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PolluxDeltaSeven

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Messages posté(e)s par PolluxDeltaSeven

  1. Ah bah s'il l'a dit, l'ambassadeur... !

    En même temps, les réceptions de l'ambassadeur sont réputées pour le bon goût du maître de maison!!  :lol: :lol: :lol:

    Booaah! Faut pas sans faire!

    Après tout, le Rafale "leadait le race" au Maroc, en Corée et en Libye, il "leade" toujours à mort en Suisse et y'en a même qui disent qu'ils leadait pas mal du tout à Singapour et que même si y'a pas de "race" il leaderait encore en Grèce.

    Et bah à chaque fois on s'en est pris plein la tronche, et je prends les paris pour la Suisse et la Grèce! Notre plus grand espoir est au Brésil où on serait bon dernier d'après le même Reuters!*

    Vous voyez, y'a pas à s'en faire!

    Et puis soyons un peu sérieux messieurs! On parle de l'Inde là, la plus importante des démocraties du monde! Il est évident que personne ne leadera le race de qui que ce soit tant que tous les pots de v... pardon, que tous les éléments du dossier n'auront pas été reversés dans les comptes en ban... :-[

    Euh... Ou en étais-je?  :rolleyes: Ah oui! La démocratie!! =D

    Oui bon bah, rien n'est joué! Vu qu'on devrait connaître le gagnant au mieux en 2015 pour une signature du contrat en 2031 et des premières livraisons en 2036 (cf. le contrat des Hawk, j'invente rien!), faut pas se presser de gagner non plus! :lol:

    C'était la minute anti-Indienne de Pollux! On se retrouve la semaine prochaine pour un prochain numéro!

    *Les EAU étant peut-être l'exception confirmant la règle?

  2. J'explique également que Novosti n'en est pas à son premier coup, ayant déjà donné le MIG 35 vainqueur du MMRCA et tuti quanti...

    Oki c'est plus clair! Je pensais que tu parlais d'une annonce récente, et comme j'avais loupé la petite phrase de Alexandre en commentaire de la news qu'il avait postée, je comprenais plus trop où on en était.

    Mais effectivement, le programme Mig-29K a toujours été en place et la nouvelle commande n'est pas une surprise.

    Mais à terme les indiens veulent 4 porte-avions et cherchent à diversifier leurs sources. Dans un premier temps, les Mig-29 côtoieront les Sea Harrier, mais personne ne sait vraiment qui remplacera ses derniers.

    Sea Gripen? Rafale M? Sea Typhoon? F-35B? Super Hornet?

    Tous ont été évoqués, mais personne n'en sait rien. Et le Naval Teja là-dedans? Encore un qui fera l'arlésienne sur ce coup là!

    A la base, les Mig-29K devaient être complétés par des Naval Teja. Puis les Indiens ont déclaré vouloir à plus long terme des chasseurs occidentaux en complément de leur Teja, faisant du Mig-29K une sorte d'avion de transition selon certains analystes.

    Pour d'autres, il s'agissait surtout de préparer l'échec du Naval Teja, ce dont je suis plus enclin à penser.

    Gripen

    Je ne dis pas le contraire ;)

    Je dis juste que le comparer au Gripen n'est pas rendre justice à ce dernier. SAAB a bien plus d'expérience dans l'aéronautique militaire, a fait du Gripen un petit succès commercial, à fait voler un démonstrateur du Gripen NG et n'a pas de problèmes majeurs à résoudre pour navaliser son Gripen.

    Ce qui est loin d'être vrai pour le Teja.

  3. je veux dire, est-ce techniquement possible sur le Rafale, étant donnée que les tuyères de ce dernier sont bien différentes de celles du Typhoon.

    Pas vraiment. Il y a des équipements entre et au dessus des tuyères du Rafale contrairement au Typhoon, et celles-ci ne sont pas aussi éloignées l'une de l'autre que sur un Su-30.

    Donc il n'est pas possible de changer les tuyères de manières standard, contrairement à ce que déclare Eurojet pour le Typhoon. Pour en équiper le Rafale, il faudrait redessiner tout l'arrière de l'appareil.

    Cela dit, le Rafale peut arriver aux même résultats que ceux annoncés sur l'Eurofighter simplement en augmentant la poussé du réacteur: gain en distance au décollage, gain en super-croisière, gain en manoeuvrabilité etc...

    Bien entendu, il y a certaines particularités propres aux tuyères vectorielles qu'un réacteur plus puissant ne peut pas forcément accomplir. Cela dit, il n'est pas évident de tirer parti de ses particularités (notamment l'utilisation en combat tournoyant à très faible vitesse).

    Or, s'il y a bien une puissance militaire consciente de l'utilisation opérationnelle de la PV et capable d'en tirer parti opérationnellement, c'est bien l'Inde. Ils ont toujours joué là-dessus avec leurs Sea Harrier et semblent bien apprécier la chose sur le Su-30.

    Eurofighter a sans doute tout à fait raison de jouer là-dessus dans sa campagne marketing.

    * Darkjmfr se permet de vous rappeler que novosti a déjà annoncé la victoire du Mig 35 sur le contrat MMRCA... Merci de ne pas oublier pour qui cette agence parle

    A quoi qui raconte??

    Gripen

    Oui enfin, le Teja tout court est pas spécialement plus avancé (en terme de timing j'entends, pas de développement) que le Super Gripen/Gripen NG.

    Quand au Sea Teja, c'est pas mieux. Le programme pédale complétement dans la semoule et, en terme d'expérience d'appareils navalisés, l'Inde est pas plus avancée que la Suède.

    Au moins, cette dernière sait fabriquer des chasseurs, l'Inde galère dans le meilleurs des cas.

    De toute manière, tout le monde semble assez d'accord en Inde pour dire que le programme Teja/LCA est une sombre fumisterie sur le plan opérationnel, sinon ni le programme MRCA, ni cet hypothétique chasseur naval ne serait sur les rails!

    S'il est encore en route le Teja, c'est uniquement pour des raisons de politique industrielle.

  4. Si il y a toujours un problème : le cout en MCO et en personnel : ce n'est pas la même chose de payer 20 personnes que 108

    C'est complétement anecdotique par rapport aux services rendus.

    Sinon, dans le même ordre d'idée, on supprimerait tous les patrouilleurs pour n'avoir que des frégates. Or, ce n'est pas le cas, c'est même le contraire.

    L'automatisation des navires permet d'armer plus de coques pour la même masse salariale.

    Les barcasses, même si elle coûtent plus cher par missile, elles seraient bien plus économique par mission, et c'est bien tout ce qui compte.

    Ni d'avoir puis d'entretenir un navire de construction rustique où tout a été simplifié au maximum et une machine qui va vite faire redondance avec les navires adjacents et donc chaque système aura un cout plus élevé :

    Rien n'empêche de faire des barcasses de construction rustique.

    Ce qui m'a toujours déplu dans le Frappeur de Renè Loire, et ce qui est la grande faiblesse de son concept (au lieu d'être la grande force prétendue), c'est la concentration des forces qu'il entraine.

    Rien n'empêche de garder le même concept mais de disperser les missiles sur plusieurs barges de plus petit format.

    si tu veux traiter autre chose qu'une base ou un camp de terroriste, il te faudra ramener plusieurs Fremm avec redondance de l'électronique, qui n'est pas la  part la moins chère du navire...

    Certes...

    Mais si tu veux patrouiller sur plusieurs océans et traiter 4 ou 5 camps terroristes à 4 ou 5 endroits différents en même temps, tu fais comment avec le Frappeur?

    Sans compter que ce n'est pas complètement vrai, puisque rien n'empêche un couple de FREMM d'avoir plusieurs barcasses avec lui.

    La concentration de high-tech ne sera pas plus importante qu'avec un Frappeur nécessitant des moyens pour détecter/désigner les cibles et des FREMM pour l'escorter.

    Au final oui, le Frappeur est moins cher. Mais il n'est pas adapté aux guerres modernes qui demandent avant tout de l'ubiquité, et ensuite de la versatilité.

    Et surtout, surtout, il est bien trop fragile.

    Loire peut bien le construire en bambou extra-terrestre incoulable, il n'empêche qu'historiquement tous les navires insubmersibles ont coulé un jour où l'autre.

    Si les Chinois peuvent balancer des missiles anti-navires ballistiques sur un porte-avions, qu'est-ce qui les empêchera de faire la même chose avec un Frappeur. Un seul missile suffirait à le mettre hors jeu, ce qui ne serait pas le cas avec le même nombre de missiles dispersés sur plusieurs coques, frégates ou barcasses, peu importe.

    Et même sans parler de la Chine, il est ridicule de penser que ce système est si insubmersible et indétectable. Un unique SSK Kilo placé sur la route d'un Frappeur mettra hors de combat plus de 400 missiles avec une seule salve de torpilles. Et je ne parles même pas des systèmes d'armes qui seraient développés en réponse à l'apparition du Frappeur.

    Ce qui fait que, encore une fois, on en revient au contexte d'utilisation opérationnelle: contre qui et pourquoi?

    -Un petit pays nécessiterait autant de concentration de frappe? Peut-être. Mais on s'en est passé au Kosovo, en Libye ou en Irak, on peut sans doute continuer sans, surtout que les autres systèmes d'armes (porte-avions, frégates, sous-marins) seront de toute manière déployés sur place pour d'autres mission. En cela, un Frappeur serait un coût supplémentaire, pas une économie.

    -Un gros pays pourrait demander une telle force de frappe, certes. Le problème alors serait, comme pour la Chine, le risque de voir son Frappeur immobilisé ou coulé. Un risque stratégique que personne ne souhaite prendre, surtout à l'heure des LCS et autres OPV.

    Après, on pourrait imaginer que la France pourrait utiliser un tel système à défaut d'autres choses, notamment contre un gros pays. Sans avoir la puissance de l'US Navy, effectivement, on pourrait croire que seul un Frappeur pourrait offrir la même puissance de feu.

    Mais il faudrait alors accepter les risque inhérent à une telle concentration de force. Et là, la question sera plus psychologique et sociale que purement économique et opérationnelle.

    Dans chaque marines, les mentalités et habitudes existent et doivent être prises en compte. Or, jusqu'à preuve du contraire, la MN est bien trop rationnelle pour se lancer dans un tel concept certes puissant mais aussi fragile et très orienté dans sa mission.

  5. L'USAF en cas d'abandon du F35 ne serait-elle pas tentée d'acheter des F22 pour faire la soudure avec un avion de 6 génération??

    En théorie oui. C'était d'ailleurs une des critiques faite par l'USAF sur le F-35: il arrivait trop tôt pour elle, avant qu'elle n'ait pu sanctuariser ses commandes de F-22. Mais bon, les choses étaient un peu plus pressantes pour l'USMC et surtout pour l'export.

    Cela dit, en pratique, le F-22 est sensé être terminé. Sans commande export ou US supplémentaire dans l'année, ce sera fini pour le F-22...

    Quite à proposer si le besoin apparait que l'US NAVY fasse de même?? un F22 naval voila qui donnerait une capacité de frappe à longue distance aux PA US (en version multi role)

    Non, définitivement.

    Le F-22 a été étudié, et n'avait plus RIEN à voir avec le F-22 de l'USAF. Tout était totalement changé, et c'était de fait un appareil complétement nouveau. Même si on reprenait les études aujourd'hui, ça couterait aussi cher que de développer le F/A-XX, puisque le F-22N serait aussi différent du F-22A que le F/A-XX du F/A-18E, tout en étant moins adapté aux besoins de l'US Navy.

    Comme le dit Philippe, ce que la Navy veut, c'est une sorte de A-12 moderne, en l'occurence le X-47. Elle n'a plus besoin d'un remplaçant furtif du F-14, ayant remplacé la notion de chasseur de haute performance par la notion de "Fire Wall", par la puissance de feu.

  6. C'est sûr tous les jours l'US navy fait la guerre en faisant 180 sorties par jour avec 11 porte avions...

    Trêve de plaisanterie.  cheesy

    Je ne parlais pas forcément de flottilles d'attaque ;)

    Si en échange de l'arrêt du F-35 chaque CVN gagne une flottille d'hélicoptères multi-mission et une autre d'UCAV de patrouille lointaine/attaque furtive, là oui, il s'agira de capacités utiles quasiment au quotidien J'ai fait exprès de parler de flottille et pas d'appareils: tous les appareils ne voleront pas chaque jour et effectivement il n'y aura pas 180 sorties par jour. Mais si un seul appareil de chaque flottille effectue un vol par jour ou même par semaine, alors c'est que ses flottilles auront été utiles.

    Ce qu'il y a avec la Navy, ce n'est pas tant qu'elle refuse la furtivité. C'est juste qu'elle est bien plus consciente des contraintes budgétaires que l'USAF et qu'elle a une vision d'avenir bien plus claire, bien plus fragile et bizarrement bien plus sereine que l'USAF.

    Si le F-35 s'écroule, l'USAF ne sera grosso-modo qu'une grosse compagnie de fret (je caricature!)

    Si le F-35 s'écroule, l'USN s'en fout. Elle a déjà assez d'appareils de combat pour être une des dix plus grandes forces aériennes du monde, elle a des programmes d'UCAV en réserve, et ses Super Hornet sont suffisamment récents pour passer l'étape "JSF" et se diriger directement vers la 6ème génération de chasseurs avec le F/A-XX par exemple, comme tu l'as dit Philippe.

    Et, également comme tu l'as rappelé, il ne faut pas oublier que l'USMC fait techniquement partie de l'USN, qui pourra toujours faire appel aux F-35B si vraiment un chasseur furtif est demandé.

    Toutes ses choses que l'USAF ne peut pas se permettre...

  7. Mouais...

    En dans le même temps, ils disent vouloir retirer 3 de leurs 7 E-3 Sentry et continuer l'entré en service du Sentinel/ASTOR...

    Vous voulez que je vous dise? Toute cette histoire, si elle est vraie, sent à plein nez les fiasco financiers que seul le MoD Britannique peut nous pondre!!

    Quel est l'intérêt d'acheter trois vieilles plates-formes usées, de devoir changer (et payer) 70% de leurs systèmes, si dans le même temps on réforme trois plates-formes plus récentes (les E-3), déjà en service, et aptes à réaliser les mêmes missions que les RC-135 au prix de quelques modifications relativement mineures?

    Ou encore, pourquoi payer pour des River Joint alors que la cellule du Sentinel qui entre en service semble se prêter fort bien pour cette mission, encore une fois au prix de quelques modifications bien moins coûteuses??

    Bref, encore une glorieuse idée de la RAF...

    Avant de fermer des bases et retirer du services des avions et des navires avec plus d'une décennie de potentiel, ils feraient peut-être mieux de virer les mecs chargés des achats au MoD! Ils économiseraient bien plus de pognon!

  8. C'est un peu surprenant quand même cette position de l'US Navy malgré la prise de masse et les surcoûts de l'engin, car avec sa grande surface ailaire, augmentée de 30% par rapport au par rapport aux deux autres versions et son électronique dernier cri, le F35C devrait avoir des capacités guérrière nettement supérieures au F18E/F.

    Notamment un plafond opérationnel augmentée d'au moins 3000m (on peut le supposer puisqu'il aura le double de la surface ailaire du F18F, en pesant juste 20 à 30% de plus), ce qui sera forcément en avantage pour la supériorité aérienne longue distance : il vaut mieux pour abattre des ennemis à plus de 70km voler plus haut que lui et lui envoyer des missiles à trajectoire descendante qui garderont un maximum d'énergie pour manoeuvrer au contact de leurs cibles.

    Ils se disent sans doute qu'à budget égal il vaut mieux avoir 500 F18E/F que 250 F35C opinion qui doit enchanter Boeing, mais à voir si c'est le bon calcul opérationnel ...   

    La surface alaire n'est pas la seule à entrer en jeu. Le type de réacteur et surtout la géométrie de l'entrée d'air y sont pour beaucoup.

    A mon avis c'est plus par là que ça bloquera sur le F-35.

    Quoi qu'il en soit, il ne faut pas comparer le F-35C au seul Super Hornet. La Navy a une vision d'ensemble et c'est pour ça qu'elle n'a jamais vraiment voulu du F-35.

    Avant tout, il faut se demander quelles auraient été les missions du F-35C.

    -Avant tout, d'après la Navy elle-même, la pénétration et la frappe furtive en Day One pour une attaque ou une invasion par la mer, principalement contre les sites de DCA.

    -Ensuite, des missions d'interception aérienne furtives

    -Pour finir de la frappe conventionnelle sur la durée d'un conflit, avec des charges sous les ailes.

    Toutes ses missions, la Navy savait comment les mener, y compris dans l'avenir, avant même que le F-35C ne lui soit "imposé" (je tempère mes propos puisqu'il y a toujours eu des défenseurs du F-35C au sein même de la Navy).

    -Pour la frappe furtive, le programme qui était le plus avancé, et qui aurait déjà du être en service si le F-35 n'avait pas dérivé les crédits, c'était celui d'un UCAV, probablement dérivé du X-47. Plus d'endurance que le F-35C, même emports, plus furtif, moins cher et sans risques de pertes humaines. Un vrai A-12 téléguidé à bien des égards! C'est ce projet que la Navy espère bien faire revivre et accélérer le développement.

    -Pour l'interception furtive... Et bien, stricto sensus, rien ne peut remplacer ça. Cependant, d'un point de vu opérationnel, une patrouille de Super Hornet non-furtifs mais opérant sans émissions mais suivant les pistes d'un Hawkeye ou d'une frégate via la L-16 pourrait quasiment faire aussi bien. D'autant plus que ce qui est perdu en discrétion est largement compensé en puissance de feu!

    De plus, il ne faut pas oublier que les chasseurs de la Navy ont comme mission première de défendre le GAN, ce qui se fait généralement en restant dans la bulle électronique de ce même GAN, et avec le support de Growler aptes à contre-balancer l'absence de furtivité des chasseurs.

    Si on arrive à le faire avec nos Rafale, en criant sur tous les toits qu'ils sont pas plus nuls que des F-35 ou des F-22, pas de raison que la Navy soit plus conne que nous.

    -Pour la frappe conventionnelle, bah là, pas de soucis. Les Super Hornet font ça très bien et pour bien moins cher.

    Au final, la Navy a tout à fait conscience que la supériorité de ses porte-avions réside dans sa force de frappe brute.

    Les crédits du F-35C grèvent énormément sont budget de dotation et d'entretien, à tel point que la plupart des porte-avions américains dans les années 2020 ne devraient pas embarquer plus de 60 aéronefs.

    A budget égal, la Navy préfèrerait largement troquer une centaine de F-35 contre le double de Super Hornet. Elle perdra peut-être une capacité d'interception furtive qui pourrait lui être utile un jour, peut-être.

    Mais elle y gagnera une ou deux flottilles supplémentaire par GAN, ce qui lui sera utile tous les jours, à coup sûr.

  9. Cela commence à craindre si l'US Navy sanctionne le F35C.

    http://www.corlobe.tk/article17711.html

    ça fait... pfffiou, bientôt 10ans que je répète que la Navy ne veut pas, n'a jamais voulu et ne voudra jamais du JSF pour elle. Par contre, les Amiraux les plus éclairés savaient très bien qu'il ne fallait pas couler le programme trop vite et qu'il fallait juste se retirer au bon moment, au risque de voir l'USMC privé de nouvel appareil.

    Et même la Navy ne veut pas voir ça arriver, toute consciente qu'elle est que les appareils de l'USMC sur ses porte-aéronefs seront bien utile pour compléter des CVN au nombre en perpétuel réduction.

    Or, le moment est assez bien choisi pour se barrer. Le programme est trop avancé pour qu'il soit purement et simplement annulé, aucun client export ne demande la version C du F-35 (les Anglais hésitent, mais c'est une tradition séculaire chez eux!), l'US Navy a une pleine poignée de plans de secours (du X-47 au chasseur de 6ème génération de Boeing, en passant par le Super Hornet / Growler).

    La Navy a TOUJOURS voulu se casser, et je tiens toujours mon pari que la version C ne verra jamais une mise en flottille. C'est juste qu'après un tel article, je suis même prêt à miser du pognon!! ;)

    Reste à voir la question politique. Il ne faudrait pas qu'un tel repli fasse s'écrouler le fragile château de carte industriel du F-35.

    Mais au final, un retrait de l'US Navy n'aurait pas trop de conséquences. Certes, il y aurait moins d'exemplaires au final, mais la version C du F-35 était celle qui avait le moins de pièces en commun avec les autres (moins de 20% de la structure) et le moins de potentiel export. Le pognon qui sera perdu avec une hausse du prix unitaire des équipements électronique sera en grande partie compensé par la fin de la R&D sur cette version qui est, de loin, la moins aboutie et une des plus complexe pour l'avionneur (les motoristes se tapant toutes les difficultés sur le B).

    Et allez savoir, peut-être que ça poussera la Navy et l'USMC a augmenter un peu le nombre de F-35B que les Marines recevront.

    Gripen

    Il n'y a donc aucun problème pour le Gripen.

    Aucun problème majeur plutôt.

    Parce qu'une bonne centaine de problèmes "mineurs" pouvant pourrir le programme restent possible, surtout auprès d'un constructeur qui n'a JAMAIS navalisé le moindre avion!

    Pour n'en citer que quelques uns, il y a bien entendu la question de la visibilité à l'appontage qu'il faut résoudre (la solution la plus "simple" est également la plus lourde, puisqu'il faut redessiner le nez de l'appareil), mais également la compatibilité des emports avec un environnement embarqué, si la vitesse d'appontage est trop élevée (j'en doute, mais ils devront l'étudier) ou l'AOA trop élevé, il sera peut-être nécessaire de redessiner les surfaces mobiles des ailes ou de la dérive.

    Au final, rien de vraiment problématique, mais SAAB perdra sans aucun doute du temps et de l'argent s'ils cherchent à réinventer la roue tous seuls. Ils feraient mieux de s'allier avec un industriel connaissant déjà la navalisation des chasseurs (ça tombe bien, Northrop n'a rien à faire en ce moment! :lol:).

    Mais bon, quoi qu'il en soit, comme je l'ai dis et comme Philippe l'a détaillé, la navalisation du Gripen est techniquement réaliste. Si ça bloque, ce sera économiquement.

    On est bien loin du Typhoon dont une version navalisée serait au mieux un mauvais appareil embarqué, au pire de la pure science-fiction.

    Pour le coup, l'avion Européen n'est vraiment pas gâté pour une navalisation. Pour en faire un bon appareil embarqué capable d'évoluer autrement que par mer calme, il faudrait complètement redessiner tout le fuselage avant, modifier la structure d'implantation des trains et les trains eux-même, revoir l'implantation des armements (qui a dit "remonter les ailes"??)... Bref, refaire un nouvel avion.

    Ou garder l'actuel, et en faire un chasseur embarqué très médiocre, sans doute au niveau du Harrier actuel, guère plus (si ce n'est une vitesse supersonique)

  10. je pense qu'à ce moment là le Mirage IV n'était plus tres crédible pour une frappe stratégique - ou disons beaucoup moins crédible que les S3 d'Albion ou les M20 ou les M4 des SNLE ! J'ajoute que la bombe AN22 (70kt) était peu puissante mais tres précise.

    La crédibilité n'entre que très peu en ligne de compte.

    Pour des raisons de crédibilité (entre autres), les Anglais ont supprimé leur composante aérienne de dissuasion, ne reposant de facto que sur les SNLE. Résultat, si un ou deux sous-marins est coulé ou endommagé, c'est toute la dissuasion qui risque d'en prendre un coup!

    La triade nucléaire  a toujours été avant tout une redondance. L'utilité réelle, on voit après.

    Cela dit, une composante nucléaire aéroportée, qu'elle soit tactique, préstratégique ou stratégique, garde des avantages indéniables vis à vis des silos à terre, des SNLE ou même des porte-avions: la multiplicité des porteurs et la relative discrétion des lancement.

    Je m'explique:

    Si un seul missile partait du plateau d'Albion ou d'un sous-marin français en plongée, on pouvait être certain que les missiles balistiques russes seraient en partance pour Paris, Lyon, Marseille, Toulon, Brest etc... avant même que la moindre ogive française n'explose au dessus de Moscou ou Mourmansk.

    Avec des Mirage IV (ou 2000, ou Rafale), surtout dans un contexte très chargé de guerre conventionnelle, les appareils avaient une chance, toute petite certes, mais une chance quand même, de voir leurs missiles anéantir la cible ennemi avant que ce dernier n'est le temps de riposter.

    Le plus souvent, ça ne changerait rien, mais dans le meilleurs des cas le chaos qui s'en suivrait (et la possibilité que l'ennemi ne sache pas tout de suite d'où est parti le coup) pouvait laisser un peu de temps pour préparer une autre offensive, bref pour laisser un coup d'avance, autant que ça puisse être utile.

    Mais ce scénario d'attaque n'est pas le plus crédible. Le véritable intérêt, comme je le disais, était d'avoir une multiplicité de vecteurs d'emport d'armes nucléaires. Et c'est principalement utile en posture défensive.

    Si les Russes décidaient de lancer une attaque contre l'Otan, et plus particulièrement contre la France, les premières cibles étaient connues: Lyon, Toulon, Brest, nos silos sur le plateau d'Albion etc... (je ne parle pas des centres de population) Sans parler de nos SNLE et de notre GAN qui auraient été pistés et détruits dès le début des opérations.

    En cas de tir rasant via un SNLE Russe en Méditerranée, on aurait même pas eu le temps d'ouvrir nos silos du plateau.

    Or, si tout n'est pas détruit, il ne reste que les Mirage IV, capable d'orbiter au dessus de la métropole avec les ravitailleurs qu'il faut. S'ils sont en vol au moment où les missiles Russes frappent, ils sont la seule chance de riposte Française.

    Alors bien entendu, ça repose sur une série de conjonctures extrêmement pessimistes (destruction des silos à terre, SNLE débusqués et coulés etc...) et d'autres très optimistes (certaines bases aériennes intactes, voire appareils déjà en vol etc...)

    Bah oui mais bon, c'est le principe même de la dissuasion nucléaire: ça sert à rien, puisque si on doit s'en servir de toute manière c'est qu'on est déjà tous morts.

    Cela dit, c'est une protection supplémentaire. Une façon de dire: "Si vous cherchez à nous vitrifier vite fait bien fait, appliquez vous bien! Parce que si un seul de nos bombardiers et un seul de nos ravitailleurs s'en sort, y'a une capitale alliée à vous qui le regrettera amèrement!!"

    Pas de quoi repousser une envie de fin du monde d'un président russes imbibé, c'est évident. Mais ça ç un peu plus de gueule et ça ouvre un peu plus d'option que la dissuasion Britannique.

  11. (Pollux ce n'est pas pour te faire de la peine que je m'acharne sur Mayotte mais parce que c'est la distance ops la plus longue que l'on trouve actuellement sauf à délirer sur une projection à partir de l'atoll d'Hao pour secourir Nouméa...mais là il faudrait prendre ses gouttes tous les soirs... cheesy)

    Oh mais je sais bien ;)

    Ne t'inquiète pas, quand j'ai vu le lagon de Mayotte pour la première fois, la première chose que je me suis dite c'était en gros: "Tain ça ferait une super base pour des chasseurs supersoniques hydravions!!"

    ... Et après je suis allé prendre mes pilules!  :lol: :lol:

  12. Pour les CFT du Rafale qui sont au demeurant deux fois moins gros que ceux du F-16, Dassault revendique une absence de dégradation des performances aérodynamiques en Air-Air.

    C'est ce qui se dit pour les CFT du F-15 et du F-16. Or, si c'est relativement vrai en vol en palier, ça l'est beaucoup moins en combat tournoyant, où l'impact aérodynamique est loin d'être neutre, sans parler du poids effectivement.

    Si les CFT (tous, sur tous les avions) avaient aussi peu d'impact sur la consommation et les performances, pourquoi est-ce que tous les F-15C ne volent pas avec, et tout simplement pourquoi ne sont-ils pas inclus directement dans le design de l'appareil?

    Cela dit, comme le dit TMor, le but des CFT du Rafale n'est pas de remplacer les deux réservoirs largables de voilures, contrairement à ce qui se fait sous F-16 ou F-15, mais bien d'éviter l'emploi de 2 réservoirs de 1250 litres (ou d'un 2000 litres ventral) en plus de 2 gros bidons sous les ailes.

    Or, en ce moment, aucune configuration de nos armées ne le demande. Déjà qu'on vole le plus souvent avec uniquement 2 réservoirs quand on pourrait en mettre 3...

  13. C'est sans les CFT.

    Et ce chiffre reste assez surfait et ne veut pas dire grand chose. C'est certes utile pour le comparer à d'autres appareils, mais de manière opérationnelle, cela ne veut pas dire que le Rafale peut frapper dans un rayon de 1800km autour de son point de départ, mais qu'il peut parcourir 1800km avec 3 bidons et une charge militaire de pénétration, tout en ayant assez de carbu pour revenir à la base en sens inverse, à mon avis avec largage des bidons vidés.

    Après, tout dépend du profile de vol, du plan de vol, des manoeuvres qu'il faudra faire, des conditions météo etc etc...

    Après, les CFT ne permettent pas de doubler le rayon d'action non plus. Si les Armées Françaises n'en ont pas besoin, c'est parce qu'elles estiment que leur intérêt (pouvoir aller plus loin ou emporter plus d'armes) ne compense pas les inconvénients (impossible à larguer, dégrade les performances d'autodéfense de l'appareil en retour de mission notamment, sans parler du prix).

    Après tout, on dispose de ravitailleurs lourds pour nos raids depuis la terre et de nos Rafale et Super Etendard en config nounou depuis les PA, ce que tous les clients export potentiels n'ont pas forcément.

  14. Un peu comme Pamela Anderson??

    Comme me l'avaient fait remarquer ici et ailleurs deux garçons "qui savent" le problème du rendement ce n'est pas tant la traînée que la masse totale de l'avion ...

    Disons que les deux entre en jeu.

    Le poids rentre en ligne de compte systématiquement. La trainée, c'est surtout quand on ne peut pas larguer les réservoirs une fois vidée, notamment en exercice. Là ça traine et limite les évolutions de l'appareil clairement pour rien.

    Gripen

    C'est pas forcément plus improbable que le Goshawk, que le LCA-Naval ou que feu le projet d'Alpha Jet navalisé.

    Pour le coup, je trouve le Super Gripen (un petit monoréacteur avec réserve pour les trains encore en développement) bien plus crédible que le lourd Typhoon (sans aucune réserve structurelle pour son train avant) pour une version navale.

    Et clairement pas plus invraisemblable que le LCA naval.

    Par contre, il sera pas moins cher!

    Mais quitte à bosser sur un nouvel appareil pour le Super Gripen, autant prendre en compte des réserves structurelles pour les contraintes d'appontage/décollage (cela dit, je ne parle que pour une version STOBAR, pour du CATOBAR c'est bien plus proche de la science-fiction!).

    En gros, vu que c'est un avion papier, il est encore temps.

    Par contre, sans commandes supplémentaires pour faire vivre SAAB d'ici là et surtout sans partenariat avec une société ayant une expérience pour la navalisation, ce serait plus que très risqué!!

  15. Arrête ! J'ai même oublié la Suisse !

    Justement, une petite phrase dans l'édito du Air et Cosmos de la semaine dernière laissait penser que le Rafale en Suisse était aussi mal parti qu'au Brésil... Le plu surprenant, c'est que je ne vois pas sur quoi ils s'appuient pour dire ça, et c'est ce qui m'inquiète, leurs infos étant sans doute meilleurs que les notre?

    il a toujours été dit que la vente aux EAU signifierait des Rafale pour la Libye

    Par qui?

    ça a été énormément repris de forum en forum, de commentaire de blog en commentaire de blog, mais je ne me rappelle pas d'où c'était partie.

    Plus vraisemblablement, on évite de faire de la Libye le premier client export (nécessairement sur-médiatisé) du Rafale, et on attend qu'un autre signe pour faire passer la pilule.

    Ce petit extrait de Fox Alpha qui illustre à merveille la difficulté de remettre en ligne aux standards Armée de l'Air des appareils d'essais spécialement instrumentés

    ça me rappelle une vieille conversation sur check-six où je disais en gros la même chose, à savoir que foutre un RBE-2 et un OSF sur un Mirage 2000 n'en ferait pas un mini-Rafale opérationnel. A l'époque, je ne pouvais pas prouver mes dires et contre-dire ceux qui affirmaient que c'était "faisable puisqu'il vole déjà comme ça", mais là c'est plus clair.
  16. Enfin bref relisons Charlier et Bergèse

    Ils te diraient que les terroristes pourraient très bien recruter des mercenaires déjà formés sur ces appareils. Et Lady X sait précisément en trouver qui ont de la bouteille!  :lol: :lol:

    buck danny a déjà fait un tour chez tanguy et laverdure dans otages des serbes c'est sonny plus précisément qui apparait sur F-18 après que le transall allemand se soit fait shooter...

    Il était pas occupé dans l'escadrille fantôme à cette époque, le Sonny?

    Oui oui, je sais, je suis déjà loiiiiiiinn!! :oops:

  17. On est d'accord ;) C'est vraiment un grand max, avec largage haute altitude vitesse maximale, et un bon gros booster.

    De toute façon, en rapport masse/autonomie, il est plus rentable d'avoir le booster le plus petit et léger possible, juste de quoi amener le missile à la vitesse, cap et altitude voulu. Surtout que vue les portées de ses missiles, on est pas à 10 bornes près quoi...

  18. Une campagne de bombardement ne servirait pas à grand chose. Les "pirates" ne peuvent pas être distingués du reste de la population civile, ils sont complétement entremêlés.

    A part faire énormément de dommages collatéraux et flingués quelques otages par la même occasion, un bombardement n'aurait que peu d'utilité.

    La seule action militaire (à part une invasion) qui pourrait être efficace (dixit des gars de la marine) serait une mission commando de grande échelle, avec destruction du matériel avant tout, et éventuellement assassinat ou kidnapping des "pirates" (et là je parle plus des "armateurs" et des "revendeurs", ceux qui gèrent le business, que des pirates qui sont sans arrêt capturés et libérés et qui, bien souvent, ne sont "que" des salariés).

    Le tout couplé à un blocage des ressources financières, ce qui bien entendu ne peut pas se faire sans un accord de grande ampleur type mandat onusien.

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