faute de moyens. La prise en charge clinique est ensuite complètement annihilé, et pour les plus chanceux peut se prolonger dans le secteur libéral. Il y a belle lurette que le secteur psy n'existe plus en tant que tel. Non ?
  17. max

    Guerre d'Algérie

    On se calme vite, très vite. Si cette chaude ambiance ne s’arrête pas dès maintenant, Paf les points d'avertissement, et Pof la fermeture du sujet Algérie. Ceci n'est pas un exercice, je répète, ceci n'est pas un exercice. J'attends.
  18. En Off, oui, des pneus sur le terrain c’est rarement propre. Ce qui d’ailleurs, à tort, représente pour beaucoup un indicateur de l’état de propreté d’un véhicule. Lors des séances d’entretien du 1er échelon, combien d’équipages (en incluant les Chefs de section et les commandants d’unités) se focalisent sur l’état des flancs de pneumatiques sans trop insister sur le dessous du châssis. Il faut se baisser, la manipulation n’est pas aisée, on est vite trempé et en plus ça se voit pas (donc perte de temps). Donc Hop ! Insistons-donc sur le bas de châssis et les flancs de pneu, ça fera propre. Je ne dis pas que c’est le cas de tous les équipages, je précise juste que c’est une tendance quasi naturelle et communément observé que de se préoccuper de la propreté des pneus en premier lieu. Je préfère mille fois un véhicule à l’aspect sale, mais avec un graissage effectué, les niveaux correctement faits et un lot de bord entretenu et complet (et si la roue de secours est gonflée à la bonne pression, c’est le Graal). Je sais, ça tombe sous le sens, mais franchement quelle énergie et quel temps dépensé à obtenir ces résultats. On sent bien qu’en unité ça irrite, ça agace et même que l’on s’en fou. J’occulte le niveau des éléments de batteries, hein... bien sûr.
  19. max

    [EBRC/Jaguar]

    Oups, on dépasse un tantinet le Jaguar et sa basse-cour là... On poursuit sur notre nouveau "monstre à tout faire" ?
  20. Effectivement Akhileus, à l’époque émérite de l’état Carmin(1), la chaine logistique MEC/RAV/SAN (2) des pays de l’OTAN intégrait le fait selon lequel les GMP des MBT de chaque nation devait satisfaire aux essais standard de ladite « organization ». En l’occurrence, un GMP devait pouvoir passer le cap des 24h00 de fonctionnement en continu sur ban d’essais, en salle. Ce test était dimensionné par un protocole composé de différentes phases de régimes (départ à froid, accélération, ralenti accéléré, puissance recherché maxi, vitesse de rotation maxi etc…), mais aussi des possibilités et capacités d’alimentation en divers carburants. Ainsi le moteur HS 110 d’Hispano Suiza équipant l’AMX 30, dans sa configuration 12 cylindres en lignes, était contingenté comme étant un moteur poly carburant. De même et sur une autre échelle, le moteur du camion GBC8KT (le MK520, 5 cylindres en lignes, 125 ch, 36 l /100 km avec GO), ainsi que le moteur du camion de dépannage TBU 15 CLD (le MK 640, 6 cylindres en ligne 200 ch, 50 l/100 km avec GO) étaient aussi classés poly carburant. En fait, et au regard des exigences attendues au registre du cahier des charges « militaire » des moteurs à combustion interne de ces matériels, il était clairement défini que la composante comburant était invariable, mais que les carburants devaient être diversifiés (logistique/poursuite de la mission toussa toussa), notamment par des carburants ne possédant pas la particularité d’une autolubrification. Cette auto lubrification des carburants conditionnait le bon fonctionnement du système des pompes à injection. Les pompes à injection des moteurs de certains des matériels militaires tactiques roulants à l’époques possédaient des pompes à injection en ligne (genre Sygma). La particularité de ces pompes imposait la capacité de lubrification des têtes de pistons, à l’époque usinés au micron, et ainsi permettre d’assurer leur rôle de « générateurs » en haute pression du circuit d’alimentation en gas-oil. Si le carburant de type Gas-oil n’était pas utilisé, comme par exemple l’essence, un système de correction manuel devait permettre d’activer cette lubrification des têtes de pistons de la pompe à injection, par prélèvement directe sur le circuit de lubrification du bloc moteur. Pour la petite histoire, vous imaginez bien que de la part des maintenanciers (dont je fus), ces moteurs ont fait l’objet de moult essais dans les formations (les régiments) avec de l’éthanol, de l’alcool à bruler, du white spirit, de l’eau de vie de cidre etc… Tous ces essais ont été assez concluants en terme de possibilité de fonctionnement, mais que sur du court terme. En effet, les GMP ont très tôt exprimé leur mécontentement face aux indices d’octanes (et donc taux de compressions) infligés à leurs cylindres. Les claquements de pieds de bielles, notamment de leurs coussinets, mais aussi les hurlements des tiges de culbuteurs ont tôt fait d’alarmer les mécaniciens, et de finalement les émouvoir. De même, le bruit moteur engendré dépassait alors tout abaque des données constructeur. L’émission des gaz d’échappement, non répertorié dans les protocoles de bans d’analyses, ont en revanche séduit les artificiers du NEDEX et du fort potentiel inexploré dans le spectre fumigène observé. Dans le temps, tous les matériels qui avaient fait l’objet d’essais poly carburants ont eu pour dénominateur commun le fait de nécessiter très tôt de repartir en atelier, et de procéder à un échange standard du moteur. En gros ça fonctionnait, mais avec des claquements forts et une sonorité à l’échappement et surtout des émissions de fumées incroyables. Bref, des conditions d’emploi qui n’aurait pas mené loin dans le temps cette configuration de fonctionnement, et surtout aboutissant à coup sûr vers une casse moteur. Un crève-cœur pour les mécanos. Du reste, l’époque des moteurs poly carburants a dû couter aussi une blinde à l’EMAT. Imaginez les spec constructeur attendues pour réussir à faire tourner un moteur à combustion interne avec « en théorie » tous ce que la chaine Log comporte. Notamment au regard du prix d’un même matériel roulant mais avec une motorisation « normale ». (1) En ces temps de guerre froide et par ordre du commandement, Il était strictement interdit d’utiliser le mot « rouge » à l’égard du pacte de Varsovie. Par convention de manœuvre, le mot « carmin » devait être employé. Ainsi on ne parlait jamais de l’état rouge, ou encore des rouges pour désigner l’adversaire. Le mot « Carmin » était plutôt utilisé lors des réunions Ops par les haut gradés empreint de conventions, la piétaille utilisait couramment le terme « Mongoles hargneux » ou « Youri ». (2) MEC/RAV/SAN, acronyme couramment dédié à la chaine logistique pour désigner le maintien en condition, le ravitaillement et le sanitaire (genre RIZ/PAIN/SEL de nos amis marins)
  21. Ne rougis pas Pascal, moi je vois ici un juste retour de l'ensemble du travail effectué et de l'investissement exercé. L'ouvre consacré mérite ainsi une (ou des) critiques à leur juste mesure, et je gage que le temps va en autoriser d'autres du mème acabit... Par contre, le "bientôt dans les bacs" se mesure t-il en mois, du verbe "Noël est pressenti" ? Congratulation sincère
  22. max

    Strong Europ Tank Challenge

    Ben vi, on s'éloigne du peloton de notre Lieutenant Marc en Lettonie là ..."Strong Europ tank challenge" c'est quatre mots assez simples, non ?
  23. "Et de plus en plus de cassos qui vont pourrir la vie au bon." Tu parles surement de l'inadéquation besoin/ressources, j'imagine. En effet, pour faire venir, il faut que ce soit appétissant. Donc pour le moins la présence d'une ambition politique et stratégique servie par un ensemble de moyens dont l'aspect financier n'en est pas des moindres. Et là ... la crémière, son arrière train, son beurre pas forcément salé...
  24. Moi je trouve que ce serait une réelle opportunité que tu nous parles de ce sujet, sincèrement. Je reste sensible à la varicelle et à la rougeole, ainsi que tout ce qui a été avancé ici, mais alors sincèrement le sujet de "la fille reniée de la santé" qui s’illustre par deux ou trois articles de presses bâclés ici ou là, ça ne se manque pas. Parlons donc du plan santé mentale des territoires, du redécoupage à la hache de l'ARS à l'endroit du registre psy, du naufrage de notre secteur publique, du suicide programmé des CMP, de la relève et filière miracle des psychiatres roumains, des camisoles chimiques curatives sans lendemain, du passage "patates chaudes" de relais aux ESAT démunis, des ruptures de parcours, de la nouvelle reconnaissance du parcours psy infirmier, de la déchéance de l'offre de service du Secteur Publique de l'Emploi (Pole Emploi, Cap Emploi et les missions locales) concernant le parcours professionnel de ce public, du décloisonnement impossible des démarches administratives justement de ce public, des Neets et autres invisibles disparaissant des radars de la population Française, de l’extrême précarité des acteurs médicosociaux, du gouffre financier des dispositifs de territoires au regard des résultats observés... On ouvre un "sous" topic ?
  25. max

    L'artillerie de demain

    Espèce de vieux pirate. Honte à toi de venir chatouiller les plates-bandes de ma sensibilité aux gargousses. Excellent ce RETEX en lien, avec son corollaire sur la pertinence de la munition guidée. Ainsi les bouches à feu auraient aujourd’hui encore une place dans l’appui en agglo, mais au prix…… du prix. Je retiens donc comme axes une carence avérée des munitions guidées sur nos pièces, une usure des tubes impliquant une gestion fine des potentiels. De même une coordination des feux de semonce (tir de harcèlement) et de destruction (munitions guidées) et une nécessaire prise en compte de la planimétrie des objectifs (cf immeubles). L’employabilité des pièces d’artillerie sol-sol implique une forte notion de moindre dispersion des points de chute pour les tirs sur objectifs. Le point moyen devient donc la référence et les écarts probables doivent être à minima. D’où j’imagine l’appel à la solution Excalibur. Il semblerait que les tirs de voisinages n’aient été que du fait de nos pièces, et que la comunication à fait défaut avec les forces locales… Merci bien Gibbs de ce doc’, mais tu n’es qu’un espèce de vieux pirate quand même !
×
×
  • Créer...