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Clemor

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Messages posté(e)s par Clemor

  1. A priori, Poutine aurait appelé le Premier ministre israélien Naftali Bennett pour les propos de Sergueï Lavrov pour présenté ces excuses. Je ne sais pas si cela changera la position des Israéliens qui a priori n'ont pas digéré ce qui a été dit par Lavrov. 

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/vladimir-poutine-présente-ses-excuses-à-israël/ar-AAWYuHt?ocid=msedgntp&cvid=285bb8a3fbf24ac688793d06ebb0e768

     

  2. il y a 3 minutes, g4lly a dit :

    La Russie annonce ne pas avoir besoin de conscrits. Ses forces active + réserve + garde nationale seraient de 3.5 millions de soldats. Et moins d'un cinquième de ses forces d'active seraient en Ukraine...

    Elle explique aussi que l'Ukraine en est déjà a sa troisième vague de mobilisation et qu'elle verrait déjà le bout de sa ressource humaine.

     

     

    3.5 millions??? :blink:

  3.  

    Communiqué de presse du BEA :

    ENQUÊTE DE SÉCURITÉ SUR L’INCIDENT GRAVE DU BOEING 777 IMMATRICULÉ F-GSQJ EXPLOITÉ PAR AIR FRANCE SURVENU LE 05/04/22 A L’AEROPORT CHARLES DE GAULLE

    - POINT D’INFORMATION SUR L’ENQUÊTE –

    1.       Déroulement du vol :

     

    Le mardi 5 avril 2022, le Boeing 777 immatriculé F-GSQJ exploité par Air France est programmé pour effectuer le vol régulier AF011 entre New York JFK et Paris Charles de Gaulle. Quinze membres d’équipage (2 PNT, 13 PNC) et 177 passagers sont à bord. Le décollage a lieu à 01 h 16(1). Le commandant de bord (CDB), en place gauche, est PM(2), le copilote, en place droite, est PF(3).

     

    À l’arrivée, l’équipage se prépare pour une approche ILS(4) pour la piste 26L. Les conditions météorologiques sont les suivantes : vent du 230 pour 8 kt, visibilité 3 000 m, plafond de nuages à 300 ft, température 9 °C, QNH 1013. En finale, l’avion est établi sur les faisceaux ILS localiser et glide. À 07 h 49, l’équipage est autorisé à l’atterrissage. Il configure l’avion pour l’atterrissage, la vitesse sélectionnée est de 140 kt. L’équipage effectue ensuite la checklist « atterrissage ». À 07 h 50 min 20, alors que l’avion est à une altitude de 1 670 ft(5) , le PF poursuit l’approche en manuel : il déconnecte le pilote automatique (AP), et laisse l’auto[1]manette (AT) et les directeurs de vol (FD) activés. Il applique alors des actions aux commandes pendant 15 secondes environ. L’avion suit les mouvements des commandes et reste établi sur l’axe ILS, le roulis étant de moins de 2° à droite et à gauche. Pendant les 10 secondes suivantes, les actions au volant sont moindres. Le copilote agit ensuite sur les commandes de tangage et de roulis avec une fréquence plus importante et une amplitude toujours faible, l’avion suit les ordres, le roulis étant de moins de 3° à gauche et à droite. À 07 h 51 min 06, le copilote exprime son étonnement concernant l’inclinaison de l’avion. Les actions en roulis sont amplifiées et la position moyenne du volant est de 6° à gauche environ. L’avion vire à gauche avec une faible inclinaison. Le CDB exprime sa surprise concernant l’écart de trajectoire.

     

    À 07 h 51 min 12, alors que l’avion est à une altitude 1 115 ft, incliné à gauche de 7°, le volant orienté à gauche de 16°(6), l’équipage remet les gaz7 . Jusqu’à la remise de gaz, la trajectoire est restée dans les critères de stabilisation de l’exploitant. Les paramètres enregistrés montrent que les deux pilotes agissent ensuite simultanément sur les commandes.

     

    La seconde suivante, la position du volant atteint un maximum de 27° à gauche. Une seconde après, le roulis atteint un maximum de 15° à gauche et l’assiette est de 12° à cabrer.

     

    À 07 h 51 min 16, le CDB dit « il part à gauche ». Les commandes de tangage sont ensuite désynchronisées(8) pendant 14 secondes, en raison d’efforts opposés. Le CDB maintient la commande de tangage légèrement à piquer pendant que le copilote applique à plusieurs reprises des actions plus marquées à cabrer. Deux brefs épisodes de désynchronisation en roulis sont également observés.

    À 07 h 51 min 20, un nouvel appui sur les palettes de remise de gaz fait passer la poussée au maximum disponible.

    À 07 h 51 min 23, l’assiette atteint un maximum de 24°. À 07 h 51 min 25, le copilote annonce « positive climb » et rentre le train d’atterrissage. L’alarme de configuration s’affiche(9) et l’alarme sonore associée (Siren) retentit. Les deux pilotes continuent d’agir simultanément sur les commandes. Le CDB applique pendant quelques secondes des actions à piquer plus marquées.

    À 07 h 52 min 06, le CDB agit seul sur les commandes. L’équipage termine les actions après remise de gaz.

    L’équipage analyse la situation, sans avoir perçu les actions antagonistes sur les commandes et les désynchronisations des chaines de commandes. Il considère qu’il peut réutiliser l’AP et effectuer une nouvelle approche.

    Le copilote repasse PF. Le CDB informe le contrôleur de la survenue d’un problème sur les commandes de vol et demande à se reporter en finale pour la piste 27R. L’approche et l’atterrissage se déroulent sans nouvel incident.

    L’action soutenue sur les commandes a entrainé un appui non volontaire sur le bouton de l’alternat ainsi que sur le bouton de déconnexion de l’AP activant l’alarme associée à plusieurs reprises.

     Aucune alarme de dysfonctionnement n’a été déclenchée lors de l’événement. (10) Aucune anomalie n’a été constatée sur l’avion.

     

    À ce stade, l’analyse des paramètres ne met pas en évidence d’incohérences, notamment entre les mouvements des commandes et les mouvements de l’avion. La validation et l’analyse des paramètres se poursuivent, et vont notamment porter sur la restitution des efforts appliqués sur les commandes, et sur la relation entre ces efforts et les déplacements des commandes.

     

    1 Les heures sont exprimées en temps universel coordonné.

    2 Pilot Monitoring.

    3 Pilot Flying.

    4 Instrument Landing System, système de guidage d’approche aux instruments.

    5 Hauteur de 1 354 ft par rapport au seuil de piste.

    6 Le débattement maximum du volant est de 65°.

    7 Un premier appui sur les palettes de remise de gaz (palm switch), situées à l’avant de la commande de poussée, active l’AT de façon à permettre une vitesse ascensionnelle de 2 000 ft/mn. Un deuxième appui sur les palettes commande à l’AT la pleine poussée de remise de gaz. À cet instant, l’équipage a effectué un seul appui, conformément à la procédure

    8 Le Boeing 777 est équipé de mécanismes permettant de surpasser un éventuel blocage de commande sur les axes de roulis et de tangage. Une désynchronisation des chaines de commandes droite et gauche, en roulis ou en tangage, survient si des efforts antagonistes à droite et à gauche, dus à un blocage sur une des chaines de commandes ou à des efforts opposés appliqués par les deux pilotes, dépassent un certain seuil (de l’ordre de 50 lb). Les commandes se synchronisent à nouveau dès lors que les efforts opposés repassent sous le seuil de déclenchement des mécanismes.

    9 L’alarme de configuration se déclenche notamment lorsque le train d’atterrissage est rentré alors que les volets sont toujours en position atterrissage.

    10 Une alerte master caution, dont l’origine est en cours d’analyse, est enregistrée à 07 h 51 min 14. Ce type d’alerte n’appelle pas une action immédiate de l’équipage

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  4. D'après source interne (toujours l'ami mécano), à ce stade, le BEA n'a rien trouvé. Du coup, AF avec l'accord du BEA a décidé de déposer les Back Drive Actuators, afin de les faire analyser et expertiser par l’équipementier. Ces actionneurs au nombre de 6 (2 par axe), permettent de fournir aux pilotes un retour tactile et visuel aux commandes de l’activité du pilote automatique lorsque celui-ci est engagé.

    A suivre...

     

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  5. Je rebondi sur ce qui a été dit quand à la quantité de pièces de 155 et autres matériels en dotation dans les divers pays Européens : es ce que le faible nombre de ceci actuellement en dotations dans ces armées européennes, le retour d'expérience des combats en Ukraine, ne va t il pas relancer l'intérêt et la fabrication à plus grande échelle de ces matériels? 

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  6. il y a une heure, Métal_Hurlant a dit :

    .......

    Au contraire: c’est l’application de la guerre interarmes – infanterie mobile légère avec ATGM, blindage et artillerie, aviation pilotée et drones de combat – qui a perturbé le plan russe original et détruit totalement ou partiellement 40% (50 groupes tactiques de bataillon) des forces russes impliquées dans l’assaut initial. Dans cette destruction complexe de l’ennemi, l’artillerie tubulaire, le MLRS et les missiles ont joué un rôle majeur.
    Juste quelques exemples pour illustrer le point:

    - C’est un missile Tochka-U qui a frappé le port de Berdiansk, détruisant un grand navire amphibie russe et en incendiant d’autres;
    - C’est l’implication d’Uragan MLRS qui a permis de frapper les Russes à Chornobayivka (oblast de Kherson) à plusieurs reprises, causant des

    ......

    Tiens, je croyais que la thèse du missile avait été définitivement écarté dans la perte du transport Orsk.

  7. Il y a 9 heures, Métal_Hurlant a dit :

     

    Apparemment c'est la Slovaquie qui va livrer des Mig-29 à l'UKR

    "La Slovaquie envisage également de faire don de l’ensemble de sa flotte d’avions de combat MiG-29 à l’Ukraine, une décision qui tiendrait enfin compte de la demande de longue date du président Zelensky pour des avions de combat supplémentaires. [4] [5] Bien que le mérite réel d’avions de combat supplémentaires pour l’Ukraine soit discutable (ainsi que de nombreuses autres demandes d’armes lourdes de Zelensky), il est certain que la livraison de MiG-29 à l’Ukraine serait un énorme coup de pouce moral pour ses citoyens et ses militaires, et satisferait enfin la demande la plus bruyante de l’Ukraine depuis que la Russie a commencé son invasion le 24 février.

    L’armée de l’air slovaque exploite officiellement neuf chasseurs MiG-29AS monoplaces et deux avions d’entraînement MiG-29UBS à partir de la base aérienne de Sliac en Slovaquie centrale. Seuls cinq MiG-29AS et un MiG-29UBS sont actuellement considérés comme opérationnels pour répondre à une exigence minimale en matière de police aérienne, tandis que l’armée de l’air attend leur remplacement par 12 F-16V Block 70/72 monoplaces et 2 biplaces en 2023. Tous les MiG-29 slovaques ont été mis à niveau par RSK MiG aux normes de l’OTAN entre 2005 et 2008 et désignés MiG-29AS et MiG-29UBS (S pour la Slovaquie), mais conservent leurs capacités d’origine lorsqu’ils ont été livrés pour la première fois à la Tchécoslovaquie à la fin des années 1980.

    https://www.oryxspioenkop.com/2022/04/allies-of-freedom-slovakia-mulls.html

     

    Six avions seulement.... Je dirais presque que ce don est anecdotique. Ils ne vont pas peser lourd dans les combats mais si symboliquement cela peu être positif au moral. 

  8. il y a 13 minutes, Akhilleus a dit :

    Ouais

    Chat échaudé (destruction d'une corvette au LRM, destruction de la frégate Amiral Essen)

    Après ca peut être lié à une action ukrainienne

    mais le scénario de "opérateurs de défense aérienne leurrés par un drone TB2" me parait très tirée par les cheveux (les TB2 sont censés être discrets, c'est pas eux qui vont saturer les DA de ce type de navire, à moins d'y avoir collé un brouilleur les faisant passer pour un TU22M :rolleyes:)

    plus la perte du transport Orsk...

  9. Je ne suis pas spécialiste mais je pense que le char aura toujours un avenir car il a une puissance de feu qui peut faire la différence au combat. Mais pas tout seul: la condition est qu'il soit bien accompagné de suffisamment d'infanteries pour neutraliser l'infanterie adverse équipé d'ATGM. 

    Il y a suffisamment de recul des combats passés qui montrent que le char seul ou l'infanterie seul ne suffi pas; alors que le mix des deux biens organisé, ça marche.

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