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Messages posté(e)s par PolluxDeltaSeven

  1. Il y a 20 heures, hadriel a dit :

    Je pense l'inverse: la France ne sacrifiera pas son avionneur et son motoriste, et va donc lancer un programme de remplacement du Rafale et du M-88. Ca peut ne pas coller exactement au calendrier prévisionnel du NGF, mais l'entrée en service vers 2040 reste primordiale, les premiers Rafale seront en fin de vie à ce moment.

    Par contre faire l'impasse sur les remote carrier et acheter les AWACS sur étagère aux US ça me semble beaucoup plus envisageable. A noter que dans le SCAF actuel personne n'a parlé de développer un AWACS européen, c'est uniquement NGF+remote carrier+cloud.

    Ah mais on est d'accord! Sacrifier le NGF dans le cadre du SCAF ne veut pas dire qu'on ne va pas continuer à produire des avions. Juste que ce NGF là, dans le cadre de ce SCAF là, est particulièrement fragile.

    Ce que tu décris est tout à fait imaginable, et même plus probable que le SCAF. Mais ce ne sera plus le SCAF si on en arrive là.

    Il y a 20 heures, Alexis a dit :

    La France qui concédait la première place à l'Allemagne sur le MGCS, c'était de la politique pour "compenser" la reconnaissance par l'Allemagne de la primauté française sur le FCAS. Ni plus, ni moins.

    Ouais, sauf que malgré le statut de leader et notre "compensation", ils considèrent ça comme normal et se tapent déjà les 2/3 des piliers de développement, et demanderont autant pour l'ensemble du programme, s'ils n'absorbent pas purement et simplement Nexter.

    Il y a 20 heures, Bon Plan a dit :

    Suis d'accord avec toi.    Les Awacs c'est quasi incontournable les US.   Pour les remotes carrier, une solution européenne me semble plus facile a obtenir qu'autour de l'avion.  Moins d'égo en jeu...

    Les Suédois ont fait un excellent boulot avec le GlobalEye. Y'a aucune raison pour qu'une solution radar de Thales sur un Falcon 8X ou un A320neo ne fasse pas aussi bien.

    Mais bon, ça fera pas assez "SCAF" pour les Allemands et les Espagnols, c'est sûr. Donc plutôt que d'acheter français sans contrepartie pour leur industrie, ils préfèreront acheter américain... sans plus de contrepartie, mais au moins les français n'auront rien de plus qu'eux, na !

    Bon, je suis mauvaise langue. Plus sérieusement, la question de l'alerte aérienne avancée est discutée dans le cadre du SCAF, et l'AWACS classique n'est peut-être pas la seule solution. Un mix de "mini-AWACS" couplés à des radars au sol et surtout à des drones de détection aérienne lointaine, voire un maillage avec des vecteurs aussi différents que le MAWS, des satellites d'alerte, des navires de combat etc. est aussi étudié. 

    Le combat cloud offre de nombreuses possibilités, dont celle de disperser les capacités stratégiques essentielles ce qui permet de renforcer la résilience et de moduler leur effet en fonction des besoins.

     

     

     

     

     

    Il y a 3 heures, ARPA a dit :

    On reste dans le rapport de force. Si le Rafale apporte une spécificité qui impose de perturber ou au moins d'adapter 90% de la puissance militaire de la coalition pour moins de 10% de capacité, ce ne sera pas fait. Tant que les USA interviennent seul avec une présence symbolique de l'OTAN à leur côté pour donner une justification internationale, ça ne sert à rien de parler de norme ou standard OTAN.

    Pour avoir un avion compatible avec les opérations de l'OTAN, il faut qu'il soit utilisé significativement lors de ces opérations. Bon avec ce raisonnement, que les Allemands ou les Suisses s'équipent ou non d'un chasseur français ne changera pas grand-chose...

     

    Ce qui compte, c'est d'avoir un allié qui va accepter d'utiliser les avions qu'on lui vend pour les opérations ou on souhaite participer. Si pour la prochaine opération de l'OTAN, on arrive à mobiliser des Rafale grecs (et croates) on sera un peu moins isolés et il sera plus dur pour la coalition de se passer des Rafale. Pour peu qu'on arrive à intégrer des Rafale égyptiens et indiens à la coalition, on pourrait rendre le Rafale presque incontournable.

    Tu penses en opérationnel, pas en politique.

    En Belgique, disposer de seulement 6 F-16 ou F-35 pleinement intégré dans un dispositif OTAN, c'est s'assurer une voix qui compte dans les processus décisionnels de l'OTAN.

    Si tu ne peux pas mettre tes 10 Rafale au coeur des 289 F-35 américains et européens qui iront frapper le Taboulistan, ça ne changera effectivement pas le cours de la guerre, ni les rapports de force. Par contre, la présence de la France dans les états-majors, les centres de décisions politiques, militaires et diplomatiques en lien avec ce conflit (et la reconstruction derrière) sera plus difficile à justifier que celle des Pays-Bas ou de l'Italie.

    Et ça, diplomatiquement, ça fait mal.

     

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  2. Le 27/02/2021 à 22:22, Patrick a dit :

    Le plus drôle étant que sur F-18 ASH ils sont abandonnés aussi parce que pour les opérations sur PA c'était pas possible... D'ici à ce qu'on apprenne que cette impossibilité touche aussi les opérations à terre, il n'y a qu'un pas.

    Les CFT sur Super Hornet sont testées depuis plusieurs années déjà. Au sol ça à l'air plutôt de bien tenir le coup. Mais sur PA, c'est une autre histoire. Y'a la question de la maintenance en espace contraint, primordiale pour l'US Navy (et probablement nettement moins pour d'autres utilisateurs), mais aussi celle des efforts structuraux au catapultage (ça aussi, pas de raison que ça touche d'autres clients) et à l'appontage (ce qui pourrait effectivement concerner l'Indian Navy). Pour le coup, je ne serais pas surpris que des problèmes similaires se présentent sur le Rafale M, mais pas sur les C/B par exemple.

    Sur le Typhoon, c'était effectivement une question d'aérodynamique et de centrage et donc, à mon sens, un autre révélateur de leur incapacité à corriger dignement leurs commandes de vol, mais bon.

    Au final, les CFT ne sont pas un sport de masse. A part le F-15, conçu dès le départ avec les FAST en tête, le seul exemple réussi (et pas qu'un peu!) reste donc le F-16.

     

     

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  3. Le prochain qui me parle d'autre chose que d'une actu concernant le Rafale je lui colle 10 points d'avertissement et je ferme le fil temporairement. Vous me faites n'importe quoi aujourd'hui et j'ai pas la patience de recadrer gentiment.

  4. On recentre autour de l'Aster ? Il y a d'autres fils pour l'artillerie.

    D'ailleurs, en parlant d'Aster, est-ce que quelqu'un sait s'ils disposent d'une capacité contre cibles de surface ? Il me semble qu'ils sont en mesure de dégommer un hélico trempant son sonar en stationnaire à très basse altitude, et je me demandais avec les progrès actuels en software s'il ne serait pas possible de les doter "facilement" d'une capacité anti-navire secondaire primitive mais supersonique, à la manière de ce que fait l'US Navy avec ses ESSM et SM.
    Après tout, on a officialisé cette fonctionnalité pour les Mistral-3, je me dis que ça serait dans l'air du temps 

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  5. On verra bien. Après les Français et Anglais ne sont pas non plus complètement à la masse en stato à poudre hein ! Il pourrait bien être décidé au contraire de partir sur du stato à poudre pour booster la R&D franco-anglaise dans ce domaine.

    Je pense que toutes les options seront étudiées (y compris le missile de croisière subsonique qui passe en supersonique pour la phase d'attaque finale), les pours et contres mesurés, et la décision finale prise en toute technique d'arrosage ( dédicace à @bubzy)

  6. Il y a 4 heures, g4lly a dit :

    A supposer même que l'Aster et son autodirecteur radar arrive a cibler efficacement un petit drone en plastique ...

    ... là ou l'autodirecteur infrarouge du Mistral 3 semble plus optimisé contre ce genre de cible difficile à choper au radar.

    ---

    A terme le problème devrait être réglé via des solution à énergie dirigée "pilotable" optiquement. Mais pour le moment c'est 76mm non guidé.

    Là je parlais plus de drones moyens, type drones tactiques, munitions-rodeuses, etc. On est sur un format de drone lancés par catapultes ou sur des munitions format missile antichar, grosso modo. Normalement ça reste traitable par un guidage radar, même si c'est pas optimale évidemment. On l'oublie BEAUCOUP trop souvent (y compris quand on parle avec des officiers programmes DGA, des marins ou des constructeurs de bateau), mais si un navire opère suffisamment proche d'une côte potentiellement adverse pour qu'il puisse risquer une attaque contre des engins de ce type (qui ont quelques dizaines de km de portée), il y a de fortes chances qu'il le fasse aussi discrètement que possible (dépose commando, écoute électronique, etc.) Dans ce cas là, le radar est off, ainsi que la totalité de la défense AA du coup. J'avoue que quand je lis que les Forbin, grâce à leurs super capteurs, font des missions d'écoute discrète (donc sans CDT Aster ou 76mm en alerte), j'en ai des frissons dans le dos... Même si je sais bien qu'on ne les enverrais pas faire les kamikaze face à des pays très bien équipés en missiles modernes, j'imagine que c'est dans ces moments-là qu'on regrette l'absence des deux SADRAL à CDT passive prévus à l'origine, haha !

    Et pour revenir aux micro-drones que tu évoques. Très sincèrement, même les radars AESA modernes (type Giraffe 1X) vont vraiment avoir du mal à détecter ces bestioles à plus de 5km, et vue la chaleur dégagée par leurs moteurs électriques, je suis pas certain que les Mistral soient performants à tous les coups. Pour le coup, je pense que le RAPIDFire reste encore la meilleure solution pour le moment contre ce type de cibles, en attendant des solutions lasers qui pourraient être capables de traiter les attaques en essaims.

    Et avant qu'on me dise que c'est de la science fiction, une attaque terroriste coordonnée avec 20, 50 ou 100 drones de type Parrot ou DJI Phantom embarquant chacun l'équivalent d'une grenade à main, sur une frégate traversant un canal ou un détroit, ou arrivant en visite dans un port étranger (donc "à poil" en matière de défense) c'est aujourd'hui à la portée de n'importe qui ayant le budget pour acheter les drones, une connexion internet et un gars dans son équipe sachant un minimum coder. Filez moi 40000 balles pour acheter les drones, et avec un pote je dois pouvoir vous faire ça (la partie "vol coordonné" hein, pas la partie "grenade" !) en une grosse semaine.

    Oui, on en est vraiment là. C'est à la fois la version du pauvre de ce qu'ont fait les Turcs avec les Bayraktar vs Pantsir, et une manière bien plus facile d'obtenir une supériorité tactique indiscutable (on a pas 20 Mistral à balancer face à 20 Phantom 3), même si la faible liberté de manoeuvre d'une telle attaque en fait avant tout une menace terroriste plus qu'une menace militaire à proprement parler.

    Bref, il faut faire du multicouche parce que les menaces se diversifient et se répandent de plus en plus:

    • Face à des mini-drones, il faudra user de lasers, fumigènes, lance-filets et autres canon électromagnétiques: je sais qu'on y réfléchi, et comme ce ne sont pas des systèmes trop encombrants je pense que ça se fera.
    • Face à des menaces asymétriques de surface, MMP ou Mistral 3 peuvent venir compléter du RAPIDFire et autres artilleries: ces systèmes arrivent, même s'il reste à voir si les frégates de 1er rang en bénéficieront en RMV.
    • Face à des menaces "low-end" purement militaires (drones tactiques, hélidrones, munitions vagabondes, etc.), le Mistral 3 reste une bonne solution à défaut d'un vrai équivalent au RAM. Le problème reste toujours qu'on considère ce missile comme une arme principale de petits navires plutôt que comme une seconde couche de défense sur les navires de premier rang.
    • Ensuite on a fait le choix du couple Aster 15/Aster 30. Dans l'absolu j'aurais aimé qu'on puisse quadpacker du VL-MICA-NG histoire de pouvoir embarquer plus d'Aster 30 tout en pouvant entasser 16 MICA-NG dans 4 VLS en lieu et place de l'Aster 15, mais ça ne se fera jamais. Et en soit c'est pas spécialement le plus grave (ce qui nous manque depuis toujours c'est la "couche CIWS/RAM", bien plus que la "couche ESSM/CAMM")

     

     

    Il y a 4 heures, HK a dit :

    Pourrait-on régler ce problème lors des RMV des FREMM en installant soit une conduite de tir améliorée

    La CDT a été améliorée sur les deux FREMM DA, comme sur les FDI. Donc oui en RMV je ne vois pas pourquoi les HRZ et FREMM ne pourraient pas en recevoir également.

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  7. il y a 21 minutes, mehari a dit :

    Donc tu considères des couches séparées pour différents types de menace, même si certains (ESSM, RAM, canons si proprement alimentés et guidés) peuvent gérer plusieurs types de menaces.

    On notera que dans la future configuration belgo-néerlandaise que j'ai mentionné au-dessus, à part les brouilleurs, tous les armements sont utilisables tant contre des menaces conventionnelles (missiles, avions, etc.) que contre des menaces asymmétriques.

    Alors non, bien évidemment ! Qui peut le plus peut le moins!

    Par contre "gâcher" le peu d'Aster 15 que tu as contre des drones-suicides qui pourraient être traités facilement (et parfois de manière plus safe) à coup de Mistral 3 ou d'artillerie légère, c'est du gâchis.

    Au-delà des grandes lignes, toutefois, il y a de facto des couches. Si on a des Aster 15, c'est pour combler un trou capacitaire à courte portée que les Aster 30 ne peuvent atteindre. Idem pour les ESSM et RAM, qui ont mine de rien des distances d'engagement minimales. Donc oui, il y a des couches. Mais ce sont des couches en fonction de la distance et vitesse des cibles plutôt que du type de cibles.

    il y a 6 minutes, clem200 a dit :

    Je suis un poil provocateur :tongue: mais personne ici ne donne de véritables arguments sur un hypothétique conflit assez dur pour couler tous nos bateaux, que personne ne nous aide, mais qu'on ne sorte pas l'arme nucléaire. 

    Parce qu'en fait personne ne parle de couler tous les bateaux, :)

    Le risque aujourd'hui n'est pas pour le GAN ou pour la flotte dans son ensemble, mais pour une unité unique qui se retrouverait à poil si les choses dégénéraient. Entre l'affaire du Courbet, les passages de Formose parfois tendus, les manoeuvres agressives en Mer Noire, Hamilton, l'exemple du Mason... Franchement je ne vois pas où on manque d'arguments, ni en quoi on parle de cas purement hypothétiques.

    Si c'était une Lafayette (frégate de premier rang hein !) qui avait été prise pour cible (volontairement ou non) à la place du Mason, on aurait géré comment ?

    Bref, on peut penser ce qu'on veut, mais le temps où les seules menaces potentielles contre une frégate seule venaient de Russie et... de Russie est bel et bien terminé ! On peut se rassurer comme on veut avec le reste du format de la Marine Nationale, il n'empêche que si je devais aller me promener en solitaire dans une zone bien tendue au bord de l'explosion pour montrer les couleurs et que je pouvais choisir n'importe quelle classe de frégates européennes, pas certain que je choisirais un modèle français (indépendamment de l'entrainement de l'équipage évidemment!)

     

    il y a 10 minutes, Benoitleg a dit :

    Et les adeptes de Charles Maurras (1868-1952) employaient des termes assez fleuries pour désigner les personnes qu'il ne désiraient pas voir en France. Ca a même donné le tire d'une chanson de  G. Moustaki en 1969 :

    Le Métèque

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Métèque

    Sérieusement, on arrête le HS ici !

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  8. il y a 5 minutes, mehari a dit :

    Est-ce qu'on peut vraiment compter le 76mm, en sachant qu'il ne possède pas de conduite de tir appropriée pour faire efficacement de l'anti-missile? Ou est-ce que ce sera fixé en MLU?

    Alors non, mais je ne dis pas qu'on ne doit taper QUE dans des missiles !

    Depuis le début, mon argumentaire (qui n'est pas le mien d'ailleurs) c'est justement de dire que aujourd'hui, par rapport à y'a 30 ans, les armes de "saturation" se sont étendues à tout plein de vecteurs low-costs qui étaient inimaginables à la fin de la Guerre froide. N'importe quelle puissance industrielle de 3eme zone peut aujourd'hui concevoir et fabriquer en série des drones ou des munitions rôdeuses. Et même avec un mode de guidage rudimentaire, il faudra les traiter avant qu'elles n'atteignent le navire visé.

    Donc, pour une frégate française, on aura principalement les 16 Aster et le canon de 76mm pour traiter tout ce beau bordel. Dans l'idéal, on gardera les Aster pour les vraies menaces crédibles et on traitera au 76mm les menaces lentes et pataudes, mais on sait pertinemment que l'adversaire ne va pas nous faxer son ordre de bataille et la composition de ses différentes vagues d'assaut.

    C'est typiquement là qu'il nous manque de la masse, pour traiter des objets de type drones Bayraktar ou missiles ALAS. Pour le coup, autant je n'échangerais pas 16 Aster contre 32 SM-2, mais je verrais d'un très bon oeil l'installation de 32 ESSM quadpackés dans un Mk41 sur le flanc du hangar, avec (en plus ou à la place) un RAM à 21 missiles sur le toit du hangar.

    Sur les FDI, Naval Group a relativement prévu le coup des menaces asymétriques à très courte portée, avec un CO dédié spécifiquement à ça, des armes de 20mm téléopérées etc. Et sur le papier, le design FDI peut accueillir sur le hangar un lanceur RAM, un SADRAL, un laser anti-drone, à peu près ce qu'on veut. Dans la Marine Nationale, ça pourrait éventuellement prendre la forme d'un RAPIDFire, ou éventuellement d'une intégration du MMP.

    Bref, on est très bien doté pour lutter contre les menaces sérieuses de type missiles modernes avec l'Aster, et on commence enfin à bien s'équiper pour lutter contre les menaces asymétriques légères. Il nous manque encore un échelon intermédiaire, mais c'est mieux qu'à une époque (enfin, disons qu'on commence seulement maintenant à envisager d'équiper nos navires comme on avait prévu de le faire sur les Horizon au début du programme...)

    il y a 13 minutes, B52 a dit :

    Tu as oublié Allah !    Il est censé les faire gagner sur tout ennemi.   C'est leur Vergeltungswaffe : « arme de représailles » à eux !

    Tu cherches la merde ? Parce que encore un seul propos du niveau PMU comme tu nous sors ces derniers temps et tu prends la porte sans passer par la case départ. Unique et ultime avertissement de ma part.

    il y a 6 minutes, Hirondelle a dit :

    En Afrique noire, je suis formel : des gri-gris protégent effectivement des balles

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    https://www-lorientlejour-com.cdn.ampproject.org/v/s/www.lorientlejour.com/article/amp/242354/Gri-gri_anti-balles?amp_js_v=0.1&usqp=mq331AQHKAFQArABIA%3D%3D#

    Par contre, avec les trous d’Aster, chépa !

    C'est valable ici aussi !

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  9. Il y a 19 heures, pascal a dit :

    Telle est aujourd'hui notre posture

     

    Suez que tu évoques nous a fait comprendre beaucoup de choses à commencer par avoir les ambitions de nos capacités réelles ...

    C'est tout à fait vrai. Par contre il faut bien voir que depuis 30 ans, les armes de saturation (au sens très large) se sont très largement répandues, jusque dans les groupes armés non étatiques. A l'heure actuelle, se contenter uniquement de 16 Aster par frégate (quand bien même ils seraient capables d'abattre des croiseurs Klingon) de premier rang, sans couche de protection inférieure autre que le 76mm c'est.... faiblard au mieux.

     

    Il y a 19 heures, clem200 a dit :

    Aucun rapport, nous n'avons aucun ennemie a nos portes qui nous réclame un bout de territoire.

     Nous n'avons pas de Chine, pas de Corée du Nord, pas d'Azerbaïdjan, pas de Turquie comme voisin. 

    Si la justification au Mica VL c'est de regarder le conflit arménien, j'ai du mal à le prendre au sérieux ...

     

    Parce que la France ne fait la guerre qu'avec des ennemis dont elle partage une frontière ? Première nouvelle !

     

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  10. Les avantages sont relativement les mêmes que pour des fusées sur les aspects de stockage notamment. De mémoire, il y a aussi une question de domaine de vol (accélérations latérales notamment) plus étendu avec le carbu solide, notamment sur les petits propulseurs, et que donc c'est plus mieux bien pour un missile air air, un truc comme ça

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  11. Il y a 7 heures, HK a dit :


    T’y vas un peu rapide. Tout d’abord, si un pays décide de couler une de nos frégates déployée isolément, ils y arriveraient bien qu’on y mette 16, 32 ou 100 missiles anti-aeriens à bord. En effet une bête attaque surprise par des moyens plus conventionnels suffirait (vedettes suicides, sous-marin, mines etc). Pas besoin de s’emmerder avec une attaque saturante ultra-sophistiquée.

    Non, la raison d’être des attaques saturantes est essentiellement de pénétrer les défenses de task forces bien défendues.

    Or qu’elles sont les chances d’une aviation (même à 100-200 avions) contre un GAN équipé de 24 à 30 Rafale et de 5 frégates avec 120+ Aster? (Dont la moitié d’Aster 30) Il faudrait un sacré stock de missiles anti-navires et des escadrons d’avions modernes et de pilotes très bien entraînés pour tenter un tel coup... on retombe toujours sur les mêmes suspects, Russie et Chine.

    A l'origine personne n'a parlé d'attaque saturante sur un GAN, juste du format missile de nos frégates.
    Et pour épuiser les stocks de missiles d'une frégate, pas besoin d'attaque saturante sophistiquée. Une vingtaine de missiles et/ou de drones balancés sur une période de plusieurs heures suffiront, surtout si tu glisses une paire de missiles à peu près modernes dans le tas, dès lors qu'on ne peut pas se permettre d'ignorer ce genre de menaces.

    Après c'est une question de volume. Je reste persuadé que 16 Aster 15 valent largement autant d'ESSM couplé à autant de SM-2 face à des menaces solides. Mais face à des menaces diffusent ou "low tech", il nous manque littéralement une couche de défense.

    Mais dans l'absolu, tu n'as pas besoin de couler ni même de toucher une frégate de défense antiaérienne pour la mettre hors de combat, il te suffit d'être assez malin pour qu'elle épuise son stock sur des menaces de bas niveau. Et à ce petit jeu de la guerre navale asymétrique (qui est de plus en plus une réalité), notre format "tout Aster" nous rend plus fragiles.

     

    Il y a 4 heures, FATac a dit :

    Le problème des munitions, c'est qu'elles n'ont d'usage qu'en temps de guerre et qu'elles sont une charge du temps de paix.

    Avoir un stock conséquent pour faire face au conflit coutera cher, et fera courir le risque du gaspillage in fine (10% tirées à l'entrainement, et 90% détruites en fin de vie en l'absence de conflit les justifiant).

    Avoir un stock insuffisant expose à se trouver le pantalon sur les chevilles au plus mauvais moment et montre que l'on a des moyens trop limités pour assurer à la fois le nombre de plates-formes et leurs capacités opérationnelles en haute intensité.

    Elle n'est pas facile à trouver, la voix médiane ...

    On est clairement d'accord que c'est une question de manque de moyens ! Et vu l'utilisation de la MN, il sera inenvisageable de se dire qu'on sacrifie une coque juste pour permettre aux navires restant d'avoir deux salves de missiles à tirer plutôt qu'une.

    Par contre ce qu'on peut reprocher, c'est un manque d'optimisation et d'efficience. Quand MBDA nous dit qu'on peut mettre les MICA des Rafale et Mirage 2000-5 dans des silos une fois qu'ils ont dépassé leur limite d'heures de vol, que l'option a été envisagée (initialement pour les BPC, mais aussi pour nos navires de second rang), développée en interne par MBDA (et exportée) mais pas intégrée dans le MN alors qu'il n'y avait grosso modo que les tubes et une armoire électronique à financer... ça sonne dommage quand même.

     

    Il y a 2 heures, Scarabé a dit :

    L'histoire des munitions c'est des carabistoilles l'usine MBDA tourne aux ralentits mais ils sont capables de te sortir des missiles Aster et autres à la chaine il suffit d'envoyer le virement

    Pour renouveller le stock d'aster de la Marine il leur faut pas plus de 3 Mois  pause leur la question? 

    Si on se retrouve face à un adversaire qui s'amuse à jouer la carte de l'attrition, le conflit sera terminé en moins de 2 semaines. Si on met de côté la possibilité d'une défaite française, il reste deux options: on gagne vite mais on a plus de flotte de guerre pendant 2 à 3 mois, ou on négocie une armistice, mais avec nettement moins de cordes diplomatiques à notre arc dès lors que nos soutes à munitions sont épuisées.

    On en revient toujours à la même chose:
    -Si en Libye on avait épuisé tous nos stocks de bombes avant d'avoir libéré Benghazi, on aurait demandé "pouce!" à Kadhafi le temps qu'on reconstitue nos stocks de munitions ?
    -Si on se retrouve dans un conflit type Malouines et qu'on a épuisé nos stocks de missiles en 5 jours, on laisse le temps à l'ennemi d'installer tranquillement se défenses et on revient 3 mois plus tard ?

    Je ne dis pas qu'il n'y a pas de bonnes raisons derrière les choix qui ont été faits. Mais c'étaient avant tout des choix économiques (systématiquement les commandes de missiles et munitions ont été réduites par rapport aux demandes initiales) et de temps de paix.

    Aujourd'hui, les choses changent TRES TRES vites, et ça ne va faire que s'accélérer dans les 20 prochaines années. Il faut changer VITE notre modèle. Et si ça coûte trop cher d'avoir des stocks d'Aster prêts au combat, peut-être dépenser un peu de pognon pour pouvoir embarquer des MICA-VL, ou doter nos frégates d'une vraie défense terminale face aux cibles "low-end" (le Mistral 3 est franchement pas mal !), ou prévoir des silos en rabe histoire de blinder de missiles les frégates déployées en attendant qu'on construise les munitions de rechanges, etc. Bref, de la résilience 

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