Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

wielingen1991

Members
  • Compteur de contenus

    3 186
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    3

Tout ce qui a été posté par wielingen1991

  1. Lockheed se retire de la compétition pour la construction des nouvelles frégates FFG(X) pour l'US Navy, mais ils fourniront quand même des systèmes à celui qui gagne :
  2. Voici un très bon article explicatif sur l'antenne sonar à ouverture synthétique SAMDIS de Thales utilisé par le sonar remorqué et par le drone sous-marin autonome : Source : ecagroup.com/media/horsserie1submarinechap14.pdf
  3. Les futurs navires MCM (bateau-mère) disposeront "en gros" de deux possibilités pour la chasse aux mines, la 1ère possibilité sera d'utiliser un USV (un drone de surface) équipé d'un sonar remorqué. Le bateau-mère met l'USV à l'eau et ensuite celui-ci (qui est contrôlé depuis le CO) est envoyé sur la zone de chasse à plusieurs km de là, et quand il est arrivé sur zone il déploie son sonar remorqué et se met en chasse. Sur l'image ci-dessous, on voit un USV en mode chasse aux mines, avec en 1, son sonar de coque déplié (il sert à repérer les mines entre deux eaux), en 2 son sonar remorqué (à balayage latéral) déployé, en 3 l'USV transmet en direct et en continu les images de ses 2 sonars au bateau-mère qui se trouve à plusieurs km de là, en 4 l'USV est équipé d'un transpondeur acoustique pour communiquer sous l'eau avec les drones sous-marins autonomes (AUV) : Et la 2ème possibilité, sera d'utiliser les AUV (drones sous-marins autonomes), les AUV sont transportés par USV jusqu'à la zone de chasse où ils sont ensuite mis à l'eau. Sur l'image ci-dessous, en 1 on voit un AUV en plongée en mode chasse aux mines qui utilise tout ses capteurs simultanément, en 2 l'AUV communique par liaison acoustique avec l'USV, de cette manière l'AUV reçoit constamment la position GPS de l'USV ce qui lui permet de recalculer en permanence sa position et donc ainsi de suivre sa route convenablement, et en 3 l'USV envoie en permanence la position de l'AUV au bateau-mère, ce qui permet à l'opérateur dans le CO de suivre avec précision sur sa console le trajet de l'AUV et de le corriger si besoin :
  4. Non, le sonar à balayage latéral (comme il est dit dans la définition de wikipedia que tu as publié) sert à scanner le fond marin. Il permet d’obtenir une image très détaillée du fond marin. Donc, il est très intéressant pour la chasse aux mines et pour la recherche scientique qui cartographie le fonds des mers et des océans. La grande différence entre un sonar de chasse aux mines et un sonar asm, c'est la fréquence d'émission du sonar. Pour la chasse aux mines, ce sera les hautes fréquences (plusieurs dizaines ou centaines de kHz) qui sont rapidement absorbées par l'eau de mer (plusieurs centaines de mètres) mais, qui en revanche, permettent la détection de petits objets et peuvent ainsi réaliser de véritables images (cartographie) du fond marin. Alors, que les sonars des frégates asm utiliseront eux des fréquences allant de moyennes (sonar de coque) jusqu'à très basse (sonar remorqué), plus on descend en fréquence et plus les distances de détection sont grandes, mais plus on descend en fréquence et plus on perd en finesse et les antennes deviennent très grandes et très lourdes. En pratique, les sonars actifs très basse fréquence (ATBF) ne descendent guère en dessous de 3 kHz. Les portées de détection n'excèdent pas quelques dizaines de kilomètres (dans les zones de convergence). Mais la difficulté pour les sonars tient au fait que l'eau de mer n'est pas un milieu homogène. D'une part, la propagation du son dans l'eau de mer est perturbée par le relief du fond, les animaux marins et le plancton. D'autre part, la célérité du son varie en fonction de la température (la bathythermie) et de la pression (et marginalement de la salinité). Ces paramètres varient avec la profondeur mais, entre 30 ou 100 mètres, se trouve généralement une limite marquée, appelée la thermocline, et qui divise l'eau chaude de la surface de l'eau froide du fond. L'onde générée par un sonar d'un côté de la thermocline est réfléchie par celle-ci. Ce phénomène n'existe pas dans les eaux côtières peu profondes, mais les échos sur le fond sont alors très gênants. Au-delà de cette thermocline, la température devient constante, mais les ondes sont soumises à l'influence de la pression qui va les « redresser » vers la surface, créant ainsi des zones de convergence (ZC). Les ondes sonores ne suivent donc pas des trajets rectilignes sur le plan vertical, (et aussi à grande distance sur le plan horizontal) et créent ainsi selon les conditions bathythermiques des « zones d'ombre » sonores, utilisées par les sous-marins et des zones de détections annulaires (les ZC) favorables à la détection. Pour cette raison, les bâtiments de lutte anti sous-marine utilisent à la fois des sonars de coque et des sonars remorqués, dont le « poisson » est immergé à quelques centaines de mètres pour « éclairer » par en dessous la thermocline. Ces bâtiments utilisent aussi des sonars passifs remorqués. (source : wiki) Alors, pour ce qui est des sous-marins, en principe ils ne travaillent "jamais" en actif parce que la mise en œuvre d'un sonar actif rend son porteur détectable et identifiable, puisque émettant un son très caractéristique. Il n'est pour cette raison pratiquement pas utilisé par les sous-marins, qui mettent en œuvre plusieurs types de sonars passifs. Pour résumer, un sous-marin écoute toujours tout les bruits autour de lui mais n'émet jamais pour rester discret.
  5. Alors,, les CMT ont été modernisé entre 2000 et 2010 , ils ont reçu un nouveau sonar de coque ainsi qu'un spvds (c'est un sonar auto propulsé relié par un cable au CMT) ce sonar peut donc se déplacer sous l'eau, ce qui est pratique pour mieux classifier des objets suspects détectés.. Bref, le matos employé est beaucoup plus moderne mais le principe des 4 phases reste toujours le même. Et pour ce qui est des drones sous-marins autonomes, là on va encore passer un cap dans la modernité du matos, le principe de la chasse aux mines restera toujours le même avec les 4 phases (détection, classification, identification et neutralisation) mais les sonar et les différents capteurs employés par les drones sous-marin autonomes sont tellement puissants (sonar à balayage latéral, sonar à ouverture synthétique, sondeur multi-faisceaux, etc.. ) qu'ils permettent de cartographier (ou scanner) en 3D le fond marin, et donc avec un tel niveau de détail tout les objets divers qui se trouvent sur le fond marin seront analysés par l'intelligence artificielle du drone et seront classifiés soit comme non-mine ou comme possible-mine. Sur la vidéo ci-dessous on voit en animation un drone sous-marin autonome occupé à cartographier le fond marin avec son sonar à balayage latéral : et quand le drone a détecté un objet suspect, il l’analyse convenablement (sa taille, sa forme, etc...) et si l'objet n'est pas considéré comme une mine, alors le drone continue sa mission :
  6. Pour t'expliquer le principe de la chasse aux mines, je vais utiliser ce que j'ai connu, bon ça date un peu (et les CMT ont été modernisé entretemps) mais le principe est toujours le même. Alors, sur la 1ère photo (en haut à gauche), c'est le sonar du CMT qui en fait est double, il est composé d'un sonar de détection avec une portée de 900 mètres et d'un sonar de classification avec une portée de 300 mètres (photo n°2), alors c'est le sonar de détection qui détecte en premier lieux puisqu'il voit plus loin (mais comme sa portée est plus grande sa précision, donc le rendu en image sur l'écran de la console de détection est moins bon), et donc si le sonar de détection trouve quelque chose d'intéressant (suivant les dimensions de l'objet, la surbrillance, la forme, etc...) le CMT se dirige alors vers l'objet suspect et dès qu'il est à sa portée c'est le sonar de classification qui prend le relais (le rendu en image sur l'écran de la console de classification est meilleur) et c'est avec ce sonar que le contact suspect va être classifié (en le visualisant sous différents angles en faisant tourner le CMT autour) comme mine possible ou comme non-mine, alors si l'objet suspect est déclaré par l'opérateur comme mine possible, on passe à la 3ème phase l'identification visuel de l'objet, et pour cela depuis la plage arrière du CMT on met un PAP à l'eau, il s'agit d'un robot sous-marin filo-guidé qui est équipé d'une caméra et de projecteurs lumineux, le PAP qui est relié par un cable au CMT envoie en direct les images de sa caméra au central opération, et ainsi on peut identifier visuellement l'objet, et si c'est une mine, alors on passe à la 4ième phase la neutralisions de la mine, et pour cela le PAP est équipé d'une charge explosive qu'il largue a proximité de la mine, puis le PAP retourne au CMT et depuis le CO ils font sauter la charge et la mine avec. Pour la 4ème phase, la neutralisation, ça peut être fait directement par des plongeurs démineurs. Voilà, si tu as des questions n'hésites pas.
  7. L’intelligence artificielle va aussi être "fortement" utilisée dans la chasse aux mines avec les drones, surtout pour ce qui est des drones sous-marins autonomes (AUV) qui devront détecter puis classifier eux-même tout ce que leur sonar à ouverture synthétique rencontrera durant le balayage du fond marin. Pour le moment, avec un CMT, c'est toujours un opérateur humain qui se charge de la détection puis de la classification à l'aide du sonar de coque et/ou du spvds (le même sonar que celui de coque qui est cette fois mobile mais toujours relié par un cable au CMT), mais avec les drones sous-marins autonomes, l'opérateur à bord du bateau-mère (à plus de 10km de là) n'entrera en fonction que lorsque le drones lui signalera (via message par ondes acoustiques relayé par un USV sur la zone de chasse) qu'il a détecté un objet suspect sur le fond marin, à ce moment-là l'opérateur à bord du bateau-mère enverra à l'endroit, où le drone sous-marin a détecté l'objet suspect, un drone de surface équipé d'un ROV pour aller identifier visuellement l'objet en question, et si il s'agit bien d'une mine alors l'opérateur enverra un autre ROV mais cette fois pour neutraliser la mine. C'est toujours le même principe de la chasse aux mines, en 1 détection, en 2 classification, en 3 identification et en 4 neutralisation, sauf qu'avec les drones sous-marins autonomes les 2 premières phases seront désormais uniquement à la charge de l’intelligence artificielle du drone !
  8. Absolument, ça n'aurait aucun sens.
  9. Dans les commentaires sur le site "marineschepen.nl" les internautes regrettent que le navire MCM ne soit pas équipé d'un hangar pour hélidrone ! Et c'est vrai qu'à 1ère vue on ne voit de hangar dans la cloison au contact du pont-hélico, alors en regardant bien on distingue une double porte : Voici l'agrandissement : Ce n"est pas très net mais il y a bien une double porte pour un hangar à hélidrone.
  10. Et il 18.000 wallons qui ont voté pour le Vlaams Belang !!!
  11. C'est le Vlaams Belang qui était sur les listes de toutes les circonscriptions wallonnes mais ce n'était pas pour le parlement wallon mais pour la chambre des représentants : https://elections.fgov.be/sites/default/files/inline-files/Bulletin-Hainaut-Chambre.pdf https://elections.fgov.be/sites/default/files/inline-files/SPF_A_CHAMBRE_Liege_62x36_FR.pdf
  12. En plus du 40mm, il devrait y avoir deux tourelleaux téléopérés Sea deFNder :
  13. Depuis le mois de mars, le bateau-mère a perdu 14 mètres de long ( il est passé de 95 à 81 mètres) mais il a gagné 2 mètres de largeur, en passant de 15 à 17 mètres :
  14. L’excellent site néerlandais "marineschepen.nl" a publié des infos infos et des nouvelles images sur les futurs navires MCM traduction google de l'article :
  15. La capacité de déminage va quand même fortement augmenter, pour simplifier on peu comparer ces nouveaux navires MCM à des BSM (comme le Godetia) et les drones qu'ils embarquent eux ont peu les comparer à des CMT. Un BSM soutien une flottille de 4 à 6 CMT et le nouveau navire MCM embarque une flottille de 6 drones (2 USV et 4 AUV)... En tout cas, je suis impatient d'en savoir plus sur les possibilités de ces nouveaux navires MCM et de leurs drones, pour l'instant, le seul cas d'utilisation de drones sous-marins en opération que j'ai suivi, c'était l'année dernière avec la recherche du sous-marin argentin disparu dans l'Atlantique sud, ce n'était biensur pas de la chasse aux mines mais le principe était le même, des drones sous-marins ont scanné le fond marin avec leur sonar à balayage latéral dans des zones délimitées, la société Ocean Infinity a travaillé avec un bateau-mère et 5 drones sous-marins autonomes qui opéraient simultanément. Ils ont eu du mal à trouver l'épave du sous-marin parce qu'elle se trouvait dans un canyon sous-marin, mais ça reste quand même impressionnant le nombre de km² de fond marin que les 5 drones ont balayé durant 60 jours...
  16. Le problème, c'est qu'avec un tel gabarit, ils ne pourront plus accéder au hangar à CMT pour les entretiens dans la base ! Alors, je ne sais pas où ils iront pour ça mais ça va être compliqué surtout que ce sont les 12 navires qui seront entretenus en Belgique !
  17. C'est bien ce que je disais, il y a plus de plongeurs dans la MN que de personnel dans notre composante marine ! Je ne connais pas le nombre exact de personnel en ce moment dans la composante marine, mais ça ne doit pas dépasser les 1700, et encore là-dedans, il doit probablement y avoir des civils qui sont comptés comme militaires... Bon maintenant, il faut remettre cela à l'échelle de la composante marine qui est minuscule, et en plus comme ils n'ont pas arrêté de la raboter année après année depuis près de 20 ans...
  18. Oui, mais on ne joue pas dans la même cour, hein, vous avez probablement plus de plongeurs que nous on a de personnel dans toute la composante marine Ça va d'ailleurs être un gros problème pour les nouveaux navires et les nouveaux systèmes de drones, parce qu'ils n'arrivent plus à recruter !
  19. Si, il existe un dispositif PLD à terre mais ils n'ont pas leur propre bateau comme chez vous ou chez les néerlandais, donc quand ils ont besoin d'un bateau, ils utilisent un remorqueur, un patrouilleur ou un CMT. Quand j'étais encore d'active, le groupe PLD se servait d'un ancien dragueur désarmé comme bateau-base, il été amarré au fond du dock 2 de la base de Zeebrugge et ils y stockaient tout leur matériel.
×
×
  • Créer...