Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

PolluxDeltaSeven

Moderateur
  • Compteur de contenus

    7 398
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    35

Messages posté(e)s par PolluxDeltaSeven

  1. Il y a 6 heures, Salverius a dit :

    Là, tu sembles presque dire que les catapultes du CdG (certes plus courtes que celles des PA US) pourraient être remplacées par un vulgaire tremplin sans perte réelle d'efficacité. 

    Sans perte d'efficacité pour l'avion, peut-être. Mais:

    1) ce n'est pas sans perte au niveau sécurité. Un Rafale catapulté peut perdre un moteur, il quittera normalement le pont avec une vitesse suffisante pour avoir le temps de s'en sortir (faire un tour et revenir, ou au pire larguer les bidons et revenir). Un Rafale qui perd son moteur alors qu'il s'élance sur un tremplin, ça laisse beaucoup moins de marge de manoeuvre ( @Picdelamirand-oil avait fait les calculs il me semble)

    2) ce n'est pas sans perte d'efficacité globale. D'autres l'ont déjà évoqué plus haut, mais le tremplin en configuration lourde, ça demande d'avaler quasiment toute la piste disponible, et ça limite largement les mouvements sur le pont, et donc l'efficacité globale du GAE.

    3) toujours au rang de l'efficacité globale: sans catapulte, difficile de lancer certains appareils qui ne sont pas des chasseurs. On parle des avions de guet aérien, mais on a aussi eu à une époque des avions spécialisés dans la lutte ASM ou dans le ravitaillement en vol. Des tâches aujourd'hui reprises par des drones, dont les plus capacitaires (MQ-25 pour n'en citer qu'un) ont besoin d'une catapulte (les drones à réaction sont globalement bien moins motorisés que des chasseurs).

     

    Mais... Oui, ça pose la question de ce qu'on veut faire avec son aéronavale. Côté français, on a de grosses ambitions en matière de contrôle aéromaritime de théâtre (ce qui demande des Hawkeye), et surtout un besoin réel pour de la frappe longue portée conventionnelle et nucléaire (ce qui demande des configurations lourdes et de gros moyens de soutien).
    Par contre, on pourrait complètement imaginer réduire ces ambitions qualitatives pour préférer du quantitatif, et effectivement remplacer le CDG par une paire de mini-PA STOBAR, nous limitant à du contrôle aéromaritime de zone et au soutien de forces amphibies. C'est globalement le choix opéré par les Anglais, et ça risque d'être le choix auquel les Indiens seront obligés de se cantonner, s'ils ne passent pas au CATOBAR. L'un n'est pas intrinsèquement meilleur que l'autre. Ce sont juste deux approches différentes, avec des avantages et inconvénients chacune.

    • J'aime (+1) 2
    • Upvote (+1) 1
  2. il y a une heure, Hirondelle a dit :

    @PolluxDeltaSeven : tu parles du PA du Caracal, mais il me semblait que précisément celui du NH était surperformant, peut-être du fait de l'origine marine de l'appareil ? D"ailleurs il me semble qu'en partie pour ça le TACCO ne se détache que rarement de ses missions tactiques pour assister le pilote.

    Il est peut-être super performant par rapport à ce qui se faisait sur Seahawk ou sur Lynx, mais pour en avoir parlé avec des pilotes dans plusieurs pays du monde (notamment avec des pilotes d'essai qui ont volé sur les 2 plateformes), celui du Caracal est très largement supérieur pour faire du stationnaire par tous temps.

    Après, ça reste quand même des milieux très différents. En usage terrestre, le but de ton autopilote quand tu fais du stationnaire pendant que tes gars descendent à la corde, bah c'est que l'hélico soit stationnaire. Et ça le Caracal le fait apparemment à la perfection (et le H160M s'en sort très bien).
    Quand tu es en mer, bah le stationnaire tu t'en fous un peu. A part pour mouiller un sonar, ce qui ne se fait pas non plus à 2m des vagues, il faut toujours suivre un bateau, se poser sur une plateforme en mouvement, voire en tangage, etc. Bref, je n'ai pas le détail, mais je pense que sur NH90, le but de l'autopilote est de faciliter la tâche des pilotes, là où celui du Caracal permet véritablement de maintenir un point fixe (ce qui ne veut pas dire que le Caracal ou le Super Puma ne peuvent pas faire ce que le NH fait en contexte naval. Ça faudrait en parler aux Brésiliens par exemple ;) )

     

    il y a 15 minutes, mehari a dit :

    Je ne surprendrai personne en disant que les NL sont assez peu concernés par les opérations à haute altitude, hors OPEX.

    Je ne surprendrai personne en disant que les NL font assez peu d'opérations spéciales sur leur propre sol ;)

    Ce sont justement des machines achetées pour faire des OPEX en coalition.

    il y a une heure, Gallium a dit :

    https://asiapacificdefencereporter.com/helicopters-there-is-nothing-wrong-with-tiger-and-taipan-the-problem-is-defence-logistics/

    Additionally, few people are interested in the detail of Defence logistics when it is much easier to blame the French in general and Airbus Helicopters in particular.

    Today, both the ARH and MRH fleets have an availability rate of about 70%.  This is likely to be better than most – if not all – RAAF platforms and for the future Apache and Blackhawk fleets.  The 30% of time when they are unavailable is not necessarily because of a problem but instead they are offline for routine, preventative maintenance. This is standard on complex machines such as military aircraft – and it takes up an unavoidable chunk 

    Consider the case of New Zealand.  Their air force operates eight MRHs almost identical to Australia’s – and they could not be happier, flying a reliable modern helicopter with one of the highest usage rates of the global fleet.  The contrast with Australia is stark and worth examining.  How can one customer have no problems with maintenance – yet the other is retiring its fleet 20 years early?

    New Zealand has all their helicopters at one facility; Australia’s are scattered across five bases.  They have a streamlined approach to logistics with a single point of contact and modern, interconnected data bases.  The difference with Australia was illustrated during Talisman Sabre in 2019 when the Australian MRH fleet was grounded because of a tail rotor issue – but the New Zealanders were able to keep flying theirs because they had already installed the fix according to the OEM’s recommendations well in advance of the exercise.

    Instead, the Australian CAMM-2 (Computer Aided Maintenance Management) system was fielded in 2005 to address deficiencies in CAMM-1, which was an earlier attempt to digitise logistics.  Very few organisations continue to use a logistics software package from 20 years ago – certainly none in the commercial world – and CAMM-2 has been described as labour intensive and costly to maintain.

    "The cabin size of the MRH is one of its attractive features – being more spacious than a Blackhawk – but for reasons known only to themselves the Swedes insisted on raising the cabin height by 20cm.  Despite the resultant delays they remain an important part of the program."

     

    Merci pour le lien ;)

    C'est peu ou prou ce que je disais plus haut 

    • Merci (+1) 1
  3. ET QUEL RAPPORT ENTRE LES DRONES, LEUR MODE DE PROPULSION ET LE SUJET DU TOPIC ???

    Merci de trouver un autre endroit pour parler de ça, ou je ferme temporairement ce thread.

  4. Il y a 16 heures, cicsers a dit :

    Moi je pense que Pollux est en week-end détox numérique et qu’il aura du sang sur les murs quand il va rentrer.

    C'est pas faux.

    Il y a 15 heures, BPCs a dit :

    Je pense que @PolluxDeltaSeven est assez occupé par l'arrivée du Salon du Bourget...

    C'est très vrai !

     

    C'était bien rigolo cette petite fiction sur les PA anglais, mais vu qu'à la fin ils n'achètent même pas de Rafale, c'est doublement hors sujet ;)

    (la première raison étant que leur étude sur l'ajout de catapultes ne vise pas à remplacer les F-35B, mais à pouvoir leur adjoindre des drones en soutien. Donc jamais JAMAIS la Royal Navy ne constituera un prospect pour le Rafale)

  5. J'attends de voir la différence de facture entre le Tigre Mk2+ et le Tigre Mk3 pour exprimer une opinion (presque) définitive.

    Mais sur le papier, ce n'est pas forcément un mauvais choix. Sur la cellule et le cockpit, Mk2+ ou Mk3 ça semble être plus ou moins la même chose. La seule vraie différence va être sur l'interaction avec les drones et probablement le renouvellement de l'armement.

    Or, j'ai l'impression que la partie "drone" était facturée bien cher pour une plus-value très discutable, sachant qu'on était pas encore dans du MUM-T mais uniquement dans de la prise de contrôle à distance de la charge utile optique du drone. Prise de contrôle à distance avant tout pensée pour servir à la désignation de cibles lointaines au profit des AD optiques des missiles Akeron-LP. En conséquence, si on dégage les MLP au profit de Brimstone ou d'un autre missile, comme on l'entend souvent, supprimer le lien avec le drone peut se comprendre.

    Et si on nous retire ça pour économiser pratiquement un milliard sur le programme (ce qui ne me surprendrait pas vue la manière dont les industriels facturent ce genre d'innovations), je dis "pourquoi pas".

    En l'occurence, cette somme (qu'il s'agisse d'un milliard ou de 200 millions, peu importe) sera sans doute bien mieux investi dans le programme HIL, qui est sensé être un hélicoptère de reconnaissance et d'attaque au sein de l'ALAT, mais qui pour l'instant doit se contenter de pods mitrailleuses de 12,7mm. Les RGL ne sont pas encore actées, et il pourrait être intéressant de doter l'engin d'une vraie capacité missile légère (genre 4 Hellfire par exemple)

    • Merci (+1) 2
    • Upvote (+1) 2
  6. il y a 32 minutes, Patrick a dit :

    Oui j'avais édité juste après en rajoutant les 2 GBU-48.
    Non après c'est quand même pas mal ces points d'épaule, si bien utilisés. 6 bombes de 500kg c'est bien. Dommage que le domaine de tir de ces armes soit limité à 1G et ne permette pas non plus le largage dissymétrique (tir 2 par 2).
    Et qu'il n'y ait pas de bidons sérieux pour aller avec tout ça et permettre d'avoir un brin d'allonge en mission de strike.

    J'ai toujours dans l'idée, un jour, d'écrire un article intitulé "Et si l'Eurofighter avait été un bon chasseur-bombardier?" parce que, en soi, l'avion a du potentiel sur le papier.

    Sans aller jusqu'à 6 bombes de 500kg, déjà 4 + 2 réservoirs de 1500 litres, comme c'était prévu au départ du programme (ou 1800 litres comme ça a été évoqué par la suite), et un PDL embarqué en nacelle à la place d'un des AMRAAM/Meteor, et on avait déjà une configuration plus que potable.

    Mais ça n'a jamais rien donné, faute d'investissement officiellement, mais je reste persuadé que c'est aussi et surtout faute de compétences dans les commandes de vol. Parce que le gros noeud du problème, c'est bien l'incapacité générale à embarquer et larguer des charges un peu exotiques dans de vraies conditions opérationnelles. Sinon, franchement, je ne vois pas comment expliqué un tel delta capacitaire entre l'Eurofighter et le Rafale.

    Mais bon, on ne va pas épiloguer là-dessus sur ce topic, on est clairement hors sujet.

    Par contre, c'est vrai que j'aurais bien aimé un peu plus de vues d'artiste du Rafale avec d'autres configurations d'armement. De mémoire, on en avait eu avec des SmartGlider, il y a bien longtemps on en avait une avec un missile anti-navire supersonique, mais on a jamais rien vu avec des RGL ou des Brimstone, pourtant envisagés à une époque, ou avec un emport double en point ventral, ou avec une charge guerre elec, etc.

    • J'aime (+1) 1
    • Upvote (+1) 1
  7. Il y a 22 heures, glitter a dit :

    https://www.reuters.com/business/aerospace-defense/thailand-air-force-says-us-has-denied-request-buy-f-35-jets-2023-05-25/

    Thailand air force says U.S. has denied request to buy F-35 jets

    Perso, je vois ça, je pense immédiatement à ce fil.

    Ne connaissant rien à la question thailandaise, est que notre rafou national a un potentiel là bas ?
    On parle d'un budget budgété (pour le moment j'imagine) de 400millions de $ pour une cible de 8 F-35.

     

    Compliqué, la Thaïlande. Disons que, sans être autant le bordel qu'en Indonésie, c'est quand même un peu le bordel.
    Ils sont principalement équipés en F-16 et en Gripen, même s'ils ont des T-50 d'entraînement avancé, des F-5 et même des Alpha Jet ex-allemands en opérations.

    Du coup, concrètement, les Suédois font des pieds et des mains pour leur refourguer deux escadrons de Gripen E ou, a minima, un escadron de Gripen C/D. Les USA, de leur côté, veulent leur filer des F-16V Viper. Sauf que les Thaïlandais voient pas trop l'intérêt de prendre un Viper qui ne vaut pas mieux qu'un Gripen E, qui lui-même ne vaut pas beaucoup mieux qu'un Gripen C/D. Du coup, eux ils veulent du F-35A, pour "peser dans le game régional" et aussi, même s'ils rêvent un peu, ouvrir la voie éventuelle à un achat ultérieur de F-35B, afin de renouer avec le VTOL qu'ils ont perdu après le retrait de leurs Harrier.

    Mais on se retrouve bien, concrètement, entre les fantasmes d'une caste militaire qui rêve éveiller, et une réalité économique qui est ce qu'elle est.
    Même si je ne doute pas que la France adorerait leur refourguer du Rafale, je pense qu'ils n'ont pas les reins assez solides ni pour du F-35, ni pour du Rafale ni pour du Typhoon actuellement. Les avions qui leur conviendraient vraiment sont, de facto, le F-16V et plus de Gripen. Mais comme ils souffrent du syndrome "Pas assez cher mon fils", je pense qu'ils vont devoir patienter encore quelques années.

    • Upvote (+1) 2
  8. Il y a 13 heures, herciv a dit :

    Depuis le vote de la chambre des représentant US en faveur d'une vente des f-35 il y a une série d'articles rappelant aux grecs qu'un achat de f-35 seraient super bien vu par les US, par l'OTAN et par tous les clients F-35 :

    https://www.ekathimerini.com/news/1211757/us-state-department-affirms-greece-as-indispensable-nato-ally-no-update-on-f-35-sale/

    https://www.keeptalkinggreece.com/2023/05/24/us-state-department-f-35-greece/

    https://en.protothema.gr/here-are-the-hot-f-35s-greece-is-getting/

    https://www.ekathimerini.com/news/1211757/us-state-department-affirms-greece-as-indispensable-nato-ally-no-update-on-f-35-sale/

    Il semble qu'une réponse rapide soit souhaitée.

    C'est vrai que pour les US et l'OTAN, ça serait plus qu'utile d'avoir un opérateur F-35 sur le flanc sud-est de l'Alliance. Les Turcs étant out pour l'instant, ça va pousser fort côté grec.

    A mon sens, ils y viendront un jour, mais reste à voir dans quelles proportions. 

    • Merci (+1) 2
  9. Il y a 16 heures, Pakal a dit :

    Mes sources en Suède ne confirment pas... mais ne nient pas non plus ;)

     

    Les connaissant, et en lisant entre les lignes, ça veut dire que c'est déjà bien engagé. Saab est très bien positionné sur la GE en Pologne, ce serait la suite logique.

    • Merci (+1) 2
    • Upvote (+1) 1
  10. Le 19/05/2023 à 15:12, Banzinou a dit :

    Je poste ma question qui était sur le fil Ukraine ici

     

    Est-il possible de câbler le 2000C pour tirer du SCALP ? (sans coût délirant je veux dire)

    Y'a câbler et câbler.

    Câbler un Mirage 2000C pour tirer du SCALP dans des conditions opérationnelles optimales, en respectant toutes les mesures de sécurité, en assurant un réel dialogue entre l'avion et le missile... Alors ça va être long et coûteux.

    Câbler un Mirage 2000C pour qu'il largue à l'emplacement et à la vitesse prévus avant vol une charge de la forme et du poids d'un missile SCALP (qui lui se chargerait de faire tout le boulot), dans des conditions de vie ou de mort pour une nation. Alors je pense sincèrement que ça peut se faire en 2 ou 3 semaines, pour moins de pognon qu'un unique missile. Par contre, les capacités tactiques de ton missiles sont réduites à leur plus simple expression, et y'a même moyen que tu doives boulonner un boitier dans le cockpit et que tu doives tirer des gaines de câble à la va comme je te pousse. Mais bon, quand c'est ça ou rien...

     

    Les Anglais et les Ukrainiens n'ont aucun souci avec ce genre d'approche. Les Anglais l'ont prouvé aux Malouines, et les Ukrainiens le prouvent depuis le début de la guerre en implantant HARM, JDAM et autres lance-roquettes occidentaux sur leurs avions, avec un minimum de tests.
    Est-ce que les Français accepteraient de le faire, et surtout est-ce qu'ils SAURAIENT le faire ? Ça c'est une autre histoire !! 

    • J'aime (+1) 1
    • Upvote (+1) 3
  11. Le 15/05/2023 à 10:39, mgtstrategy a dit :

    Un peu la flemme de tout copier coller mais ça discute pas mal du rafale en colombie, dans la presse. 16 appareils.

     

    https://www.airway.com.br/eua-oferecem-ate-24-cacas-lockheed-martin-f-16-a-forca-aerea-colombiana/

     

    et tjs le F16 / Gripen en embuscade

    Si le F-16 revient dans la course (il était encore exclus en décembre), ça va devenir beaucoup plus compliqué pour le Rafale. Pas impossible, mais compliqué.

    Le F-16V est loin d'être bon marché, il n'est pas rapidement disponible et de l'aveu même des Colombiens il n'est pas aussi performant que le Rafale. Mais ça veut aussi dire que la France va devoir faire une offre compétitive en termes de prix et surtout de délais de livraisons. Parce que sans ça, on pourrait rapidement se faire couper l'herbe sous le pied par une offre F-16V avec prêt de F-16C d'occasion, par exemple, ou par une offre Gripen prélevée sur les livraisons Brésiliennes pourquoi pas, si Brasilia est intégré au processus de vente.

    Bref, ça ne va pas être simple, surtout que je doute qu'on y consacre les efforts nécessaires que ce soit chez Dassault ou au Quai d'Orsay (dommage, sachant qu'il y a le Pérou et peut-être d'autres pays d'Amérique Latine à harponner dans la foulée)

     

    Le 15/05/2023 à 16:57, kor4116 a dit :

    Je pense qu'en ce moment, alors que l'influence des États-Unis et de la Grande-Bretagne en Arabie saoudite est la plus réduite de l'histoire, c'est la plus grande opportunité de vente d'armes pour la France. La Corée s'emploie également à vendre de nombreux systèmes d'armes avancés à l'Arabie saoudite. En outre, le Royaume d'Arabie saoudite souhaite introduire de plus en plus de systèmes d'armes avancés en provenance de Chine à l'avenir. L'armée saoudienne devient multipolaire. Cette tendance saoudienne rendra difficile l'atterrissage des dernières armes britanniques et américaines en Arabie saoudite à l'avenir.

    Assez d'accord avec ça.

    Quand on voit la réaction des US quand un client potentiel du F-35 se dote d'un réseau 5G made in China, on peut imaginer qu'ils ne vont pas être tout à fait jouasse à l'idée de vendre des F-35 à des pays équipés de drones, de SATCOM et autres joyeusetés militaires en provenance de Pékin. 

    Alors certes, le Royaume-Uni n'est pas les Etats-Unis...

    • Upvote (+1) 1
  12. Après, si les Indiens veulent une chaîne de montage pour 5 appareils, ils l'auront. Mais ça va leur coûter une fortune pour rien.

    La "centaine" évoquée précédemment, c'était pour monter une chaîne Rafale en Inde qui soit compétitive pour pouvoir alimenter le marché international, et réellement servir de doublon par rapport à la chaîne française. Mais si les Indiens insistent pour un assemblage local de 20 ou 30 appareils plutôt qu'une vraie production sous licence de 100+ appareils, on le leur donnera. Même si financièrement ce ne serait pas forcément à leur avantage.

    Pour le coup, Dassault fait preuve d'un certain réalisme et de tempérance. Il serait facile de promettre tout et n'importe quoi aux Indiens (suffit de voir ce que font Boeing et Saab). Mais si on vise un partenariat à long terme, et qu'on souhaite être LE vrai acteur dominant sur ce marché, en évinçant Sukhoi par la même occasion, il faut effectivement dire les choses telles qu'elles sont.

    Ceci étant dit, la "centaine" initiallement évoquée peut effectivement être revue à la baisse. Déjà, une centaine, ça peut aussi bien être 114 appareils que 92 ou même 84. Ensuite, une chaîne d'assemblage et un réseau de fournisseurs locaux, c'est certes utile pour la production d'avions neufs, mais aussi pour la maintenance et le rétrofit de cellules existantes. Sachant que l'IAF a déjà 36 appareils, et pour peu que l'IN en prenne deux grosses douzaines, il y aurait sans doute de quoi rentabiliser un outil industriel sur le long terme (et surtout le rendre concurrentiel) en ne produisant localement "que" 60 ou 70 cellules neuves par exemple. Voire même prendre un risque en acceptant un tel transfert pour la production d'une petite quarantaine d'appareils indiens, en se disant que l'export prendra le relais à terme (mais bon, je doute qu'un tel risque soit pris)

    • Merci (+1) 1
×
×
  • Créer...