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Messages posté(e)s par PolluxDeltaSeven
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Court papier sur l'Euroflir 510, qui m'avait été dévoilé en exclusivité il y a deux ans, mais que je n'avais malheureusement pas pu traiter à l'époque.
https://www.forcesoperations.com/eurosatory-2022-safran-viseur-euroflir-510-tigre-mk3/
L'ensemble a l'air assez impressionnant, et la communalité technique (notamment dans les IHM) entre l'EF510 du Tigre et l'EF410 du Guépard me semble très intéressante pour l'ALAT.
J'en rajoute un peu ici, que je n'avais pas eu la place de mettre dans l'article: le SNA du Tigre Mk3 va permettre de faire matcher une image HD d'une cible lointaine (jusqu'à une quinzaine de km) obtenue par l'Euroflir 510 avec une "tâche" apparaissant sur l'autodirecteur (forcément de plus faible résolution) de l'Akeron-LP. Pour un tir en LOBL, avec dégagement immédiat de l'hélicoptère, ça permettra au missile de suivre sa cible et de la "confirmer" en s'en approchant, en la comparant à l'image obtenue par l'Euroflir 510 avant le tir.
Après ce n'est que l'un des modes de tir envisagé. Le but sera bien évidemment de pouvoir faire du LOBL ou du LOAL en fonction des besoins, de pouvoir utiliser guidage laser ou guidage optique (jour/nuit), mais aussi de pouvoir switcher d'un mode à l'autre à n'importe quel moment: en cas de perte de la désignation laser, le missile peut passer en guidage autonome ; et inversement en cas de guidage autonome, on peut le rediriger vers une autre cible (ou une point plus précis de la cible initiale) à tout moment via la liaison RF ou un guidage laser.
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Eurofighter
dans Europe
Il y a 11 heures, LePetitCharles a dit :Dans la première hypothèse, je suis un peu surpris car il me semblait (mais je n'arrive pas à retrouver ma/ mes sources) que les israéliens comptaient pas mal dessus.
Il est encore possible que les Israéliens planchent dessus de leur côté.
Ceci étant dit, plus un avion a une grosse réserve de carburant interne, plus il est difficile de "rentabiliser" les réservoirs externes, en tous cas si tu ne comptes pas les larguer systématiquement.
En gros, la trainée induite par ces réservoirs externes réduit l'intérêt de ces mêmes réservoirs externes. Sur le F-16XL, par exemple, le réservoir ventral n'était pas proposé, l'avion restant en l'air si longtemps que la trainée induite par ce petit réservoir ventral entrainait une surconsommation plus importante que le contenu du réservoir lui-même. C'est aussi une des raisons qui explique que la famille Flanker n'embarque pas de réservoirs externes: il faudrait développer des réservoirs assez énormes pour que ça vaille vraiment le coup sur le plan opérationnel.Bref, je n'ai pas les chiffres pour le F-35, mais son carbu interne est supérieur à celui du F-15. Si on veut que ses éventuels réservoirs externes lui apportent une vraie plus value, on ne pourra pas se contenter de réservoirs de 1000-1200 litres, il faudra taper probablement dans les 2000-2500 litres. C'est plus la même limonade.
Après, l'exemple du Typhoon et du F-35 le montrent bien: ce n'est pas si trivial que ça de développer et intégrer des réservoirs externes de forte capacité ! Au-delà des inévitables problèmes d'aérodynamique, il y a les problèmes de centrage et de commandes de vol pour gérer les nouvelles charges, mais aussi pour gérer convenablement leur largage en toute sécurité. Ça déjà, c'est pas un sport de masse, et on a vu sur le Super Hornet que ça a conduit à une disposition des points d'emport assez peu optimale, au final.
Ensuite, sur le Typhoon, il y a aussi une question de volume disponible. L'Eurofighter a de nombreux points d'emport sous les ailes, ce qui lui permet effectivement d'embarquer une quantité impressionnante de missiles Brimstone par exemple. Mais ces points sont assez proches les uns des autres. De fait, lui intégrer un réservoir de gros volume n'a pas l'air simple. Il faudrait sans doute un réservoir assez long et pas trop large, ce qui pourrait venir encore compliquer les questions de centrage et de stabilité au moment du largage.Bref, ce n'est pas pour rien qu'ils ont étudié les CFT... Avant de se rendre compte que ça demandait aussi des compétences en matière de CDVE, compétences qu'ils ne semblent pas vraiment maîtriser, ou en tous cas pas à moindre coût.
Et on admirera ma pirouette permettant de repasser sur le sujet Eurofighter. Parlons du F-35 sur le sujet F-35, vous voulez bien ?
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Eurofighter
dans Europe
Il y a 6 heures, bubzy a dit :ah, ça ? Mais c'est plus aérodynamique non ? T'as une idée de l'utilité des "glands" sur les grosses cou*** ? (j'ai pas fait exprès mais ça vole pas haut dans l'aviation parfois...)
Ah mais oui, c'est plus aérodynamique !
Y'a forcément une raison logique et une justification opérationnelle quand on cherche à faire des réservoirs ovoïdes ou... en forme de... enfin voilà quoi !!Je disais juste que, de nos jours, à part les réservoirs aplatis des Gripen et les réservoirs classés X des Mirage 2000/Rafale, on est plutôt sur des formes ultra-classiques.
Ce qui n'est d'ailleurs pas complètement vrai, puisque certains vieux modèles continuent à voler avec des réservoirs "bizarroïdes" des temps anciens ;) Je pense aux réservoirs d'extrémité de voilure des F-5 par exemple, l'idée étant il me semble de mieux respecter la loi des aires si je ne dis pas de bêtise.
Il y a 5 heures, Felixcat a dit :C'est pas juste pour respecter la loi des aires? Ils sont officiellement subsoniques mais on peut lire ici ou là qu'ils supportent le transsonique et jusqu'à M1.2 sur 2000 & Rafale. Quelqu'un peut confirmer que le domaine de vol de ces configs 2000l autorise une phase de vol pallier supersonique?
Et recoller subtilement au sujet Eurofighter, en faisant remarquer par exemple que les Foufounes, ben des grosses couilles elles en ont pas. N'en déplaise à l'époque, c'est comme ça, c'est la nature!
Pour le Typhoon, on voit dans l'image des configurations (utopiques) postées plus haut qu'il était un temps prévu des réservoirs de 1500 litres.
L'idée, au début du programme, était d'ailleurs d'avoir des réservoirs de 1500 litres compatibles aussi bien Typhoon que Tornado.
Plus récemment, on a vu passer des maquettes en salon avec des réservoirs de 1800 litres. Sans plus de succès.
Vue la vraie problématique de carbu de l'appareil, et le fait que ces réservoirs lourds soient une arlésienne depuis 30 ans, ça me fait quand même sérieusement penser que personne dans le consortium Eurofighter n'est foutu de modifier convenablement les commandes de vol de l'appareil (ou en tous cas que personne n'est foutu d'en prendre la responsabilité), et que c'est pas demain la veille qu'ils mettrons plus de 600kg de charge sur les "shoulder points".
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Il y a 5 heures, Fusilier a dit :
Indus : nous avons développé un carlito gustavo 100 % technologie française, plus léger, plus précis, tirant plus loin, etc...
DGA : excellent! faudrait y adapter la liaison satellite compatible Contact, ainsi que l'ordinateur compatible Atlas
Il y a 1 heure, ARPA a dit :Pour l'AWACS, ça reste un "choix" des armées. Dans les années 80, on a exporté à l'Irak un AWACS sur base d'Il76. Ensuite on ne l'a pas soutenu en s'équipant d'E-3F plutôt que d'une version de notre AWACS sur une cellule occidentale. On a développé (presque) sans aucune cohérence des radars aéroportées avec les Alizés de la Marine et les hélicoptères pour l'ALAT.
Nos industriels ont pu mener une politique de "prototypes", donc on aurait probablement pu (pour un coût conséquent, financier et opérationnel...) développer nos AWACS. Mais le choix des E-3F puis des E-2C a condamné les options françaises. Le problème était en effet bien plus militaire qu'industriel.
Ah bah c'est sûr que la période de la Guerre Froide où Dassault pouvait pondre un nouveau démonstrateur tous les cinq ans est bien loin !
Après, il faut aussi dire qu'on arrive aujourd'hui sur des systèmes de systèmes qui non seulement coûtent plus chers à développés, mais qui ne peuvent plus du tout se passer de l'aval de l'état pour la définition de leurs caractéristiques, notamment au niveau des protocoles de communication, des liaisons de données, de la cybersécurité, des méga-réseaux, etc.
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Le 06/06/2022 à 20:23, bubzy a dit :
Mais les Suédois, les israéliens et dans une moindre mesure les Brésiliens l'ont fait (pour les AWACS).
Faut voir.
Je connais peu les exemples israéliens et brésiliens, mais côté Suède, le GlobalEye est pas sorti du nulle part. C'est l'héritier de plusieurs générations de radars aéroportés, régulièrement améliorés grâces aux ventes à l'exportation, et qui a donné lieu à un gros investissement de la part de Saab.
En France, quel que soit l'avion de base, on a pas spécialement de gros radar de guet aérien pour servir de base de travail. Et surtout (SURTOUT), on a pas vraiment d'industriels ayant la culture du développement sur fonds propres pour ce genre de gros projets, et ce pour une bonne raison*.
Pour la PATMAR, c'est effectivement différent. On a de très bons équipements et systèmes de base. Ce qui nous manque, c'est une plateforme qui réponde aux besoins de la MN.
On peut faire un truc 100% français assez bien et assez rapidement, mais ça ne répondra pas à 100% des besoins exprimés par la MN. Il faudra faire des concessions opérationnelles.
Ou on peut faire un truc qui réponde à 100% des besoins de la MN, mais qui ne sera pas basée sur une plateforme 100% française. Il faudra faire des concessions sur la politique industrielle.
J'ai pas la réponse hein ! Je présente juste la problématique.
*En Suède, les industriels (ie Saab) développent sur fonds propres de nombreux équipements. La stratégie des moyens locale insiste sur le fait d'acheter ce que propose l'industrie, pour soutenir cette dernière et pour être livré rapidement et à moindre coût, même si le produit ne correspond pas à 100% aux besoins. Les investissements sur fonds propres sont donc souvent rentabilisés.
En France, dès qu'un industriel développe un nouvel équipement sur fonds propres, au mieux on s'en servira comme démonstrateur technologique ou comme inspiration. Mais quasiment systématiquement, quand on lance un programme, on repart de zéro en réinventant la roue pour répondre à 100% au cahier des charges de la DGA. Pas de quoi encourager les développements sur fonds propres du coup.-
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Eurofighter
dans Europe
Il y a 13 heures, bubzy a dit :Ils ont quoi de bizarroïde nos réservoirs ? Je te suis pas...
Bah faut bien reconnaître que visuellement, nos suppositoires sortent du lot ! Je parle juste d'esthétique évidemment !
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Eurofighter
dans Europe
Il y a 16 heures, Kelkin a dit :La vraie solution anglaise est de mettre les réservoirs sur le dessus des ailes... C'est ce qu'ils ont fait sur le Jaguar notamment.
Nope, uniquement des Sidewinder sur les ailes du Jaguar. Tu confonds avec le Lightining.
Le 07/06/2022 à 11:14, jean-françois a dit :Ne connaissant pas la cinématique du train, je me pose une question :
les bidons que l'on voit sont toujours cylindriques. Il ne serait pas possible d'en créer avec une forme plus ovale pour faire des bidons plus importants ? ( ça serait une solution tellement anglaise )
Alors en l'occurence ce serait plutôt une solution suédoise. Ils ont adopté un réservoir de ce type pour le JAS-39 Gripen, mais j'ai l'impression qu'ils sont revenus à des réservoirs de section circulaire pour le Gripen E.
A noter qu'il était également prévu de doter le F-18 Hornet de réservoirs ovoïdes au tout début du programme. Il y a eu des essais en vol, mais ils sont revenus à une formule plus classique.
Au final, ceux qui ont les réservoirs les plus bizaroïdes, ça reste de très loin les français ;) C'est juste qu'on y a pris l'habitude !
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Le 02/06/2022 à 16:00, Fusilier a dit :
Préfère le japonais
A mon avis le meilleur coup et ils sont demandeurs..
Je suis parfaitement d'accord.
Leur principal problème c'est qu'ils sont très mauvais commerçants. Le lobbying, les gestes commerciaux, les manoeuvres pro-actives, c'est pas trop leur truc. Du coup j'avoue que j'y crois moyennement, même si l'avion semble bien plus adapté que le P-8 (et étonnamment pas beaucoup plus cher).
D'autant que les délais vont devenir un peu trop courts pour franciser le machin.
Dommage, parce que si on avait fait une alliance avec eux dès les années 2015-2018, en mode "à vous les plateformes PATMAR, à nous les plateformes SURMAR", on aurait pu avoir notre MAWS dans les temps, dans les prix, et en faisant en sorte que tout le monde soit content (sauf les Allemands, évidemment ! :D )
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Il y a 22 heures, FATac a dit :
(blague à part, je n'ai aucune idée de si elle est intégrée dans le but de réaliser ce genre d'interconnexion ou pas)
A ma connaissance, si.
Il y a 4 heures, prof.566 a dit :On entend plus trop parler du smartglider ?
Parce que personne ne l'a commandé ;)
MBDA semble se concentrer sur sa part de boulot du SCAF, et certains concepts se rapprochent quand même beaucoup du SmartGlider. Donc on risque de le retrouver un jour sous une autre forme.
ATTENTION quand même de ne pas trop s'étendre sur les caractéristiques techniques des S-400 et S-300. ;)
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il y a une heure, test a dit :
I think you dont get the real point of possible serbian Rafale deal .
The point is - Serbia is not a NATO member , nor is NATO close partner, nor is NATO potential member and never wil be NATO
In this moment Serbia is deep dark russian (and soon chines even more) hole in every aspect. Serbia exists on russian connections in every aspect, military, energetic, political, diplomatic, inteligence,...Another "bonus" is Vučić and whole gallery of rulling politician are Milosevics students wich never distanced of him and his politics of wars on Slovenia, Croatia, BiH and Kosova, genocide in Srebrenica...
So what could go wrong with arm him with sophisticated western systems ?!?!
You cannot save them of Russian influnce by sending them Rafales !This is Belgrade today https://www.politika.rs/sr/foto-galerija/339861/Besmrtni-puk
Croatian MOD said yesterday France and Croatia will discuss this soon in ParisPersonnellement, j'aurais tendance à être d'accord avec toi sur le constat.
Après, je suis à peu près persuadé que beaucoup de monde (gouvernement français, ministère des affaires étrangères, Union Européenne, etc.) pensent que l'on pourra éloigner la Serbie de la Russie, l' "européaniser" et "l'assainir politiquement" en en faisant un partenaire commercial plus sérieux, notamment sur les contrats stratégiques.
Je pense que c'est de la poudre aux yeux, personnellement, mais je ne serais vraiment pas surpris que certains tentent une telle manoeuvre dans le contexte actuel de mise au ban international de la Russie.
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Le 04/05/2022 à 13:26, mgtstrategy a dit :Etrangement, je doute qu'il y aurait eu autant de bruit si les deux pays s'étaient décidés pour le F-16...
Le Rafale a encore une "aura" d'outsider, là où le F-16 est étiqueté "standard NATO".
Je comprends bien le point de vue Croate, naturellement.
Néanmoins, Dassault ne peut pas non plus saborder ses prospects commerciaux à chaque fois que le gouvernement français décide de refiler une douzaine d'avions d'occasion à un pays ami. Les USA ont vendu des centaines de F-16 aux Grecs et aux Turcs pendant des décennies et personne n'y a vu une "trahison" de la part de Lockheed Martin.Si refus de vente à la Serbie il y avait, il serait politique. Cependant, du point de vue français et européen, ça ne semble pas être une décision facile à prendre. Certes la Serbie maintient des liens étroits avec la Chine et la Russie, mais si justement l'idée est d'encourager leur rapprochement avec l'UE et l'OTAN, alors cela devra forcément passer, un jour où l'autre, par l'achat d'avions occidentaux. Que ce soit des Typhoon, des Rafale ou des F-16V, ça ne changera pas grand chose pour le rapport de force avec la Croatie.
Bref, c'est une question très sensible. En théorie, l'achat d'avions identiques pourrait participer à un rapprochement diplomatique entre Croatie et Serbie. Mais, clairement, le timing ne semble pas bon du tout pour ça.-
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ON SE CALME !
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Le 07/05/2022 à 22:10, Coriace a dit :
Bonjour,
Cette partie de l'argumentation est faiblarde voir hors sujet. En effet elle revient à dire que si on ne peut pas être le plus compétitif, il faut changer de marché ou accepter de mourir. C'est faire fi du fait qu'on peut tordre les règles, nul ne s'en prive.
En effet, on se rend bien compte aujourd hui que garder une filière avion de combat était utile (quoique, certains pensant trouvent ça discutable, vu qu'ils veulent "changer d'échelle" et reproduire l'échec Typhoon).
Imaginons une réponse low end sur base ATR ou A318, ça aurait été certes un avion à surcout, pas forcément meilleur que les avions US mais bien plus cher. Mais ça aurait été un avion sur lequel (lesquels) il y aurait eu des milliers d'heures de travail en France et en Europe et un développement de compétences transversales. Si Dassault vends des Jets privés c'est partiellement car il a un BE qui tourne sur le Rafale.
On peut imaginer que nos entreprises, en particulier Thales, aurait pu développer un système idoine pour un énième patmar FR qu'il aurait pu revamper pour des modernisation d'avions tiers tout autour du monde.
On doit accepter qu'on ne peut pas tout faire, certes, mais c'est précisément sur des industries sensibles et à haute valeur ajoutées qu'on doit accepter de payer plus pour maintenir le savoir. Ça ne présente pas un problème immense d'acheter ses armes d'infanterie à l'étranger (on attends d'ailleurs toujours le retour d'ascenceur allemand) car le marché de l'armement individuel en France est très bas (pas de vente d'arme au public) et que c'est somme toute une industrie sans immense valeur ajoutée.
Mais l'ensemble de systèmes qui se situent dans un patmar c'est crucial, et même si on fait moins bien et plus cher que les Américains il y a toujours moyen de rentabiliser par la dualité des technologies. Et puis, un BE qui tourne et qui conçoit des produits qui rentrent en prod, ce n'est jamais vraiment du gaspillage. Tandis qu'acheter un produit étranger même moins cher c'est une perte nette d'argent, de compétence et d'autonomie.
Pour faire court, ça ne prends qu'une décision bassement comptable de tuer un pan de son aviation, mais ça prends un temps une compétence et un financement quasi inimaginable pour la reconstituer.
Alors je sais bien qu'un programme mené nationalement, même quand il coûte plus cher qu'un achat sur étagère, fini par être fiscalement intéressant pour les caisses de l'Etat.
Malheureusement, cette logique a aussi ses limites, qui ne sont pas que financières ou liées à la stratégie industrielle du pays.Le budget attribué aux forces armées ne prend quasiment jamais en considération la richesse créée par tel ou tel programme. Pour Balard, il y a un budget attribué, et des dépenses à effectuer. Dès lors, il y a des arbitrages à faire, plus ou moins stratégiques, et plus ou moins politiques. Toute la question est de savoir ce qu'on peut se permettre de faire, et ce qu'on doit se permettre de faire:
1) Parce que malgré toute la bonne volonté politique qu'on peut avoir, nos ressources humaines, dans les armées et chez les industrielles, ne sont pas illimités.
2) Parce que malgré toute la bonne volonté politique qu'on peut avoir, les armées ont des exigences opérationnelles minimales auxquelles il faut pouvoir répondre.Je reprends l'exemples de l'ATR ou de l'A318 pour faire un PATMAR. Sur le papier, je dis pourquoi pas ? Ça existe déjà sur l'ATR, et ça a déjà été envisagé par Airbus pour un A319, donc ok.
Premier point: est-ce qu'on a les ressources nécessaires pour faire une telle transformation, que ce soit chez Thales ou chez Dassault, dans le cadre d'un programme mené par la DGA ? Sans doute oui, mais ce sont des ressources (DGA, Thales et Dassault) qui ne pourront pas être investies ailleurs. Pour les industriels, est-ce qu'il s'agit d'une bonne affaire ? Pas forcément, puisque ça consistera à engager des ressources humaines et industrielles sur un programme qui sera certes payé en temps et en heures par le contribuable français, mais qui ne pourra jamais être rentabilisé à l'export... contrairement à des solutions de SURMAR ou de drones PATMAR plus adaptés au marché, par exemple.
Deuxième point: est-ce que ce serait une bonne chose pour les armées ? Bah, encore une fois, pas nécessairement. Certes, avoir une solution 100% nationale (ce qui ne serait pas le cas, ni l'ATR ni l'A318 ni AUCUN avion de ce gabarit n'est produit 100% en France) offre une certaine souveraineté. Mais si ça se fait au détriment de ton temps sur zone, de ta vitesse de déploiement, de ta capacité d'emport, est-ce que ça vaut le coup ? Même du point de vue macro: si cette solution nationale entraine un déclassement de la France au sein des dispositifs alliés mettant majoritairement en oeuvre des P-8 Poseidon, est-ce que ça vaut le coup ?
Je ne dis pas que ça ne vaut pas le coup de manière arbitraire ! Il s'agit avant tout de compromis, et personne ici n'a les clefs en main pour juger le pour et le contre.
Tout ce que je dis c'est que, si le MAWS est mort, la réduction des volumes du programme vont forcément avoir un impact. Les conséquences les plus probables sont:
1) une réduction des performances attendues (notamment volume d'emport) en conservant un programme national = choix d'une solution Falcon 10X par exemple
2) un compromis sur les aspects de souveraineté, en acceptant d'acheter une plateforme existante sur étagère, quitte à y intégrer un système d'arme français = évaluation du P-8, P-1, etc.Et selon moi, dans l'absolu, rien ne me choquerait à ce qu'on prenne du P-8 Poseidon, pour peu qu'on "francise" un peu le système d'arme. On l'a bien fait avec nos ravitailleurs et nos AWACS, qui étaient tout aussi stratégiques que la PATMAR.
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il y a 7 minutes, ARPA a dit :
L'intérêt de passer de 6 à 8 est relatif, le gain reste assez réduit.
Il faudrait probablement une bombe plus compacte qu'on pourrait emporter en vraiment grande quantité (une dizaine ?) ou alors qu'on pourrait emporter en nombre significatif en point ventral pour avoir une configuration mixte.
L'objectif avec la Spice 250, c'est de pouvoir utiliser le point ventral justement, donc de pouvoir autoriser 12 bombes de la gamme 125kg sous un seul Rafale, en conservant deux gros réservoirs externes, contre actuellement 6 AASM et trois réservoirs (théoriquement un emport double ventral est possible sous Rafale, mais jamais ouvert jusqu'à présent).
La Smart Glider de MBDA pousse le concept encore plus loin, et permet effectivement de faire ce que tu proposes, avec 6 mini-bombes par lanceur, soit 18 bombes sur 3 points d'emport. Mais ça reste sur la planche à dessin pour le moment.
On ne va pas se mentir, ce qui se passe en Europe de l'Est actuellement pousse les industriels et les forces armées de tous les pays d'Europe occidentale à militer pour la production massive et immédiate de solutions existantes ! On n'a ni le temps ni les moyens de développer une Smart Glider. Par contre, on aurait tout intérêt à booster les commandes d'AASM et de GBU-12.
Bref, je ne dis pas ça pour qu'on parte sur des hors-sujets en matière de politique industrielle, mais juste pour dire que, dans l'immédiat, on risque (collectivement, pas uniquement les utilisateurs de Rafale) de devoir se contenter des solutions déjà existantes. Et vue la panoplie du Rafale, articulée principalement autour de solutions standard NATO (les GBU) ou globalement peu coûteuses pour des missiles guidées (AASM vs Brimstone ou SPEAR, par exemple), disons que notre chouchou est plutôt bien lotis en ce moment.
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Le 05/05/2022 à 02:43, Patrick a dit :
Et la chose intéressante à faire aurait été de rationnaliser la flotte en passant directement à la nouvelle antenne GaN (?) tout en virant les AESA GaAs qui sont une minorité dans l'inventaire.
Sauf que cette antenne GaN n'existe toujours pas, et ne semble toujours pas prévue pour le F4, donc va falloir être patients.
Il y a 20 heures, Ronfly a dit :L'AESA GaN n'arrivera qu'avec le F4-2 logiquement. Du coup les rafale livrés (28 4T2 + 12 compensation Grèce) d'ici 2026 seront avec des AESA GAas mais disposant de nouvelles améliorations notamment logiciel.
Moi au m'a dit le contraire, que AESA GaN c'était techniquement possible, mais que ça ne rentrait pas du tout dans l'enveloppe budgétaire du standard F4, tout comme la mise réseau des radars pour la détection d'avions furtifs d'ailleurs.
Cela ne veut pas dire que ça devra attendre le F5, juste que si ça arrive dans les années qui viennent, ça se fera dans le cadre d'un programme parallèle (sans doute quand Thales sera en mesure de produire les antennes à un rythme et selon des délais permettant de maintenir des coûts acceptables).
Après, mes infos datent de l'époque ou le Standard F4 était en train d'être défini, ça a pu changer depuis.
Bref, vu qu'on est quand même très très hors sujet hein, disons juste que si les Serbes veulent des avions neufs, ils auront l'AESA actuel.
S'ils veulent de l'occasion (ou qu'ils n'ont pas le choix selon leur enveloppe budgétaire), on pourra leur fournir du PESA ou de l'AESA en fonction de leur enveloppe.Dans tous les cas, y'a pas vraiment à se prendre la tête pour nos propres forces armées. S'ils prennent du neuf, ça ne changera rien pour nous. Et s'ils prennent de l'occasion, bah soit ça nous débarrassera de quelques PESA (qu'on remplacera avec les AESA GaAs d'éventuelles commandes de compensation), soit ça nous privera de quelques AESA (qu'on remplacera par d'autres AESA GaAs lors d'éventuelles commandes de compensation).
Y'a vraiment actuellement zéro raison de se prendre la tête avec des calculs d'apothicaires autour d'un éventuel radar GaN, parce que celui-ci n'est vraiment pas du tout dans l'équation pour le moment.
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Il y a 5 heures, Neuron a dit :2348 AASM ont été commandés par la France en tout. Au 1er janvier 2017, 1700 avaient été livrés.
En parallèle l'armée de l'air dispose des BGL suivantes (stocks inconnus):
- GBU 12 (monté sur un corps de bombe lisse de 250 kg Mk82)
- GBU 49 (même charge que la GBU 12, mais avec kit paveway II pour mauvaises conditions météo)
- GBU 22 (c'est une GBU 12 pour faire simple mais avec kit paveway III au lieu du paveway II)
- GBU 24 (charge de 1000 kg)
- BLU 126 et 111
- GBU 16 (avec kit paveway III), charge de 200 kg
Des armements guidés, nous en avons, auxquels il faut ajouter les 500 SCALP perçus dont une cinquantaine à du être tiré (opérations et exercices).
Comme le dit très bien @ARPA on ne peut pas comparer avec l'aviation russe: là où une seule BGL ou un seul AASM va traiter la cible définie, des bombes non guidées telles qu'utilisés par les Russes vont nécessiter plusieurs bombes pour traiter le même objectif et exposer considérablement l'aviation.
Je corrige quelques petites erreurs/imprécisions techniques, et complète la liste (désignations NATO des bombes utilisées sous Rafale français):
Paveway II:
-GBU-12 (corps de bombe Mk82, BLU-111, BLU-126 et CBEMS BANG-250 de la classe des 500 livres)
-GBU-16 (corps de bombe Mk83 de 1000 livres)Paveway III:
-GBU-22 (mêmes corps de bombe de 500 livres que la GBU-12)
-GBU-24 (corps de bombe Mk84 ou BLU-109 / BLU-116 de 2000 livres)Enhanced Paveway II (laser + GPS):
-GBU-49 (mêmes corps de bombe de 500 livres que la GBU-12)AASM - 250kg
(mêmes corps de bombe que GBU-12/49/22)
-SBU-38: guidage INS/GPS
-SBU-64: guidage INS/GPS/IIR
-SBU-54: guidage INS/GPS/Laser
(je ne sais pas si les derniers Block conservent la même désignation ou pas)AASM - 1000kg
- Mêmes corps de bombe de 2000 livres que la GBU-24
- Aucune idée du nombre de variantes (modes de guidage) prévus pour les forces françaises, ni des désignations associées.Voilà, c'est pour les grandes lignes, et c'est forcément un peu flou sur les dernières variantes de l'AASM en cours de développement/intégration.
Les désignations Mk8x et BLU-xxx ce sont les corps de bombe non guidés. Le kit Paveway II leur ajoute une solution de guidage laser. Paveway III améliore le tout (voir ce qu'en a dit @DEFA550). Et Enhanced Paveway II, c'est en gros une combinaison des capacités de désignation laser des Paveway II et GPS des JDAM (que nous ne possédons pas en France).
Là, je n'ai listé que les GBU compatible Rafale pour les forces françaises, même si dans les faits la GBU-22 n'est pas aussi couramment utilisée que les Paveway II ou des AASM.
Après, on avait quelques stocks de GBU-58 (Paveway II avec Mk81 ou BANG-125 de 250 livres) qu'on utilisait sur Super Etendard. Je ne sais pas si on les a garder pour armer les seuls ATL2 (également qualifiés) ou si la Marine prévoit de les intégrer sous Rafale ?On notera que, la seule capacité qu'il manque à la panoplie Rafale, c'est une solution type SDB, à savoir légère, autonome, capable d'être employée en grand nombre et tirée en salve pour de l'A2AD. Bref, une sorte de AASM mais plus petite et plus légère. C'est cependant en cours d'intégration, de ce que j'en sais, avec les Spice 250 (~120kg) prévues sur emports quadruples en Inde.
Pas sûr cependant que ça soit vraiment une priorité côté français, où l'AASM fait déjà très bien le job, d'autant qu'il peut être couplé à la BLU-126 si on veut réduire la zone de létalité de la bombe.
A part ça, on a quand même un catalogue très fourni en munitions tactiques air-sol.-
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Le 03/05/2022 à 11:48, bubzy a dit :
A config équivalente ? (avec ou sans réservoirs externe) ça me parait énorme.
A ce que @Picdelamirand-oil a dit, je rajouterais qu'il n'y a pas de configurations équivalentes entre le Rafale et le Super Hornet, ou presque pas.
Sur le Super Hornet, tu peux embarquer 3 GBU/Maverick, 5 missiles air-air et 2 réservoirs lourds, contre 6 GBU/AASM (même si en vrai on reste souvent à 4), 4 missiles air-air (6 avec le F4??) et 3 réservoirs lourds sur le Rafale.
Sur le Super Hornet, tu peux embarquer 2 Harpoon et 2 HARM en plus de 3 réservoirs contre 1 Exocet et 3 réservoirs sur le Rafale.
Sur Rafale M, tu peux théoriquement embarquer 3 bombes de 1000kg (GBU-24 ou AASM-1000) contre 2 bombes en théorie sur le Super Hornet (en pratique, il n'en embarque jamais à ma connaissance).Bref, ce ne sont que des exemples, mais les capacités d'emport sont vraiment très différentes, et l'aérodynamique de merde du SH l'empêche d'embarquer des éjecteurs multiples, tandis que ça conception discutable l'empêche d'embarquer un réservoir externe du même côté que son PDL.
Dans les faits, à part pour les missiles anti-navires et/ou anti-radar, ou le Super Hornet a l'avantage des armements + légers, le Rafale est toujours nettement au dessus.
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Il y a 4 heures, herciv a dit :
Et là on a le chiffre du FMC 2021 : un splendide 30% pour le F-35 .. heureusemenr rattrapé par un 55 % de MC pour 2021 ...
“Over the past few years, it has become abundantly clear that sustainment is the most acute long-term challenge facing the F-35 program. Sustainment will amount to more than 80 percent of the program’s total lifecycle costs, at a mind-boggling $1.3 trillion. Largely because of supply issues and poor reliability and maintainability, average F-35 mission capability rates are barely over 55 percent, with a paltry 30 percent of the aircraft capable of performing all of their assigned missions.”
Hum, on ne va quand même pas parler du F-35 sur le fil du F-22 ? ;)
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Il y a 21 heures, Schnokleu a dit :
Et le F35 la dedans? Exit la supercroisière, et pour l'agilité, on repassera.
Mouais...
Au bout d'un moment, faudra arrêter de se prendre la tête avec cette histoire de "5e génération". C'est du marketing, on le sait très bien. Mais il n'empêche que ça retranscrit une certaine réalité, celui de "nouvelle génération".
Or, qu'on aime ou pas le F-35, force est de constater que c'est un avion de "nouvelle génération" (qui est, sur le plan du marketing américain, nommé "5e génération").
Il est hyperconnecté, il a une avionique intégrée, il est furtif et, en toute franchise, il est largement assez maniable pour ce qu'on lui demande de faire !Alors OK, il ne fait pas de supercroisière, mais on s'en fiche un peu, non ?
Le F-22 était le premier avion de "5e Gen", et c'était un avion de suprématie aérienne destiné à l'USAF. A ce titre, la supercroisière et la poussée vectorielle étaient des impératifs !
Le F-35 est un chasseur-bombardier destiné au travail de coalition. A ce titre, je ne suis absolument pas choqué qu'il ne dispose ni de supercroisière, ni de poussée vectorielle. Il compense cela en partie par des data-link et un viseur de casque que le F-22 ne possède pas (ce qui n'empêche pas ce dernier d'être de "5e génération").Le souci, c'est que les arguments de Lockheed Martin pour vanter le F-22 ont été vendus ad nauseam, au point qu'on pouvait confondre "5th Gen = F-22".
Dans la pratique, si on développe un avion d'attaque au sol de "5th Gen", on ne va pas lui demander d'être un F-22, ça n'aurait aucun sens !Personnellement, je trouve la conception du F-35 plutôt logique dans un contexte de high-end / low-end, articulée autour du couple F-22 / F-35, voire Typhoon / F-35 en Europe. Et ça reste assez logique encore aujourd'hui dans les forces américaines.
Le souci va plutôt se rencontrer auprès des petites forces aériennes alliées qui n'ont pas l'argent pour s'acheter plusieurs flottes d'appareils spécialisés. Dès lors, effectivement, est-ce qu'un gros chasseur-bombardier ventru est la meilleure solution pour effectuer des missions d'interception et de police du ciel ? J'en doute fortement. Mais après, c'est leur pognon, tant pis pour eux s'ils ne peuvent pas se payer plus de 30 "hangar queens".
Il y a 3 heures, herciv a dit :les taux moyens de capacité de mission des F-35 dépassent à peine 55 %, avec un maigre 30 % d'avions capables d'accomplir toutes les missions qui leur sont assignées".
Pour le FMC, je ne sais pas exactement ce qu'il y a dedans, mais il faut quand même rester prudent. De manière générale, c'est l'un des gros soucis avec les avions ultra-complexes et peu modulaires: il suffit que ton EOTS ne fonctionne pas pour que l'avion ne soit pas capable d'effectuer toutes ces missions. Alors que, sur F-16, si le pod SNIPER est en panne, et bien officiellement l'avion reste capable d'effectuer toutes es missions, il faut juste changer le pod avant. Pareil pour les suites de guerre électroniques intégrées, par exemple.
Encore une fois, je ne sais pas si ça a joué dans le cas spécifique du F-35, mais c'est un point à prendre en compte globalement.
EDIT: ah bah, grillé par @DEFA550 sur ce coup là ! :D
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Intéressante illustration sur ce tweet.
Sur la première photo, on distingue des réservoirs pendulaires furtifs (avec de nouveaux pylônes, probablement furtifs également), des pods sous voilure (pods ECM ? Peut-être un pod IRST sous l'aile gauche) et un missile qui pourrait bien être l'AIM-260 JATM.
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il y a 21 minutes, wagdoox a dit :
Je suis d’accord avec tout, je dis juste que les decideurs fr ne peuvent pas se permettre de compter sur un armement étranger. Si on reste sur la seule politique d’exportation alors tu as raison.
Disons que j'essayais de coller avec le sujet du thread ;) (mais on est bien d'accord)
il y a 23 minutes, Titoo78 a dit :Question de novice : est-ce que les armements intégrés au Rafale par les Indiens deviennent de facto compatibles avec les Rafale FR (moyennant peut-être petites mises à jour) ?
Pas vraiment. Les Indiens ont demandé pas mal de modifications de leurs appareils, et ils devront mettre à jour le système d'arme pour exploiter d'éventuels nouveaux équipements (armements, leurres remorqués, etc.)
Donc non, ça serait pas "plug & play" sur les avions déjà existants aux standards français (ou exportés comme tel). Mais au détour d'une remise à niveau, ça pourrait sans doute s'intégrer sans trop de difficultés (pour peu qu'il n'y ai pas de modification structurelle demandée sur les cellules des avions, mais il ne me semble pas que ce soit le cas sur les Rafale indiens).
Après c'est comme n'importe quelle option de n'importe quel véhicule: si les Indonésiens par exemple veulent le missile ASTRA, les leurres remorqués X-Guard, le porte gobelet et le toit ouvrant, vaut mieux qu'ils le demandent au moment de la commande qu'après la livraison hein !
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[Tigre]
dans Hélicoptères militaires
Posté(e)
Alors non, l'illuminateur... illumine. Il "agit comme une lampe torche visible avec des jumelles de vision nocturne", j'ai pas trouvé de meilleure formulation. C'est juste une grosse torche à faisceau étroit qui éclaire une zone dans des longueurs d'ondes compatibles avec les équipements de vision nocturne de l'appareil.
J'ai retouché l'article pour mettre cette formulation "qui agit comme une lampe torche pour éclairer une cible, dans des longueurs d’ondes compatibles avec les équipements d’identification nocturne de l’appareil." Je sais pas si c'est beaucoup mieux.
En gros, c'est comme les projo des hélicoptères de police, mais en plus concentré, en invisible à l'oeil nu, en plus compact et en beaucoup plus cher !