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wielingen1991

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Tout ce qui a été posté par wielingen1991

  1. Pour revenir sur le rôle d'OPV des futurs navires MCM belo-néerlandais, je n'y crois pas, les belges n'en n'ont pas besoin et les hollandais ont déjà leurs 4 gros OPV. La guerre des mines c'est un savoir faire qui se travaille sans relâche année après année, et avec ce tout nouveau concept du "tout drones" ils vont avoir du pain sur la planche avant d'être complétement opérationnel ! La lutte contre les mines ce n'est pas ce qui attire en 1er un jeune qui veut s'engager dans la marine, et pourtant c'est passionnant et c'est indispensable... Et d'ailleurs, pour ceux qui seraient intéressés, en 2018 la marine belge va recruter 260 hommes/femmes, dont 25 officiers, 101 sous-officiers et 134 matelots.
  2. Il ne reste plus que le navire russe de recherche Yantar sur la zone, l'aviso ARA Malvinas (qui embarque le ROV russe Panthers Plus) a quitté la zone en direction de Puerto Madryn, pour ravitailler ? Le destroyer ARA Sarandi (qui ne donne pas sa position sur l'AIS) est aussi sur la zone mais il n'aurait que son sonar de coque pour chercher !
  3. wielingen1991

    Marine brésilienne

    Les brésiliens font leurs emplettes de début d'année, ils rachètent le HMS Ocean !
  4. Tant qu'il ne l'auront pas retrouvé ce genre d'infos bidons va continuer de circuler, et le problème pour les argentins c'est que si les russes décidaient arrêter les recherches, alors ça serait très compliqué pour le retrouver !
  5. Voici une petite vidéo d'un UUV en action (c'est pour le contrôle d’installation de plateforme pétrolière mais c'est tout à fait le même principe pour la chasse aux mines), il est mis à l'eau par le bateau-mère à l'aide d'une grue, et ensuite en naviguant à la surface (pour recevoir le signal gps) il se dirige jusqu'à la zone qu'il doit inspecter, une fois arrivé il plonge à la profondeur voulue (il est bardé de capteur pour éviter les obstacles) et il commence à scanner le fond marin (avec son sonar à balayage latéral) d'une zone préalablement programmée suivant son autonomie. Et quand il a terminé de scanner la zone, il fait surface (pour recevoir à nouveau le signal gps) et il se redirige vers le bateau-mère qui le reprend à bord, là on change ses batteries et récupères les données enregistrées du scan sonar pour les visionner : Bon, ici l'opérateur doit attendre d'avoir récupéré à bord du bateau-mère l'UUV pour pouvoir visionner les images enregistrées prises par son sonar, mais évidemment l'idéal c'est d'être d'être averti en direct et, mieux encore, de voir en temps réel les images du sonar ! L'OTAN travail sur la communication numérique sous-marine avec des bouées relais situées à la surface de l’eau (déposées par un USV) qui sont capables d’établir des liaisons (radio avec l'antenne hors de l'eau) vers le bateau-mère et (avec un modem acoustique sous l'eau) vers le UUV : https://www.nato.int/cps/fr/natohq/news_143247.htm https://www.nato.int/nato_static_fl2014/assets/pdf/pdf_2017_04/20170424_170427-uwnetcom.pdf
  6. Oui, ou alors le UUV communique via le USV (qui est plus près) qui sert alors de relais pour communiquer avec le bateau-mère. Mais peut-il transmettre des images de la supposée mine sans devoir faire surface afin que l'opérateur puisse juger ? Je suppose qu'ils ont dû faire d'énormes progrès dans les transmissions acoustiques. En tous cas, l'avenir de la détection des mines c'est le UUV, le bateau mère peu en transporter des dizaines et il est facilement déployable. A ce moment là, on peut ratisser des zones beaucoup plus grandes, chaque UUV étant programmé à l'avance pour ratisser un secteur bien précis, les deux USV's étant eux équipés en mode neutralisation. Mais reste une question fondamentale, l'homme est-il prêt à faire entièrement confiance à des machines ? Puisque si les UUV's ratissent une zone entièrement sans rien détecter, la zone sera alors considérée comme clean pour la navigation !
  7. Je suis quand même curieux de voir comment tout ça va fonctionner ??? En fait, le principe de la chasse aux mines ne change pas c'est toujours détection, classification, identification et neutralisation mais bon cette fois tout se fera à plusieurs "dizaines" de km de distance ! Alors, pour ce qui est des deux drones de surface (qui sont modulables en plusieurs configurations : chasse, dragage, neutralisation) un sera configuré en mode détection,/classification avec son sonar de coque repliable et un sonar tracté et l'autre sera configuré en mode identification/neutralisation avec un ROV équipé de charges. Et ils seront télécommandés à distance et ils devront envoyer sans arrêt et en temps réel les images en HD des deux sonar et du ROV aux opérateurs sur le bateau mère ! L'hélidrone lui permettra de voir ce qui se passe sur la zone de chasse et il servira aussi de relais pour la transmission de données. L'inconnu reste les drones sous-marin qui eux sont autonomes, ils sont équipés pour détecter/classifier mais pas pour neutraliser. Donc, comment fait un drone sous-marin qui chasse à 100 mètres de profondeur pour communiquer avec le bateau-mère à plusieurs dizaines de km quand il a détecté une mine ? Est-ce qu'il fait surface pour communiquer ?
  8. En théorie, ces nouveaux navires (bateau-mère) ne sont plus censés aller sur zone dangereuse, c'est leurs drones qui y seront envoyés. Donc, normalement, pas besoin d'une coque en matériau spécifique ! Enfin , on verra à l'usage ce que ça va donner...
  9. On verra bien ce qu'ils ont prévu de mettre comme artillerie principale quand on aura accès au cahier des charges définitif, et pour être honnête ce qui m'intéresse le plus ce sont les capacités de lutte contre les mines et de voir comment tout ça va fonctionner à distance !? Pour le reste, malheureusement, les navires anti-mines ont toujours été les plus exposé, c'est comme ça...
  10. Une protection anti-missile ce serait évidemment l'idéale mais il ne faut pas rêver, ils vont probablement leur mettre une .50 télé-opérée de FN comme sur les deux patrouilleurs : et en cas de coup dur, ils peuvent toujours installer en vitesse des lance-missile Milan comme sur le Crocus en 88 dans le Golf
  11. Attention, la priorité absolue de ces bâtiments ce sera la lutte contre les mines, le rôle modulable en patrouilleur c'est surtout les constructeurs qui le propose. De toute manière, ils n'auront pas beaucoup le temps d'aller patrouiller, c'est un tout nouveau concept et il va falloir qu'ils s'entrainent méchamment avant d'avoir tous le système des drones bien en mains ! Maintenant, si il y a une tourelle de 57 tant mieux, mais bon sur les CMT ils ont bazardé le 20mm pour mettre une .50 à la place !
  12. L'appel d'offres "officiel" devrait bientôt être lancé, et pour l'instant deux projets correspondent +/- aux attentes belges. Le MCMV 80 du suédois Saab : et le VENARI-85 du britannique BMT : Mais beaucoup d'autres constructeurs européens (dont des français) devraient répondre prochainement à l'appel d'offres.
  13. Le 17 octobre 2017, Thales Belgique a reçu un contrat de 300.000 € pour une étude en rapport avec les futurs navires MCM : On ne connait pas encore exactement le cahier des charges, mais les nouveaux navires MCM devraient mesurer au minimum 70 mètres de long et ils devront pouvoir embarquer 2 drones de surface (USV), des drones sous-marin autonome (UUV) et des hélidrones (UAV) : Les belges souhaiteraient continuer à s'occuper de l'entretien et de la maintenance des 12 nouveaux navires MCM belgo-néerlandais (comme ils le font actuellement avec les CMT belges et néerlandais) dans la base de Zeebrugge. Le problème c'est que le hangar à navires (qui peut accueillir 3 CMT en même temps) à une longueur de 68 mètres, le hangar (et l’ascenseur) sera donc trop court pour pouvoir accueillir les navires MCM ! On parle de l'agrandir !?
  14. wielingen1991

    détection ASM

    Et de nos jours, tout a bien changé sur CMT pour la détection sous-marine. Le sonar de coque DUBM 21B a été remplacé par le TSM 2022 MKIII et maintenant il y a un 2ème sonar, le SPVDS, il s'agit d'un "poisson" autopropulsé, à profondeur variable et filoguidé qui embarque aussi un sonar TSM 2022 MKIII. Sur la photo ci-dessous le SPVDS en action : Et dans le CO tout a entièrement changé aussi, la table traçante EVEC a disparu, et maintenant il y a quatre consoles individuelles, une pour l'opérateur du sonar de coque, une pour l'opérateur du SPVDS, une pour l'opérateur du SeaFox (le remplaçant du PAP) et une pour l'officier du CO : Le SeaFox (le remplaçant du PAP) pour l'identification et la neutralisation des mines : Un REMUS 100 "Autonomous Underwater Vehicle" est aussi embarqué : Voilà, maintenant on attend la prochaine génération de navires MCM qui va ringardiser tout ça ;-)
  15. wielingen1991

    détection ASM

    Un petit souvenir de la configuration de mon CMT il y a 30 ans. Bon ok, ça fait un peu archaïque aujourd'hui mais on voit bien le sonar de détection et le sonar de classification ainsi que les consoles dans le CO :
  16. Bah, ce sont les noms employés dans la procédure OTAN habituelle
  17. wielingen1991

    détection ASM

    Quand tu parles d'évitement de mine, tu veux dire évitement de mine ancrée qui flotte à quelques mètres de la surface ? Pas une mine de fond quand même !
  18. Et voici exactement comment seront répartis les 2 milliards pour la composante marine : Enfin des NH-90 ASW sur les frégates !
  19. Deux milliards pour la Marine belge (16.12.2017) La Composante Marine doit remplacer la plupart de ses unités les plus importantes. Un milliard d’euros pour deux frégates et 932 millions pour 6 nouveaux chasseurs de mines. Pour ces derniers, la Défense veut rester à la pointe en utilisant un système hybride utilisant des drones navals. Il n’y a pas que les vieux chasseurs-bombardiers F-16 qui arrivent en fin de vie dans l’arsenal de l’armée belge. Dans les prochaines années, la Composante Marine devra elle aussi remplacer tous ses principaux navires. La Défense doit acquérir, pour un milliard d’euros, deux nouvelles frégates multifonctions. Et pour 932 millions, six navires de lutte contre les mines. Un double investissement mené en collaboration avec les Pays-Bas, les deux pays ayant convenu d’acheter les mêmes bâtiments de guerre. Les Néerlandais ont pris la direction dans l’achat des frégates, la seconde acquisition étant gérée par les Belges. La Défense attend le feu vert du gouvernement Michel pour lancer ces deux marchés, probablement au début 2018. Mais les experts belges travaillent déjà d’arrache-pied depuis plusieurs années pour définir les navires qui succéderont aux fameux chasseurs de mines "Tripartite" construits en commun avec la France et les Pays-Bas pendant les années 80, et dont 5 exemplaires sont toujours en service en Belgique. La vision stratégique adoptée par le gouvernement prévoit que deux unités seront déployables en permanence à l’extérieur et qu’un navire restera opérationnel pour assurer la sécurité des ports belges. Les six futurs navires reprendront aussi les fonctions du Godetia dans son rôle de navire de commandement. Le cahier de charge belgo-néerlandais prévoit la capacité de maintenir ouvertes les voies de navigation nationales (eaux territoriales, estuaires), mais aussi les points de passage de lignes commerciales ou les routes utilisées par des navires de guerre un peu partout dans le monde. De l’avis des experts, le système basé sur un bateau mère et des drones navals (voir ci-contre) représente la voie vers laquelle se dirigent toutes les forces navales modernes, avec des spécificités propres à chaque constructeur. Aucune marine au monde ne dispose pour l’instant d’une panoplie d’engins de ce type en service. Mais le concept, qui est celui que proposent plusieurs industriels à la Belgique, est en cours de discussion au niveau de l’Agence européenne de défense et de l’Otan. Français et Britanniques ont un programme assez similaire, mais sans navire mère à ce stade. Des essais en tests réels ont déjà été menés devant les côtes belges. Différents constructeurs sollicités par la Belgique ont prouvé, sur des mines fictives, que le concept était pertinent et que les sous-systèmes fonctionnaient déjà. Reste maintenant à intégrer le tout sur un navire mère qui permettrait d’intervenir rapidement un peu partout dans le monde. Quels retours économiques ? Comme pour le remplacement des avions de combat, se pose la question de l’implication de l’industrie belge dans ce double programme de près de deux milliards d’euros que la Défense voudrait signer, normalement avant la fin de l’année 2018. Les Pays-Bas, qui s’occupent de l’achat des frégates, ont un constructeur (privé), les chantiers Damen Shipyard, capables de construire les navires les plus modernes. Il est probable que Damen bénéficie, en tout ou en partie, du marché belgo-néerlandais, que ce soit pour la construction et par la suite, de la maintenance des quatre navires à acheter en commun. En revanche, notre pays ne possède pas d’intégrateur national dans le domaine naval militaire, mais bien plusieurs sociétés capables de fournir des sous-systèmes. À Gand, on trouve par exemple l’entreprise ABC (Anglo Belgian Corporation), spécialisée dans les systèmes propulsifs navals, une compétence que les Néerlandais ne possèdent plus. Côté belge, on indique surtout vouloir se spécialiser dans l’entretien et la maintenance corrective et préventive des prochains chasseurs de mines (y compris Néerlandais), ainsi que dans les évolutions futures des nouveaux bâtiments. Ce qui ne poserait aucun problème pour les règles de concurrence européennes. Autre créneau profitable aux entreprises belges: l’automatisation. "À partir du moment où il y a aura plus de drones que de navires, il y a une opportunité de créer et de développer en Belgique un microcosme d’industries spécialisées dans la robotique", estime une source à la Défense. Source : lecho.be
  20. Le remplaçant du navire de recherche A962 BELGICA sera construit par le chantier naval espagnol "FREIRE" à Vigo en 2018/19, livraison en 2020 : Et voici les caractéristiques du future navire :
  21. wielingen1991

    détection ASM

    Je penche pour le coup de bol mais il en a détecté au moins trois ! Les autres contacts on ne sait pas ce que c'était... Je pense quand même qu'il a dû recevoir d'autre moyens de détection comme un sonar tracté (side scan sonar) !?
  22. wielingen1991

    détection ASM

    Oui, avec un sous-marin de 66 mètres sur le fond ok, mais un demi baril de 70cm de long sur 50 de large à 845 mètres de profondeur il est quand même fortiche le destroyer ! Atlas Elektronik va en faire sa pub partout ;-)
  23. wielingen1991

    détection ASM

    Oui, avec un sonar de chasse aux mines c'est tout à fait faisable (bien qu'ici on est quand même à 845 mètres de profondeur !) mais le destroyer en question n'est équipé que d'un sonar de coque moyenne fréquence qui n'est pas fait pour détecter des objets sur le fond ! Les images ont été prise par un ROV et voici un agrandissement :
  24. wielingen1991

    détection ASM

    Désolé de déterrer ce sujet mais j'aimerais avoir votre avis sur le fait qu'un destroyer argentin aurait détecté un demi baril de fuel sur le fond de l'océan à 845 mètres de profondeurs !!! Et je précise qu'il aurait détecté le baril avec son sonar de coque, puisqu'il n'est indiqué nul part qu'il a été équipé de moyen de détection sous-marine supplémentaire ! Bonnes fêtes et meilleurs vœux à tous.
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