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PolluxDeltaSeven

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Messages posté(e)s par PolluxDeltaSeven

  1. des moteurs qui chauffent beaucoup

    Bof... Parce qu'ils poussent beaucoup. A rapport poussé/poids égal, ils doivent bien moins briller que les réacteurs d'un F-15 ou autre appareil équivalent.

    Quel serait l'avantage pour les EAU d'avoir des F22 sans Awacs?

    Ils en auront. Ils viennent de commander des Erieye à la Suède.

    les arabes n'auront jamais le F22, peut être des F35 pour remplacer leurs F16, mais le congrès ne permettra jamais à un pays arabe ou israelien d'avoir en main ce type de technologie, ils veulent même pas donner les codes sources du système d'arme du F35 aux anglish..

    Un F-22 downgradé n'aura rien à envier technologiquement au F-35 qui sera répandu dans le monde entier. Seules les performances dynamiques seront meilleurs (bi vs monoréacteur).

    En ce sens, on ne voit aucune raison pour laquelle le F-22 puisse être refusé à l'Arabie Saoudite et aux EAU s'il est autorisé à la vente au Japon ou en Israël (un pays qui est encore plus réputé que les USA pour refourguer des secrets militaires à la Chine).

    De toute manière, à partir du moment où l'avion sera vendu, quel que soit le client, il y aura un risque qu'un "ennemi" (Chine, Iran etc.) puisse mettre la main dessus. D'où l'importance du downgrade.

  2. Chez Airbus, soit on est pas rancunier, soit on a beaucoup d'espoir, mais dans tous les cas ils ont gardé le drapeau sud-africain sur la carlingue malgrè l'annulation de commande!  :lol: :lol:

    Sinon, je suis d'accord avec Gerole. Si on avait donné que des noms d'animaux de nos contrées à nos appareils, on aurait plus de Musaraigne, Salamandre et Sanglier que de Puma, Tigre et autres Cougar (tient, en voilà un autre bien nord américain!) !!

    Donc Grizzly, moi je vote pour!

    De toute façon, même si on lui donne un nom à la con officiellement (A400M, Loadmaster ou FLA, c'est un peu du pareil au même: des noms commerciaux), il vaut mieux lui trouver un surnom cool maintenant, au risque que son surnom donné sur le tas par les premières équipes opérationnelles (qui essuieront les plâtres) ne soit peu flatteur.

  3. Je voyais le Frappeur trop large pour Suez, mais après avoir rejeté un coup d'oeil sur les dessins, effectivement, il a pas l'air plus large qu'un supertanker ou qu'un CVN (enfin, pas beaucoup plus large). Autant pour moi.

    Après, on est d'accord que le bousin n'est pas fait pour opérer seul. Mais ce que je veux dire, c'est que vu la vitesse maximale de l'engin, perdre 2 ou 3 frégates pour lui tourner autour tout le long de son transit n'est pas des plus rationnel.

    Quand à la puissance de feu maximale, encore une fois, pourquoi faire?

    Stratégiquement, ça a été prouvé à de nombreuses reprises, ce qui compte ce n'est pas tant la puissance de feu immédiate que la capacité de faire durer les frappes dans le temps.

    Si on reprend mon exemple, il vaut mieux avoir une flotte de petits navires faisant des allé-retour pour se réarmer sur leur base avancée plutôt qu'un unique gros bâtiment qui balancera tout son arsenal en quelques jours et qui ne sera qu'une coque vide inutile après.

    Ne serait-ce que pour le danger de mettre tous ses oeufs dans le même panier (puisque sa solidité, on en a parlé plus haut, n'est qu'illusoire).

    Après, je ne parle que du Frappeur.

    L'idée d'avoir des sortes de conteneurs remorqués (ça me rappelle les "capsules" remorquée de l'univers SF d'Honor Harrington, pour ceux qui connaissent les bouquins ;) ) me semble effectivement bien plus cohérente, mais ce n'est pas ça que je critiquais.

    Ce que je voulais aussi mettre en avant c'est le fait que, sociologiquement, les armées ne sont pas fan des révolutions technologiques, et fonctionnent plutôt sur le principe de l'évolution progressive. C'est d'autant plus le cas dans des armées disposant de relativement peu de moyens R&D (c'est à dire toutes sauf l'armée américaine :D ).

    Autrement dit, avant d'arriver au Frappeur, effectivement, on envisagera des sortes de modules plus petits, peut-être remorqués, pour valider le concept. Et avant de penser à ses modules, on passera d'abord par une augmentation des moyens embarqués sur les navires existants (comme je le disais plus haut, il y a des réserves d'emplacement sur quasiment tous nos navires récents). Et avant ça, on implante ses MDCN à plus petite échelle, sur quelques navires et en petits nombre sur nos SNA? pour voir comment on compte les utiliser sur le terrain.

    Pour l'instant, on en est là. Tant qu'on a pas fixée de doctrine d'emploi, tout le reste n'est que spéculation et rêves illusoires ;)

  4. Remarquons

    que l'affirmation que les sylvers seront là où est la Marine supposerait de devoir concentrer en un même point toutes les FREMM pour pouvoir en disposer : la "Marine" n'étant pas une seule entité mais la somme de ces navires... de ce fait il faudrait par exemple attendre l'arrivée des Fremm ASM de Brest...

    L'achat de 400 sylver supplémentaire nécessiterait l'achat d'une quantité non négligeable de Fremm ou équivalent là où un ou 2 Frappeurs seraient évidemment un surcout infime.

    Entre le tender remorqué par une FREMM et un Frappeur estimé dans le DSI T N°16 (avril 2009) à 100 m€ coque nue : je choisis évidemment le Frappeur :

    Tu prends le problème à l'envers.

    On ne parle pas d'acheter des FREMM à 300M€ pièce plutôt qu'un ou deux Frappeur, mais d'acheter des Frappeur au lieu de... rien !!

    Moi je parle de rajouter des cellules Sylver sur des navires déjà commandés ou sur le point de l'être.ça c'est rationnel et efficient.

    Et ça coûte nettement moins cher qu'un Frappeur! En gros, uniquement sur les cellules, ça coûte 0€ dans mon cas de figure, 100 à 400M€ (dans l'hypothèse de 2 Frappeur à 200M€ chacun, et je pense être généreux) !

    Bien sur, dans l'absolue, même ma solution aurait un coût, celle des cellules Sylver et des missiles. Mais le Frappeur n'y coupe pas non plus.

    Quant à dire que la Marine devra attendre les FREMM de Brest avant d'engager le combat, c'est te montrer plus bête que tu ne l'es mon cher BPC!  ;)

    En dispersant ses missiles sur tous ses navires de combat, la Marine pourra engager les frappes au fur et à mesure que les navires arrivent sur zone. Mieux encore, si on intervient dans le Golfe par exemple, les navires peuvent faire des rotations vers notre base des EAU pour ravitailler en missiles, le nombre de navire permettant des frappes quasiment discontinues dès J+1 de la guerre.

    Toujours mieux, avec cette solution, tous les oeufs ne sont pas dans le même panier. Pendant que la flotte balance une centaine de missiles sur une armée en marche pour prendre Djibouti par exemple, on aura encore une poignée de navires capable de foutre quelques dizaines de Scalp Naval sur la gueule de la Syrie (ou un autre pays Méditerranéen) si celui-ci fait mine de bouger.

    Avec un Frappeur, c'est quitte ou double. On aura pas l'air con avec tous nos missiles dans le Golfe s'il faut d'un seul coup intervenir en Méditerrannée!

    Le contexte stratégique n'est JAMAIS pris en compte par les créateurs et défenseurs du Frappeur.

    Mais il faut prendre en compte le fait que le Frappeur ne passe pas le canal de Suez! Des semaines, des mois, pour relier les deux théâtres d'opération privilégié de la Marine Nationale! Et je ne parle même pas des théâtres secondaires!

    Et imaginez seulement les cheveux blancs des amiraux quand il faudra faire passer le tiers de la force de frappe conventionnelle française dans le détroit d'Ormuz en pleine crise avec l'Iran par exemple!

    Et je ne parle même pas du fait que la Marine ne laissera JAMAIS un tel bâtiment opérer seul. Elle devra lui coller en permanence une frégate AA et une frégate polyvalente ASW et AVT (ne serait-ce que pour paramètrer les tirs de MDCN de manière autonome)...

    Bref, on monte tout de suite au dessus du milliard d'euro la remorque de luxe, sans les missiles, sans l'ubiquité, sans la versatilité...

    Pour les USA, qui auraient les moyens d'en coller une par mer et par Océan en cas de crise prolongée, pourquoi pas.

    Pour nous, c'est de la pure SF!

    La Marine n'aura JAMAIS (mais alors JAMAIS) besoin d'utiliser une salve de 400 ou 500 MDCN. ça lui servirait à quoi si elle n'a pas les porte-avions, les navires amphibies

  5. A partir de ces cas-ci d'avenir, c'est plutot le F22 qui a intéret à rester passif et voire à acquérir un système de CME

    Mouais...

    En pendant qu'on dote le Rafale F4 de réduction de RCS (qu'on a pas financé), d'une nouvelle antenne AESA (dont rien ne nous dit qu'elle est aussi avancée que celle actuellement sur le Raptor) et d'une suite ECM de la mort qui tue (où on oublie de signaler qu'une émission ECM, avec les moyens de l'USAF, ça se détecte de très loin), le F-22 lui n'évolue pas, rien que dalle...

    C'est plus qu'optimiste! Il a déjà été annoncé que l'antenne de l'APG-77 recevrait de nouveaux modules dérivés (en plus modernes) de ceux équipant le F-35, et qu'il recevrait également de nouveaux algorythmes pour affiner ses modes de détection et sa portée radar.

    Et mettre en exergue (à juste titre) les capacités ECM/ECCM du Rafale face à ses concurrents US, c'est oublié un peu vite POURQUOI les US dotent leurs avions d'ECM minimalistes*: parce que leurs F-22 n'opéreront pas sans une tripotée de RC-135, E-3 et autres E/A-18G en vol pour bousiller toute tentative cohérente de brouillage adverse.

    *Et encore, ça reste à prouver que celle du F-22 est quoi que ce soit à envier à celle du Rafale. C'est un des avantages d'une RCS réduite: une suite ECM réduite pour une efficacité équivalente

    Quand au lock sur image satellitaire, faut arrêter la fumette!

    L'USAF n'a tout simplement pas assez de satellites en l'air pour assurer une couverture permanente d'un théâtre d'opération, ça a d'ailleurs été reproché par le Congrès concernant l'Afghanistan.

    Et je ne parle même pas de la technologie elle-même, bien insuffisante pour assurer une détection de cible / identification de cible / suivi de cible / rafraichissement des données suffisante pour permettre un lock sur image satellitaire.

    Et puis je vois pas en quoi ce serait la panacée. Une optique de satellite, ça se brouille, un signal montant ou descendant, ça se brouille et ça se détecte. A 4 ou 5 Md$  le satellite, même l'USAF ne s'y essaierait pas!

    Quand à dire que le pognon n'est pas un problème pour le Pentagone, c'est oublier un peu vite le nombre total de F-22 qui sera commandé! Qui irait financer 500 MILLIARDS de $ de satellites pour servir d'éventuel moyen de détection pour des avions dont jamais plus de 60 pourront être déployés en même temps au même endroit?

    Si l'USAF voulait tellement une capacité passive, elle aurait installée la voie IR prévue sur les F-22, tout simplement.

    S'ils ne le font pas, c'est parce qu'aucun appareil furtif n'est là pour les concurrencer, et que leur radar LPI leur suffit très bien.

  6. Je trouve tout de même que ressortent plus d'arguments contre le Frappeur que pour.

    Comme je le disais, le Frappeur est le résultat jusquauboutiste d'une doctrine qui n'est pas forcément mauvaise en soi mais qui, comme toute doctrine, ne doit pas être considérée comme autosuffisante.

    En soit, l'idée d'utiliser les VLS comme un moyen d'accroître considérablement la force de frappe immédiate d'une Task Force à moindre coût n'est pas stupide.

    En effet, à quantité d'armes égales, les VLS prennent moins de place, sont moins fragiles, demandent moins d'entretien et de servants et peuvent théoriquement être casés dans n'importe quels navires disposant de la place nécessaire.

    Est-ce que pour autant il faut existentialiser leurs avantages au point d'en oublier le navire, les équipages et les stratégies qui les mettent en œuvre? Certainement pas!

    Est-ce que pour autant on doit laisser tomber l'idée d'accroître la puissance de frappe à J+1 par des silos de missiles? Certainement pas non plus!

    Mais il y aurait d'ores et déjà des solutions bien plus simples, plus efficaces et plus utiles à mettre en oeuvre, sans parler des choix que l'on n'a délibérément pas fait dans le sens d'une utilisation intensive du MDCN.

    -Déjà, il y a de la place en rabe sur nos FREMM et nos Horizon pour leur rajouter des sylos Aster 70 sans forcément y aller au forceps. (16 missiles par tête si je dis pas de bêtises?)

    -Si on avait voulu, on aurait très bien pu caler des VLS pour 6 à 12 MDCN sur chacun de nos futurs SNA

    -Jetez un coup d'oeil aux flancs des BPC et à l'implantation des Sylver sur le Cavour. Ici aussi, si on avait voulu, et si on le veut toujours, on aurait pu placer des sylvers quasiment tout du long des deux flancs. ça nous donne quoi, 20, 30, 40 missiles par bâtiment?

    Ce que je veux dire, c'est que si nos opérationnels avaient estimé que les MDCN tirés en grand nombre pouvaient véritablement remplacer avantageusement un second PA ou tout simplement dicter une nouvelle doctrine de guerre navale (qui aurait été clairement plus expansionniste que dissuasive/défensive), ils auraient eu les moyens de le faire sans recourir à un concept aussi suicidaire (économiquement, opérationnellement et docrtinal) que celui du Frappeur.

    Au bas mot, rien que sur les trois hypothèses que je viens de donner, on se retrouve avec plus de 400 missiles ensilés EN PLUS de ceux déjà prévus sur les FREMM et les SNA.

    Et je ne parle même pas de la possibilité de convertir nos vieux SSBN ou autres solutions low-cost avec des MDCN ensilés sur des navires de conception civile.

    Certes, à moins d'avoir tous les navires à l'eau en même temps, on n'a pas une puissance de feu de 400 missiles d'un coup. Mais au moins une partie de ses missiles sera TOUJOURS là où la Marine est en train d'intervenir!

    Là on aurait une solution plus souple, pas forcément plus cher, et plus en adéquation avec la doctrine navale Française et celle de l'OTAN.

    Et pourtant, même ça on ne le fait pas...

    Le Frappeur ne répond à aucun besoin, à aucune demande. Le concept n'est pas à jeter à la poubelle pour autant, il faut le garder sous le bras, un jour ça pourrait toujours servir.

    Mais pour l'heure, s'en équiper, que ce soit en France ou aux USA, serait un véritable gaspillage de budget!

    C'est un peu comme la question du bombardier lourd pour l'AdlA dont on parle dans une autre partie du forum.

    Certes, il s'agirait d'appareils aux capacités de frappe incroyablement plus avancées que celles des appareils actuels, mais on ne peut pas espérer s'en doter avant d'avoir complété notre panoplie d'engins conventionnels destinés à un plus large panel de missions (que les vecteurs soient polyvalents ou pas d'ailleurs).

    Ici c'est pareil. Un frappeur (ou une flotte de Frappeur) ne peut pas venir remplacer des FREMM (ou des Arleigh Burke) et notre PA2 (ou les CVN 10 à 13), il(s) ne pourrai(en)t EVENTUELLEMENT que compléter ses équipements conventionnels.

    Et encore, si et seulement si les opérationnels leur trouvent une véritable utilité (avec 2 PA, notre contrat opérationnel sera peut-être plus que remplie) et/ou que les liquidités sont disponibles (et là la Marine/Navy rentre en concurrence à la fois avec les autres armes et avec les autres ministères)

  7. Sur quoi t'es pas d'accord? Après lecture de ton post, je vois pas des masses.

    Oh non, rien d'important! C'était sur l'utilité des canons à obus guidés pour les futures artilleries navales. Personnellement je verrais plutôt des armes "intermédiaires", des roquettes guidées ou des petits missiles low-cost.

    Du détail donc!

    Sinon, pour les deux dernières pages de topic et de longs posts, je lirais ça demain en cours! ;)

  8. Ah bah moi non plus je vois pas!!

    Mais EADS essaye quand même!  :lol: :lol: :lol:

    Ils vont miser sur autre chose facteurs: le fait que les Saoudiens en aient acheté, une vitesse d'ascension soit-disant plus élevée (face à un Rafale avec M88 boostés, je demande à voir...), Rolls-Royce plaquées or pour la famille émirienne (oups!!) etc...

    Mais bon, pour éviter un couple Rafale/F-35 aux EAU, il va quand même falloir se lever tôt! Le seul qui commercialement pourrait contre Lockheed serait Boeing (ils ont des pions avancés, notamment avec le M346). Mais comme ils n'ont pas d'offre très intéressante (un énième F-15? Un Super Hornet qui fera double jeu avec le Rafale?) si ce n'est un éventuel partenariat sur un avion de 6ème génération qui n'a pas de financement, je vois pas qui viendra couper la route à Lockheed-Martin sur ce marché.

  9. Je suis d'accord avec Tancrède sur de nombreux points (pas tous ;) )

    Avant toute chose, il faut se demander quels sont les BESOINS et à quoi SERVIRAIENT de tels frappeurs.

    Le fait est qu'en tant que concept spécialisé, le frappeur n'est pas spécialement mauvais. Mais il n'est pas DU TOUT adapté aux besoins actuels.

    C'était quand la dernière fois qu'on a eu BESOIN de balancer 500 missiles de croisière et RIEN D'AUTRE? Les Américains le font parce qu'ils peuvent le faire, mais le cours des guerres n'en ont pas été bouleversés pour autant.

    Pour moi, le frappeur est un outil de guerre conventionnelle totale (ce qui est déjà en soi très contradictoire). Des réserves de munitions dispersées (prédisposés) sur les océans du globes, produits en masse par une économie de guerre, pouvant être mobilisés sur chaque théâtres potentiels en complément des forces de frappe conventionnelles.

    Or, jusqu'à preuve du contraire, on n'est pas encore en guerre totale contre une alliance Chine-Russie expansionniste qui aurait oubliée comment utiliser son arsenal nucléaire, mais vaguement en guerre internationale contre des terroristes planqués au milieu de populations civiles... Mouais, pas la même chose donc.

    Pourquoi me limiter à un tel usage massif dans une guerre totale pour ce concept de frappeur? Tout simplement parce que je ne vois pas comment les frappeurs pourraient ne PAS ÊTRE des consommables!

    Alors oui, je sais, je connais le discours: "Blabla indestructibles, blabla incoulables, blabla pas cher toussa...".

    Mais ça ne fait que mettre en avant un des gros gros défaut du concept sur lequel Tancrède à mis le doigt: il s'agit d'un outil PARFAIT, qui vient d'un monde PARFAIT pour des guerres PARFAITES!

    Mais la réalité en est très loin! Il serait illusoire de croire qu'il serait possible de construire un tel bâtiment sans qu'en face on ne construise des systèmes pouvant le contrer!

    Il peut résister à des torpilles lourdes et des missiles anti-navires conventionnels, certes, mais uniquement parce que ses armes n'ont jamais cherché à couler un tel navire!

    Le jour où le premier Frappeur fera ses essais en mer dans la baie de Chesapeake, soyons certains que les moyens pour le contrer auront déjà été testés en mer de Barrentz, en mer de Chine ou même dans le Golfe de Gascogne!

    Il suffit de pas grand chose. Des munitions à sous-dispersions guidées sur des missiles de croisière destinés à frapper les conteneurs à missile par le haut. Des torpilles lourdes dotées de charges pénétrantes à effet de souffle dirigée vers le haut (toujours pour frapper directement les missiles), ou tout simplement plus massive d'artillerie ou de missiles sur un bâtiment totalement dépourvu d'autodéfense.

    Encore plus simple: un petit missile guidé dans chaque antenne de réception SATOM et pam!

    Et pour le prix, si la protection d'un seul frappeur doit passer par le sacrifice (ou même la mobilisation) de ne serait-ce que 2 ou 3 frégates, ce serait déjà beaucoup trop cher! On ne peut se permettre de se passer (ou de perdre) une force d'intervention minimale pour remorquer, escorter, protéger ou opérer une grosse remorque qui sera la cible principale de l'ennemi.

    Bref, un engin bien trop cher pour ce qu'il fait (c'est à dire une seule mission qui ne répond à aucun besoin), beaucoup trop vulnérable, peu versatile et en totale opposition aux concepts modernes de la guerre navale (i.e. la dispersion des forces dans et entre les théâtres d'opération).

    Mais un concept intéressant, qu'il faut garder en tête, pour le cas improbable où le besoin s'en ferait ressentir.

  10. Mais les US feront tout pour saper la vente, intox, manips...et ils sont trés bons làdedans, c'est bien le seul truc dont je sois absolument sur.

    Heureusement, les EAU sont parmi les clients les plus exigeants et intelligents. Ce ne sont pas des agneaux, ils connaissent leur partie, sont patients et ont les moyens (diplomatiques, économiques, politiques) d'imposer leurs choix aux vendeurs.

    La plus pure représentation du "client roi" en fait.

    Ce n'est d'ailleurs pas pour rien qu'on a jamais ouvert notre gueule sur la première défaite du Rafale la-bas, face au F-16E/F Block 60. Tout simplement parce qu'elle était méritée, justifiée, logique et cohérente. Rien à redire.

    Pour le coup, c'est la même chose. Sauf gros couac politico-diplomatique (ou gros problème technico-industriel, mais personne ne le souhaite), il n'y a aucune raison pour que Eurofighter ou Lockheed-Martin empêche la signature du contrat avec Dassault.

    Les EAU ont choisi le Rafale pour répondre à un contrat opérationnel et pour préserver une alliance stratégique. Ni le Typhoon ni le F-35 ne peuvent s'insérer dans cet espace bien défini.

    Par contre, ce qu'ils peuvent faire, c'est limiter la commande à Dassault aux 60 appareils déjà prévus, en essayant de montrer que leur propre appareil (Typhoon ou F-35) peut s'avérer complémentaire au Rafale.

    A mon avis qui ne vaut que ce qu'il vaut, Typhoon et F-35 ne cherchent pas à contrer le Rafale pour le présent marché (il est trop tard pour ça), mais à se contrer l'un l'autre pour le futur remplacement des F-16, un marché sur lequel le Rafale sera étrangement le challenger.

    Les EAU ont estimé que leur nouveau couple de combat pour la prochaine décennie sera le F-16/Rafale. Reste à savoir si pour la décennie suivante se sera le couple Rafale/Typhoon ou Rafale/F-35 (je ne donnerais pas mon hypothèse pour ne pas faire trop de peine à nos amis européens).

    C'est ça qu'Américains et Européens anticipent déjà.

  11. De plus la cohabitation des hélicoptères  des peoples avec des hébergement de travailleurs saisonnier risque aussi de poser de nombreux problème.

    Je vois pas pourquoi.

    Le personnel saisonnier qui travaille dans les hôtels de luxe, certains équipés d'héliports voire d'aérodrômes, ça existe depuis des décennies.

    Par contre, c'est vrai que je ne vois pas trop comment ça pourrait se faire si la plate-forme n'est pas stabilisée, à moins de limiter l'utilisation aux seuls jours sans houle ni vent trop fort... Mouais...

  12. On verra bientôt à quel point c'est une bonne nouvelle. En effet, le risque serai de voir les avions rétrofité remplacer les livraisons d'avions neufs pour la marine afin de donner la priorité à l'armée de l'air.

    On verra bien!

  13. Y aura t il des repercussions sur l'achat de rafales ? auront ils l argent pour tout ? on verra bien

    Bah a priori c'est Abu Dabi qui devait payer la facture des Rafale, pas Dubaï si je dis pas de bêtises. Or eux ils ont du pognon.

    Il ne faut pas oublier que les EAU c'est plus une sorte de fédération d'états indépendants qu'une seule et unique nation.

  14. 30 Millions d'Euros par avion c'est énorme mais c'est la condition sinequanone à l'acquisition potentielle future du PA2 sans parler du remplacement rapide des SEM...

    Remplacement de quasiment toute l'électronique, d'une partie des moteurs et de quelques sous-systèmes de la cellule... C'est le prix, malheureusement ;)

    Juste un truc qui me pose question:le fait d'avoir avancé le programme de deux ans n'est-il pas le signe que la Marine prévoyait initialement d'insérer ces rétrofits dans la chaîne de la troisième commande, c'est à dire avec des antennes AESA?

    Finalement, on peut se demander la pertinence d'un rétrofit dès 2012 alors qu'un nouveau standard arrive 2 ans plus tard. Peut-être qu'à force de retarder le retrofit la Marine s'est retrouvé à programmer le rétrofit encore plus tard, pour bénéficier du F3+ au plus vite.

    Mais la perte de 2 appareils et la non-signature du contrat en 2009 ont du précipité un peu les choses.

    Simple hypothèse de ma part cela dit!

    Bonjour , je lis toujours les forums consacrés au Rafale mais je ne poste que rarement. Alors juste pour info : ce général est  l'ancien chef de l'armée de l'air des Emirats mais il est aussi l'actuel Président de Baynuna Aviation Technology (BAT) , or BAT est la firme des Emirats qui a monté des joints venture avec Dassault, MDBA et Safran en vue de soutenir le Rafale...

    Merci pour les précisions et bienvenu sur le forum.

    Effectivement, ce monsieur sait de quoi il parle, tout comme les premières personnes à avoir évoqué cette solution.

    Ce que je disais juste, indépendamment du fait que ce soit vrai ou faux, c'est qu'il ne faut pas y voir une confirmation d'information, juste une reformulation de la même rumeur qui circule depuis quelques mois.

    Autrement dit: ce n'est pas parce que la même rumeur est répétée par plusieurs sources qu'elle devient plus "vrai". Enfin, ça c'est mon côté septique qui ressort!  :lol:

    Au final, tout ce qu'on sait c'est que l'option des -9 en France, bien qu'elle ne soit pas l'hypothèse privilégiée, reste l'hypothèse pour l'instant la plus probable. Je pense que c'est ce que ce général émirien et ce qu'A&C ont mis ne avant.

    Ne signer un contrat qu'en 2010 laisse un peu plus de temps à Dassault et à la DGA pour trouver un acheteur aux -9.

  15. A mon avis, ça veut rien dire du tout.

    Ce général ne travail pas pour l'Armée de l'Air française, il ne travaille pas pour le service marketing de Dassault etc. Il doit juste avoir entendu les mêmes bruits de couloir que les journalistes d'Air & Cosmos, ceux qui n'ont jamais été confirmés de manière officielle (ce serait plutôt le contraire!).

    Selon moi donc: même source, mêmes inconnus, et donc aucune confirmation ni infirmation d'une rumeur démentie.

  16. Et si ce n'était que ça... Mais bon, il connaît des pilotes de Typhoon qui ont testé le Rafale... Donc, il les cite,

    Oui et moi je connais la Reine d'Angleterre!  :lol: :lol:

    Jon Lake est une immense blague sans aucune déontologie journalistique... un simple pion au service d'un lobby. J'espère vraiment pour lui qu'il touche une paye de BAe, sinon c'est que ça vie est encore plus pathétique que je ne le pensais.

  17. J'adore Jon Lake!

    Le gars qui arrive à défendre le fait qu'un avion capable de supercruise en mode air-air uniquement est mieux "on any mission" qu'un avion vraiment polyvalent (le jour où le Typhoon volera avec des missiles de croisière, des missiles anti-navires et autres pods de reconnaissance, on en reparlera).

    Le même mec qui argumentait des pages pour dire que le PDL en point central sur le Typhoon, c'était plus mieux d'abord, et que dans les combats futurs c'était moins pire de perdre un réservoir pendulaire plutôt qu'un missile air-air...

    Bref, un grand virtuose du n'importe quoi et de la mauvaise foi... Magnifique... Vivement qu'on signe quelques contrats pour qu'il se prenne les mandales dans la tronche qui auraient du lui échoir il y a fort longtemps!  :lol: :lol:

  18. Le CDG a été conçu pour avor u grand tremplin en bout de pont... Mais vu l'actuelle surchage pondérale du bestiau...

    N'était-ce pas juste une option possible à l'époque où le Rafale M était encore plus virtuel que réel?

    Sinon, pour le mini-tremplin, j'ai l'impression que l'intérêt sur le CDG est quasiment nul. ça avait du sens au bout d'une catapulte de 50m alors que le train sauteur n'était pas opérationnel (c'est dans le même article), mais sur une catapulte de 75m et avec le train sauteur, ça semble beaucoup moins pertinent.

    (Si on reprend l'article, il dit bien que sur le Foch le tremplin donne un gain de 20kt en sortie de catapulte, et que le train sauteur SUR LE CDG offre un gain de 10kn seulement. Mais la catapulte de 75m fait la différence sans problème, voire même beaucoup plus, d'après ce que je sais)

    Je vois vraiment pas du tout pourquoi on se prend la tête la dessus. Si la Marine a fait le choix du train sauteur, c'est pas juste pour faire bosser nos ingénieurs!

    D'autant plus qu'un tel système sur la piste oblique pourrait être dangereux, aussi minime soit le tremplin, et que les E-2C (voire les futurs systèmes aériens embarqués) ne sont sans doute pas aussi à l'aise avec ce type d'accélérations verticales.

    On peut encore rajouter le manque de compatibilité avec les porte-avions Américains...

    Juste une petite précision, il n’existe pas de navires de l’US Marines. Il ne peuvent donc pas être en concurrence…

    D’ailleurs, les F18 des Marines opèrent à partir des CVN Navy

    Oh, ils peuvent très bien être en concurrence même s'ils sont opérés par la même structure!

    Il est de notoriété publique que l'absence de tremplins sur les porte-aéronefs américains a toujours été fait pour sanctuariser les CVN. Rendre les LPH et LPD aussi capable que feu l'USS Kennedy (ou les futurs CVF), à peu de choses près, donnerait une très bonne excuse aux opposants aux CVN (les généraux de l'USAF en premier, mais aussi certains amiraux et sous-mariniers de la Navy) pour réduire leur nombre à 6.

    Avec le système actuel, les LPH et LPD sont capables d'une certaine autonomie d'action mais restent sous la coupelle des CVN pour les opérations de grande envergure.

    Enfin bon, certains murmurent que les choses pourraient changer au sein de la Navy dans les prochaines décennies. Bah oui, si malgré tout les politiques continuent les coupes franches dans les CVN, il faudra peut-être bien faire contre mauvaise fortune bon coeur ;)

  19. @Pascal:

    Ouaip, j'espère aussi que la non-commande du BPC 4 nous permettra de conserver au moins un, au mieux les deux, TCD, ce qui aurait assez de sens après le retrait de la Jeanne et les retards/annulation du PA2.

    Au final, je commence à être de plus en plus dubitatif sur l'utilité d'un PA2 a minima, que l'on parle de l'option BPC Stobar ou d'un Cavour like.

    On a bien plus besoin de frégates et de destroyers dans un premier temps.

    Certes un mini-PA2 serait sans doute marginalement moins cher qu'un vrai PA2, mais comme tu le dis Pascal, il serait plus coûteux au prix "à la bombe" ou "à la mission".

    Et surtout, pour le prix d'un BPC Stobar on pourrait se doter de drones, missiles, hélicoptères et/ou patrouilleurs légers qui seront bien plus utile à la Marine.

    Au final, j'ai l'impression que le concept de mini-PA ne vaut le coup que dans des contextes tactiques très particuliers, où l'ubiquité prévaut largement sur la puissance de frappe, où il vaut mieux avoir 4 petits PA à 4 endroits différents plutôt que 2 gros PA dans 2 endroits différents.

    On en revient à l'idée des escort carrier quelque part.

    Mais bon, ça reste à mon sens une solution complémentaire aux gros PA et surtout une solution qui se repose encore plus sur une flotte très importante de frégates.

    Bref, c'est pas vraiment dans l'air du temps. On n'est plus dans un contexte de guerres impériales, de guerre froide ou de guerre mondiale mais dans un contexte de déploiement de force et d'alliances, le tout avec une forte dimension symbolique politique.

    En gros, la Marine préfère avoir un vrai GAN à 100% du temps plutôt que 1,5 GAN pas foutu de remplir son rôle interallié lorsque ce sera au BPC Stobar de prendre le tour de garde.

    Et même, elle préfère sans doute n'avoir un vrai GAN que 60% du temps et de simplement passer son tour quand le CDG est indisponible, mettant alors l'accent sur sa force de déploiement (BPC + TCD) qui sera, elle, disponible 100% du temps.

    Après, ça part du principe que l'on agira le plus souvent dans un cadre multinational, ce qui a toujours été le cas pour notre GAN ses 10 dernières années.

    Bien sur, la Marine se bat pour garder une permanence du GAN et donc une autonomie d'action en cherchant à financer le PA2. Mais elle fait avec les moyens et les arbitrages que les politiques/financiers ordonnent/maitrisent (n'en déplaise au CEMA, Philippe ;) ).

    Bref, je commence à comprendre l'idée générale de la MN: "un vrai PA2 ou rien". Sachant que le rien en question peut souvent être bien utile puisqu'il permet à la place d'un mini-PA2 de financer d'autres petites choses très très utiles et tout aussi, si ce n'est bien plus, urgentes pour la MN qu'un complément du GAN ;)

    Après, mon intuition personnelle est aussi que certains amiraux préfèrent ralentir le PA2 en espérant l'arrivée de nouvelles frégates en complément des FREMM. On verra ce qu'il en est quand il s'agira de remplacer les FLF. Mais si c'est le cas, je suis pas certain que ce soit la bonne méthode (au contraire, une fois le  PA2 lancé, un remplacement des FLF par des frégates lourdes sera plus facile à argumenté)

  20. Hop hop hop! Pas de fusées JATO sur un pont plat malheureux! Entre la chaleur dégagée, les risques d'usage et les gaz brulés, à part flinguer le pont d'envol et filer un cancer à tous les chiens jaunes, ils n'en tireront rien de bon!

    Sinon effectivement, faire opérer un Rafale depuis un STOBAR de bonne taille ne doit pas être trop difficile, mais on aura pas des config lourdes SCALP ou Exocet, c'est certain!

    Pour le LCA-Naval, je me suis toujours demandé ce qu'ils comptaient bien en faire. Sur le plan industriel, c'est intéressant, mais opérationnellement plus que limité.

  21. In fact, he pointed out, Eurofighter is the only aircraft among the six contenders for the IAF order which would have thrust vectoring capability in the coming years. Thrust vectoring capability allows an aircraft to stand still in the air, and takeoff and land even in vertical mode like a helicopter.

    Qu'est-ce qu'on se marre chez EADS!  :lol: :lol: :lol:

  22. La doctrine d'emploie des R-27T et TE c'était le tir en secteur arriere sur une cible qui s'enfuie (ou les bmbardiers supersoniques ayant réussi à passer les 1ere lignes de défense).

    D'ailleurs ces missiles n'ont pas de LAM donc faut que l'autodirecteur soit locké avant le tir ce qui interdit des distances de tir >15-20km. Donc rien à voir avec le mica IR et encore moins un hypothétique meteor IR.

    Ce n'est pas incompatible avec ce que je disais ;)

    Après, effectivement, le MICA n'est pas comparable avec les missiles IR longue-portée des russes. Il est d'une génération largement au dessus et assez unique dans le paysage actuel.

  23. Ce que je voulais dire c'est que vu que la détection à de telles distances (en mode autonome) se fait nécessairement par radar, du moins pour l'instant, il n'y a pas forcément besoin d'avoir un autodirecteur passif sur le missile (qui, comme tu le souligne, ne fonctionnera d'ailleurs que quelques secondes) puisque l'avion tireur s'est déjà dévoilé.

    Le gros avantage du MICA-IR passif c'est qu'il peut être tiré à plusieurs dizaines de kilomètres sur des cibles qui n'ont aucune idée qu'un groupe de Rafale est dans le coin! Le missile pourra en effet être tiré depuis des coordonnées fournies par l'OSF/SPECTRA de son porteur ou d'un autre Rafale situé plus près de la cible, et utilisant également des systèmes passifs.

    Avec le Meteor, les portées sont démultipliées, et l'utilité d'un tel système passif sur le missile est bien plus réduite. Déjà, l'avion porteur n'aura pas de systèmes passifs permettant une désignation aussi loin.

    Ensuite, le mode de tir en coopération en est encore à ses débuts doctrinaux. Sans compter que si un Rafale est assez proche pour désigner via son OSF une cible à un autre Rafale situé 150km plus loin, il aura mieux fait de balancer ses propres MICA-IR, ce sera bien plus réactif.

    Bref, je ne dis pas qu'une solution IR est impossible, les Russes ont démontré le contraire. Juste que ce n'est pas la plus économique ni la plus simple sur le plan tactique.

    Pour les Russes, le but est plutôt de balancer des vagues de R-27 comprenant des missiles IR et des EM, histoire de noyer les systèmes d'autoprotection adverse.

    Mais vu le prix d'un Meteor et les tactiques de l'OTAN, l'intérêt est quasi inexistant.

    Quitte à vouloir une tête passive sur le Meteor, il vaut mieux privilégier un mode double avec une antenne radar active/passive, capable de se caler sur les fréquences de certains équipements internes de l'ennemi (brouilleurs, radar etc...) comme le fait un missile anti-radar.

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